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  • XXY

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    Différente. Notre pote Alex (Inés Efron) sait que depuis sa naissance elle n’est pas comme toutes les jeunes filles de 15 ans. Elle a en effet la particularité d’être hermaphrodite et cette situation la pèse comme pour ses parents qui ont même été dans l’obligation de déménager en Uruguay pour fuir le regard des autres. Chaque jour elle doit avaler ces pilules pour réfréner les montées de testostérone, un traitement qui la fatigue. La famille reçoit de la visite actuellement, un couple d’amis dont un chirurgien car on envisage sérieusement à une opération qui permettrait à Alex de retrouver un semblant de vie normale.

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    Difficile par son sujet, XXY est un drame qui brille avant tout par la justesse de l’interprétation et qui a la délicatesse de ne pas tomber dans la surenchère des images choquantes. Portée par une Inés Efron qui offre là sa première prestation au cinéma, la jeune comédienne est exemplaire dans son rôle. Un thème pas évident à développer pour la première réalisation de Lucia Puenzo ce qui a sans doute motivé son Grand prix de la semaine de la critique lors du festival de Cannes 2007. Un film qui ne séduira qu’une partie des spectateurs désireux de découvrir un cinéma plus intimiste.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous fier aux apparences.

  • Pars vite et reviens tard

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    Paris, de nos jours. D’étranges phénomènes sont apparus dans la capitale, tout a commencé avec des peintures sur les portes de plusieurs appartements d’une vingtaine d’immeubles. On pensait à une mauvaise plaisanterie mais la brigade criminelle entre alors en jeu avec à sa tête le commissaire Jean-Baptiste Adamsberg (José Garcia) car l’affaire prend une autre ampleur quand on retrouve un premier cadavre derrière l’une de ses portes. Les premières recherches établissent que la marque retrouvée est un talisman ancien qui daterait du moyen-âge jadis utilisé pour se protéger de l’épidémie de peste. Et si une nouvelle propagation avait lieu aujourd’hui ?

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    Adapté d’un roman de Fred Vargas, Pars vite et reviens tard est un thriller policier dont l’intérêt principal est de s’inspirer de faits historiques et jouant sur la crainte d’une invasion bactériologique. Plutôt convaincant à travers cette réalisation sombre, cela manque quand même de surprises pour réellement nous séduire. Coté casting, José Garcia prouve une fois encore qu’il n’est pas uniquement doué pour les comédies bien que sa participation ne parvienne pas à transcender le film. Déception par contre pour Linh Dam Pham, César du meilleur second rôle féminin en 2005 que l’on ne voit que 5 minutes.

  • T-800 - Terminator 2 (2)

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     T-800 :  Hasta la vista, baby

  • The return

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    On ne peut pas dire que son métier la passionne mais Joanna Mills (Sarah Michelle Gellar) apprécie de pouvoir prendre si souvent la route et échapper ainsi à sa vie. Commerciale particulièrement douée ; elle doit rencontrer un gros client au Texas, un coin des Etats-Unis qu’elle connait bien pour y avoir passé son enfance. Elle s’était toujours interdit de revenir car à l’âge de 11 ans elle a traversé une période pour le moins traumatisante où des hallucinations lui faisaient perdre la tête la poussant jusqu’à se mutiler. Ces douloureux souvenirs qu’elle pensait enfouis vont ressurgir brutalement mais cette fois elle est bien décidée à y faire face.

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    Alors qu’on s’attend à un énième film fantastique dans la veine de The Grudge ou The ring ; on reste ici dans un concept un poil plus terre à terre si l'on peut dire. The return joue sur les nerfs de son héroïne et sur les nôtres par la même occasion mais l’atmosphère mystérieuse fait davantage somnoler le spectateur qu’autre chose. Après avoir conquis les téléspectateurs avec la série Buffy contre les vampires, on ne peut pas dire que Sarah Michelle Gellar ait vraiment su s’imposer au cinéma mais a le mérite de ne pas encore s’être fait oublié. De fantastique, le film n’en a que le genre et vous pouvez être surs que je ne vais pas retourner le voir de sitôt !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de ressasser le passé

  • Chok Dee

     

    Il n’est pas toujours facile de vivre en banlieue. Entre les violences physiques et verbales, les réseaux de drogue, la délinquance mais aussi la promiscuité des habitats ; certains ont du mal à imaginer leur vie sur le long terme et cela mène parfois à faire des erreurs. Notre pote Ryan (Dida Diafat) accumule les larcins pour subvenir à ses besoins et soulager sa mère avec qui il habite. En se laissant tenter par l’illégalité, il finit par se faire attraper et est condamné à une peine de prison. La vie y est encore plus dure mais il se fait remarquer par son tempérament agressif et collectionne ainsi les bagarres avec les autres détenus. Un comportement qui intrigue un des prisonniers ; Jean (Bernard Giraudeau), ancien champion de boxe. Une véritable amitié se tisse alors et Jean va lui transmettre la passion de la Boxe Thaïlandaise.

