Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Premières Impressions 2007 - Page 2

  • Cowboy

    79f13ac611ccc7664076206066f4d655.jpg

    Au début des années 80, Tony Sacchi (Gilbert Melki) choquait la Belgique entière en prenant en otage un bus rempli d’adolescents. Il comptait de cette manière être écouté et dénoncer les dérives d’une société en perdition ; un message dans lequel se sont retrouvés de nombreux citoyens mais qui ne justifiait pas son acte. 25 années, plus tard, le journalisteDaniel Piron (Benoit Poelvoorde) dont le métier n’a plus vraiment d’intérêt a une idée lumineuse ; réaliser un documentaire réunissant tous les protagonistes de l’époque. Il part donc retrouver ce jeune homme révolté mais à sa plus grand surprise, Sacchi n’est plus celui qu’il était mais un homme intéressé par l’argent.

    146039f96a0eb137340065370bb39358.jpg

    A peine quelques semaines après Les deux mondes, voici venir une nouvelle œuvre de Benoit Poelvoorde qui nous amène justement dans un tout autre univers. Bien loin de la comédie pure et dure, Cowboy verse davantage dans le tragique ce qui pourrait en dérouter plus d’un s’attendant à une nouvelle farce du comédien belge. Ce dernier excelle dans ce rôle de clown triste mais le film nous endort lentement jusqu’à une dernière scène vraiment poignante où l’acteur oublie son personnage pour délivrer toute sa mélancolie. Pas super mais il aura au moins servi de thérapie à Poelvoorde qui n’a pas caché être tombé dans la solitude de la dépression.

     

    Il faut le voir pour : Préparer une super blague avec un bouillon de poule et un pommeau de douche.

  • L’auberge rouge

    6d1ac280249ecb5388cf20195a4fdb11.jpg

    Cela fait déjà quelques années que Rose & Martin (Josiane Balasko & Christian Clavier) s’occupent de l’auberge du crouteux. Peu de voyageurs viennent y trouver le repos et pour continuer à vivre, une idée morbide leur a traversé l’esprit ; assassiner leurs clients puis les dépouiller de toutes leurs richesses. Leur fille Mathilde (Juliette Lamboley) est de retour au foyer et en bonne compagnie puisqu’elle est accompagnée de tout un groupe, voilà une occasion unique de s’enrichir rapidement d’autant plus que Martin apprend que son auberge est condamnée à dépérir. En effet, une route est en construction ce qui détournera tous les voyageurs de l’auberge ce qui ne va pas arranger leurs affaires.

    0a4e20495cd3d8f36ab24672d434336c.jpg

    A la base, L’auberge rouge est un film de Claude Autant-Lara sorti dans les années 1950 avec Fernandel s’inspirant d’un fait divers. Comédie noire remis au gout du jour avec le trio des bronzés Josiane Balasko/ Gérard Jugnot / Christian Clavier ; on ne peut pas dire que le réalisateur Gérard Krawczyk ait été vraiment inspiré. L’humour situé au ras des pâquerettes condamne un film qui ne brille sur aucun point et qui sera vite oublié mais qui marque toutefois les retrouvailles du duo Gérard Jugnot / Jean-Baptiste Maunier depuis le succès du film Les choristes.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus manger de porc.

  • La nuit nous appartient

    8f562e6229bb2fcb6dc4a67a5b28ce61.jpg

    Notre pote Bobby Green (Joaquin Phoenix) a toujours pris soin de ne pas dévoiler sa vie privée. Il faut dire qu’il serait mal vu pour ce gérant de la boite de nuit El Caribe de révéler que son père et son frère sont des flics ; une vérité qui risque de nuire à son business. D’ailleurs, quand Joe (Mark Wahlberg), son frère lui demande son aide pour coincer Vadim Nezhinsky (Alex Veadov) un gros trafiquant de drogue ; il refuse net la proposition quitte à couper les liens avec sa famille. Hélas, dans ce milieu la violence n’épargne personne et Joe se retrouve victime d’un règlement de comptes après une descente qui visait à coincer Vadim.

