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Maïwenn

  • Mon roi

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    C'est au terme d'une soirée en boite de nuit que nos potes Tony & Georgio (Emmanuelle Bercot & Vincent Cassel) se sont rapprochés. L'attirance mutuelle entre les deux sautait aux yeux, leur complicité naissante a fait le reste pour un couple qui n'attendait qu'à couler des jours heureux. Le bonheur est cependant toujours fragile et Agnès (Chrystèle Saint-Louis Augustin), l'ex-compagne de Georgio va avoir un rôle important dans leur histoire. Elle supporte mal le fait de voir son ancien compagnon refaire sa vie et ce dernier n'est pas non plus exempt de tous reproches. Du rire aux larmes, de l'amour à la haine ; les frontières peuvent rapidement être franchies.

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    C'est une réalisatrice qui ne peut pas vous laisser indifférente et c'est pourquoi Maïwenn était encore une fois attendue avec Mon roi. Le film s'ouvre sur une femme brisée à la fois physiquement et mentalement ; les origines de ce mal nous sont alors dévoilés progressivement à renforts de flashbacks. Évidemment tous nos regards sont braqués sur une formidable Emmanuelle Bercot très justement récompensée par le Prix d'interprétation féminine durant le Festival de Cannes 2015. Un film intense qui nous fait passer par toutes les émotions servi par un casting solide et une mise en scène moderne.

     


    Il faut le voir pour : Essayer le coup du "Tu prends mon téléphone ?" mais peut-être pas avec votre dernier Samsung Galaxy S6.

  • L’amour est un crime parfait

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    Ce n’est pas vraiment une surprise, notre pote Marc (Mathieu Almaric) termine sa soirée en charmante compagnie. Ce professeur de littérature est un vrai séducteur et nombre de ses étudiantes ont atterri dans son lit au grand désarroi de sa sœur Marianne (Karin Viard) avec qui il partage un chalet. Sa dernière conquête se nomme … ah oui Barbara (Marion Duval) et il se trouve qu’après leur nuit de folie, elle a mystérieusement disparue. Interrogé à ce sujet par un officier de police, Marc s’est bien gardé de mentionner qu’il avait passé la nuit avec elle. Cette affaire devient de plus en plus inquiétante d’autant plus qu’il va également recevoir la visite de Anna (Maïwenn), la belle-mère de l’étudiante.

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    Les frères Larrieu nous plonge en plein polar avec L’amour est un crime parfait, adaptation du roman Incidences écrit par Philippe Djian. C’est avec une délectation non dissimulée qu’on suit les mésaventures de ce pauvre Mathieu Almaric poursuivie par une étudiante nymphomaniaque et des relations plus qu’ambigües avec sa sœur Karin Viard. C’est sur on ne s’ennuie pas même si l’intrigue est finalement assez légère et c’est finalement les paysages en plein cœur des montagnes tout comme l’édifice atypique qu’est cette université qui viennent compenser un peu tout ça en conférant une atmosphère particulière. Bien que plutôt plaisant dans l’ensemble, le film ne laissera au final pas de grands souvenirs.

     

    Il faut le voir pour : Faire attention à ceux qui dorment à côté de vous !

  • Télé Gaucho

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    Le rêve de Victor (Félix Moati) serait un jour de devenir cinéaste mais pour cela, il lui faut une caméra ! Tout juste installé à Paris, il fait la connaissance de Jean-Lou (Eric Elmosnino), un mec pas facile en négociations et qui est à la tête de sa propre chaine de télévision : Télé Gaucho. Avec quelques potes d’enfance, ils combattent activement le pouvoir politique en place et tirent à boulets rouges sur la Droite. Victor se voit proposer de travailler avec eux et le jeune homme va ainsi proposer des petites pastilles d’humour mais dans le même temps, il est aussi engagé comme stagiaire sur la chaine HT1. La chance est aussi avec lui puisqu’il va faire la connaissance de la belle Clara (Sarah Forestier).

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    Avec Le nom des gens, le réalisateur Michel Leclerc nous avait offert une belle surprise et bien évidemment cela amène une attente toute particulière pour ce Télé Gaucho. Inspiré en partie de sa véritable expérience au sein de Télé Bocal, on est au cœur d’un groupe de gauchistes anarchistes qui veulent se faire entendre quitte à pirater les réseaux télévisées. Si Sarah Forestier répond encore présent et fait de nouveau preuve d’une grande excentricité, ce sont tout de même Eric Elmosnino & Maïwenn qui mènent la barque. Une comédie agréable mais qui manque malgré tout d’idées pour parvenir à nous charmer entièrement.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que le porno c’est de droite !

