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fantastique - Page 10

  • Nous sommes la nuit

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    Lena (Karoline Herfurth) est une fille un peu paumée dans sa vie, actuellement en probation elle n’hésite pourtant pas à jouer les pickpockets ce qui attire l’attention de la police et notamment de l’inspecteur Tom Serner (Max Riemelt). Un soir elle découvre un club pas comme les autres, elle est abordée par une belle femme blonde du nom de Louise (Nina Hoss) qui va jusqu’à la suivre dans les toilettes. Surprise, Lena n’est pas au bout de ses peines lorsqu’elle se fait mordre dans le cou par cette nouvelle connaissance. Après un temps d’adaptation, elle va accepter sa nouvelle condition de vampire et découvrir tous les plaisirs qui s’offrent à elle en compagnie de 2 autres potes d’enfance Nora & Charlotte (Anna Fischer & Jennifer Ulrich).

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    Les films de vampire ne connaissent pas la crise mais il est peu commun de voir une production allemande s’intéresser au sujet. Ce qui est sur, c’est que le réalisateur Dennis Gansel (déjà auteur de La vague) cherche à donner à Nous sommes la nuit un parcours international puisqu’il s’est efforcé d’effectuer le tournage dans un anglais à la diction particulièrement soignée par les comédiens. Dommage qu’on ne retrouve pas la même application dans ce scénario très basique et qui rappelle trop les films du même genre. Finalement, le seul attrait restera de voir 4 belles demoiselles s’agiter à l’écran mais à part ça rien il y a un manque évident de mordant !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à votre femme à marcher sur les murs.

  • Le village des ombres

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    8 Aout 2008. Un groupe de 9 jeunes ont décidé de passer un séjour ensemble dans le petit village de Ruiflec où les attende une grande maison. Tout allait bien jusqu’à ce qu’ils approchent de ce village ; Hugo (Djédjé Apali) qui conduisait la seconde voiture a voulu partir en éclaireur mais quelques secondes après, on retrouve le véhicule abandonné au beau milieu de la route. Emma (Christa Theret) s’inquiète pour sa sœur qui était à bord de cette voiture mais dans un premier temps, ils vont devoir rejoindre la maison pour clarifier un peu la situation. A peine sont-ils entrés que Lucas (Axel Kiener) disparait à son tour et pour eux le cauchemar ne fait que commencer.

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    Un groupe de jeunes potes d’enfance, des disparitions inexpliquées et une malédiction antique ; vu comme ça l’histoire de ce film en rappelle mille autres. Le village des ombres n’a cependant rien pour vous faire sursauter du siège, le réalisateur Fouad Benhammou semble plus occupé à soigner les détails historiques qui illustrent son scénario qu’à vouloir nous donner des frayeurs. Réalisation parfois curieuse (la séquence de l’automobiliste très mal intégrée), des révélations qui surgissent alors que le spectateur ne cherche déjà plus à comprendre ; c’est encore un bel échec dans un genre qui ne réussit guère au cinéma français.

     

    Il faut le voir pour : Eviter les vacances à Ruiflec, c’est mort niveau ambiance.

  • Laisse-moi entrer

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    Ce n'est pas vraiment la grande joie pour Owen (Kodi Smit-McPhee) ; à l'école il est malmené par un groupe de garçons et du coté de sa vie familiale, ses parents s'apprêtent à divorcer. C'est à ce moment qu'emménage Abby (Chloe Moretz), une fille assez particulière signant son arrivée pieds nus dans la neige. Ils se rencontrent un soir dans le petit parc de jeux de la résidence et vont rapidement devenir les meilleurs potes d'enfance. Owen est très loin de s'imaginer que cette jeune fille qui a en apparence 12 ans est en réalité un vampire ! Comme toutes les créatures de son espèce, elle craint la lumière mais surtout doit se nourrir de sang humain afin de survivre.

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    Après s'être fait remarquer avec Cloverfield, Matt Reeves assure sa nouvelle carrière de réalisateur au cinéma en adaptant le remake de Morse. A sa sortie, ce petit film suédois avait à juste titre séduit la critique et offert un nouveau souffle aux films de vampires ; Laisse-moi entrer en est donc une réinterprétation menée avec beaucoup de justesse. On ne peut qu'apprécier le fait que le réalisateur ait su conserver l'atmosphère intimiste du film ainsi qu'un casting sans véritable têtes d'affiche (on retrouve tout de même Chloe Moretz, la Hit-girl de Kick-Ass). C'est sur qu'avec cette version, le film trouvera un plus large public mais on regrette toutefois que Reeves n'ait pas pris plus de risques vis-à-vis de l'œuvre originale.


    Il faut le voir pour : Inviter les gens à entrer chez vous !

  • Wolfman

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    C'est par une lettre de Mademoiselle Gwen Conliffe (Emily Blunt) qu'il a appris la nouvelle, son frère a disparu. Lawrence (Benicio Del Toro) a donc quitté Londres pour revenir à Blackmoor où il a passé son enfance. Quand il arrive, il est déjà trop tard ; Ben a été retrouvé mort mais surtout le corps déchiqueté comme s'il avait été attaqué par un horrible monstre. De nombreuses rumeurs naissent dans le village car ce n'est pas la première victime et les yeux se tournent vers les gitans qui se sont récemment installés. Alors que Lawrence commence sa propre enquête, il voit une énorme créature apparaissant seulement les soirs de pleine lune.

