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Premières Impressions 2007 - Page 7

  • Joyeuses funérailles

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    Notre pote Daniel (Matthew MacFadyen) doit faire face à un douloureux évènement, aujourd’hui il enterre son père. Toute la famille et les proches se sont réunis à cette occasion à commencer par Robert (Rupert Graves), célèbre écrivain qui a quitté la famille et qui vit actuellement aux États-Unis. Alors que tout a été fait pour lui rendre un vibrant hommage, voilà que la cérémonie se mue en un véritable fiasco. Pour commencer, un invité sous l’effet d’une drogue renverse accidentellement le cercueil puis tout va de mal en pis. Daniel est d’ailleurs intrigué par un mystérieux invité : Peter (Peter Dinklage) qui va lui apprendre une nouvelle à réveiller les morts !

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    L’oxymoron qui sert de titre à ce film en dit long sur le contenu de cette comédie. Bien qu’estampillé humour british, on est assez déçu par le manque de culot qui caractérise le film et on aurait apprécié que Franck Oz, le réalisateur ait osé plus de choses. Trop ancré à Hollywood, il semble qu’il ait quelque peu oublié la verve humoristique de son pays pour nous offrir un condensé d’humour gentillet. Il n’empêche que Joyeuses funérailles est une comédie divertissante sans pour autant crier au génie, ça tue le temps dirons-nous.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus prendre de Valium.

  • 28 semaines plus tard

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    Ils avaient réussi à échapper au virus en se réfugiant dans cette petite ferme mais les infectés les ont retrouvé. Pris par la peur, notre pote Don (Robert Carlyle) a même du se résoudre à abandonner Alice (Catherine McCormick), sa femme au milieu de ces créatures. 28 semaines plus tard, la menace s’est éteinte et le dernier infecté a été neutralisé depuis quelques mois ; La Grande-Bretagne se reconstruit doucement. Après une période de quarantaine, les frontières ont été réouvertes et c’est l’occasion pour Don de revoir ses enfants qui étaient en Espagne durant cette catastrophe. Tout semble revenir dans l’ordre mais la menace est-elle vraiment éteinte ?

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    Rythmé et diaboliquement efficace, ce nouvel opus confié au peu expérimenté Juan Carlos Fresnadillo possède des atouts non négligeables. On est subjugué par les scènes vives, la violence sans concessions loin des codes du genre entretenus à Hollywood et le personnage de Don génialement humain. Danny Boyle ne m’avait pas vraiment marqué avec le premier épisode, 28 semaines plus tard se révèle un tantinet plus sympa surtout parce qu’il révèle un réalisateur au potentiel intéressant. Il faudra le surveiller de près car il pourrait dans un proche avenir nous offrir de grands films.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à dégommer des contaminés avec un hélicoptère.

  • L'invité

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    Cela fait 3 ans qu’il attendait ça et il n’en revient pas, Gérard (Daniel Auteuil) a enfin retrouvé un travail ! Spécialisé dans le film alimentaire (attention, le film d’emballage !), voilà qu’on lui propose un poste à responsabilité dans l’aluminium situé en Indonésie mais il reste une dernière étape à franchir. Il doit recevoir à diner Pontignac (Hippolyte Giirardot), l’intégrateur de compétences et la moindre erreur lui serait fatale. Par chance, il fait la connaissance d’Alexandre (Thierry Lhermitte), spécialisé sur le travail de l’image et qui va l’aider à donner la meilleure impression possible. Adieu les tableaux de poissons rouges, les disques de Clo-Clo et les circuits de train ; place aux changements.

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    Adaptée d’une pièce de théâtre, L’invité a tout de la comédie française classique et c’est sans surprises que l’on accueille ce film aussi divertissant qu’anecdotique. Malgré les bonnes volontés des acteurs notamment de Daniel Auteuil & Thierry Lhermitte, le film manque de rythme et provoque plus souvent sourires que tranches de rire. Quant à Valérie Lemercier, sa présence est étouffée par ses 2 partenaires rendant son personnage transparant au sein de l’histoire. Ce ne sera pas le film de ce mois et encore moins de l’année mais ça se laisse voir si vous apprécier le genre et puis si en plus on vous invite pour le voir, profitez en pour économiser des sous !

     

    Il faut le voir pour : Découvrir les nouvelles méthodes de recrutement.

     

  • Shoot'Hem Up

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    Mr.Smith (Clive Owen) n’avait rien demandé à personne et il a fallu qu’il tombe sur cette femme enceinte qui tentait d’échapper à un homme armé. Muni d’une simple carotte, il parvient à le neutraliser mais voilà que toute une bande se pointe et c’est une fusillade qui explose laissant pour morte la jeune mère qui venait d’accoucher. Il se retrouve désormais avec un bambin sous les bras qui est en fait la cible à abattre. Avant d’en savoir plus sur cette affaire, il va retrouver la plantureuse DQ (Monica Bellucci) pour nourrir l’enfant mais il sait déjà qu’il s’est embarqué dans une drôle d’affaire.

