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Premières Impressions 2007 - Page 6

  • En cloque, mode d'emploi

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    A 23 ans, il en parait 10 de plus et pourtant, Ben Stone (Seth Rogen) est encore un véritable gamin. Son passe-temps favori c’est de trainer avec ses potes d’enfance, à faire des paris stupides ou encore à fumer certaines substances illégales. Coté professionnel, ce n’est pas plus réjouissant puisqu’il travaille actuellement sur le lancement d’un site Internet qui vous permettra de connaitra toutes les scènes de nudité de votre actrice préférée en un clic ! Allez donc savoir ce qui a bien pu passer par la tête d’Alison Scott (Katherine Heigl), venue dans cette boite de nuit pour fêter sa promotion en tant que présentatrice d’émission. 8 semaines après leur rencontre, c’est le début des problèmes.

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    Le réalisateur Judd Appatow auteur de 40 ans, toujours puceau revient à la charge avec ce nouveau film. La première chose qui frappe c’est sa capacité à capter à la perfection cette génération de geek dopé au net et dans lequel je dois dire je me suis reconnu. Il est rare de voir des comédies de plus de 2 heures et ce n’est pas plus mal car ce film prouve qu’il est difficile de tenir le rythme sur la durée ; ainsi la dernière demi-heure est assez ennuyeuse. En cloque, mode d’emploi ne se révèle donc pas indispensable, on sourit mais ce n’est pas la grande comédie auquel on aurait pu s’attendre.

     

    Il faut le voir pour : Toujours se protéger pour vos rapports sexuels !

  • Un jour sur Terre

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    Il y a des milliers d’années de cela, un astéroïde s’est abattu sur Terre provoquant son inclinaison d’un angle de 23°. Hasard ou véritable miracle de la nature, cet évènement sera la conséquence de ce que nous connaissons sous le terme de saison permettant la vie sur Terre telle que nous la voyons aujourd’hui. Du Pole Nord à l’Equateur en passant par le continent Africain, notre planète est le théâtre de mille et une merveilles mais en raison de l’irresponsabilité de l’homme une menace se profile à l’horizon. Qu’il s’agisse des premiers pas des oursons blancs ou de la danse de séduction des paradisiers ; il ne tient qu’à nous de préserver ces trésors.

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    Depuis quelques années déjà, le documentaire animalier ne se contente plus de divertir nos dimanche après-midi et a pris une autre dimension au cinéma. Véhiculant le message désormais reconnu (mais pas assez appuyé ici) qu’il faut préserver notre environnement ; Un jour sur Terre vous en mettra plein la vue avec des paysages plus éblouissants  et apaisants les uns que les autres. Dommage toutefois que le réalisateur ne se contente que de nous exposer ces différents lieux de paradis sans créer de liant rendant finalement ce documentaire assez ordinaire. Cela reste une très bonne sortie familiale qui ravira aussi bien les grands que les petits.

     

    Il faut le voir pour : Le premier envol des canetons.

  • Sa majesté Minor

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    Notre histoire se déroule en des temps anciens, bien avant Homère sur une ile quelque part en pleine mer Egée. C’est là qu’un bébé a échoué, il s’appelle Minor (José Garcia) et tétait encore le sein de sa mère disparue mais sa sauvagerie l’a conduit à être élevé parmi les cochons. Depuis, il a adopté leur comportement et n’a jamais su prononcer un mot tant et si bien qu’il fut rejeté par tout le village jusqu’au jour où un miracle se produisit. Laissé pour mort, Minor se réveille doté de la parole et se révèlera même être le tant adoré Roi Colombe ce qui n’est pas sans laisser insensible la belle Clytia (Mélanie Bernier).

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    Incontestablement la sortie ovni du mois, Jean Jacques Annaud divise la critique avec Sa majesté Minor car il est vrai que le film est complètement décalé vis-à-vis des productions françaises ordinaires. Le plaisir de la chair y est évoqué sans tabous, la sexualité traité sous toutes ses formes mais je dois dire que le film n’est pas aussi irrévérencieux qu’on a voulu nous faire croire. A défaut d’être détonnant, le réalisateur étonne à certains moments bien que l’on aurait aimé qu’il pousse plus loin son audace.  On ira quand même le voir pour certains dialogues mais il faut apprécier l’humour un peu cru !

     

    Il faut le voir pour : Assister à la meilleure plaidoirie d’un avocat.

