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Neil Jordan

  • Ondine

    Colin Farrell, Tony Curran, Stephen Rea, plus

    Syracuse (Colin Farrell) était en train de remonter ses filets de pêche quand il s’est aperçu qu’il a fait une prise pour le moins inattendue. Une jeune femme s’est en effet retrouvée au milieu des poissons et si au départ il pensait avoir à faire à un cadavre, il a vite compris qu’elle était encore en vie. Alors qu’elle reprend connaissance, le pêcheur souhaite l’emmener à l’hôpital mais celle qui se fait appeler Ondine (Alicja Bachleda-Curus) refuse tout contact avec le monde extérieur. Lorsque Syracuse raconte cette histoire invraisemblable à sa fille Annie (Alison Barry), cette dernière lui révèle qu’Ondine n’est autre qu’une Selkie, une créature légendaire.

    Colin Farrell, Tony Curran, Stephen Rea, plus

    L’histoire se présente comme un conte de fée mais le cadre dans lequel il se déroule nous ramène à une tout autre réalité. Rêve ou réalité ? C’est la question que l’on se pose durant tout le film jusqu’à ce que la conclusion nous ramène les pieds sur terre. Ondine débute donc comme une fable, une femme attrapée dans les filets d’un pêcheur et considérée comme une créature fantastique : la Selkie. C’est la découverte d’un mythe irlandais à travers un film peu chaleureux, les couleurs sont sombres et donc on ne plonge jamais complètement dans ce coté fantasmagorique et puis l’accent irlandais de Farrell finit par nous taper sur les nerfs !

     

    Il faut le voir pour : Continuer à croire aux sirènes.

  • A vif

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    Tout allait dans le meilleur des mondes pour notre pote Erica Baine (Jodie Foster) jusqu’à cette soirée cauchemardesque. Alors qu’elle sortait promener son chien en compagnie de son fiancé David Kirmani (Naveen Andrews), le couple est victime d’une violente agression durant laquelle le jeune homme perd la vie. Après 3 semaines de coma, Erica se réveille mais cet évènement va radicalement changer son existence. Devant la passivité des forces de l’ordre, elle décide de se procurer une arme à feu d’abord pour se rassurer et se défendre mais très vite un sentiment de vengeance la submerge et elle sème les cadavres.

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    Une histoire de vengeance personnelle, ça n’a rien de vraiment transcendant mais il suffit de propulser Jodie Foster en justicière pour en faire un film d’une autre envergure. Mettre en lumière un personnage féminin permet d’apporter une autre sensibilité face à la violence urbaine ; là où un mec aurait provoqué un véritable carnage, le réalisateur Neil Jordan tente une réflexion sur le sens de la justice dans notre  société actuelle. Malgré tout, A vif a bien du mal à déchainer les passions avec une Jodie Foster presque crédible mais surtout à cause d’un déroulement de l’histoire sans reliefs.

     

    Il faut le voir pour : Savoir reconnaitre l’I-Pod d’un délinquant.