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    Chok Dee est de ces films pour mecs qui en ont puisque le sujet principal s’arrête à l’ascension d’un jeune banlieusard que la vie n’a pas épargné en un champion mondial de boxe thaïe. Des combats, vous en verrez donc à la pelle, un long métrage qui reprend des faits réels extraits du livre du champion intitulé Dida, de l’enfer de la banlieue à Hollywood ce qui nous offre donc un film à tendance autobiographique. Champion du monde à l’age de 21 ans, accumulant 11 titres mondiaux de 1992 à 1998 il est l’un des grands noms dun sport français. Pas suffisant toutefois pour en faire un des grands noms du cinéma avec un film limité mais on se consolera avec les phases de combat.

  • Eden log

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    C’est dans l’obscurité la plus totale que notre pote Tolbiac (Clovis Cornillac) s’est réveillé sans aucune idée du lieu où il se trouve. Il avance pas à pas dans ce sous-terrain jusqu’à ce qu’il fasse d’étranges découvertes. Des cadavres juchent son parcours mais aussi un nom qui revient fréquemment, celui d’Eden Log mais il faut être prudent car il entend au loin des cris. Des créatures rodent dans l’ombre et le seul moyen pour lui d’y échapper est de remonter à la surface, niveau par niveau. Au-delà de ces difficultés, il découvrira alors la grande vérité qui se cache derrière le nom d’Eden log.

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    En matière de science-fiction, on ne peut pas dire que le cinéma français soit vraiment bien loti. Avec un concept de départ rappelant vaguement Cube ; le réalisateur Franck Vestiel, qui signe là sa première réalisation au cinéma, tisse ensuite sa toile par ses images retranscrivant parfaitement l’univers glacial et déshumanisante modelant une société en perdition. Comme à son habitude, Clovis Cornillac est convaincant dans son rôle mais je n’ai pas vraiment accroché avec Eden Log. Si on est aspiré par l’esthétisme du film, au niveau de l’histoire on reste un peu dans l’expectative sans comprendre réellement toute l’ambition de l’auteur. A voir donc pour les plus curieux d’entre vous.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas planter d’arbre en ville.

  • Les trois brigands

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    Il sont 3, ils sont grands et quand vient la nuit ils se parent de leurs grandes capes noires et de leurs chapeaux pour devenir les 3 brigands de la foret ! La jeune Tiffany est une orpheline, elle se recueille une dernière fois sur la tombe de ses parents avant d’être conduite à l’orphelinat où l’attend la Tante. Mais lorsque la diligence traverse la foret, elle est attaquée par les 3 brigands à la recherche d’un éventuel trésor. Tiffany les convainc alors de la prendre en otage en leur faisant croire qu’elle est la fille d’un richissime maharadja et qu’ils pourraient être couverts d’or. Elle est donc conduite à leur cachette qui va vite devenir son nouveau foyer.

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    Loin des grosses productions et des images de synthèses toujours plus impressionnantes, Les trois brigands revient à un dessin animé tout ce qu’il y a de plus traditionnel. C’est en 1961 que l’auteur Tomi Ungerer a donné naissance à ce joli conte et presque 50 ans plus tard il participe à ce film en devenant le narrateur de sa propre histoire. Les dessins volontairement grossiers restent dans l’esprit de l’œuvre original, les images très sombres dans un premier temps laissent place ensuite à un festival de couleurs. Souffrant d’une exposition médiatique quasi-nulle, c’est un beau conte qui saura séduire les enfants mais aussi els plus grands.