  • Un secret

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    Durant son enfance, François (Valentin Vigourt / Quentin Dubuis / Mathieu Almaric) a longtemps cru avoir une vie ordinaire. Il faut dire que ses parents Tania & Maxime (Cécile de France & Patrick Bruel) ont tout fait pour qu’il puisse grandir dans la plus grande tranquillité mais derrière ce bonheur de façade se cache un drame familial. Son imagination le poussait à voir un frère, un prodige qui aurait fait la fierté de son père grand gymnaste mais cette présence qu’il ressent n’est pas anodine. Louise (Julie Depardieu), pote de la famille et voisine décide de tout lui révéler sur le lourd secret qui l’entoure. François entend alors pour la première fois de sa vie les noms d’Anna (Ludivine Sagnier) & de Simon (Orlando Nicoletti).

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    Voici une adaptation tirée du roman autobiographique de Philippe Grimbert ; une histoire d’amour dans le contexte si particulier de la Seconde Guerre Mondiale. Dans son genre, Un secret est un film qui tient toutes ses promesses mené par un casting prestigieux notamment du coté féminin avec une Julie Depardieu dans un de ses meilleurs rôles. Claude Miller sait mettre en avant ses personnages mais s’embarrasse parfois d’une mise en scène inutile comme l’apparition du noir & blanc pour nous signifier le retour au présent. Certes c’est original mais ce n’est qu’un artifice par rapport au reste. Un film d’époque français brillant par son interprétation et émouvant par son histoire.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de forcer vos enfants à faire de la gymnastique !

  • L'ennemi intime

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    En 1954, l’Algérie voit naitre le mouvement du Front de Libération Nationale qui revendique l’indépendance de leur pays et la France commence alors à intensifier sa présence militaire sur le territoire. 1959, le lieutenant Terrien (Benoit Magimel) a pris la décision de se porter volontaire et le voilà affecté en Kabylie où son prédécesseur vient de trouver la mort. Bien que sa détermination à servir son pays reste intacte, il refuse pour autant de perdre son sens moral. Il s’indigne devant les actes de barbarie gratuites, les séances de tortures inhumaines mais cette guerre a cela de cruel, elle transforme les hommes en véritables animaux.

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    L’histoire française est désormais une jolie mine d’inspiration pour les réalisateurs puisqu’après Indigènes, voici L’ennemi intime qui vient de relater la guerre d’Algérie ; une guerre qui ne sera officiellement reconnue qu’en 1999. Florent-Emilio-Siri signe une œuvre efficace sans temps mort, le réalisateur qui a de la bouteille sait ce qui plait aux spectateurs. Interprétation juste de Benoit Magimel et l’on découvre encore un peu plus la face dramatique d’Albert Dupontel bluffant dans son role.

     

    Il faut le voir pour : Réviser son histoire.

  • Resident Evil : Extinction

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    L’apocalypse a eu lieu. Les recherches de la Umbrella Corporation ont causé une catastrophe sans précédent dans l’histoire de l’humanité et la Terre s’est vue ravagée par le virus T. Les rares survivants doivent continuellement être en mouvement pour éviter les zombies et la contamination. Claire Redfield (Ali Larter) a décidé de les réunir et de parcourir les routes mais où aller lorsqu’on est en sécurité nulle part. Par chance, elle croise la route d’Alice (Milla Jovovich) qui la sort d’un mauvais pas et la convainc de se rendre en Alaska, dernière zone sécurisée. Alice quant à elle a des comptes à régler avec la Umbrella qui est à ses trousses.

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    Si Resident Evil est une référence dans le monde vidéo-ludique, on ne peut pas en dire autant de son adaptation cinématographique qui baigne dans la médiocrité. Après un second volet complètement raté, ce Resident Evil : Extinction s’avère plus intéressant que prévu ou plutôt devrais-je dire moins consternant que je ne l’aurais pensé. Les zombies sont toujours aussi nombreux et encore plus gores, les oiseaux contaminés deviennent une nouvelle menace mais le scénario est vraiment trop mince pour nous convaincre. A cela s’ajoute des séquences totalement téléphonées et une Milla Jovovich qui brille plus par sa peau lisse qu’autre chose ; il n’empêche ça reste un bon pop-corn movie.

     

    Il faut le voir pour : Attendre l’arrivée des zombies pour arrêter de fumer.

  • 7H58, ce samedi-là

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    Il est 7H58 ce samedi-là lorsque le drame se déroule. Une petite boutique de bijouterie commence sa journée et c’est Nanette (Rosemary Harris) qui s’occupe exceptionnellement de l’ouverture mais un homme cagoulé fait son apparition. Le braquage se termine de façon dramatique ; le voleur est abattu tandis que Nanette est gravement touchée. Retour en arrière avec Hank & Andy (Ethan Hawke & Philip Seymour Hoffman), 2 frères qui ont besoin d’argent et qui décident de planifier le vol de la bijouterie. Cependant, un détail dans cette histoire a toute son importance, il s’agit du magasin de leurs propres parents !

