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adaptation - Page 6

  • Bliss

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    Contrairement à sa petite sœur, Bliss (Ellen Page) n'a pas l'intention de se transformer en poupée Barbie pour satisfaire sa mère. Aux défilés de mode, elle préfère s'éclater durant les parties de Roller Derby. C'est simplement en allant faire des courses qu'elle a découvert ce sport et ce fut immédiatement le coup de foudre. Il aura fallu un peu de temps pour qu'elle se remette au patin mais Bliss se révèle être une patineuse très véloce, un atout dont compte bien profiter les Hurl Scouts. L'équipe pratiquait le Roller Derby avant tout pour s'amuser mais avec leur nouvelle recrue, les filles se rendent comptent qu'elles peuvent créer la surprise durant le championnat.

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    Au départ, il s'agit d'un roman de Shauna Cross qui connait d'autant mieux l'univers du Roller Derby qu'elle le pratique régulièrement. Cette adaptation est signée Drew Barrymore qui s'essaie pour la première fois au métier de réalisatrice et qui s'en sort de façon honorable évitant les faux pas. La présence de d'Ellen Page, la révélation de Juno, est également un atout pour Bliss mais l'attrait principal reste la découverte du Roller Derby, un sport qui pourrait bien devenir à la mode. On aurait apprécié que les matchs soient un peu plus soutenus dynamisant ainsi le film qui finit par devenir une banale comédie sentimentale

     

    Il faut le voir pour : Rechercher dans le grenier si vous avez encore vos patins à roulettes

     

  • Coco Chanel & Igor Stravinsky

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    1920. Coco Chanel (Anna Mouglalis) est une créatrice reconnue, un succès qui s'est concrétisé avec l'ouverture de sa boutique à Paris. Au cours d'une soirée, elle rencontre Igor Stravinsky (Madds Mikkelsen) qu'elle avait déjà eu l'occasion de voir quelques années auparavant lors d'une représentation qu'il avait donné et qui s'est avéré être un véritable fiasco. Admiratrice de son travail, Coco lui propose de s'installer dans sa maison de campagne où il pourra composer en toute quiétude. C'est donc avec femme et enfants qu'il vient rejoindre la célèbre couturière mais très vite entre les deux une relation nait.

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    8 mois après le Coco avant Chanel, voilà que Jan Kounen s'attaque lui aussi au mythe de la célèbre couturière. Adapté du roman de Chris Greenhalgh, c'est une Coco Chanel incarnée cette fois par l'ex-égérie de la marque Chanel Anna Mouglalis et qui a déjà pris ses marques dans le milieu de la mode dont on découvre la liaison entretenue avec le compositeur Igor Stravinsky. Kounen offre un film correct et plutôt sage alors qu'on était en droit de s'attendre à quelque chose de plus sulfureux. Ceux qui avaient été séduits par la première adaptation cinématographique devraient également trouver leur compte avec Coco Chanel & Igor Stravinsky puisque les 2 films se complètent presque parfaitement, le hasard fait parfois bien les choses.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir les origines du nom d'un parfum mythique !

     

    Ensa voir plus sur Coco avant Chanel ?

  • Les maitres de l'univers

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    Le maléfique Skeletor (Frank Langella) est sur le point de conquérir Eternia et pour cela, il a capturé la sorcière de Crane Gris mais heureusement Musclor (Dolph Lundgren) veille ! Notre héros a bien l'intention de contrecarrer les plans de Skeletor en compagnie de ses potes d'enfance mais au cours de son combat, il est propulsé dans un autre monde : la Terre. Plongé dans un environnement complètement inconnu et par conséquent hostile pour eux ; ils doivent absolument remettre la main sur la clé cosmique qui les a envoyé ici. Par chance, ils vont être aidés par 2 terriens ; Julie & Kevin (Courtney Cox & Robert Ducan McNeill) mais l'armée de Skeletor ne tarde pas eux aussi à débarquer.

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    Par le pouvoir du crane ancestral ! Si cette invocation réveille en vous quelques souvenirs alors vous devez connaitre ce dessin animé Les maitres de l'univers qui égayait notre enfance. Un succès qui a conduit à cette adaptation cinématographique certainement révolutionnaire en son temps mais qui frise aujourd'hui le ridicule. On se marre beaucoup devant ce film kitsch emmené par un Dolph Lundgren fidèle à sa réputation de Mr Muscle et à noter une des premières apparitions à l'écran de Courteney Cox. Encore un film à ranger dans la collection Nanar et on pourrait bien rire de nouveau avec une nouvelle adaptation annoncée pour 2010 !

     

  • Oscar et la dame rose

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    Les fêtes de fin d'année commencent et Oscar (Amir) vient d'apprendre une terrible nouvelle, atteint d'un cancer incurable, ses jours sont désormais comptés. Déçus que ses parents n'aient pas daigné lui en parler de façon franche, il s'enferme dans un inquiétant mutisme. La seule personne avec qui il aimerait parler c'est la dame en rose qui ça ne s'invente pas s'appelle Rose (Michèle Laroque), une femme divorcée qui s'est récemment reconvertie dans la vente de pizzas. Avec elle, Oscar s'évade, s'amuse, se régale du récit de ses combats de catch extraordinaire mais tous deux savent que l'inéluctable approche.

