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Premières Impressions 2009 - Page 28

  • Walkyrie

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    Adolf Hitler (David Bamber) est l’homme à abattre. Le comte Stauffenberg (Tom Cruise) ne reconnait pas son pays, l’Allemagne nazie n’est pas celle dont il défend fièrement les valeurs. Après avoir échappé de peu à la mort, il est contacté par un groupe secret qui cherche par tous les moyens à éliminer le dictateur et prendre sa place au pouvoir. C’est là que nait le projet Walkyrie. Derrière ce nom de code se cache en réalité une opération d’urgence mise sur pied par le dictateur lui-même et Stauffenberg a l’intention de retourner ce plan contre son auteur.

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    Lorsqu’on évoque la résistance lors de la Seconde Guerre Mondiale, on ne pense pas forcément à celle qui s’est organisée au sein même de l’Allemagne nazie. Inspirée de faits réels, l’histoire est vraiment passionnante démontrant que des officiers se sont révoltés contre les aberrations de ce régime et ont cherché à tuer Hitler. Sans être vraiment transcendant, Walkyrie nous captive par son scénario. On est également ravi de revoir Carice van Houten (Dorothy/Black Book) une joie de courte durée puisque ses apparitions se limitent à une petite dizaine de minutes dans un rôle bien transparent.

     

    Il faut le voir pour : Regarder au fond de votre verre s’il n’y a pas un œil qui traine.

     

  • Che 2ème Partie - Guérilla

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    Après avoir renversé le dictateur Baptista, Ernesto Che Guevarra (Benicio Del Toro) a participé à la vie politique de Cuba en compagnie de son pote d’enfance Fidel Castro. Mais ce costume lui sied mal, il préfère le terrain et les combats ; aider les opprimés à se rebeller c’est sa véritable raison d’être. C’est ainsi qu’il décide de donner sa démission avant de partir en Bolivie où il va entrainer les hommes pour mener la révolution. Une fois encore les conditions de vie sont terribles mais ces sacrifices sont nécessaires pour obtenir la liberté tant espérée.

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    Dans Che 1ère partie – L’argentin on assistait à la guérilla du Che à Cuba et dans cette suite on assiste à la guérilla du Che en Bolivie ! Très franchement, on est en droit de se demander quel est l’intérêt d’aller voir Che 2ème Partie - Guérilla car hormis les 5 premières minutes qui résument la vie politique de Guevarra après la destitution de Baptista, on n’apprend rien de plus. Le dyptique de Steven Soderbergh partait peut-être sur de bonnes intentions mais en fin de compte on n’a pas vraiment appris à mieux connaitre cette figure emblématique qu’est le Che.

     

    Il faut le voir pour : Se rattraper d’avoir manqué le premier volet.

  • Cœur d’encre

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    Notre pote Mortimer Folchart (Brendan Fraser) adore les livres et c’est cela qui l’a amené à devenir relieur. Cette passion pour la lecture, il l’a transmise à sa fille Meggie (Eliza Bennett). Il y a 9 ans, il a découvert qu’il possédait un pouvoir incroyable ; celui de donner vie aux récits qu’il lit à haute voix. Mortimer a une langue magique. Hélas lorsqu’il s’est aperçut de cela il lisait un livre intitulé Cœur d’encre et tandis que les personnages commençaient à prendre vie ; sa femme Resa (Sienna Guillory) elle, avait disparu ; retenue prisonnière du livre. Depuis, il parcourt le monde à la recherche d’un exemplaire du livre afin de retrouver sa femme.

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    A lire le scénario, on se dit que le spectateur va être transporté dans un monde totalement enchanteur où l’aventure n’a pas de limites. Malheureusement, le retour à la réalité est bien dur avec un Cœur d’encre qui satisfera à peine les plus jeunes d’entre vous. Outre l’histoire peu palpitante, les personnages sont grossièrement caricaturés et le final est aussi évident que le nez au milieu de la figure. Le film tente de transmettre aux enfants le gout de la lecture alors justement mettez tout de suite en application ce conseil en préférant la lecture au cinéma ce coup-ci.

     

    Il faut le voir pour : Lire à haute voix, on sait jamais vous avez peut-être une langue magique !

