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  • Kirikou et les hommes et les femmes

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    Chaque jour qui passe semble être une aventure en compagnie de notre pote Kirikou. Difficile de s’ennuyer avec lui et puis il se passe tellement de choses au village comme la visite de la Griotte, cette conteuse qui vous fascine avec ses histoires quand vient la nuit. Le petit garçon n’oubliera pas non plus la visite du jeune touareg entièrement vêtu de bleu et dont la peau claire le rendait tellement unique. Evidemment, aux abords du village, il faut rester sur ses gardes car la méchante reine Karaba et ses fétiches ne sont jamais très loin pour venir poser des problèmes à Kirikou et tous ses amis.

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    Troisième aventure sur le grand écran pour Kirikou mais une découverte pour moi du héros crée par Michel Ocelot, incontournable désormais de l’animation française. Le réalisateur nous fait voyager à travers 5 histoires avec des dessins et une animation qui semblent dans la continuité des longs-métrages précédents. Simples diront certains mais ça fonctionne très bien ; Kirikou et les  hommes et les femmes s’annonce donc comme une étape obligatoire pour ceux qui avaient déjà adoré les premières aventures du plus célèbre des petits africains.

     

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à jouer de la flute pour calmer vos enfants.

  • Savages

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    Question pour les botanistes : quelle est la meilleure herbe que vous ayez jamais fumé de votre vie ? L’afghan sans aucun doute mais cette hégémonie pourrait bien toucher à sa fin et c’est du coté de Laguna Beach en Californie qu’il faut se tourner. C’est là que nos 2 potes Ben & Chon (Taylor Kitsch & Aaron Taylor-Johnson) se sont associés pour développer une herbe extraordinaire qui va leur permettre de se faire un paquet d’argent et asseoir leur réputation. On entend même parler d’eux au Mexique puisque Elena (Salma Hayek) s’intéresse de près à leur business et souhaiterait conclure une collaboration de gré ou de force. N’ayant pas pu trouver un accord, elle va faire enlever O (Blake Lively), une jeune femme chère aux yeux de nos 2 amateurs d’herbe et commence alors un sanglant jeu du chat et de la souris.

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    Avec Savages, Oliver Stone signe l’adaptation du roman de Don Winslow et nous pond un thriller plutôt efficace. Evidemment, le casting composé de Salma Hayek, Benicio Del Toro, John Travolta ou encore Emile Hirsch a quoi séduire mais on appréciera surtout que les caméras s’attardent plus particulièrement sur le trio Lively/Johnson/ Kitsch. Ils apportent une vraie touche de fraicheur même leurs personnages paraissent un peu trop apprivoisés dans un scénario qui n’a lui rien de très moderne mais qui a, heureusement pour nous, l’avantage de toujours fonctionner. Fun et quand même assez sanglant (voire même gore sur certaines scènes), on retrouve avec grand plaisir une facette plus sauvage du réalisateur qu’on avait presque fini par oublier.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que si fumer tue, vendre de l’herbe à fumer tue encore plus !

  • Compliance

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    La journée commençait déjà bien mal pour notre pote Sandra (Ann Dowd), gérante du fast-food ChickWich. Un frigo resté ouvert avec comme résultat 1500 dollars de denrées perdues, la possible visite d’un visiteur mystère pour évaluer son restaurant et puis beaucoup de clients en ce vendredi ; difficile de faire pire et pourtant …. Le coup de téléphone du Lieutenant Daniels (Pat Healy) ne va pas arranger les choses puisque Sandra apprend que l’un de ses employées est accusé de vol. Becky (Dreama Walker) est suspectée d’avoir dérobé de l’argent à une cliente et la jeune femme se retrouve ainsi immédiatement interrogée. En attendant l’arrivée de la police, c’est par le biais du téléphone que l’enquête commence mais celle-ci va prendre une tournure assez invraisemblable.

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    Même s’il s’inspire de faits réels qui se sont déroulés aux Etats-Unis, l’histoire de Compliance a de quoi nous laisser interloqués et notamment sur la crédulité des différents protagonistes. Au fur et à mesure que les minutes passent, la situation devient de plus en plus hallucinante si bien qu’à un moment le thriller perd toute son intensité pour provoquer les rires dans la salle. Dommage que le réalisateur Craig Zobel n’ait pas su trouver la bonne alchimie entre ce sentiment d’huis-clos, la manipulation de ce policier et son impact psychologique sur ses victimes pour donner un peu plus de crédibilité à son intrigue. Sans réellement marquer nos esprits de spectateurs, le film réussit toutefois à nous divertir et c’est toujours ça de fait.

     

    Il faut le voir pour : Vous casser de votre job au KFC !