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    Sortez les mouchoirs pour Oscar et la dame rose qui est l'adaptation du roman d'Eric Emmanuel-Schmitt (qui pour l'occasion s'occupe également de la réalisation) et qui réunit tous les ingrédients pour vous arracher des larmes. C'est d'abord l'histoire d'une rencontre, celle d'un enfant condamné et d'une femme peu sociable mais qui va finir par s'attacher à ce garçon. On sait tous comment ça va se terminer et même si Michèle Laroque arrive à nous surprendre en compagnie de son jeune partenaire Amir, on a la désagréable sensation que le film fait du sur place. Touchant mais jamais réellement émouvant

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que le catch est une école de la vie.

  • La route

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    La Terre n'est plus qu'un amas de poussière et rares sont les survivants. Pour lui (Viggo Mortensen) et son fils (Kodi Smit-McPhee), chaque journée est un long combat contre la faim ; la nourriture est une denrée tellement rare que certains hommes en sont devenus cannibales pour simplement survivre. C'est une existence misérable qu'elle (Charlize Theron) ne voulait pas faire subir à son enfant et malgré tout l'amour qu'elle leur porte, elle est partie s'abandonner à la mort un soir. Depuis ce drame, père et fils ont pris la route vers le sud sans grands espoirs si ce n'est celui de vivre un jour de plus.

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    Voilà une vision de la fin du monde sans grands effets spéciaux mais qui fait vraiment froid dans le dos où l'abondance d'autrefois (comprenez aujourd'hui) n'est plus qu'un lointain souvenir. La route c'est un excellent road-movie d'un père qui veut protéger son fils errant dans la nature ou du moins ce qu'il en reste et qui doivent faire preuve de méfiance pour ne pas finir dans l'estomac de leurs anciens concitoyens. C'est un roman de Cormac McCarthy qui a décroché le Pulitzer 2007 qui est à l'origine de ce film offrant une nouvelle fois l'occasion de voir un Viggo Mortensen dans toute sa splendeur. Saisissant, voilà qui donne à réfléchir non seulement sur l'avenir de la planète mais surtout sur une humanité en plein déclin, Coup de cœur Ciné2909 !


    Il faut le voir pour : Garder une canette de coca-cola bien caché pour le faire découvrir à votre fils.

     

  • Clones

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    Dans un futur proche, les progrès technologiques ont permis de créer des êtres artificiels, des clones que l’on peut contrôler à distance. Le gouvernement a également permis l’utilisation de ces clones dans la vie quotidienne et ils occupent désormais une place prépondérante dans notre société. Les agents du FBI Peters & Greer (Radha Mitchell & Bruce Willis) enquêtent actuellement sur un meurtre inquiétant puisque pour la première fois non seulement le clone a été détruit mais son utilisateur a également trouvé la mort. Les choses sont encore plus étranges lorsqu’ils apprennent que la victime n’est autre que le fils de Lionel Canter (James Cromwell), créateur de la technologie des clones.

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    Adaptation d’un comic book (Surrogates), l’histoire semble elle aussi avoir été clonée sur des films comme I Robot. On retrouve ainsi une société aseptisée envahie d’êtres artificiels où tout le monde ressemble à des mannequins sans oublier un groupe d’illuminés dénonçant cette déshumanisation à outrance. Pas brillant donc au niveau du scénario, le reste n’est pas meilleur et la présence de Bruce Willis n’y changera rien ! Avare en matière d’action et trop superficiel au niveau de l’intrigue, on échappe donc pas à ce désagréable sentiment de déjà-vu et en ce sens Clones porte bien son nom !



    Il faut le voir pour : Donner l’occasion à votre clone de se faire une séance de ciné.

  • Whiteout

     

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    Quelque part en Antarctique, la région la plus froide du monde entier se dresse une station de recherches. A l’intérieur, c’est l’effervescence, tout le monde s’apprête à quitter la base avec grande impatience car le prochain départ n’aura lieu que dans 6 mois. Carrie Stetko (Kate Beckinsale) est US Marshall, elle a atterri dans cet endroit pour fuir un évènement dramatique et prépare elle aussi à retrouver la civilisation. Soudain, l’alerte est donnée : on a retrouvé le corps sans vie d’un scientifique à l’extérieur et sa mort soulève de nombreuses interrogations. L’enquête va révéler qu’il était mêlé à une importante découverte et que sa disparition n’est que le début d’une série de meurtres.

