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Premières Impressions 2009 - Page 27

  • L’étrange histoire de Benjamin Button

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    La vie de notre pote Benjamin Button (Brad Pitt) n’a rien de commun avec la notre. C’est à la fin de la Première Guerre Mondiale qu’il voit le jour provoquant malheureusement la mort de sa mère. Le nouvel héritier de la famille Button a l’apparence d’un vieillard et son père sous le choc l’abandonne. Recueilli par Queenie (Taraji P. Henson), on ne lui laisse que peu de temps à vivre et pourtant les années passent et Benjamin est toujours parmi nous. Ce qui est encore plus incroyable c’est qu’il semble rajeunir, retrouvant la vigueur de son corps tandis qu’autour de lui le temps fait son œuvre.

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    C’est une nouvelle de l’auteur Francis Scott Fitzgerald qui a inspiré le nouveau film de David Fincher intronisé chef d’œuvre du 7ème art. La durée du film pourrait vous dissuader de vous rendre en salle mais soyez assuré qu’une fois plongé dans L’étrange histoire de Benjamin Button, vous perdrez vous aussi toute notion du temps. Drôle, touchant mais surtout captivant avec un Brad Pitt méconnaissable dans ses premières années et une Cate Blanchett envoutante ; voilà tout simplement du bon cinéma. Et puis il faut prendre le film avec philosophie, que l’on vieillisse ou que l’on rajeunisse ; on est tous destiné à disparaitre un jour ou l’autre de cette terre.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu’on peut se faire frapper par la foudre n’importe où et à n’importe quel moment.

  • Lol (Laughing out loud)

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    C’est la reprise des cours pour Lola (Christa Theret), c’est triste et excitant à la fois. Alors qu’elle se faisait une joie de retrouver son Arthur (Félix Moati), ce dernier lui avoue qu’il a couché avec une autre fille durant l’été juste pour voir comme il dit. Evidemment, Lola le prend très mal et leurs relations vont vite devenir délétères mais heureusement qu’elle est bien entourée notamment par son meilleur ami Maël (Jérémy Kapone). Ces deux là passent de plus en plus de temps ensemble et ce qui devait arriver arriva ; ils tombent amoureux l’un de l’autre. Le seul souci c’est que Maël est aussi le pote d’enfance d’Arthur et qu’il a l’impression de le trahir.

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    Comment ne pas repenser à La boum surtout lorsque Sophie Marceau elle-même vient remettre le flambeau à la jeune Christa Theret. Evidemment, Lol (Laughing out loud) s’est adapté à son époque et les SMS, la communication par MSN Messenger ou encore les sorties au McDo constituent désormais le quotidien des adolescents d’aujourd’hui. Cette comédie est réussie car fidèle, sans excès dans le portrait dressé des jeunes et surtout un humour tout public. C’est donc l’occasion pour les parents et leurs enfants adolescents de passer un peu de temps ensemble dans les salles obscures.

     

    Il faut le voir pour : ne plus s’étonner de la disparition du poulet du frigo.

  • Trahison

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    Une prison située au Yémen. Après une altercation avec un des détenus, Samir Horn (Don Cheadle) s’est trouvé un nouveau pote d’enfance en la personne d’Omar (Said Taghmaoui). C’est la dévotion envers Allah qui les a réunit et c’est aussi ce qui va lui permettre de retrouver la liberté. La prison fait l’objet d’une attaque surprise durant laquelle Samir & Omar accompagnés d’autres terroristes s’échappent avant d’embarquer pour la France. C’est là qu’ils retrouvent Fareed (Alyy Khan) qui travaille à la solde du dangereux terroriste Nathir (Raad Rawi) recherché à travers le monde entier.

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    Le gros souci avec Trahison c’est qu’on devine trop vite le contenu de l’histoire, un mec qui joue les terroristes et qui s’avère en réalité être un agent infiltré. Une fois ce scénario dévoilé, il ne reste plus qu’à nous contenter des talents conjugués de Don Cheadle & Said Taghmaoui -qu’on voit rarement dans des premiers rôles- pour nous faire passer le temps. Pas mauvais, on aurait toutefois aimé des rebondissements véritablement surprenants ou du moins qui auraient permis d’étoffer un peu plus l’histoire. Film d’action respectable mais loin d’être indispensable.


    Il faut le voir pour : Arrêter de faire l’amalgame entre le terrorisme et l’Islam.

  • Les grands frères

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    Fraichement largué par sa copine Beth (Elizabeth Banks) alors qu’il l’avait demandé en mariage, Danny (Paul Rudd) a pété un plomb. Représentant pour la boisson énergétique Minotaur, il a semé une sacrée pagaille dans la dernière école visitée le condamnant lui et son pote d’enfance Wheeler (Seann William Scott) à un mois de prison. Beth, leur avocate parvient toutefois à alléger leur peine en substituant leur emprisonnement avec 150 heures de travail d’intérêt général. Résultat des courses, ils travaillent désormais chez Sturdy Wings où ils deviennent des grands frères veillant sur des enfants disons hors-normes.

