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  • La guerre selon Charlie Wilson

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    Si vous avez un petit service à demander, Charlie Wilson (Tom Hanks) répondra toujours présent ! Ce député du 2nd district du Texas n’a l’air de rien comme ça mais c’est en entretenant ses relations au congrès qu’il s’est construit sa forte influence. Quand il entend parler du conflit qui oppose les afghans aux soviétiques, ils décident de prendre le problème à bras le corps. Sa première décision est de faire doubler les fonds financiers qui servent à armer les combattants d’Afghanistan. Par la suite, il ne tarde pas à se rendre sur place où il se rend bien compte des atrocités qui ont lieu chaque jour dans ce pays. Sa mission est donc claire : chasser les soviétiques quel qu’en soit le prix !

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    Voilà le style de films qu’on aime voir au cinéma, ceux qui sont à la fois divertissant et dont le scénario vous fait ressortir de la salle moins ignorant que vous ne l’étiez. L’histoire (vraie, rappelons-le) de ce sénateur du Texas qui s’est intéressé au sort des afghans face à l’oppresseur soviétique est assez étonnante et nous fait comprendre de nombreuses choses sur les choix politiques américains. Echo évident à ce qui se déroule actuellement en Irak et au drame du 11 Septembre, La guerre selon Charlie Wilson est intelligemment mené, chose qu’on n’a pas tous les jours la chance de voir dans les salles obscures. Passionnant de bout en bout, c’est un excellent film dont il serait dommage de passer à coté !

     

    Il faut le voir pour : Découvrir Charlie Wilson.

  • 30 jours de nuit

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    Des chiens massacrés, divers actes de vandalisme ; il se passe de drôles de choses du coté de Barrow en Alaska. Cela a-t-il un rapport avec la traditionnelle disparition du soleil pour une période d’1 mois dans cette région ? Toujours est-il que notre pote Eben Oleson (Josh Hartnett) , le shérif de ce village a du pain sur la planche mais il est loin d’imaginer l’horreur qui l’attend. Le courant a d’abord été coupé permettant à des créatures de sortir de leur tanière. La blancheur de la neige qui recouvrait jusqu’alors les rues laisse bientôt place au rouge écarlate du sang des habitants. Des espèces de vampire ont débarqué et le seul moyen de survivre est d’attendre la réapparition du soleil dans 30 jours !

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    Nouvelle adaptation d’une œuvre de littérature précisément celle de Ben Templesmith , 30 jours de nuit c’est avant tout un film de vampires. Véritable forteresse à ciel ouvert, le village devient le terrain de massacre de vampires débarqués d’on ne sait où et les victimes s’accumulent pour notre plus grand plaisir. Réalisation à la limite de l’épileptique, quelques scènes gores ; le film saura satisfaire les moins exigeants d’entre vous mais on se lasse vite du jeu de massacre. Au niveau de l’image, on sent l’influence des films comme Sin City ou encore 300, pas étonnant quand on sait l’impact que ceux-ci ont eu au niveau du cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Passer la plus longue nuit de votre existence.

  • Reviens-moi

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    A 13 ans, notre pote Briony Tallis (Saoirse Ronan) est déjà pleine de talent. Sa créativité lui a d’ailleurs permis d’écrire une pièce qu’elle a bien l’intention de jouer devant un public. Hélas, elle n’aurait jamais cru que son imagination débordante allait briser la vie de sa grande sœur Cécilia (Kieira Knightley). C’est au cours d’un diner que tout a basculé, quand elle a assisté bien malgré elle à l’agression de sa cousine par un homme qu’elle croit avoir clairement identifié. Pour Briony, il n’y a aucun doute, c’est leur domestique Robbie Turner (James McAvoy) qui a commis cet horrible crime pour lequel il va purger une longue peine de prison.

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    Adaptation du roman Expiation de Ian McEwan, Reviens-moi c’est avant tout une belle histoire d’amour dans un contexte particulier. C’est à travers le personnage de Briony à 3 époques différentes que l’idylle nous est conté et surtout comment ce personnage va jouer un rôle majeur dans le destin tragique de ce couple. Outre cette romance, on est frappé par la magnifique reconstitution historique notamment cette scène où Robbie et ses compagnons arrivent jusqu’à la plage et découvrent les ravages de la guerre. Un bon film qui séduira davantage les jeunes demoiselles par son coté fleur bleue.

     

    Il faut le voir pour : Se rendre plus souvent à la bibliothèque.