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    Au même titre que les vampires, la légende des loups-garous continue de fasciner ce qui explique pourquoi Joe Jonhston s'est attelé à ce remake de Le Loup-Garou datant des années 1940. Évidemment, au niveau de l'histoire c'est sans surprises alors Wolfman préfère se concentrer sur l'action ; un pari plutôt réussi avec un loup-garou qui n'y va pas avec le dos de la cuillère quand il s'agit de déchiqueter des hommes. Malgré son manque évident d'originalité, c'est un film plutôt efficace devant lequel on ne s'ennuie jamais et capable même de vous faire sursauter. Ce n'est pas non plus un film incontournable, bref à peine de quoi vous faire les crocs !

     

    Il faut le voir pour : Rester à la maison les soirs de pleine lune.

  • Hors du temps

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    S'ils devaient vous raconter leur rencontre, il est certain que vous ne les croiriez pas car Claire & Henry (Rachel McAdams et Eric Bana) forment un couple hors du commun. Claire n'était encore qu'une petite fille lorsqu'elle a vu pour la première fois Henry qui possède le don extraordinaire de voyager dans le temps. C'est un phénomène qu'il n'arrive pas à expliquer et surtout qu'il ne contrôle pas ; il peut disparaitre d'une seconde à l'autre voyageant dans le temps sans toutefois pouvoir changer le cours de l'histoire. Leur rencontre est donc aussi improbable qu'elle est magnifique mais la particularité d'Henry pose aussi certains problèmes au sein du couple.

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    Par son scénario fantastique, Hors du temps n'est pas sans rappeler des films comme Entre deux rives ou plus récemment L'étrange histoire de Benjamin Button sans atteindre évidemment la virtuosité de ce dernier. C'est un film ambitieux, une romance extraordinaire hélas la réalisation, beaucoup trop sommaire, ne tient à aucun moment la comparaison. Certains moments du film permettent d'ailleurs d'expérimenter le voyage dans le temps, on s'endort d'ennui et vous voilà propulsé 10 minutes dans le futur. L'idée était là, le couple McAdams/Bana assez séduisant mais le rythme du film est haché et on finit évidemment par trouver le temps long !

     

    Il faut le voir pour : Ne plus vous étonner de voir quelqu'un nu dans la rue, c'est un voyageur de temps.

  • Ne te retourne pas

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    Elle a l’impression que la folie s’empare d’elle. Ça a commencé avec la table de la cuisine qui avait changé de place puis ce fut le tour des pièces qui changeaient complètement de disposition et enfin des visages qu’elle ne reconnaissait plus. Jusque-là Jeanne, Téo (Sophie Marceau, Andrea Di Stefano) et leurs 2 enfants avaient une vie bien rangée mais le roman autobiographique qu’elle est en train d’écrire a-t-il pu avoir une influence sur son état actuel ? Jeanne a cette particularité de ne pas se souvenir de son enfance jusqu’à l’âge de 8 ans, époque à laquelle elle a eu un terrible accident. Son état empire, elle ne reconnait plus personne et surtout elle-même ; c’est un autre visage qu’elle découvre dans le miroir.

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    En réunissant les magnifiques Sophie Marceau & Monica Bellucci, on tient déjà là une bonne raison d’aller jeter un œil à Ne te retourne pas. On appréciera la bonne tenue des effets spéciaux avec des visages emmêlés qui accrochent le regard et qui permettent aux spectateurs d’accompagner l’héroïne dans son ascension vers la folie. Pour le reste, ça se gâte un peu puisque l’histoire est franchement peu palpitante entre le début de la métamorphose de Marceau en Bellucci jusqu’à sa conclusion bien décevante. Pas de quoi se retourner sur ce thriller fantastique plutôt bien pensé mais dont le faux rythme nous fait vie décrocher.


    Il faut le voir pour : Ne jamais déplacer la table de la cuisine sans prévenir votre femme !

  • The return

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    On ne peut pas dire que son métier la passionne mais Joanna Mills (Sarah Michelle Gellar) apprécie de pouvoir prendre si souvent la route et échapper ainsi à sa vie. Commerciale particulièrement douée ; elle doit rencontrer un gros client au Texas, un coin des Etats-Unis qu’elle connait bien pour y avoir passé son enfance. Elle s’était toujours interdit de revenir car à l’âge de 11 ans elle a traversé une période pour le moins traumatisante où des hallucinations lui faisaient perdre la tête la poussant jusqu’à se mutiler. Ces douloureux souvenirs qu’elle pensait enfouis vont ressurgir brutalement mais cette fois elle est bien décidée à y faire face.

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    Alors qu’on s’attend à un énième film fantastique dans la veine de The Grudge ou The ring ; on reste ici dans un concept un poil plus terre à terre si l'on peut dire. The return joue sur les nerfs de son héroïne et sur les nôtres par la même occasion mais l’atmosphère mystérieuse fait davantage somnoler le spectateur qu’autre chose. Après avoir conquis les téléspectateurs avec la série Buffy contre les vampires, on ne peut pas dire que Sarah Michelle Gellar ait vraiment su s’imposer au cinéma mais a le mérite de ne pas encore s’être fait oublié. De fantastique, le film n’en a que le genre et vous pouvez être surs que je ne vais pas retourner le voir de sitôt !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de ressasser le passé