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  • Les Runaways

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    La naissance du groupe Les Runaways, on la doit au producteur Kim Fowley (Michael Shannon). C'était en 1975, lorsqu'une certaine Joan Jett (Kristen Stewart) l'a abordé dans réelles prétentions ; c'est là qu'a germé une idée fabuleuse : un groupe de rock'n'roll entièrement féminin qui allait conquérir le public. Le groupe est alors constitué mais il manquait encore un élément clé ; une chanteuse capable de faire vibrer les mecs ! C'est ainsi qu'ils font passer un essai à Cherry Currie (Dakota Fanning), une ado de 15 ans qui se révèlera la personne idéale. Les Runaways sont nés et vont révolutionner le Rock dans le monde entier !

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    Si l'on connait davantage Joan Jett à travers son carton planétaire qu'est sa reprise des Arrows avec I love Rock'n'roll, on sait moins qu'elle a fait partie d'un groupe à ses débuts. Les Runaways nous permet donc de découvrir un groupe à l'existence aussi fulgurante qu'a été leur émergence sur la scène musicale. Le film étant l'adaptation d'un livre de l'ex-chanteuse Cherry Currie, l'histoire ce centre naturellement sur ce personnage plutôt que sur le groupe en lui-même. C'est aussi l'occasion de voir Kristen Stewart dans un tout autre rôle que celui de la belle éplorée de la saga Twilight, formant un excellent duo avec Dakota Fanning et n'oublions pas non plus l'excentrique Michael Shannon. Un excellent biopic pour les amateurs de rock.

     

    Il faut le voir pour : (Re)Découvrir Ch-ch-ch-ch-ch Cherry bomb, un tube crée dans une caravane !

  • Krach

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    Erwan Kermor (Gilles Lellouche) a plutôt la belle vie, il est trader à New-York mais son supérieur lui met perpétuellement la pression pour atteindre leurs objectifs annuels. Lors d'une réunion de travail, il tombe sur un graphique qui l'intrigue et qui va se révéler une véritable mine d'or. Après quelques recherches, il se met en contact avec Sybille Malher (Vahina Giocante), professeur au Canada qui va l'aider à mettre au point un modèle permettant de prévoir les mouvements de la bourse. Si cela s'avérait réellement efficace, ce serait le jackpot pour Erwan mais cela implique de prendre de gros risques ce qui ne semble pas vraiment le déranger.

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    En ces temps de crise, il est de bon ton de taper sur les traders et toute ressemblance entre le personnage d'Erwan et le désormais célèbre Jerome Kerviel serait tout à fait fortuite. Si la finance est un milieu qui fascine, cela ne suffit pas pour nous pondre un film potable car Krach voit vite sa cote descendre en flèche. La faute tout d'abord à une intrigue tirée par les cheveux (on est très dubitatif sur ce modèle balancé en 2 temps 3 mouvements) et puis des personnages sans reliefs comme Vahina Giocante juste présente pour atteindre un quota féminin. A l'image de tout le long métrage, la fin est juste ridicule et si vous voulez un conseil ; n'investissez pas !


    Il faut le voir pour : Laisser tomber la bourse ou vous allez faire une crise !

  • Oncle Boonmee (celui qui se souvient de ses vies antérieures)

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    Depuis la mort de sa femme Huay (Natthakarn Aphaiwonk) et la disparition de leur fils Boonsong (Geerasak Kulhong), Boonmee (Thanapat Saisaymar) vit seul dans la campagne thaïlandaise. Il s’occupe d’une ferme d’apiculture mais sa santé est de plus en plus précaire au point qu’il a sollicité l’aide de Jaai (Samud Kugasang), un immigré laotien qui s’occupe notamment de sa dialyse. Au cours d’un diner, Boonmee reçoit une incroyable visite ; alors qu’il était attablé sa femme apparait et ce n’est pas tout. Son fils transformé en singe vient également lui rendre visite et le mettre en garde des esprits qui rodent autour de lui.

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    Consacré à Cannes avec la  Palmed’or, Oncle Boonmee (celui qui se souvient de ses vies antérieures) a de quoi susciter la polémique. Le réalisateur Apitchapong Weerasethakul propose un film pour le moins étrange pour le spectateur lambda avec des scènes parfois surréalistes (La réapparition du fils en sosie de Chewbacca, le viol de la princesse par un poisson-chat …). Non seulement on a du mal à entrer dans le film mais on finit par décrocher en plein milieu n’ayant aucuns repères auquel se rattacher. Il faut donc avoir l’esprit extrêmement ouvert pour donner le titre de chef d’œuvre à ce film qui aura certainement plus le statut d’étrange expérience auprès du grand public.

     

    Il faut le voir pour : S’attendre à voir débarquer des fantômes pendant le diner.

  • Be bad !