    f50e6ac9c853d7234e3ece7f7a672438.jpg

    Réalisateur encore méconnu, James Gray ne devrait pas le rester très longtemps s’il continue à nous offrir des films de cette qualité. La nuit nous appartient est d’abord éclairé par le duo Mark Wahlberg / Joaquin Phoenix et réunit tous les ingrédients nécessaires pour en faire un formidable thriller policier. Les seules faiblesses viennent du rôle d’Eva Mendes incarnant un personnage phare dans la vie de Bobby mais se révélant finalement que peu déterminante dans l’histoire centrale et un dénouement trop ordinaire. Voilà donc un très bon choix si vous appréciez le genre

     

    Il faut le voir pour : Ne pas se promener avec un briquet et des allumettes.

  • Les femmes de ses rêves

    1c5301a3b263d1c6c403ba54f99527b3.jpg

    En épousant Lila (Malin Akerman), notre pote Eddie (Ben Stiller) vient de se rendre compte qu’il a commis la plus grosse erreur de sa vie. Cela faisait seulement 6 semaines qu’ils s’étaient rencontrés mais un concours de circonstances et la pression de ses proches l’ont amené à la demander en mariage pour le meilleur et en l’occurrence pour le pire ! Alors qu’ils sont à Cabo au Mexique pour leur lune de miel, il découvre le véritable visage de sa femme qui a arrangé certaines vérités. Dans le même temps, il rencontre Miranda (Michelle Monaghan) dont il tombe éperdument amoureux mais il oublie vite qu’il est un jeune marié !

    d2631f28d9b07fe5f32effbc6f7cd661.jpg

    Les frères Peter & Bobby Farrelly reviennent une nouvelle fois pour nous faire rire et repousser une fois de plus les limites de la décence. En compagnie de Ben Stiller, merveilleux looser dont le potentiel comique est toujours aussi intact, Les femmes de ses rêves reste dans la plus pure tradition Farrellyenne. De nombreux gags en dessous de la ceinture, plein de quiproquos et beaucoup de rires, voilà ce qui vous attend mais on regrettera quand même une petite baisse de rythme dans certains passages et un manque de nouveautés. En bref, si vous avez apprécié leurs anciens longs métrages, nul doute que vous laisserez sa chance à celui-ci.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que l’humour est un gène masculin.

  • Ce que mes yeux ont vu

    9262edaeddcf421e8d38cfcf5328e512.jpg

    Notre pote Lucie (Sylvie Testud) a une grande passion pour la peinture et plus précisément par les œuvres d’Antoine Watteau, peintre français du 18ème siècle. Dans la plupart des toiles de ce grand maitre, on peut remarquer la présence d’une jeune femme que l’on ne peut voir que de dos et dont l’identité reste complètement mystérieuse. De nombreuses théories ont fleuri à propos de cette femme mais à ce jour on ignore toujours la vérité à propos de cette jeune femme. Quand elle ne travaille pas dans sa boite d’imprimerie, Lucie buche sur sa thèse mais elle va vite se confronter aux doutes du professeur Dussart (Jean-Pierre Marielle), l’homme qui maitrise ce sujet à la perfection.

    45744761a07cc07d9d884ab77618a4ad.jpg

    Il est difficile de croire que de simples tableaux de peinture puissent devenir la trame principale d’un film et le résultat se révèle assez efficace. On se laisse entrainer dans la recherche de Lucie pour qui cette quête devient un objectif véritablement primordial dans sa vie jusque là bien morne. Evidemment, le scénario s’est librement inspiré de la vie du véritable peintre Watteau transformant Ce que mes yeux ont vu en un thriller intéressant à défaut d’être passionnant. Un film original qui ne laissera toutefois pas une trace indélébile dans le cinéma français.

     

    Il faut le voir pour : Vous donner envie de visiter les musées et d’admirer les peintures.