  • Les Seigneurs

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    Ancienne gloire du football français, notre pote Patrick Orbéra (José Garcia) n’est désormais plus que l’ombre de lui-même. Il y a 10 ans, il était encore encensé tel un héros mais aujourd’hui il s’est noyé dans l’alcoolisme et pourrait bien perdre sa dernière bouée de sauvetage : sa fille Laura (Anne Suarez). Sans ressources, il n’a d’autres alternatives que d’accepter un poste d’entraineur à Molène en Bretagne, un club amateur qui se doit de briller en Coupe de France. En effet, la conserverie de l’ile est en effet menacée de fermeture et pour la sauver, cette équipe de foot doit faire rentrer de l’argent mais les joueurs sont loin d’être des seigneurs. Il va donc falloir avant tout recruter et Patrick va devoir faire jouer ses nombreuses relations pour tenter de sauver l’ile de Molène.

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    Sur la feuille de match c’est sur que Les Seigneurs d’Olivier Dahan laissait augurer du meilleur avec cette équipe de comiques galactiques. Seulement, une fois le coup d’envoi sifflé, le jeu proposé est d’une infinie tristesse où l’on se contente d’une succession de passes alors qu’on attend le moment où tout ce beau monde musclera son jeu. A quoi bon réunir cette troupe si c’est pour les laisser courir dans le vide, non seulement il n’y a aucune complicité entre eux mais même les scènes de match sont d’un profond ennui. La passion du ballon rond ne suffira pas pour que vous trouviez un quelconque intérêt à une comédie qui a davantage les allures d’une séance d’entrainement que d’un match officiel.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter un peu la Playstation, vous allez finir par devenir accro !

  • Resident Evil : Retribution

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    Verra-t-elle un jour la fin de ce cauchemar ? Notre pote Alice (Milla Jovovich) se retrouve de nouveau prisonnière d’Umbrella Corporation et sans une aide providentielle, elle le serait encore à l’heure actuelle. Quelqu’un a provoqué une panne de système ce qui lui a permis de s’échapper et elle va rapidement découvrir l’identité de son sauveur. Il s’agit de Wesker (Shawn Roberts) et il a besoin d’Alice car celle-ci possède une arme capable de sauver l’humanité entière ; encore faut-il qu’elle puisse s’échapper de ce complexe. Non content de recevoir l’appui d’Ada Wong (Bingbing Li), une équipe est également envoyée à sa rescousse.  Bien entendu, la Reine rouge ne va pas rester les bras croisés et lance à leur poursuite une Jill Valentine (Sienna Guillory) toujours possédée.

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    On reste dans la continuité que ce soit au niveau du scénario ou dans la réalisation ; les films se suivent et se ressemblent si bien que sans qu’on s’en rende compte on atteint déjà le 5ème volet. Pour les nouveaux venus, vous aurez droit à un petit résumé afin de mieux profiter de Resident Evil : Retribution. Ca fait longtemps que la saga a perdu toute notion d’intrigue et cet épisode en est un flagrant exemple où l’on se contente de nous asséner des scènes d’action. La formule avait plus ou moins bien marché dans les 2 volets précédents mais ici ça commence sérieusement à s’essouffler. Reprenant quelques séquences introduites précédemment, on a même l’impression que Paul W.S. Anderson nous sert un best of -attendez le terme de pot pourri est plus approprié- remixé avant sa future conclusion. Et oui suite et fin au prochain épisode. Ça sent l’argent facile tout ça !

     

    Il faut le voir pour : S’offrir un tour du monde en quelques minutes.


    En savoir plus sur Resident Evil Afterlife ?

    En savoir plus sur Resident Evil Retribution ?

  • Le magasin des suicides

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    La vie ne mérite plus d’être vécue, la société trouve désormais son réconfort dans la mort et le suicide est devenu un vrai sport national. Il y a certaines règles à respecter et notamment vous seriez bien avisés d’éviter de mourir sur la voie publique sous peine d’avoir une grosse amende ! Non, si vous manquez d’inspirations alors une visite dans le magasin des suicides s’impose. Maison familiale depuis 1854 et actuellement tenue par Lucrèce & Mishima Tulache, avec cette boutique vous trouverez sans aucun doute votre malheur. Une corde pour se pendre, un poison pour vous foudroyer ou un fusil pour se faire sauter la cervelle ; le choix est vaste. La naissance d’Alan va venir bouleverser l’équilibre de cette famille, avec son éternel sourire il respire la joie de vivre, quelle honte !

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    Après une carrière aussi remplie que celle de Patrice Leconte, c’est une bonne surprise que de le voir s’atteler à une adaptation de l’œuvre de Jean Teullé et surtout sous la forme d’un premier film d’animation. Les graphismes par leur particularité apportent un indéniable atout qui fait mieux passer la pilule d’une animation assez rigide. Reste maintenant un contenu bien léger avec des séquences musicales peu inspirées notamment dans le texte et une naïveté ambiante qui vous pousserait presque au suicide. Le magasin des suicides est donc plutôt divertissant mais on ne passera pas l’éternité dessus !

     

    Il faut le voir pour : Trouver un cadeau bien original pour vos meilleurs ennemis !

