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Premières Impressions 2009 - Page 29

  • Slumdog Millionaire

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    Hier encore ce n’était qu’un gamin des bidonvilles, un "slumdog" comme on dit. Aujourd’hui, tous les yeux de l’Inde sont tournés vers lui car il est en passe de remporter la cagnotte du jeu télévisé Qui veut gagner des millions. Comment ce garçon a-t-il pu atteindre le pallier des 20 millions de roupies alors que les meilleurs n’ont pu dépasser les 16 000 roupies. Son parcours est difficile à expliquer et des soupçons de tricheries ne tardent pas à apparaitre et on va jusqu’à le mettre en garde à vue pour qu’il crache le morceau. Pourtant Jamal Malik (Dev Patel) a une explication toute simple ; c’est tout ce qu’il a vécu qui lui a permis d’être là où il est !

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    C’est la curiosité du moment au cinéma, Danny Boyle nous transporte aux portes de l’Inde pour un voyage enchanteur. Le principe de Slumdog Millionaire est très simple : à chaque question correspond un moment crucial de la vie de Jamal Malik. Evidemment au fil du temps, le suspense n’a plus lieu d’être d’autant plus que tout est cadencé par ordre chronologique et à cela s’ajoute une fin une peu trop idéaliste. Néanmoins, le réalisateur insuffle une telle énergie à chaque scène et le cadre du film est tellement magique qu’on prend son pied. On aura jamais pris autant de plaisir à regarder une émission de Qui veut gagner des millions et c’est mon dernier mot Jean-Pierre.

     

    Il faut le voir pour : Tenter vous aussi votre chance à Qui veut gagner des millions.

  • Et après

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    Alors qu’il n’avait que 8 ans, Nathan (Romain Duris) a vécu une expérience pour le moins troublante ; il est mort après avoir été renversé par une voiture. Il s’est ainsi vu voler dans le ciel quittant son corps ensanglanté mais aussi difficile que cela puisse paraitre, il est revenu à la vie après un long coma. Plusieurs années plus tard, on le retrouve en plein rendez-vous avec un étrange personnage le Dr Kay (John Malkovich) qui se dit être un messager. Lorsque quelqu’un est sur le point de mourir, il peut percevoir autour de cette personne un halo de lumière. C’est pourquoi il est venu voir Nathan pour le préparer.

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    A croire que c’est une véritable nouvelle tendance au cinéma, le message "Profitons à fond de chaque instant de notre vie" se développe dans les films. Il y a eu Sept vies, c’est maintenant Et après qui s’y colle avec notre frenchie Romain Duris & le 1er grand rôle d’Evangeline Lilly qui semblent tous deux un peu perdus. Il paraitrait que le film qui est une adaptation du roman de Guillaume Musso aurait un coté poétique mais c’est certainement parce que je n’ai pas vu le générique de fin en entier que je ne l’ai pas remarqué. N’allons pas plus dans les détails, c’est un mélodrame trop convenu et il y a trop de guimauve pour nous emballer.

     

    Il faut le voir pour : Stopper le sucre dans votre café.

  • 20th Century Boys

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    Que de souvenirs ! Kenji (Toshiaki Karasawa) a bien fait de venir à cette réunion des anciens élèves, l’occasion pour lui de retrouver ses potes d’enfance comme Yoshitsune (Teruyuki Kagawa) ou encore Maruo (Hidehiko Ishizuka). Au fil des discussions, il entend parler d’une drôle d’affaire : une secte dont le gourou se fait appeler Ami (???) fait beaucoup de bruit. Chose d’autant plus étrange que le symbole de cette secte est bien connu de Kenji et sa bande puisque c’est eux qui l’avaient créé ! Durant leur enfance, ils avaient imaginé une histoire ahurissante aboutissant à la fin du monde et qui aurait pu croire que cela deviendrait réalité.

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    Crée en 1999 par Naoki Urasawa, 20th Century Boys c’est un manga qui a connu un grand succès et dont l’adaptation au cinéma n’a pas été de tout repos. Le peu que je connaisse du manga, je peux vous assurer que la fidélité est au rendez-vous avec un casting vraiment épatant. Le scénario se dévoile par bribes avec notamment de nombreux flashbacks mais on reste toujours accroché à l’histoire et à ses mystères. Seul bémol, l’œuvre étant décliné en une trilogie ; le dénouement est très frustrant et l’attente sera longue jusqu’au second épisode ! Les fans du manga ne devraient donc pas être déçus, du moins s’ils trouvent une salle qui diffuse le film.

     

    Il faut le voir pour : Garder le contact avec vos potes d’enfance, ils pourraient créer une secte à vos dépens.

     

    En savoir plus sur 20th Century Boys - Chapitre 2 : Le dernier espoir ?