  • Polisse

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    Chaque jour en France, plus de 260 enfants sont victimes de violences et nos potes de la Brigade de la Protection des Mineurs (BPM) de Paris en ont vu de toutes les couleurs. Chaque nouvelle journée apporte son lot de surprises, d’incompréhension, de honte mais aussi de révolter et c’est ce quotidien peu ordinaire que Melissa (Maïwenn) a décidé d’étudier. Grace à ses relations, cette photographe a en effet l’autorisation de suivre ces policiers d’un genre bien particulier dans leur travail. Récupérer des enfants dans un camp, trouver un toit pour héberger une mère et son fils ou rechercher un bébé kidnappé sont autant d’épreuves qu’elle va découvrir au cours de son reportage.

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    Les années passent et plus que jamais, la réalisatrice Maïwenn s’impose comme une figure à part entière du cinéma français et Polisse est là pour nous rappeler combien il faut compter sur elle ! Tranche de vie dans la BPM de Paris où les affaires sordides succèdent à des faits-divers plus légers, il y a des scènes de Polisse qui sont parfois édifiantes. Impossible de se retenir de rire devant les répliques de ces policiers confrontés à des situations incroyables, une façon d’extérioriser leurs véritables sentiments. Soutenu par un casting impeccable qui a su recréer une authentique ambiance de groupe, l’objectif était de faire passer ce film pour un documentaire et le moins que l’on puisse dire c’est que c’est réussi !

     

    Il faut le voir pour : Ne pas faire n’importe quoi lorsqu’on vous pique votre portable !

  • Le bal des actrices

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    La jeune réalisatrice Maïwenn tourne actuellement son nouveau film ; un documentaire qui s’intéresse à la vie mouvementée de différentes actrices. Le bal des actrices, tel sera le titre de ce documentaire qui aura la particularité d’offrir également des scènes musicales ce qui n’emballe pas vraiment son producteur. Qu’importe, pour l’heure elle prépare sa caméra pour suivre entres autres Karin Viard qui rêve d’Hollywood, Mélanie Doutey essorée par le monde du cinéma, Romane Bohringer qui ne décroche plus un seul casting ou Estelle Lefebure qu’on connait davantage comme mannequin que comme actrice.

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    En passant devant l’affiche, on a forcément du mal à décrocher son regard (enfin si vous n’êtes pas accompagné de votre petite-amie). Pardonnez-moi avait déjà marqué les esprits et avec Le bal des actrices, Maïwenn vient enfoncer le clou. Il est agréable d’avoir une jeune réalisatrice aussi douée et si éloignée du formatage souvent imposé par le cinéma. Ce vrai-faux documentaire est parfois inégal mais certaines scènes sont extremement fortes comme cette confrontation entre Muriel Robin & Jacques Weber. Le Coup de cœur Ciné2909 est mérité et je vous invite vraiment à découvrir ce film en vous rendant dans les salles pour encourager un cinéma inventif.

     

    Il faut le voir pour : Aimer les actrices et plus généralment les femmes !

  • Pardonnez-moi

     

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    Violette (Maïwenn) est une jeune femme pleine de créativité, c’est certainement ce qui l’a mené sur les planches du théâtre. A peine sa représentation achevée, elle a un nouveau projet en tête : tourner un film sur sa famille mais pas n’importe quel film ! En effet, pendant plus de 10 ans; Violette fut une enfant maltraitée par son père Dominique (Pascal Greggory) et ce film devrait lui permettre d’exorciser ses démons intérieurs. La voilà caméra en main, à la recherche de son identité et déterrant de lourds secrets familiaux que l’on croyait perdus à jamais.

     

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    Cette première réalisation de l’artiste Maïwenn a engendré une certaine curiosité d’une part par le choix d’un sujet dérangeant et d’autre part par la manière de le présenter. Pardonnez-moi oscille entre film et documentaire avec cette caméra embarquée au sein d’un drame familial qui ne manquera pas de vous chambouler. En tant que spectateur, on se retrouve vite mal à l’aise devant certaines situations, preuve irréfutable d’une interprétation ö combien réaliste. Premier essai assez concluant donc qui pose une nouvelle pierre à l’édifice du cinéma français et qui devrait encourager la jeune réalisatrice à continuer ce genre d’expérimentations.