     

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    Seuls les fins connaisseurs de comic book sauront que Whiteout est une adaptation de l’œuvre homonyme de Greg Rucka & Steve Lieber. Au programme batailles de boules de neige et concours de bonhommes ? Pas du tout, plutôt une Kate Beckinsale en doudoune qui se mord les doigts et qui se fait poursuivre par un méchant gars masque armé d’un piolet. Avec un scénario peu novateur - une arme nucléaire enfouie dans les glaces réapparait au grand jour- ce film ne brille pas non plus au niveau de sa réalisation. A force de voir des paysages blancs à profusion, on a bien fini par comprendre qu’on était dans un lieu désertique et quand il y a enfin un peu d’action, la tempête de neige s’invite si bien qu’on ne distingue rien ! Un film qui va vous laisser de glace.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus sortir de chez vous sans vos gants !

  • The Punisher-Zone de guerre

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    Il y a encore 4 ans, il s’appelait Franck Castle (Ray Stevenson) et était un simple père de famille heureux. Aujourd’hui tout le monde le connait sous le nom du Punisher, un justicier qui traque les criminels et applique comme unique sentence la mort. Sa femme et ses 2 enfants avaient assisté involontairement à une exécution de la Cosa Nostra et ils ont été réduits au silence. Depuis, Franck fait le ménage dans les rues en éliminant tous les mafieux qui croisent son chemin mais ses méthodes ne sont pas du gout de tout le monde. Sa dernière victime Billy a.k.a. Jigsaw (Dominic West) ne dira pas le contraire, lui qui a eu le visage lacéré et qui réclame désormais vengeance.

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    Le Punisher n’en est pas à sa première adaptation cinématographique puisqu’on avait déjà eu le film de 1989 avec Dolph Lundgren puis plus récemment celui avec Thomas Jane en 2004. Première constatation, The Punisher-Zone de guerre est beaucoup plus violent que ses prédécesseurs ; on ne fait pas dans la dentelle et les têtes explosent les unes après les autres. C’est désormais Ray Stevenson (vu dans la série Rome) qui incarne le justicier sans foi ni loi et à mon gout c’est la meilleure interprétation à ce jour. On ne peut malheureusement pas en dire autant de son rival Jigsaw qui a plus l’air d’un clown que d’un mafieux et c’est d’ailleurs ce qui plombe le film !

  • Le petit Nicolas

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    Il y a des signes qui ne trompent pas, son père a sorti la poubelle avec le sourire et puis il est étrangement complice avec sa mère ! C’est sur Nicolas (Maxime Godart) va bientôt avoir un petit frère et s’il ne veut pas être abandonné dans la foret comme le Petit Poucet, il faut absolument qu’il fasse quelque chose. C’est donc avec l’aide de ses potes d’enfance qu’il cherche un moyen pour que ses parents changent d’avis mais Nicolas a beau faire tous les efforts du monde rien n’y fait. En fait, ce qu’il ne sait pas c’est que tout cela n’est qu’un terrible malentendu avec ses parents qui veulent simplement organiser un diner.

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    Œuvre de René Goscinny et immortalisé par le dessinateur Sempé, Le petit Nicolas est en plein revival et a lui aussi droit à son adaptation sur le grand écran. Une comédie assez réussit puisqu’il a su conserver l’esprit de la bande-dessinée mais qui se contente du strict minimum. La faute à une histoire très basique relevée par un casting riche sans compter la bouille du petit Maxime Godard qui sied à merveille au héros de papier. On a même droit un clin d’œil fort sympathique de Gérard Jugnot.  Un film qui ne va pas marquer les mémoires mais largement satisfaisant pour une sortie en famille au cinéma.


    Il faut le voir pour : Ne plus laisser les hommes sortir la poubelle, ça pourrait donner de fausses idées à vos enfants !

  • Le dernier pour la route

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    Le matin se lève à peine pour notre pote Hervé (François Cluzet) et il a déjà besoin de son verre de vin blanc pour attaquer la journée. Plus tard, il descend quelques bières histoire de tenir le coup car c’est un jour spécial ; il entre en cure afin de combattre son addiction. Hervé est alcoolique. C’est ainsi qu’il est venu passer quelques semaines dans cet institut spécialisé car sa famille ne supportait plus la vie qu’il lui faisait mener. Dans un premier temps, il a refusé de voir la vérité en face mais il a bien fallu qu’il se rende à l’évidence que son comportement a eu des effets dévastateurs sur sa femme et son fils. Il doit changer.

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    En adaptant le roman autobiographique d’Hervé Chabalier, le réalisateur Philippe Godeau s’attaque à au sujet délicat de l’alcoolisme et ses dérives perverses. Le dernier pour la route n’a pas la prétention de nous sensibiliser sur les effets dévastateurs de l’alcool mais plutôt à mieux nous faire comprendre la détresse dans laquelle se retrouvent plongés les victimes comme Hervé. A coups de flashbacks, on découvre le calvaire du personnage mais l’histoire générale reste d’une grande monotonie et en tant que spectateur on trouve le temps long. À défaut de nous dégouter de l’alcool, le film donne plutôt envie d’aller se chercher une petite bière pour supporter tout ça !



    Il faut le voir pour : Apprendre qu’un film peut aussi vous saouler.