  • Les noces rebelles

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    Mariés, 2 enfants et habitant dans une superbe maison sur Revolutionary Road, la vie est plutôt tranquille pour nos potes April & Frank Wheeler (Kate Winslet & Leonardo DiCaprio). Or, si on gratte un peu le vernis ; on finit par découvrir une triste réalité : April étouffe dans la peau de femme au foyer tandis que son mari déteste son boulot qu’il juge totalement inutile. C’est là que le couple se lance dans un projet complètement fou ; partir s’installer à Paris et changer radicalement leur mode de vie.

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    Il aura fallu attendre 11 longues années pour voir réuni l’un des couples les plus célèbres du cinéma, Kate Winslet & Leonardo DiCaprio se retrouvent ainsi devant la caméra de Sam Mendès. Adaptation d’un roman de Richard Yates, Les noces rebelles c’est une critique de l’American way of life à travers le couple que l’on croit parfait. Alors pendant 2 heures, Kate & Leo se disputent, se rabibochent, rient, pleurent et pendant ce temps là, on se demande quand le film va réellement commencer. Long et jamais passionnant, on attendait mieux de ces retrouvailles.

     

    Il faut le voir pour : Se dire que finalement le célibat ça a du bon.

  • Religolo

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    Peut-on rire de tout ; voilà une question qui divise à coup sur les opinions à travers le monde. Pour notre pote Bill Maher, il n’y a pas de doute possible et sa cible privilégiée n’est rien d’autre que la religion qu’il considère comme la plus grande erreur de l’humanité. Quelle que soit votre religion ; personne n’est épargné par les railleries de Maher qui part ainsi à la rencontre des nombreux fidèles que ce soit en Amérique, en Italie ou encore aux Pays-Bas. Il s’amuse comme un fou à pointer du doigt les histoires abracadabrantesques ornant les écrits et dictant la vie des croyants

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    Bill Maher on ne le connait pas forcément du coté de nos frontières, acteur mais surtout comique américain qui aime braver le politiquement correct. Avec Religolo on s’attaque ainsi à la religion, un sujet universel qui ne va pas forcément faire rire tout le monde et c’est bien ça qui est enthousiasmant. Les raccourcis sont un peu faciles en faisant entrer en contradiction des paroles et des images souvent tirées hors de leur contexte. Le thème était donc passionnant mais tel qu’il est présenté, on rigole doucement devant ce documentaire qui manque de recul et d’objectivité.

     

    Il faut le voir pour : Douter au lieu de croire !

  • Choke

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    Ce n’est pas toujours facile de contrôler ses pulsions pour notre pote Victor Mancini (Sam Rockwell), il est ce que l’on appelle un drogué du sexe. Que ce soit sur son lieu de travail ou quand il va rendre visite à sa mère Ida (Anjelica Huston), il ne peut s’empêcher de vouloir coucher avec toutes les jeunes femmes qu’il croise. Sa mère, justement parlons-en, elle souffre d’Alzheimer et croit recevoir la visite de ses avocats ne reconnaissant jamais ce pauvre Victor. Lors d’une de ces rencontres, il fait une découverte importante, Ida lui aurait caché la vérité sur l’identité de son père.

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    Que les plus prudes d’entre vous quittent rapidement la salle car avec Choke, vous risqueriez d’être choqués (désolé, moi aussi je sors…). Accro au sexe, un pote d’enfance qui se masturbe devant tout et n’importe quoi ; une mère qui a perdu l’esprit après une forte consommation de drogue ; la vie de Victor est mouvementée. Le film se tient donc surtout par ce côté décalé et prend une tournure encore plus étrange lorsque l’on apprend la filiation inconcevable du héros. Et ce n’est pas tous les jours qu’on a Sam Rockwell dans un premier rôle, un film plutôt plaisant donc.

     

    Il faut le voir pour : Verrouiller la porte quand vous allez aux toilettes…ou pas !

  • Diamant 13

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    Mat (Gérard Depardieu) est un flic qui bosse à la 13ème division nuit de la police criminelle. Un soir comme un autre, il reçoit un coup de fil de son pote d’enfance Franck (Olivier Marchal) qui lui demande de l’accompagner dans un bar. En réalité, Franck veut lui proposer un coup qui pourrait leur permettre de toucher un bon paquet de fric mais Mat n’est pas fou et refuse net cette indécente proposition. Retournant à sa vie de flic solitaire et dépressif, il va toutefois se retrouver impliqué dans les magouilles de Franck lorsque celui-ci meurt sauvagement assassiné.