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    Shoot’hem up est un terme emprunté au monde vidéo ludique désignant ces jeux où il faut tirer sur tout ce qui bouge.  Le film porte bien son nom car en effet, en matière de fusillade, vous allez être aux anges avec en moyenne un échange de coups de feu toutes les 5 minutes. A cela il faut rajouter une bonne dose d’humour ainsi qu’une violence assez marquée interdisant le film aux moins de 12 ans. Amateurs d’action, de flingues, de crudités et de second degré, bienvenue quant à ceux qui recherchent de la poésie, de la tendresse et un peu d’amour dans ce monde violent ; ils n’auront qu’à aller se louer un bon DVD !

     

    Il faut le voir pour : Manger des carottes.

  • La vengeance dans la peau

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    Des bribes de souvenir, voilà tout ce qu’il reste à notre pote Jason Bourne (Matt Damon). Espion d’exception, il a assisté à la mort de sa fiancée Marie Kreutz (Franka Potente) exécutée à sa place. Jason veut faire payer ceux qui ont fait ça et surtout en savoir plus sur son passé, savoir qui il est vraiment mais la CIA est prête à tout pour garder au placard certains secrets. Une fuite interne sur le dossier Blackfriar met actuellement l’agence en ébullition, il faut étouffer l’histoire et ce n’est tout de même pas Jason Bourne à lui tout seul qui va les arrêter ! Ils vont apprendre qu’il ne faut jamais sous-estimer quelqu’un qui a  la vengeance dans la peau.

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    Cet épisode clôt une trilogie qui aura séduit nombre de spectateurs et bien que je n’aie pas eu l’occasion de voir les 2 premiers épisodes, j’ai su apprécier ce dernier volet mené tambour battant par Paul Greengrass. Présenté comme le James Bond des temps modernes, il est vrai que La vengeance dans la peau nous offre notre lot d’action, d’explosions et autres poursuites en tous genres et ce dans différentes parties du globe. Par contre, si la quête d’identité de Jason nous tient en haleine durant tout le film, on reste assez sceptique par le dénouement finalement pas aussi extraordinaire que l’on espérait.

     

    Il faut le voir pour : Les dernières aventures de Jason Bourne.

  • La dernière légion

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    L’histoire est en train de s’écrire, nous sommes en 476 après J-C et le jeune Romulus Augustus (Thomas Sangster) vient d’être couronné empereur de Rome. Il est le dernier des descendants de la prestigieuse lignée des César et sa position attise nombre de convoitises ainsi Odoacre (Peter Mullan) décide de prendre le pouvoir par la force. Les Goths capturent le jeune empereur qui voit ses parents mourir sous ses yeux avant d’être exilé sur l’ile de Capri en compagnie de son précepteur Ambrosinus (Ben Kingsley). Pour sauver son empereur, le commandant Aurelius (Colin Firth) part avec ses hommes afin que Rome puisse se relever mais les évènements ne se dérouleront pas comme prévu.

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    Un petit film d’aventures c’est toujours bon à prendre même si La dernière légion n’a vraiment rien d’extraordinaire. Niveau image et effets spéciaux, il ne faut pas vous attendre à la trilogie du Seigneur des anneaux car on sent bien ici que le budget a été serré. Quant au reste ; il faut se contenter de quelques scènes de baston,  de la foi inébranlable des sujets envers leur empereur et d’un peu de romance. Si la beauté d’Aishwarya Rai est incontestable, il est aussi évident que son rôle n’apporte strictement rien à l’histoire mais ça reste une découverte pour le grand public pour cette célébrité du Bollywood et ancienne miss monde.

     

    Il faut le voir pour : Connaitre la véritable légende d’Excalibur.

  • King of California

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    Alors qu’elle n’a même pas 17 ans, notre pote Miranda (Evan Rachel Wood) a du apprendre à se débrouiller toute seule. Charlie (Michael Douglas), son père a du en effet quitter la maison familiale pour intégrer le Centre de Traitements des Troubles Comportementaux. Résultat des courses, elle a du se trouver un boulot au Mcdo, se payer une bagnole sur e-bay mais voilà que Charlie fait son retour. On ne peut pas dire que son séjour ait vraiment été bénéfique car le voilà persuadé capable de mettre la main sur un vieux trésor qui se trouverait en plein cœur du magasin Costco !