  • My Blueberry nights

    f475544006b360668953306cbf7088bc.jpg

    Derrière son comptoir, notre pote Jeremy (Jude Law) en a vu défiler des gens et aussi vu de nombreuses histoires de cœur se terminer (il n’y a qu’à voir sa collection de clés !). Quand Elizabeth (Norah Jones) vient chercher son petit ami, il se dit qu’il va encore être le témoin d’une nouvelle rupture mais ce sera aussi le commencement d’une belle histoire d’amour. Les soirées passent et Elizabeth vient chaque soir dévorer une part de tarte aux myrtilles, une habitude agréable s’installe entre eux mais tout bascule. Du jour au lendemain, elle décide de prendre la route et tout laisser derrière elle au plus grand désespoir de Jeremy tout en gardant le contact.

    6e04f37f34434dd32113009273f182fa.jpg

    Le génie de Wong Kar Wai a traversé les frontières et a séduit notamment les américains lui permettant de nous offrir son premier film en terre américaine. Toujours aussi soigneux dans sa réalisation, l’histoire est davantage centrée sur le personnage d’Elizabeth que sur le couple qu’elle forme avec Jude Law. My Blueberry nights s’apparente plus à une sorte de road-movie aux accents romantiques qu’à une véritable romance entre les 2 protagonistes. Première participation sur le grand écran pour la chanteuse Norah Jones qui s’en tire avec les honneurs en nous offrant une scène de baiser des plus romantiques. Un bon petit film mais ce n’est pas non plus le chef d’œuvre que l’on nous avait promis.

     

    Il faut le voir pour : Prendre de la tarte aux myrtilles en dessert.

  • Il était une fois

    096943703f22036ee014b6c4e7ca14fe.jpg

    Il était une fois dans le magnifique royaume d’Andalasia vivait Giselle (Amy Adams), une jeune femme qui rêvait de trouver son prince charmant. L’heureux élu se nomme Edouard (James Marsden) et lorsque leurs yeux se sont croisés, ce fut le coup de foudre et comme dans tous les contes de fée ils allaient vivre heureux et avoir beaucoup d’enfants. Mais cette rencontre n’est pas du gout de la méchante reine Narissa (Susan Sarandon), belle-mère du prince qui craint qu’on ne lui dérobe son royaume. Pour se débarrasser de cette jeune prétendante, elle décide ainsi de l’envoyer dans un monde où ils ne pourront jamais être heureux, un monde cruel : notre réalité.

    5293382162d70c837e3e9d2d1367e256.jpg

    A l’approche du mois de décembre, c’est désormais traditionnel une production Disney vient toujours accompagner les fêtes de fin d’année. S’il est réservé avant tout aux enfants, Il était une fois séduit grâce à un ingénieux scénario agrémenté de très bonnes idées qui feront également rire les petits comme les plus grands. Patrick Dempsey lui revient après avoir conquis les cœurs des jeunes femmes grâce au succès de la série Grey’s anatomy dans un rôle assez quelconque mais qui ajoute une ligne sur son joli CV. Voilà donc le film indispensable pour sortir au cinéma avec vos enfants.

     

    Il faut le voir pour : Recycler vos rideaux pour en faire de jolis robes.

  • Saw IV

    20e42f6adc506e6412e7951ffaaa5445.jpg

    C’est désormais une certitude, John Kramer (Tobin Bell) est mort ! Voilà une nouvelle qui devrait pouvoir nous rassurer mais c’est bien mal connaitre ce génie du meurtre car avec sa disparition le jeu ne fait que commencer ! C’est l’inspecteur Rigg (Lyrig Bent) qui va ainsi devenir sa nouvelle marionnette et devoir surmonter bon nombre d’épreuves en laissant derrière lui des victimes pas si innocentes que ça. Il a donc 90 minutes pour sauver l’inspecteur Eric Matthews (Donnie Wahlberg) que tout le monde croyait mort mais arrivera t-il à temps et surtout n’est ce pas là un nouveau piège concocté par le plus machiavélique des tueurs ?

    e5ba3efb4817d137574d1db3df02497b.jpg

    Je n’ai jamais été un grand fan de cette saga mais là je dois dire que ce nouvel épisode s’en sort mieux que je ne l’aurais pensé avec enfin un semblant de scénario. En fait, si dans le déroulement des choses on est loin de l’innovation, Saw IV puise dans la mythologie de la saga pour se construire et s’imposer comme un volet indispensable pour tout fan. On lève notamment le voile sur les origines de Kramer et surtout on a su éviter la surenchère des scènes gores qui avait plongé le dernier volet dans les abysses de la médiocrité. Les fans vont se jeter dessus et seront également ravis d’apprendre qu’on annonce déjà d’autres suites.

