Le coach
On dit de lui qu’il est le meilleur, qu’il est capable de faire de n’importe qui une machine à gagner. Maximilien Chêne (Richard Berry) est coach et il est très demandé mais malgré toutes ces sollicitations, il a d’énormes dettes de jeu contractées par sa passion du poker. Coup de chance, il est sur un gros coup : la société ILB Constructions a fait appel à lui pour coacher Patrick Marmignon (Jean-Paul Rouve), un employé aux méthodes de travail très discutables mais qui a la chance d’être le neveu du PDG. Cette filiation bienheureuse lui a d’ailleurs permis d’obtenir la gestion d’un énorme dossier avec les chinois, un projet d’une telle envergure qu’elle met en péril l’avenir de la société toute entière.
Apparu de manière récente dans notre société, le coaching est devenu un métier à part entière jusqu’à devenir le thème central du film d’Olivier Doran. Il ne suffit pas d’une bribe d’idée et de réunir duo improbable et bien que sympathique pour nous pondre une comédie digne de ce nom. un soi-disant winner, un looser totalement laxiste et une Anne Marivin en atout charme, c’est tout ce qu’on nous propose ; ah d’accord…. Le coach se contente donc du minimum syndical et reste un film plutôt agréable mais ce n’est pas une raison pour le réalisateur de se priver d’un coach pour nous éviter autant de banalités.
Il faut le voir pour : Draguer plus facilement les femmes qui lisent.