Espion(s)
Il n’y a encore pas si longtemps Vincent (Guillaume Canet) bossait à l’aéroport de Roissy avec son pote d’enfance Gérard (Bruno Blairet). De temps à autre, ils se permettaient d’ouvrir des bagages pour récupérer 2-3 bricoles qui leur plaisaient jusqu’au jour où ils tombent sur une valise diplomatique. Gérard sort un flacon de parfum qui s’avère en fait être un dangereux explosif et il meurt quelques instants plus tard à l’hôpital. Vincent lui se retrouve impliqué dans une affaire dont il n’avait pas idée et est recruté par la DST pour récolter plus d’informations sur le propriétaire de la valise. Il débarque ainsi à Londres où il se fait passer pour le membre d’une ONG.
Ça part sur les chapeaux de roue et on trépigne d’en savoir plus mais très vite, tout retombe à plat ! Espion(s) préfère s’attarder sur les rapports entre Guillaume Canet et la belle Géraldine Pailhas plutôt que de développer un peu plus le coté espionnage du film et c’est carrément frustrant. Avare en action, on a rapidement fait le tour du film et ce n’est pas les états d’âme du personnage de Vincent qui vont y changer grand-chose. Même la fin est assez grotesque et c’est donc beaucoup de bruit pour pas grand-chose que cette première réalisation Nicolas Saada.
Il faut le voir pour : Faire attention quand vous versez le lait pour votre thé.