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cinema - Page 210

  • Lourdes

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    Pour notre pote Christine (Sylvie Testud), il s’agit d’un énième pèlerinage à Lourdes mais elle y tient énormément car c’est aussi la seule occasion qu’elle a de sortir de chez elle. Souffrant d’une sclérose en plaques, cette jeune femme a perdue l’usage de son corps et a besoin d’une aide permanente pour vivre ; ce voyage est donc pour elle une parenthèse heureuse et toujours porteur d’espoir. C’est Maria (Léa Seydoux) qui l’accompagne durant ce voyage mais même si elle est pleine de bonnes intentions, cette jeune infirmière est avant tout une femme et délaisse parfois Christine pour aller s’amuser. Alors que des milliers de personnes

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    Qui n’a jamais entendu parler de ces miracles intervenus à Lourdes, des histoires qui ont forgé à jamais la légende de cette ville extraordinaire et qui attire désormais des millions de visiteurs de tous horizons. Si l’aspect mystico-religieux du film me passe clairement par-dessus la tête, c’est la présence de l’excellente Sylvie Testud qui monopolisera l’attention. Lourdes décrit également l’atmosphère si particulière qui se dégage de ces pèlerinages ; l’espoir d’un miracle y est immense et lorsqu’on croit être témoin cela déchaine les jalousies et les interrogations des uns et des autres. Ce n’est donc pas tant le portrait de Christine qui est mis en lumière ici mais bel et bien tout ce qui entoure le folklore lié à la ville de Lourdes.

     

    Il faut le voir pour : Préparer un voyage à Lourdes et continuer à croire aux miracles.

  • Absent

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    Jeune lycéen, Martín (Javier De Pietro) se retrouve dans une drôle de galère. Il était en plein milieu d’une séance de sport à la piscine lorsqu’il a ressenti une gêne à son œil. Pour s’assurer que cela ne s’aggrave pas, son professeur Sebastián (Carlos Echevarría) décide de l’emmener faire des examens à l’hôpital et finalement tout cela n’était qu’une fausse alerte. A son retour à la piscine, Martín découvre que son pote d’enfance Juan Pablo (Alejandro Barbero) chez qui il devait passer la nuit s’est éclipsé et puis surtout il n’a pas les clés de sa maison. Sa grand-mère avec qui il habite s’est elle aussi absentée et voilà que le jeune garçon se retrouve sans toit pour la nuit. Bien que cela soit strictement défendu, Sebastián va l’inviter à passer la nuit chez lui mais il ignore qu’en faisant ça il réalise tout ce qu’avait planifié son élève.

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    Le nom de Marco Berger parlera peut-être aux amateurs du 7ème art, le réalisateur argentin avait proposé en 2009 un film assez particulier avec Plan B. Il continue son introspection dans l’identité sexuelle en proposant cette fois une histoire entre 2 hommes confrontés avant tout par leur statut (l’un est prof, l’autre son élève). Le réalisateur enfonce une porte qu’il avait entrouverte mais si son précédent film se montrait assez brouillon et donc vite insignifiant, Absent fait preuve d’une grande pudeur et surtout serti par un duo d’acteur des plus convaincants. Tant par sa réalisation austère que pour son histoire, il ne risque pas de séduire tous les spectateurs mais il s’agit incontestablement de la séance découverte du moment.

     

    Il faut le voir pour : Fermer la porte de votre chambre à double tour si vous invitez un pote à dormir à la maison … ou pas !

  • Grease

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    Sandy Olsson & Danny Zuko (Olivia Newton John & John Travolta) se sont rencontrés à la plage et ce fut le coup de foudre immédiat hélas l’été s’achève et arrive le temps des adieux. Sandy doit retourner en Australie et leur histoire aurait pu s’arrêter là mais lors de la rentrée scolaire au lycée de Rydell, Danny va avoir la grande surprise de retrouver l’amour de sa vie seulement il a une image à défendre. Paré de son blouson en cuir noir et de sa banane soigneusement coiffé, il ne peut pas révéler ses sentiments devant ses potes d’enfance et doit jouer à contrecœur les bad boys. Mais l’amour va avoir raison de sa fierté et lorsque Sandy passe du temps avec un autre garçon, Danny sent la jalousie monter en lui.

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    Ce film a beau avoir fêté ses 30 ans d’existence en 2008, il restera l’une des meilleures comédies musicales de l’histoire du cinéma. Regorgeant de tubes comme Summer nights, Look at me, I'm Sandra Dee ou encore You’re the one that I want ; il est impossible de voir Grease sans sentir monter en soi l’envie de se trémousser. Et puis surtout, à l’époque il nous confirmait que John Travolta, tout juste sorti du succès de La fièvre du samedi soir, était un danseur hors-pair. Il y a aussi cette ambiance kitsch à souhait : blousons noirs, cheveux gominés qui nous font voyager dans le temps et il n’y aura que cette course de voitures qui aura vraiment pris un coup de vieux. Un chef d’œuvre qui restera dans nos mémoires pour l’éternité !