     

    Il faut le voir pour : Assister à une autopsie plus vraie que nature.

     

    En savoir plus sur Saw ?

    En savoir plus sur Saw II ?

    En savoir plus sur Saw III ?

    En savoir plus sur Saw V ?

  • Les deux mondes

    276ae9096dd3826781866f26f00dfaf6.jpg

    S’il n’a pas une vie très excitante, notre pote Rémy Bassano (Benoit Poelvoorde) a de quoi être heureux puisqu’il a une femme magnifique et 2 enfants non moins merveilleux. Ce petit restaurateur d’œuvres d’art est à priori quelqu’un d’ordinaire mais c’est un tout autre destin qui l’attend ! Dans un monde parallèle, le tyran Zotan (Augustin Legrand) martyrise les peuples et prend un malin plaisir à dévorer les villageois espérant ainsi retrouver sa vue. La prophétie dit qu’un héros se dressera sur son chemin et les sauvera de ce maléfice et ce sauveur n’est autre que …Rémy ! Pour ce dernier, les ennuis ne font que commencer car il va devoir rejoindre bien malgré lui ce monde parallèle.

    b106a887a25ff94c1f21d8a7ea5183e2.jpg

    Depuis le grand succès de C’est arrivé près de chez vous, le belge Benoit Poelvoorde s’est imposé comme l’une des grandes figures comiques du cinéma français. Une pléthore de comédies légères ont fleuri et Les deux mondes vient s’ajouter à une liste déjà bien longue. Effectivement, la dernière réalisation de Daniel Cohen manque de souffle et surtout d’idées mais se voit sauvé par le talent de Poelvoorde qui réussit à nous arracher quelques sourires à défaut de nous faire vraiment marrer. Un film à voir entre potes mais plutôt dans le cadre d’une soirée DVD que cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais faire de blagues avec ceux qui n’ont pas leur bac.

  • La légende de Beowulf

    dd6b0aedb80bc03145851ddd5a8a87ed.jpg

    En des temps légendaires, au Danemark. Le roi Hrothgar (Anthony Hopkins) festoyait gaiement avec tous ses hommes, l’hydromel coulait à flot et la nourriture ne manquait pas lorsque la catastrophe est arrivée. Le monstre nommé Grendel (Crispin Glover) a fait irruption dans cette salle perturbé par le bruit incessant et tua tous ceux qui se sont mis en travers de son chemin jusqu’à ce qu’il se retrouve devant le roi. Sans que l’on sache pourquoi, il fut épargné mais cette menace doit être neutralisée et c’est pourquoi le monarque fit appel au guerrier Beowulf (Ray Winstone) dont les exploits traversent les frontières.

    3003c251c21a61df9209df1de7e0b508.jpg

    La performance capture est un procédé d’animation qui permet de capter tous les faits et gestes, notamment les expressions du visage pour les modéliser en images numériques. Si vous avez déjà vu Le pôle express, vous savez de quoi je parle et c’est d’ailleurs le même réalisateur que l’on retrouve en la personne de Robert Zemeckis. A part cette particularité technique qui permet des plans uniques et donc des scènes d’action plus impressionnantes, La légende de Beowulf n’a pas vraiment de quoi nous laisser un grand souvenir. L’histoire puise dans la mythologie anglo-saxonne mais on s’en lasse rapidement tout comme des exploits technologiques qui ne justifient pas de payer 9 euros pour voir le film.

     

    Il faut le voir pour : Toujours se mettre à poil pour combattre les monstres.