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    Voilà une œuvre aussi étrange que le look qu’arbore Michael Douglas. King of california n’est finalement que la déclaration d’amour entre un père et sa fille mais le film manque de rythme et surtout le duo entre Douglas et la jeune Evan Rachel Wood ne transparait pas à l’écran ce qui en ôte tout l’intérêt. Première réalisation pour Mike Cahill, cela manque de magie pour réellement nous transporter dans l’univers fantasmagorique du personnage de Charlie et résultat des courses, le spectateur se retrouve finalement un peu sur le banc de touche.

     

    Il faut le voir pour : Se méfier de ceux qui vous invitent aux barbecues.

  • Le gout de la vie

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    Notre pote Kate Armstrong (Catherine Zeta-Jones) ne vit que pour une chose : son travail ! Chef cuisinier de renom à  New York ; sa recette des Cailles aux truffes est une merveille mais si professionnellement elle sait tirer son épingle du jeu, c’est loin d’être le cas du voté de sa vie privée. Continuellement obsédée par tout ce qui touche à la cuisine, elle n’arrive pas à trouver l’homme idéal et se contente d’ailleurs de cette situation. Malheureusement, elle perd sa sœur lors d’un accident et doit désormais prendre soin de sa jeune nièce Zoé (Abigail Breslin) ; une situation qu’elle a du mal à assumer.

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    Ce n’est évidemment pas la sortie cinéma de la rentrée mais Le gout de la vie est une petite comédie dramatique savoureuse. Placer l’histoire dans le milieu culinaire éveille déjà nos sens ; par la suite on est vite charmé par l’indécise Catherine Zeta-Jones, l’extravagant Aaron Eckhart et l’attendrissante Abigail Breslin découverte dans Little Miss Sunshine. On soulignera seulement le dénouement aussi longuet qu’il sent le réchauffé mais en dehors de ça, voilà un film servi à point et qu’il faut déguster tant que c’est encore chaud.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus vous plaindre que votre viande est trop cuite au restaurant !

  • L'âge d'homme...maintenant ou jamais !

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    Cela va bientôt faire 1 an que nos potes d’enfance Tina & Samuel (Aïssa Maïga & Romain Duris) sont ensemble ; une étape importante dans la vie d’un couple. Pour Samuel notamment, c’est l’heure de faire un choix ; quitter celle qui est peut-être la femme de sa vie ou s’engager officiellement dans une relation sérieuse. En plein doute, le jeune homme tente de trouver des réponses mais autour de lui il n’entend parler que de mariages, d’enfants ou encore d’achats de réfrigérateurs. L’heure tourne car c’est demain qu’ils vont fêter cette date anniversaire et Samuel est plus que perdu, comme abandonné en plein milieu de la mer !

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    La bande-annonce résume bien le film voire même trop bien car hormis 2-3 scènes ; L’âge d’homme … maintenant ou jamais ! se révèle relativement décevant. Bien que l’on puisse apprécier l’énergie des 2 interprètes que sont Aïssa Maïga & Romain Duris et surtout leur parfaite complémentarité ; à certains moments on a l’a désagréable impression que les comédiens surjouent. A vouloir trop en faire, cela a pour conséquence d’alourdir le film d’autant plus que pas mal de passages qui se veulent drôles tombent à l’eau. Résultat final pas exceptionnel donc, il vaut mieux attendre la sortie DVD pour s’en faire une idée.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir une nouvelle vision de la location de DVD !

  • Sicko

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    On le sait, les Etats-Unis sont une grande puissance économique et pourtant, c’est l’une des nations les moins protégées en matière de santé. Difficile à croire et pourtant, plus de 50 millions d’américains vivent sans assurance maladie en raison des prix exorbitants pratiqués par les grandes compagnies d’assurance privée. Ceux qui ont la chance de souscrire à une assurance ne sont d’ailleurs pas mieux lotis car les grands groupes doivent faire du chiffre et tous les moyens sont bons pour éviter de rembourser les malades. Ce système mène à des dérives contestables car la santé est devenue un marché juteux où la richesse des uns se fait aux dépens de la vie des autres.

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    Cela fait déjà quelques années que le trublion Michael Moore fait parler de lui et crée la controverse avec ses documentaires et ce Sicko reste dans la veine de ses anciennes productions. Habile pour dénoncer la manipulation des médias, le réalisateur ne se prive pas pour user des mêmes méthodes pour monter son documentaire. Difficile notamment d’avaler que ce couple de français gagnant à eux deux 7000 € puisse représenter la population française, il faut donc savoir remettre en cause certaines informations. On reste néanmoins indigné de la façon dont sont traitées les victimes ou plutôt devrait-on dire des clients aux USA ;  il semble que la recherche du profit soit plus importante que la santé de leurs concitoyens.

     

    Il faut le voir pour : Se réjouir de pouvoir tomber malade en France et de pouvoir demander à l’Etat de faire votre lessive.