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    Voilà une bonne surprise que cette comédie rafraîchissante alors qu’à la vue de la bande-annonce on s’attendait plutôt à un film pataud. Pourtant, je me suis bien marré devant Les grands frères grâce notamment aux 2 gosses collés aux basques de nos héros. Le film aurait tout de même pu se dispenser de ses quelques scènes sexy qui n’apportent vraiment rien si ce n’est à renforcer ce coté lubrique à Seann William Scott (l’éternel Stifler d’American pie). La crise de rire n’est pas garantit mais en tout cas on passe un bon moment !

     

    Il faut le voir pour : Regarder les femmes …. dans les yeux !

  • Volt, star malgré lui

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    Il s’appelle Volt et il n’est pas un chien comme les autres. Génétiquement modifié ; il est rapide comme l’éclair, puissant comme Hercule et rien ne résiste à ses yeux laser. Ses pouvoirs, il s’en sert pour protéger sa maitresse Penny dont le père scientifique a été enlevé par le démoniaque homme à l’œil vert. Quelle aventure ! Oui mais tout ceci est en fait fictif puisqu’il s’agit d’une série sauf que notre chien Volt est lui persuadé d’être exceptionnel. Il va devoir se rendre à l’évidence lorsqu’il va se retrouver perdu en plein milieu de New York.

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    Pas de doute possible, Volt, star malgré lui va rapidement conquérir nos chers bambins et même les plus grands ne pourront résister à cet adorable chien. Après un premier quart d’heure tonitruant repoussant toujours un peu plus les prouesses techniques, place à l’aventure. Volt se fait plein d’amis parmi lesquels des pigeons drôlement allumés, un chat aigri et un hamster qui a un peu perdu la boule. C’est mignon tout plein et toujours un ravissement pour les yeux et ce sera certainement le film plébiscité par les enfants pour les vacances !

     

    Il faut le voir pour : Virer le polystyrène de chez vous, ça inhibe les pouvoirs de votre chien !

  • Espion(s)

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    Il n’y a encore pas si longtemps Vincent (Guillaume Canet) bossait à l’aéroport de Roissy avec son pote d’enfance Gérard (Bruno Blairet). De temps à autre, ils se permettaient d’ouvrir des bagages pour récupérer 2-3 bricoles qui leur plaisaient jusqu’au jour où ils tombent sur une valise diplomatique. Gérard sort un flacon de parfum qui s’avère en fait être un dangereux explosif et il meurt quelques instants plus tard à l’hôpital. Vincent lui se retrouve impliqué dans une affaire dont il n’avait pas idée et est recruté par la DST pour récolter plus d’informations sur le propriétaire de la valise. Il débarque ainsi à Londres où il se fait passer pour le membre d’une ONG.

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    Ça part sur les chapeaux de roue et on trépigne d’en savoir plus mais très vite, tout retombe à plat ! Espion(s) préfère s’attarder sur les rapports entre Guillaume Canet et la belle Géraldine Pailhas plutôt que de développer un peu plus le coté espionnage du film et c’est carrément frustrant. Avare en action, on a rapidement fait le tour du film et ce n’est pas les états d’âme du personnage de Vincent qui vont y changer grand-chose. Même la fin est assez grotesque et c’est donc beaucoup de bruit pour pas grand-chose que cette première réalisation Nicolas Saada.

     

    Il faut le voir pour : Faire attention quand vous versez le lait pour votre thé.

  • Les seigneurs de la guerre

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    La mort lui faisait face mais le Général Pang Qinqyiun (Jet Li) l’a trompé d’une manière peu honorable. Il s’est réfugié sous les cadavres de ses hommes attendant que l’ennemi se retire avant de constater la mort de ses 1 600 soldats. On le retrouve quelques temps après au sein d’une armée où ses talents le font vite remarquer auprès de Zhao Er-Hu & Jiang Wu-Yang (Andy lau & Takeshi Kaneshiro). En tant que brigands, ces hommes ne devaient leur survie que grâce aux pillages qu’ils commettaient mais les temps changent. Sous l’influence de Pang ; ils vont s’engager dans l’armée impériale tandis que Pang, Er-Hu & Wu-Yang vont se faire une promesse devenant désormais des potes d’enfance enfin des frères de sang.