  • Les insurgés

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    1941, les armées hitlériennes chassent la population juive. L’horreur n’a pas épargné la famille Bielski. En revenant à leur maison,  Azael & Zus (Jamie Bell & Liev Schreiber) ont retrouvé les corps de leurs parents sans vie et seul leur petit frère Aron (George Mackay) a pu échapper au massacre. Pour se mettre rapidement à l’abri, ils doivent fuir dans la foret où ils retrouvent leur frère Tuvia (Daniel Craig) et ils vont alors se réfugier dans ces bois. Pour survivre, ils n’ont pas d’autres choix que de demander de l’aide aux fermiers alentours mais au fur et à mesure que le temps passe, le camp s’agrandit et il y a de plus en plus de bouches à nourrir.

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    Belle épopée que celle des frères Bielski qui aura permis de sauver la vie à plus de 1200 juifs durant le génocide orchestré par les nazis. Les insurgés revient ainsi sur un acte de bravoure méconnu dont on a pris connaissance récemment car relaté par les mêmes survivants. Le scénario ne cherche pas à s’attarder sur les atrocités qu’ont vécues ces rescapés mais insiste davantage sur leur tumultueuse vie en communauté. De ce coté là, le film reprend des ficelles connues et pourtant, on ne décroche jamais du quotidien des insurgés avec un trio d’acteurs (Craig / Bell / Schreiber) efficace ! Du très bon.

     

    Il faut le voir pour : Rendre hommage aux frères Bielski

  • Un homme et son chien

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    Charles (Jean-Paul Belmondo) sait que très bientôt il va devoir chercher un autre toit pour dormir. Hébergé par Jeanne (Julika Jenkins), cette dernière a l’intention de se remarier et lui a fait clairement comprendre qu’elle souhaiterait qu’il parte. Dos au mur, il ne peut malheureusement compter sur personne si ce n’est son plus fidèle compagnon : son chien. C’est un grand malheur lorsqu’il apprend qu’il s’est enfui et Charles va tout faire pour le retrouver mais en attendant sa situation ne s’arrange pas. C’est la rue qui l’attend et dans de telles conditions, il se demande si la vie vaut encore la peine d’être vécue.

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    Bon d’un coté, on a un Jean-Paul Belmondo qui fait son grand retour au cinéma après 10 années d’absence ; de l’autre on a un film super ennuyeux ! Malgré tout le respect qu’on a pour Bébel, on ne peut pas dire que Un homme et son chien célèbre avec honneur sa réapparition sur le grand écran. C’est un film long, plat où il ne se passe quasiment rien mais il faut reconnaitre que le titre résume parfaitement le tout. Remake d’Umberto D., cette première réalisation de Francis Huster a de grandes chances de vous accompagner dans votre sommeil.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais abandonner votre chien.

     

  • La guerre des miss

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    Mauvaise nouvelle pour les habitants de Charmoussey, leur petit village va devenir une annexe de Super Charmoussey située dans les montagnes et attirant de nombreux touristes. S’ils doivent disparaitre, autant le faire avec éclat et pour cela il faut absolument remporter la 23ème élection de Miss Pays de Garupt. Après 22 défaites consécutives, ils n’ont plus le droit à l’erreur et pour mettre toutes les chances de leur coté, ils vont faire appel à un coach. Ce coach, c’est Franck Chevrel (Benoit Poelvoorde), un enfant du pays qui est parti sur Paris pour devenir un grand comédien. Il a même eu sa photo dans Télé 7 jours, c’est vous dire !

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    Vous n’irez pas voir La guerre des miss pour ses qualités scénaristiques mais seulement pour vous offrir une récréation assez légère. Patrice Leconte ne nous épargne pas en stéréotypes de tous genres s’aventurant parfois sur le terrain du second degré ; un humour auquel tout le monde ne sera pas sensible. Benoit Poelvoorde, quant à lui, n’apporte pas de grain de folie à l’ensemble mais cela reste une comédie plutôt agréable pour une sortie en famille en compagnie des enfants.

     

    Il faut le voir pour : Vous présenter à la prochaine élection de Miss de votre région.


    Découvrez le film Dans la peau du héros !

  • Sept vies

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    Notre pote Ben Thomas (Will Smith) travaille pour le service des impôts, il est en outre chargé de rendre visite aux personnes qui ont des dettes à régler. C’est dans le cadre de son travail qu’il va rencontrer Emily Posa (Rosario Dawson) à l’hôpital où elle était partie faire des examens. La jeune femme a la santé fragile et Ben passe de plus en plus de temps auprès d’elle, les liens commencent à se tisser. En marge de cette relation, il entre également en contact avec d’autres individus qu’ils ne connaissaient pas avant mais qu’il aimerait aider.