     

    La scène à ne pas louper : Le relooking de Sandy et son pantalon en cuir !


    Découvrir Summer Nights & You're the one that I Want dans

    Quand la Musique fait son cinéma ?

  • The troll hunter

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    Johanna, Thomas & Kalle (Johanna Mørck, Glenn Erland Tosterud & Tomas Alf Larsen) sont étudiants à la fac de Volda en Norvège et ont décidé de réaliser un documentaire sur une personne qu’il pensait être un braconnier. Cet homme s’appelle Hans (Otto Jespersen) et à en croire les rumeurs qui circulent, il est le responsable de la mort de nombreux ours dans la région mais lorsque notre trio se met à le suivre, ils vont découvrir la vérité. Après avoir essuyé plusieurs refus d’interviews, ils le suivent dans une de ses virées nocturnes qui les conduit dans une profonde foret jusqu’au moment où ils tombent face à face avec me chasseur en pleine fuite. Ils pensent alors avoir un ours à leurs trousses mais il s’agirait en fait d’un troll ! C’est une chose difficile à croire aussi sont-ils invités à participer à une nouvelle chasse et nos 3 potes ne vont pas être déçus du voyage.

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    La réalisation façon faux documentaire continue de faire des émules mais cela ne convient pas forcément à toutes les histoires. L’objectif premier est de rendre le récit plus crédible et si cela fonctionne de manière efficace avec des sujets qui touchent au paranormal (Le projet Blairwitch) ou aux catastrophes naturelles (Cloverfield) ; on émet quelques doutes quant il s’agit de suivre un chasseur de trolls ! Difficile de faire d’une créature fantastique une réalité et en tant que spectateur on est clairement dubitatif devant The troll hunter qui a plutôt des allures d’un mauvais film de série B. Difficile donc de rentrer dans le film et à partir de là on a juste qu’une envie : que ça se termine au plus vite !

     

    Il faut le voir pour : Préparer de la puanteur de troll pour éviter les ennuis.

  • L’art de séduire

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    Jean-François (Mathieu Demy) a un don pour écouter les gens et il en a d’ailleurs fait son métier en devenant psychothérapeute et c’est lors d’une de ses consultations qu’il a rencontré la belle Hélène (Julie Gayet). Cette mère de famille était en plein divorce lorsqu’elle a commencé sa thérapie et durant les 3 années qui ont suivi, son psychologue avait fini par tomber fou amoureux. Ayant désormais retrouvée un équilibre dans sa vie, elle souhaite arrêter les séances et Jean-François comprend alors qu’il n’aura plus l’occasion de la revoir. Il va alors se débrouiller pour que le hasard fasse que leurs chemins se croisent de nouveau mais il manque d’assurance dans l’art de la séduction. Ainsi, il va demander conseil auprès d’un de ses patients Julien (Lionel Abelanski) qui a un peu de mal à jongler avec ses 3 conquêtes.

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    Séduire est tout un art et on n’est malheureusement pas tous doués en la matière à l’image de notre pote Jean-François, héros d’une petite comédie qui vous arrachera difficilement quelques sourires. En effet, en dehors de 2-3 répliques bien senties, on doit ensuite se contenter d’un film très monotone malgré les charmes conjugués de Julie Gayet & Valérie Donzelli. Le personnage de Mathieu Demy est lui aussi plutôt attachant mais ne réussit pas à nous faire oublier les défauts de cette première réalisation de Guy Mazarguil. L’art de séduire ne réussira à envouter que les spectateurs venus se vider l’esprit dans les salles obscures, pour ce qui est de se payer une bonne tranche de rigolade, il faudra continuer de prendre des leçons !

     

    Il faut le voir pour : Prendre en photo les poissons que vous mangez.

  • La locataire

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    Notre pote Juliet (Hilary Swank) traverse actuellement une période difficile ; elle a surpris son petit-ami Jack (Lee Pace) au lit avec une autre femme. Ce fut un vrai coup de massue elle qui avait abandonné tous ses rêves pour s’installer avec lui. Désormais célibataire, elle doit trouver un logement mais les bonnes occasions ne courent pas les rues jusqu’au jour où elle tombe sur un superbe appartement à Brooklyn. Bien que situé à proximité d’une ligne de métro et très exposé au bruit, le faible loyer apparait comme une aubaine et ce qui n’est pas pour la déplaire, le propriétaire de l’immeuble Max (Jeffrey Dean Morgan) est plutôt séduisant. Juliet saute donc sur cette occasion en or mais après quelques jours elle ressent quelque chose d’étrange qui émane de son appartement.