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    Voilà une énorme production made in China et à la vue de certaines scènes, on sent qu’on n’a pas jeté l’argent par les fenêtres. Seulement voilà, la première grande scène de bataille est une merveille pour le spectateur mais c’est l’unique occasion de s’en prendre plein les yeux (vous avez donc intérêt à bien en profiter !). Le reste du film est plus anecdotique et notamment  les 45 dernières minutes  qui sont relativement ennuyeuses. Les seigneurs de la guerre aurait donc gagné à mieux répartir ses scènes d’action sur la durée ce qui aurait évité cette grosse baisse de régime.

     

    Il faut le voir pour : Laisser une place à table aux morts.

     

  • Le bal des actrices

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    La jeune réalisatrice Maïwenn tourne actuellement son nouveau film ; un documentaire qui s’intéresse à la vie mouvementée de différentes actrices. Le bal des actrices, tel sera le titre de ce documentaire qui aura la particularité d’offrir également des scènes musicales ce qui n’emballe pas vraiment son producteur. Qu’importe, pour l’heure elle prépare sa caméra pour suivre entres autres Karin Viard qui rêve d’Hollywood, Mélanie Doutey essorée par le monde du cinéma, Romane Bohringer qui ne décroche plus un seul casting ou Estelle Lefebure qu’on connait davantage comme mannequin que comme actrice.

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    En passant devant l’affiche, on a forcément du mal à décrocher son regard (enfin si vous n’êtes pas accompagné de votre petite-amie). Pardonnez-moi avait déjà marqué les esprits et avec Le bal des actrices, Maïwenn vient enfoncer le clou. Il est agréable d’avoir une jeune réalisatrice aussi douée et si éloignée du formatage souvent imposé par le cinéma. Ce vrai-faux documentaire est parfois inégal mais certaines scènes sont extremement fortes comme cette confrontation entre Muriel Robin & Jacques Weber. Le Coup de cœur Ciné2909 est mérité et je vous invite vraiment à découvrir ce film en vous rendant dans les salles pour encourager un cinéma inventif.

     

    Il faut le voir pour : Aimer les actrices et plus généralment les femmes !

  • Los bastardos

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    Jesús & Fausto (Jesús Moisés Rodriguez & Rubén Sosa) ont réussi à franchir la frontière mexicaine pour atterrir à Los Angeles où ils comptent se faire de l’argent. D’ordinaire, ils attendent que le travail se présente à eux, souvent pour de la construction dont la rémunération n’est pas très motivante. Cette fois, ils sont sur un gros coup qui va leur rapporter un gros paquet ; armés d’un Canon scié ils vont se rendre chez Karen (Nina Zavarin) dont le fils vient juste de partir trainer avec ses potes d’enfance. Venus pour l’exécuter, ils prennent néanmoins le temps de diner et de faire un plongeon dans la piscine tandis que pour la pauvre jeune femme le supplice semble interminable.

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    Attention, voilà un film qui va en choquer plus d’un ! De longs plans-séquences, des dialogues minimalistes au possible et une scène qui vous fera forcément bondir de votre siège ; Los bastardos marquera à coup sur les esprits. C’est d’ailleurs le contraste entre la mise en scène et le surgissement de cette violence la plus barbare qui rend le film aussi marquant. Il est vrai que si l’on se fie à sa première heure, on peut trouver le temps long mais dès l’apparition de cette scène clé, on est pris d’un sentiment d’effroi. Ames sensibles s’abstenir !

     

    Il faut le voir pour : Trouver un moyen efficace mais criminel de repeindre vos murs !

  • King Guillaume

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    Tout le royaume de Guerreland est en émoi, leur souverain Cyril John Delagny (Rufus) vit ses dernières heures et il n’y a point d’héritier. Du moins c’est ce que tout le monde pensait car il y a bien longtemps,  le roi a eu une aventure avec la seule touriste de l’ile et de cette relation est né Guillaume (Pierre-François Martin-Laval). Voilà donc le prochain roi de Guerreland mais il faut vous préciser que l’ile est en fait minuscule, n’abrite rien d’autre que des ruines et ah si une cabine téléphonique ! Alors que Guillaume reste bien circonspect par la nouvelle, sa femme Magali (Florence Foresti), enceinte de jumeaux s’imagine déjà sur le trône.

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    L’ancien Robin des bois Pierre-François Martin-Laval que l’on appelle plus communément Pef nous revient après avoir déjà fait ses preuves avec Essaye-moi. Là encore il réussit à transposer son esprit candide dans ce film qui tient essentiellement le coup grâce au dynamisme apporté par le duo Pef / Florence Foresti.  Pour cette dernière, il s’agit de son premier grand rôle au cinéma dans un registre qui lui est parfaitement adapté. King Guillaume est plutôt sympa avec cependant des seconds rôles (Pierre Richard / Isabelle Nanty) sous-exploités et un dénouement des plus prévisibles.

     

    Il faut le voir pour : Espérer vous aussi devenir un jour roi