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    Un polar réunissant l’immense Gérard Depardieu et Olivier Marchal avait de quoi nous mettre l’eau à la bouche et bien il va falloir réfréner votre appétit cinématographique. Aussi passionnant que le meilleur épisode du regretté Inspecteur Derrick, le film pédale dans la semoule pendant 1H40. Depardieu en flic lessivé par la vie n’est guère convaincant et on évoquera à demi-mots les rôles transparents d’Asia Argento & Aissa Maiga. L’adaptation du roman L’étage des morts d’Hugues Pagan est donc loupé et ce Diamant 13 n’a pas la valeur qu’on a bien voulu nous faire croire.

     

    Il faut le voir pour : Constater que le cours du diamant s’est vraiment effondré.

  • Yes man

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    Non ! Notre pote Carl Allen (Jim Carrey) n’a que ce mot là à la bouche et c’est peut-être ce qui explique pourquoi il a une vie aussi monotone. Plaqué par sa copine depuis 3 ans, bossant dans un organisme de crédit où il s’ennuie à mourir ; il a besoin de révolutionner sa vie. Le séminaire de Terrence Bundley (Terence Stamp) va le mettre sur les bons rails, il a passé un pacte et désormais il devra dire oui à toutes les opportunités qui s’offrent à lui. Très réticent au départ, il va se rendre compte que cela va lui ouvrir de nouveaux horizons avec pour commencer la rencontre avec la belle Allison (Zooey Deschanel).

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    Associer Jim Carrey avec une comédie, c’est quand même prendre peu de risques de faire un bide. Si le principe de départ est très basique, cela ne nous empêche pas de se marrer devant Yes Man qui doit essentiellement sa réussite aux performances de l’homme élastique. Ses mimiques parviennent à garder le film à flot pendant 1H30 essayant de nous faire oublier le vide scénaristique. Le film plaira avant tout aux fans absolus de Carrey car sans sa présence, on a là une comédie bien fade à laquelle on n’a vraiment pas envie de dire Yes !

     

    Il faut le voir pour : Oublier le mot Non !

  • The Square

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    Nos potes Carla & Ray (Claire Van Der Boom & David Roberts) vivent le grand amour et cela ne serait pas un problème s’ils n’étaient pas déjà en couple chacun de leur coté. Quitter leur compagnon pour vivre ensemble, ce n’est pas l’envie qui leur manque mais l’opportunité ne s’est jamais présentée. Jusqu’au jour où Carla surprend son petit ami Greg (Anthony Hayes) planquer un sac rempli de dollars australiens qui lui donne des idées. Elle va ainsi convaincre Ray de mettre le feu à la maison pour effacer tous soupçons mais les évènements prennent une tournure plus tragique. La mère de Greg était présente dans la maison incendiée.

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    Il y a des gens qui ont vraiment pas de bol comme notre vieux Ray qui avait une vie plutôt tranquille et qui va être soudainement plongé en plein drame. Il n’y a pas grand-chose que l’on pourrait reprocher à The Square si ce n’est que un scénario terriblement prévisible si bien que le final parait presque grotesque. C’est dommage car hormis ce petit handicap, le film réussit rapidement à nous accrocher. Une faute que l’on pardonnera d’autant plus facilement qu’il s’agit là de la première réalisation de Nash Edgerton.

     

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais laisser trainer de l’argent à la maison surtout si vous avez une petite-amie !

  • Envoyés très spéciaux

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    L’actualité est brulante en Irak et la station de radio R2i a donc logiquement envoyé un correspondant sur place, leur vedette Frank Bonneville (Gérard Lanvin). Il sera assisté d’Albert poussin (Gérard Jugnot) mais ce dernier commet une grosse bourde en jetant à la poubelle les billets d’avion et un budget de 20 000 €. Obligés de se cacher, ils se réfugient dans le quartier de Barbès et décident de faire croire qu’ils sont vraiment en Irak. Entre-temps, Albert est en pleine dépression car sa femme a quitté la maison sans explications mais Frank lui doit savoir pourquoi.

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    Deux Gérard pour le prix d’un avec un duo plutôt sympathique pour une comédie qui ne l’est pas moins. Porté par des dialogues bien écrits, Envoyés très spéciaux ne sera pas la comédie de l’année mais vous fera sans doute passer un bon moment avec son humour assez élémentaire. Pas évident car le sujet était pourtant peu propice à faire une comédie mais le film de Frédéric Auburtin s’en tire bien. Après avoir vu ce film, on est encore plus convaincu par le fait que nous pouvons être victimes d’une information parfois manipulée.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus hésiter à porter du orange


    Découvrez le film Dans la peau du héros !