Pusher III - L'ange de la mort
(Zlatko Buric) peut être fier de lui, voilà quelques jours qu’il a arrêté la dope même si cela reste un business juteux pour lui. D’ailleurs, il a quelques soucis puisqu’il vient de choper de l’ecstasy alors qu’il s’attendait à avoir de l’héroïne à refourguer. Il accepte malgré tout de garder la marchandise, sait-on jamais le petit Mohammed (Ilyas Agac) réussira peut-être à lui trouver un acheteur. Pour l’instant, notre pote a d’autres soucis en tète puisque sa fille Milena (Marinela Delkic) fête ses 25 ans et on va célébrer dignement cet anniversaire. Près de 50 convives ont été invités et Milo doit se plier en quatre pour préparer à lui seul le diner afin que cette soirée soit la plus parfaite possible.
Voilà donc l’apothéose de la grande trilogie de Nicolas Winding Refn et une nouvelle fois, le réalisateur braque les projecteurs sur un tout autre personnage à savoir Milo. Présenté comme un trafiquant craint et respecté dans les premiers volets, ici il apparaît beaucoup plus vulnérable en proie notamment à une guerre des générations. Dans sa scène finale, Pusher III se démarque également par une violence plus marquée et les âmes sensibles devront certainement fermer les yeux. Ce film clôt donc une formidable bonne trilogie que je vous recommande chaudement et qui met à l’honneur le Danemark car ce genre de découverte on en redemande !