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    Comme beaucoup de garçons de son âge, Nick Twisp (Michael Cera) attend avec impatience de trouver le grand amour ; pas évident quand aucune fille ne fait attention à lui ! C'est par un coup du hasard que son vœu va s'exaucer ; le compagnon de sa mère doit se planquer après une petite escroquerie et les voilà qui débarquent dans un camp de vacances dans les environs d'Ukiah. C'est là qu'il fait la connaissance de la belle Sheeni Saunders (Portia Doubleday) ; jeune femme passionnée par la France et sa culture mais le seul hic c'est qu'elle a déjà un petit copain. Malgré tout notre pote Nick est bien décidé à la revoir et pour cela il doit échafauder un plan pour retourner à Ukiah, il va devoir laisser s'exprimer une autre facette de sa personnalité.

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    Dans les premières minutes, on se dit qu'on a affaire à un énième teen-movie où le sexe va prendre une place prépondérante mais Be bad ! se révèle un peu plus subtil que cela. La star c'est Michael Cera qui tient un double rôle, d'abord celui d'un garçon un peu gauche et coincé et puis sa mauvaise conscience avec le style à la française. Quel rapport a ce François Dillinger avec nous, j'ai encore du mal à le comprendre en tout cas pour le film, à part 2 bonnes scènes et les apparitions appréciées de Steve Buscemi & Ray Liotta ce n'est pas grandiose. La comédie se cherche une identité sans parvenir réellement à s'imposer.

     

    Il faut le voir pour : Devenir un vrai français, vous tailler une petite moustache et fumer la cigarette avec élégance.

  • Ces amours-là

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    Il y a eu beaucoup d'hommes dans la vie de notre pote Ilva (Audrey Dana) car comme elle le dit si bien, elle a toujours aimé trop vite. N'écoutant que ce que lui dictait son cœur, elle a été montré du doigt lorsqu'elle est tombée sous le charme de l'officier allemand Horst (Samuel Labarthe) alors que sa patrie vivait sous l'occupation nazie. Lors du débarquement des américains en Normandie, ce sont 2 hommes qui vont marquer sa vie ; 2 soldats et frères d'armes du nom de Bob Kane & Jim Singer (Jean-Jacques Ido & Gilles Lemaire). Choisir entre ces deux hommes est impossible mais un évènement dramatique va changer les choses.

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    Roman de gare avait révélé Audrey Dana auprès du grand public, aujourd'hui elle retrouve Claude Lelouch pour son 43ème film qui sonne comme une déclaration d'amour au cinéma. Les références au 7ème art sont nombreuses et le réalisateur y révèle même une partie de son enfance en dévoilant la façon dont il est tombé amoureux du cinéma. Audrey Dana quant à elle est une délicieuse muse dont on ne se lasse pas au point d'endosser 3 rôles bien qu'à ce niveau là il y ait un vrai déséquilibre entre ces différents personnages. Ces amours-là s'affirme comme un bon Lelouch qui ne devrait pas avoir de mal à trouver son public !

     

    Il faut le voir pour : Entendre une version spéciale de La Marseillaise !

  • Rentrée 2010

    Bonjour à tous !

     

    Merci tout d'abord à tous les fidèles lecteurs de ce blog car à ma grande surprise vous êtes toujours aussi nombreux à lire mes notes et c'est plus que motivant !

    Ces derniers mois, Ciné2909 a eu un peu de mal à tenir la cadence des sorties cinéma mais petit à petit je m'efforce de rattraper mon retard. Les premières Impressions vont donc revenir au fur et à mesure et surtout je vous annonce aujourd'hui le lancement d'une nouvelle rubrique : L'avant-première impression !

     

    Pas besoin de vous faire un dessin, ce sera le même principe que Les Premières Impressions sauf que cela concernera des films à venir au cinéma. On commence dès aujourd'hui rendez-vous dès 15 heures avec un excellent film ; Ces amours là, le dernier Claude Lelouch.

    Ce sera également la rentrée pour des rubriques telles que Dans la peau du héros, Pour l'éternité ou encore La réplique culte et d'autres surprises à venir. Ciné2909 est encore là pour 1 an (au moins !)  puisque je viens tout juste de renouveler l'abonnement chez Blogspirit !

     

    See you soon et encore merci à vous tous !

     

    Minh

     

  • Piranhas 3D

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    Comme chaque année, le Lake Victoria s'apprête à accueillir de jeunes fêtards en pagaille en vue du Spring break. Au menu alcool, musique et plein de jolies nanas courts vêtues ; un programme que notre pote Jake Forester (Steven R. Mcqueen) n'aura pas l'occasion d'en profiter puisqu'il doit jouer les baby-sitters pour sa mère Julie (Elisabeth Shue) qui est également le shérif de la ville. Celle-ci est d'autant plus occupée qu'à la suite d'un tremblement sismique, une faille s'est révélée au fonds du lac et a libéré de dangereux prédateurs. Des piranhas que l'on croyait disparus émergent et vont dévorer tout ce qu'ils trouvent sur leur passage.