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    Au départ c’est un grand puzzle avec un Will Smith d’abord suicidaire, énervé, dépressif puis extrêmement généreux. On devine vite que la vie de Ben Thomas a du être bouleversée pour que celui-ci change radicalement de comportement. Le souci avec Sept vies, c’est qu’on ne s’intéresse réellement qu’à la vie d’Emily Posa, les autres personnages ne sont vraiment que secondaires voire superficiels. Et puis, il y a tellement de guimauve bon marché qu’on finit par décrocher de ce drame qui essaie de trop tirer sur la corde sensible.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir le vrai sens du don de soi !

  • Frozen River

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    Noel approche et c’est avec une grande tristesse que T.J. & Jimmy (Charlie McDermott & Dylan Carusona) constatent qu’ils viennent d’être abandonnés par leur père parti Dieu sait où. Leur mère Ray (Melissa Leo) verse quelques larmes avant de se ressaisir car la famille n’a plus d’argent et que le bungalow qu’ils avaient commandé ne sera pas encore livré. Par le plus grand des hasards, elle retrouve la voiture que son mari a prise pour fuir et qui a été retrouvé par Lila (Misty Upham), une Mohawk. Celle-ci est prête à lui rendre la voiture si Ray accepte de faire passer des clandestins entre la frontière canadienne et américaine.

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    Séance découverte avec Frozen River, premier long métrage de Courtney Hunt qui montre qu’elle a du talent à revendre. Chronique de deux mères de famille, l’une doit faire face au départ d’un mari irresponsable tandis que l’autre essaie de retrouver un enfant arraché de ses bras. Le besoin d’argent vont donc les réunir en faisant d’elles des passeurs, le sujet est donc accrocheur et le film prend du relief grâce à une interprétation dans l’ensemble formidable. Comme quoi il y a encore de belles choses à voir dans le cinéma américain !

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais jeter de sac sans jamais vérifier ce qu’il y a dedans !

  • Che -1ère partie : L’argentin

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    1955. à Mexico. C’est lors d’un diner entre potes d’enfance que Fidel Castro (Demian Bichir), déjà entré en résistance contre le dictateur cubain Batista, fait la connaissance d’un argentin Ernesto Guevara (Benicio Del Toro). Il n’est alors qu’un simple médecin mais va vite devenir l’un des hommes de confiance de Castro prenant la tête d’un groupe de soldats. Partis pour Cuba ; la guérilla fait rage pour renverser le pouvoir, la liste des victimes s’allonge dès leur arrivée et ils se réfugient dans la Sierra Maestra. A la fin de l’année 1958, Guevara et ses hommes pénètrent dans Santa Clara où se jouera une partie de l’histoire de Cuba.

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    Encore un biopic en 2 parties mais cette fois on s’intéresse au révolutionnaire Ernesto Che Guevara qui est devenu une véritable icône populaire. C’est Benicio Del Toro qui hérite du béret du Che et qui le porte très bien mais l’on regrette que la personnalité de Guevara ne soit pas plus approfondie par Steven Soderbergh dans cette première partie. Che -1ère partie : L’argentin se résume à 2 heures de guérilla et à ce niveau-là c’est plutôt du bon boulot mais on attendait à découvrir beaucoup plus sur ce personnage mythique. Peut-être dans la seconde partie ?

     

    Il faut le voir pour : Arrêter les clopes et vous mettre aux cigares.

  • Everything is fine (Tout est parfait)

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    C’est une véritable tragédie ; Josh (Maxime Dumontier) vient de perdre ses 4 potes d’enfance. Il est arrivé trop tard pour sauver Thomas (Maxime Bessette) qu’il retrouve pendu dans sa chambre, quant aux autres ils ont également commis l’irréparable. Au-delà du choc provoqué par cet évènement, c’est l’incompréhension la plus totale qui règne. Personne n’arrive à comprendre pourquoi ces jeunes garçons ont mis fin à leur vie tandis que Josh se renferme sur lui-même. Il se rapproche de Mia (Chloé Bourgeois), l’ex d’un de ses amis ; au fur et à mesure des images lui reviennent en tête du temps où ils étaient encore tous réunis.

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    Le réalisateur Yves Christian Fournier, pour son premier film, a la bonne idée de ne pas s’engouffrer dans le mélodrame classique et facile malgré le sujet délicat qu’il aborde. Capter le mal-être de ces adolescents n’est pas un exercice aisé ; il y parvient avec beaucoup de modération donnant une authenticité indéniable au film. Everything is fine (Tout est parfait) touche par le sujet qu’il aborde  mais souffre de scènes parfois vides laissant place à une certaine circonspection pour s’achever sur un final où les interrogations subsistent. On ressort de la salle un peu frustré.

     

    Il faut le voir pour : Toujours accepter les cartes de fidélité gratuites puisque c’est gratuit !