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    7H58, ce samedi-là de Sidney Lumet se différencie de par sa construction par phases successives de flashbacks plus ou moins ordonnés. Une réalisation qui dynamise le film mais qui pourrait aussi bien perdre le spectateur complexifiant la structure historique, il faut attendre le dénouement pour comprendre tous les rouages du scénario. Belle interprétation dans l’ensemble en soulignant la présence de Philip Seymour Hoffman, personnage central et  ô combien antipathique mais quelques longueurs et un final sans éclat ternissent le tableau.

     

    Il faut le voir pour : Toujours se méfier de sa famille !

  • Regarde-moi

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    Toute la cité ne parle que de ça, Jo (Terry Nimajimbe) va bientôt rejoindre le fameux club de football d’Arsenal où il côtoiera des grands joueurs comme Thierry Henry. En attendant, voici donc sa dernière journée parmi ses nombreux potes d’enfance mais ce qui compte pour lui avant tout c’est de pouvoir retrouver la belle Julie (Emilie De Preissac). Pour les autres, ce n’est finalement qu’une journée comme les autres à trainer au bas des immeubles, à parler de tout et de rien ou encore à se taper un petit foot. Au milieu de tout ça, des regards s’échangent, les sentiments sont réfrénés mais il faut apprendre à se cacher pour s’aimer et éviter les on-dit.

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    Portrait d’une jeunesse particulière condamnée à évoluer dans cette prison de béton et dont les perspectives d’avenir ne sont qu’un souvent qu’un fantasme. Pourtant, Regarde-moi ne s’attarde pas sur cet aspect des choses puisque la réalisatrice développe le thème de l’amour dans un contexte où il est difficile de faire parler les sentiments. On retiendra une réalisation intéressante avec cette même journée déclinée en points de vue différents mais également avec des évènements laissés en suspens pour plonger le spectateur dans une journée banale dans cette banlieue. Film générationnel qui évite de tomber dans le piège du cliché grâce à une distribution plus qu’authentique mais qui ne plaira pas à tous.

     

    Il faut le voir pour : Préférer avoir un petit frère qu’une petite sœur.

  • A vif

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    Tout allait dans le meilleur des mondes pour notre pote Erica Baine (Jodie Foster) jusqu’à cette soirée cauchemardesque. Alors qu’elle sortait promener son chien en compagnie de son fiancé David Kirmani (Naveen Andrews), le couple est victime d’une violente agression durant laquelle le jeune homme perd la vie. Après 3 semaines de coma, Erica se réveille mais cet évènement va radicalement changer son existence. Devant la passivité des forces de l’ordre, elle décide de se procurer une arme à feu d’abord pour se rassurer et se défendre mais très vite un sentiment de vengeance la submerge et elle sème les cadavres.

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    Une histoire de vengeance personnelle, ça n’a rien de vraiment transcendant mais il suffit de propulser Jodie Foster en justicière pour en faire un film d’une autre envergure. Mettre en lumière un personnage féminin permet d’apporter une autre sensibilité face à la violence urbaine ; là où un mec aurait provoqué un véritable carnage, le réalisateur Neil Jordan tente une réflexion sur le sens de la justice dans notre  société actuelle. Malgré tout, A vif a bien du mal à déchainer les passions avec une Jodie Foster presque crédible mais surtout à cause d’un déroulement de l’histoire sans reliefs.

     

    Il faut le voir pour : Savoir reconnaitre l’I-Pod d’un délinquant.

  • 99 F

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    Octave (Jean Dujardin) a le boulot de rêve ; il travaille dans le monde merveilleux de la publicité au sein de la fameuse Ross & Wichcraft. C’est grâce à lui que la société de consommation bat son plein, que la ménagère de moins de 50 ans se précipite en magasin pour acheter la dernière nouveauté des yaourts capable de la rendre plus belle. De l’argent, des filles, de la drogue ; il s’éclate complètement et prend un plaisir fou à vous prendre pour des vaches à lait mais cette belle vie n’est-elle pas qu’un artifice ? Lorsqu’il rencontre Sophie (Vahina Giocante), son destin bascule et leur séparation est le point de départ d’une descente aux enfers.

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    Attendu au tournant par les critiques ; 99 F est fidèle à l’esprit du réalisateur Jan Kounen c'est-à-dire  assez psychédélique. Quant à savoir si l’adaptation du roman de Frédéric Beigbeider est réussie ou non, je ne saurais vous répondre puisque je n’ai jamais eu l’occasion de le lire. Le film reste une curiosité dans le paysage du cinéma français et va forcément diviser le public ne serait ce que par la caricature du publicitaire qui y est poussée à l’extrême. C’est un bon passe-temps avec un Jean Dujardin plus que convaincant dans la peau de ce personnage aussi cynique qu’attachant.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de croire aux messages publicitaires