     

    Il faut le voir pour : Retrouver un bon dessin animé en 2D.
  • Hitman

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    Il n’a pas de nom, seulement un numéro, le 47 (Timothy Olyphant). Il est un tueur redoutable entrainé depuis sa plus tendre enfance à de multiples techniques de combat pour agir le plus efficacement et le plus discrètement possible. Certains disent qu’il n’est qu’un fantôme mais pour l’agent d’Interpol Mike Whitthier (Dougray Scott), c’est un assassin qu’il tente de neutraliser depuis des années. Un nouveau contrat court sur Mikhail Belicoff (Ulrich Thomsen), candidat favori à la course présidentielle en Russie, N°47 est sur les rangs mais l’exécution ne se passe pas comme prévue. On a essayé de le piéger et il a bien l’intention de régler ses comptes.

     

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    Pour ceux qui’ s’y connaissent un tant soit peu en matière de jeux vidéos, vous savez déjà que Hitman est un jeu signé Eidos (à qui l’on doit notamment Tomb Raider). Le personnage de 47 manque un peu de charisme, la ravissante Olga Kurylenko tient parfaitement son rôle de potiche en nous dévoilant ses charmes et Hitman c’est donc du plaisir à l’état pur si on le considère comme un divertissement. Le réalisateur français Xavier Gens se glisse avec talent dans le moule hollywoodien et s’offre un joli joujou agrémenté de scènes aussi grotesques que jouissives. Il ne faut donc pas s’attendre à un film cérébral mais à un habile mélange entre l’explosivité de xXx, la classe de James Bond & l’intellect de Rambo.

     

    Il faut le voir pour : Adopter le style Costard-Cravate & crane rasé.

     

    En savoir plus sur Hitman : Agent 47 ?

  • La clef

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    Octobre 2007 en région parisienne. Notre pote Eric Vincent (Guillaume Canet) a une belle situation, une jolie femme et une belle maison où il ne manque que les rires d’un enfant. D’ailleurs, Audrey (Marie Gillain) se sent prête à devenir mère ce qui ne semble pas être le cas d’Eric, enfant de la DASS qui n’a jamais connu ses parents. C’est alors qu’un certain Joseph Arp (Jean Rochefort) le contacte en lui révélant qu’il connaissait son père et qu’il a en sa possession l’urne où reposent ses cendres. En acceptant de récupérer cette urne, Eric pensait franchir une étape dans sa vie de famille et est loin de se douter qu’il vient de mettre les pieds dans une impitoyable machination.

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    Thriller français qui joue sur une intrigue menée à 2 époques différentes mais qui recoupe la même histoire, La clef vient clore la trilogie policière de Guillaume Nicloux (après Une affaire privée & Cette femme-là). Grace à sa réalisation particulière, le film tient en haleine pendant la première moitié mais par la suite on est un peu largué par un scénario finalement peu captivant. Misant davantage sur le suspense de la situation que sur l’action pure et dure, cela a tendance à nous endormir malgré un casting prestigieux. Pour accompagner Guillaume Canet, rien moins que Marie Gillain, Jean Rochefort, Vanessa Paradis, Thierry Lhermitte ou Josiane Balasko mais cela n’en rend pas le film plus passionnant.

     

    Il faut le voir pour : Opter pour l’enterrement plutôt que l’incinération !

  • Revolver

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    Jake Green (Jason Statham) sort de 7 ans de prison et cette fois il est bien décidé à lancer son business. Sa première étape est d’aller voir Dorothy Macha (Ray Liotta) histoire de l’humilier et surtout de lui prendre de la thune car il n’a pas perdu son temps en prison ; il possède une formule qui lui permet de mettre en place l’arnaque parfaite. Macha ne se méfiait de rien et l’a encore en travers de la gorge, il envoie ses hommes pour abattre son nouvel adversaire mais celui-ci a la chance d’être pris sous l’aile d’un duo hors du commun : Zack & Avi (Vinnie Pastore & Andre Benjamin). Travaillant comme usuriers, ce nouveau trio va prendre un malin plaisir à perturber les affaires de Macha.

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    Ce film de Guy Ritchie aurait pu devenir une nouvelle référence pour celui à qui l’on doit le déjà culte Snatch. Dans la réalisation justement, on sort des sentiers battus avec différents mouvements de caméra et même l’introduction d’un dessin animé (idée piquée à un certain Kill Bill) mais le problème avec Revolver ce sont les personnages. En fait, entre Macha & Green ; on est rapidement perdu dans leurs personnalités complexifiées puisque le réalisateur réussit à nous perdre dans un dédale psychologique rendant le film complètement insipide. Bref, dommage il y avait le potentiel de nous pondre un bon truc mais on oubliera vite ce ratage.