  • The big year

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    Tout le monde aime les oiseaux mais en ce qui concerne nos potes Stu Preissler, Brad Harris & Kenny Bostick (Steve Martin, Jack Black & Owen Wilson) c’est une véritable passion. Ils ne sont pas les seuls et cette passion a ainsi donné naissance à un évènement exceptionnel appelé la Big Year. Durant 1 an, les ornithologues amateurs parcourent les Etats-Unis pour découvrir le maximum d’espèces avec pourquoi pas l’espoir de battre le record historique de 732 oiseaux détenu par Kenny. A 36 ans et après un divorce, Brad est décidé à remporter ce concours dont il rêve depuis qu’il est tout petit mais la concurrence est rude. Stu lui aussi a décidé de sauter le pas mais Kenny n’a pas l’intention de rester les bras croisés et va tout faire pour défendre son titre de meilleur observateur.

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    Le sujet pourrait faire sourire et pourtant le film de David Frankel s’inspire d’un véritable concours qui séduira avant tout les amoureux de la nature. C’est vrai qu’en réunissant Steve Martin, Jack Black & Owen Wilson ; on s’attendait tout de même à ce que cette comédie réussisse sa mission première qui est de nous faire rire mais de ce coté-là The big year boxe dans la catégorie poids plume. Il était déjà difficile de concevoir un scénario autour de cet évènement qui affiche vite ses limites et ce ne sont pas les "sacrifices" personnels de notre trio de héros qui parviendront à nous enthousiasmer. Si vous avez un appétit d’oiseau alors vous vous en contenterez facilement sinon il n’y a pas de quoi sortir de la salle gai comme un pinson !

     

    Il faut le voir pour : Prendre du temps et observer les oiseaux.

  • L’éventreur de New York

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    C’est un promeneur qui jouait avec son chien à proximité du pont de Brooklyn qui a fait la macabre découverte. Le corps d’une jeune femme y est retrouvé et les blessures laissent indiquer que le tueur a pris grand plaisir à la faire souffrir. L’enquête est confiée au Lieutenant Fred Williams (Jack Hedley) et l’affaire s’annonce difficile d’autant plus que la liste des victimes va rapidement s’allonger. Conscient qu’il faut arrêter ce maniaque au plus vite, Fred sollicite l’aide du Docteur Paul Davis (Paolo Malco) qui par ses analyses devrait lui permettre de l’attraper. Au fil des meurtres, ce tandem rassemble les indices disséminés mais le plus étonnant dans tout ça c’est qu’ils apprennent que ce tueur a une particularité notable : il a une voix de canard !

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    Bon d’accord, je savais qu’en regardant ce film datant de 1983 j’allais me retrouver devant un thriller dépassé (et avec une bande originale à revoir) mais un tueur avec une voix de canard ?!? Personne n’en avait rêvé ni même osé l’imaginer et pourtant entre 2 crimes on a donc droit aux menaces de Donald Duck ; difficile alors de s’empêcher de rire ! Pourtant, L’éventreur de New York est loin d’être une comédie en témoigne des scènes assez sanglantes additionnées à un léger érotisme. C’est donc un sacré contraste que d’avoir une ambiance plus ou moins malsaine d’un coté et de l’autre cet imitateur de canard ; toute crédibilité s’envole et c’est bien le seul détail qu’on retiendra de ce film !

  • Les sorties du 10 Octobre

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    Bon je ne sais pas trop ce qu’il se passe en France et j’ai quand même hâte de revenir d’autant plus que j’ai pas mal de films à voir ! La bande-annonce donne vraiment envie, Dans la maison de François Ozon le professeur qu’est Fabrice Lucchini découvre le talent littéraire d’un de ses élèves. Le seul souci c’est qu’il s’implique beaucoup en décrivant la vie de la famille d’un de ses camarades de classe jusqu’à franchir une dangereuse frontière.

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  • For Ellen

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    Chanteur du groupe de Rock Snake Trouble, notre pote Joby Taylor (Paul Dano) a interrompu sa tournée pour régler une affaire privée. Il doit en effet signer les documents qui officialiseront son divorce avec Claire (Margarita Levieva) mais ce qu’il ignorait c’est qu’en faisant cela, il renoncera également à tous ses droits sur sa fille Ellen (Shaylena Mandigo). Cet enfant, il ne l’a jamais rencontré et Joby se rend désormais compte du vide que cela provoque dans sa vie. Alors que ses relations avec sa future ex-femme sont totalement rompues, il cherche une solution avec l’aide de son avocat mais cela semble une bataille perdue d’avance. En désespoir de cause, il va tout faire pour voir et passer un peu de temps avec Ellen.

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    L’histoire pourrait se résumer en quelques mots ; un couple qui se sépare et au milieu une petite fille dont le père n’a jamais pris le temps de la connaitre. Un scénario dépouillé donc qui se traduit à l’écran par un film où il ne se passe vraiment pas grand-chose mais qui repose entièrement sur la performance de Paul Dano et outre-mesure celle de Shaylena Mandigo. Convaincant dans la peau de ce rocker perdu dans sa soudaine découverte de la paternité, il y a quand même beaucoup de longueurs dans For Ellen. Le face à face entre Joby & Ellen n’apporte pas autant que ce qu’on attendait et ce film de So Yong Kim risque de vous laisser froid.


    Il faut le voir pour : Profiter des instants passés avec vos enfants.