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    Remake ou non du fameux Piranhas de Joe Dante, pour notre pote Alexandre Aja il s'agit avant tout d'un hommage puisqu'il a seulement repris le principe de la saga pour en proposer sa propre version bien déjantée !  Il faut bien sur aller voir Piranhas 3D avec une grande dose de 2nd degré car le tout se résume à des hectolitres de sangs, de corps dévorés et de jolies demoiselles la plupart du temps topless. Aja se fait plaisir (en conviant notamment Christopher Lloyd & Richard Dreyfuss) et ça se ressent à travers l'écran, à ne surtout pas louper pour tous ceux qui recherchent du fun à l'état pur. Ici on adore (je dis on mais je suis tout seul sur ce blog, c'est juste pour me donner un style) et c'est le Coup de cœur Ciné2909 !


    Il faut le voir pour : Arrêter de jeter n'importe quoi dans l'eau.

  • Salt

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    Evelyn Salt (Angelina Jolie) est agent de la CIA mais aujourd'hui elle n'a qu'une chose en tête ; célébrer comme il se doit son anniversaire de mariage. Alors qu'elle s'apprêtait à rejoindre son mari, un certain Vassily Orlov (Daniel Olbrychski) fait son apparition et révèle de précieuses informations concernant une série d'attaques qui viserait les États-Unis. Alors que le pays est sur le point de rendre un dernier hommage au vice-président récemment disparu, des agents dormants profiteraient de l'occasion pour éliminer le chef d'Etat de Russie Matveyev (Olek Krupa). L'agent chargé de cette mission aurait pour nom ... Salt, Evelyn Salt !

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    10 ans après The bone collector, le réalisateur Phillip Noyce & Angelina Jolie fêtent leurs retrouvailles dans un film d'action assez divertissant. Peu de temps de mort, quelques rebondissements plus ou moins inattendus et un scénario au potentiel pas totalement exploité ; Salt possède donc pas mal d'atouts. Dommage que les scènes d'action soient parfois trop confus et surtout que l'histoire finisse par être aussi prévisible finissant par faire de Salt un énième film d'action qui s'ajoute à une liste déjà bien longue. Une bonne séance pour qui veut se détendre un peu en compagnie de la toujours si jolie Angelina.


    Il faut le voir pour : Être prudent sur les routes, des gens peuvent soudainement atterrir sur le toit de votre voiture.

  • Ondine

    Colin Farrell, Tony Curran, Stephen Rea, plus

    Syracuse (Colin Farrell) était en train de remonter ses filets de pêche quand il s’est aperçu qu’il a fait une prise pour le moins inattendue. Une jeune femme s’est en effet retrouvée au milieu des poissons et si au départ il pensait avoir à faire à un cadavre, il a vite compris qu’elle était encore en vie. Alors qu’elle reprend connaissance, le pêcheur souhaite l’emmener à l’hôpital mais celle qui se fait appeler Ondine (Alicja Bachleda-Curus) refuse tout contact avec le monde extérieur. Lorsque Syracuse raconte cette histoire invraisemblable à sa fille Annie (Alison Barry), cette dernière lui révèle qu’Ondine n’est autre qu’une Selkie, une créature légendaire.

    Colin Farrell, Tony Curran, Stephen Rea, plus

    L’histoire se présente comme un conte de fée mais le cadre dans lequel il se déroule nous ramène à une tout autre réalité. Rêve ou réalité ? C’est la question que l’on se pose durant tout le film jusqu’à ce que la conclusion nous ramène les pieds sur terre. Ondine débute donc comme une fable, une femme attrapée dans les filets d’un pêcheur et considérée comme une créature fantastique : la Selkie. C’est la découverte d’un mythe irlandais à travers un film peu chaleureux, les couleurs sont sombres et donc on ne plonge jamais complètement dans ce coté fantasmagorique et puis l’accent irlandais de Farrell finit par nous taper sur les nerfs !

     

    Il faut le voir pour : Continuer à croire aux sirènes.

  • Poetry

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    Mija (Yoon Jung-Hee) vit avec son petit fils Wook (David Lee) ; ce dernier comme beaucoup d’adolescents de son âge ne fournit pas beaucoup d’efforts pour lui faciliter la vie. Récemment, elle a décidé de se faire plaisir et de s’inscrire dans un cours de poésie mais elle reste très préoccupée pour Wook. Son école est actuellement secouée par un dramatique fait-divers ; une de ses camarades de classe s’est donnée la mort mais ce sont surtout les circonstances qui ont conduit à ce suicide qui vont dévaster Mija. Quand elle interroge son petit-fils à ce sujet, celui-ci reste très évasif mais la vérité va finir par éclater.

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    Dans un premier temps, le ton est plutôt léger dans Poetry ; une grand-mère prend des cours pour écrire des poésies puis le film prend soudainement une tournure plus dramatique. On est d’ailleurs vite frappé par le cynisme de certaines scènes (la réaction des pères face aux actes de leurs enfants) devant laquelle Mija se retrouve désemparée. C’est une femme âgée et surtout ravagée par les lamentations de la vie dont le portrait nous est dressé par petites touches et avec un tel degré de sincérité (formidable Yoon Jung-Hee) qu’on ne peut qu’admirer le film de Lee Chang-dong. A l’image d’une belle poésie, tout le monde ne sera pas réceptif au message.

     

    Il faut le voir pour : Vous mettre à la poésie.