  • Le tueur

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    Pressentiment ou simple paranoïa ? Notre pote Léo Zimmerman (Gilbert Melki) est convaincu que quelqu’un épie ses faits et gestes, qu’on le suit partout dans ses déplacements. Il ne va pas tarder à le découvrir car lorsque Dimitri Kopas (Grégoire Colin) passe la porte de son bureau, il sait immédiatement que c’est un tueur engagé pour l’éliminer. Plutôt que de vivre dans la peur, Léo passe un deal ; il veut rester en vie jusqu’à Samedi le temps de régler quelques affaires financières afin d’assurer l’avenir de sa petite fille. A quelques jours des fêtes de Noel, le tueur lui accorde ce petit sursis d’autant qu’il vient de rencontrer Stella (Mélanie Laurent) dont il tombe vite amoureux.

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    Avec un titre plus qu’explicite, Le tueur a des faux airs de thriller puisque dès le premier quart d’heure, l’intrigue est posée bien que des surprises ne manqueront pas d’apparaitre. Par la suite, la caméra de Cédric Anger s’attarde davantage sur le portrait de Dimitri interprété par Grégoire Colin qui devient la véritable figure de ce film. Tueur à gages sans attaches, il est grisé par sa solitude et se lance dans une quête d’identité qu’il croit avoir trouvé avec Stella. Film au rythme lent qui fait la part belle à la description de ses personnages plutôt qu’à l’action ce qui en dissuadera plus d’un.

     

    Il faut le voir pour : Les orteils arc-en-ciel.

  • The Zodiac

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    Toute la ville de Vallejo est en émoi ; le 20 Décembre 1968 marque le début de la carrière du tristement célèbre tueur connu sous le pseudonyme du Zodiac. Un premier couple est retrouvé assassiné dans leur voiture et c’est l’inspecteur Matt Parish (Justin Chambers) qui hérite de cette affaire. A la recherche du moindre indice, cette enquête va trainer sur plusieurs années sans réellement connaitre de rebondissements devenant une véritable obsession qui va le conduire à négliger sa famille. Sa femme Laura (Robin Tunney) doit subir ses sautes d’humeur mais elle s’inquiète également pour leur fils Johnny (Rory Culkin), bien étrange depuis le début de cette affaire.

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    Alors que David Fincher sortait sa version du Zodiac dans les salles en Mai 2007, voilà que l’on voyait The Zodiac poindre le bout de son nez sur le marché des DVD un mois plus tard. Voulant évidemment profiter de l’évènement et de la médiatisation de l’affaire du Zodiac, ce film fait plus figure de téléfilm qu’autre chose avec une réalisation désastreusement monotone. Pour ma part, les 2 films n’ont pas vraiment réussi à rendre à l’écran l’impressionnante effervescence et tout le mystère qui entourait cette affaire. Notons la présence de Rory Culkin , petit frère de Macauley et les fans de Prison Break seront ravis d’apercevoir la très belle Robin Tunney.

  • Jack - Fight Club

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    Jack : Avec le canon d'un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles.

  • Dancing queens

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    Le Sanosafe Troupe Spectacular est le plus prestigieux des concours de danse réservés aux enfants. Cette année encore, la compétition va battre son plein avec en tète d’affiche les tenants du titre, la troupe de Miss Elizabeth (Jane Hall). Son école de danse est réputée pour son haut niveau d’exigence et par un travail acharné tout le contraire de celle de M. Jonathon (Ben Miller) dont les cours sont plus particuliers. En effet, celui-ci ne veut pas enseigner bêtement mais concilier danse et prise de conscience aux enfants. Il essaye donc toujours de monter ses spectacles en fonction des causes qu’il entend défendre et pour aller à la finale, une idée lumineuse lui est venue : dénoncer le sort des femmes afghanes !

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    Loin d’être un simple défilé de spectacles, il y a de réelles bonnes idées dans ce film aux allures de documentaire. On suit le parcours des 2 troupes à travers les différents protagonistes parfois excentriques et finalement pas si éloignés de certaines réalités. Entre la mère qui pousse sa fille à la réussite qui lui a échappé et le prof de danse allumé, on a une sacrée galerie de personnages. Si l’humour et le second degré avait été plus poussé, l’histoire moins linéaire on aurait certainement obtenu la grande comédie de ce début d’année mais cela n’enlève en rien les qualités de Dancing Queens. Un film australien qui vient apporter un brin de fraicheur au cinéma et qui mérite le coup d’œil pour les amateurs de danse.

