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Regarde-moi

  • Regarde-moi

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    Toute la cité ne parle que de ça, Jo (Terry Nimajimbe) va bientôt rejoindre le fameux club de football d’Arsenal où il côtoiera des grands joueurs comme Thierry Henry. En attendant, voici donc sa dernière journée parmi ses nombreux potes d’enfance mais ce qui compte pour lui avant tout c’est de pouvoir retrouver la belle Julie (Emilie De Preissac). Pour les autres, ce n’est finalement qu’une journée comme les autres à trainer au bas des immeubles, à parler de tout et de rien ou encore à se taper un petit foot. Au milieu de tout ça, des regards s’échangent, les sentiments sont réfrénés mais il faut apprendre à se cacher pour s’aimer et éviter les on-dit.

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    Portrait d’une jeunesse particulière condamnée à évoluer dans cette prison de béton et dont les perspectives d’avenir ne sont qu’un souvent qu’un fantasme. Pourtant, Regarde-moi ne s’attarde pas sur cet aspect des choses puisque la réalisatrice développe le thème de l’amour dans un contexte où il est difficile de faire parler les sentiments. On retiendra une réalisation intéressante avec cette même journée déclinée en points de vue différents mais également avec des évènements laissés en suspens pour plonger le spectateur dans une journée banale dans cette banlieue. Film générationnel qui évite de tomber dans le piège du cliché grâce à une distribution plus qu’authentique mais qui ne plaira pas à tous.

     

    Il faut le voir pour : Préférer avoir un petit frère qu’une petite sœur.