     

    Il faut le voir pour : Comprendre pourquoi Steven Seagal a eu du succès.
  • Ze film

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    Pour lui, il ne fait aucun doute, il sera prochainement l’un des grands noms du cinéma français. Goran que le quartier a surnommé Kubrick (Clément Sibony) veut que son art soit reconnu mais réaliser un film n’est pas à la portée du premier venu et il faut savoir faire preuve de persévérance. Heureusement, à ses cotés il peut compter sur ses 2 potes d’enfance que sont Toxic & Karim (Dan Herzberg & Micky El Mazroui) sans compter le soutien inconditionnel de son père Serguei (Miki Manojlovic). Miné par ce manque de reconnaissance, la vie de Kubrick n’est pas totalement sombre illuminée par la présence de Soraya (Karina Testa), sa beauté saisissante fait indéniablement battre le cœur de notre héros.

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    Voilà ce que l’on appelle un film de jeunes fait par les jeunes pour des jeunes ! Minimisant certains clichés que l’on a l’habitude de voir, Ze film reprend également avec une certaine ironie les problématiques qui peuvent surgir au sein d’une cité (restrictions liés à la religion, présence d’une violence urbaine…). Entre la comédie et le film générationnel ; l’œuvre de Guy Jacques a un peu de mal à trouver sa propre identité malgré des comédiens aussi généreux que talentueux. Ça reste tout de même un bon divertissement, un film qui vous fera décrocher quelques sourires mais guère plus.

     

    Découvre le film Dans la peau du héros

  • Détention secrète

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    Isabella (Reese Whiterspoon) est morte d’inquiétude ; son mari Anwar El-Ibrahim (Omar Metwally) qui était en voyages d’affaires à l’étranger aurait du atterrir mais depuis son départ d’Afrique du Sud, elle n’a eu aucuns coups de fil. Pendant son voyage, un attentat a ravagé un quartier populaire d’Egypte ; un acte atroce revendiqué par le terroriste Rashid Salimi (Omar Salim). L’état d’urgence est alors décrété aux Etats-Unis car un de leurs agents figure parmi les victimes et le programme Rendition est déclenché. Retour sur notre pote Anwar car on a décelé dans ses factures téléphoniques des contacts potentiels avec le terroriste. Il est alors immédiatement conduit en un lieu secret pour y être interrogé.

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    Détention secrète s’inscrit dans la mouvance de ces films post 11 Septembre qui viennent dénoncer les décisions parfois aberrantes des autorités américaines. Sous couvert de protectorat national, celles-ci n’hésitent pas à utiliser des méthodes plus que douteuses pour arracher des informations peu qu’elles existent. Un film hélas pas si éloigné de la réalité quand on pense au ca flagrant de Guantanamo ; une oppression qu’a donc voulu dénoncer Gavin Hood réalisateur du déjà très bon Mon nom est Tsotsi. Film conseillé donc avec d’excellents comédiens notamment Meryl Streep plus détestable que jamais dans la peau de cette femme politique glaciale.

     

    Il faut le voir pour : Acheter du Duty free dans les avions.

  • Les yeux bandés

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    Théo (Jonathan Zaccaï) n’en revient toujours pas ; il vient de l’apprendre dans le journal. Son pote d’enfance, son frère d’adoption Martin (Guillaume Depardieu) est inculpé pour une série de meurtres avec viol. La dernière victime en date est la jeune Isabelle (Alicia Fleury) que Théo connaissait bien puisqu’il s’agit de la fille de Denis (Lionel Abelanski), un ami de la famille. Bouleversé par cette nouvelle, il se rend sur place pour soutenir sa mère Monique (Frédérique Meninger) dans cette dure épreuve d’autant plus qu’elle est harcelée par le voisinage qui ne pardonne pas le crime de Martin. L’espoir de voir ce dernier innocenté est mince mais Théo veut encore y croire.

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    Comment réagir lorsqu’on apprend qu’un de ses proches est un criminel potentiel ? Voilà la principale motivation du réalisateur Thomas Lilti. Les yeux bandés n’a rien pour convaincre en raison d’une réalisation très plate où Jonathan Zaccaï sans être mauvais ne parvient pas à susciter la moindre émotion chez le spectateur. Le jeu fougueux de Guillaume Depardieu est toujours appréciable mais son personnage occupe moins d’importance dans l’histoire. Finalement, le film ressemble beaucoup à son sujet, il s’agit d’un fait-divers qui ne tient que quelques lignes dans un journal. Bon je dois faire la blague qui s’impose, à ne pas voir les yeux bandés sinon vous ne verrez rien !

    Il faut le voir pour : Eviter de laisser vos enfants jouer à proximité d’une autoroute.