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    Quand la crise immobilière s’associe au manque d’imagination des studios d’Hollywood ça donne un résultat comme La locataire. On est pourtant servi par un casting assez prestigieux entre la double oscarisée Hilary Swank, le beau gosse Jeffrey Dean Morgan & le respecté Christopher Lee malheureusement tous 3 se noient dans un scénario trop convenu. Pire, le personnage d’August incarné par Lee n’existe quasiment pas, il n’est là que pour faire valoir la personnalité trouble de Max. Dès lors que l’on assiste au flashback opéré par le film, on comprend immédiatement de quoi sera faite la suite des évènements et il y a de la déception à ne pas avoir plus de surprises. A moins de vouloir absolument vous échapper de votre foyer, ce n’est pas un film qui s’impose.

     

    Il faut le voir pour : Vérifier qu’il n’y a rien derrière vos murs !

  • Happy happy

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    C’est une nouvelle vie qui commence pour Elisabeth & Sigve (Maibritt Saerens & Henrik Rafaelsen) qui emménagent dans la campagne Norvégienne avec leur fils Noa (Ram Shihab Ebedy). A leur arrivée, ils sont chaleureusement accueillis par leurs nouveaux voisins Kaia & Eirik (Agnes Kittelsen & Joachim Rafaelsen) qui ont eux aussi un jeune garçon Theodor (Oskar Hernæs Brandsø). Eloignés de tout, les 2 couples passent leurs premières soirées et se découvrent à travers différents jeux de société jusqu’au soir où Kaia & SIgve laissent leurs désirs prendre le dessus. A partir de ce moment, ils vont se voir régulièrement et pour la jeune femme, c’est un vrai bol d’air ; elle qui n’a pas eu de relations sexuelles depuis plus d’1 an !

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    C’est un fait, tout le monde ne sera pas sensible à cette comédie norvégienne qu’on pourrait presque qualifier d’ovni cinématographique. L’histoire entre ces 2 couples est entrecoupée de performances musicales sans véritables liens et il y a d’autres aspects qui nous laissent un peu circonspect. On pense notamment à la relation entre Theodor & Noa qui, à travers leurs jeux d’enfant, revisite avec plus ou moins d’innocence l’esclavage des noirs. On ne sait pas trop vers quoi veut nous mener la réalisatrice Anne Sewitsky toujours est-il que ces séquences laissent le spectateur dans une position assez embarrassante. Happy happy n’est pas une comédie extraordinaire et prend parfois de drôles de direction où on ne s’y retrouve pas toujours, à privilégier pour ceux qui apprécient les films atypiques !

     

    Il faut le voir pour : Surveiller les jeux de vos enfants !

  • Y’a-t-il un flic pour sauver l’humanité ?

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    Membre éminent de la défense interplanétaire, notre pote Richard Dix (Leslie Nielsen) vient d’apprendre une nouvelle bouleversante : le Président des États-Unis Bill Clinton (Damien Masson) est un clone ! C’est Cassendra Menage (Ophélie Winter) qui a révélé la supercherie alors qu’elle était sur la planète Vegan et une mission de sauvetage est alors mise en place. Richard se rend tant bien que mal sur place pour une simple inspection mais sa présence va vite irriter le Docteur Griffin Pratt (Peter Egan) qui ne semble pas étranger à toute cette affaire. Avec sa discrétion légendaire, l’officier va mener l’enquête et retrouver la trace du Président mais ce qu’il ignore c’est qu’en le ramenant sur Terre, il va jouer le jeu de Pratt.

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    Avant toute chose, il convient de préciser qu’en dépit de son titre français, ce film n’a strictement rien à voir avec la saga Y’a-t-il un flic initiée par Zuker & Abrahams. C’est donc juste un plan marketing pour attirer les spectateurs qui vont rapidement déchanter devant ce qu’on appellera avec politesse un beau navet cinématographique. Y’a-t-il un flic pour sauver l’humanité ? est une accumulation de scènes plus désolantes les unes que les autres qui ne vous décrochera pas le moindre sourire. A croire que les scénaristes ont décidé de faire un concours de blagues pourries pour les réunir dans ce film. Pour l’anecdote, c’est l’un des derniers rôles d’Ophélie Winter (et on comprend pourquoi) et on est juste désolé de voir Leslie Nielsen dans une telle catastrophe.

  • Bad teacher

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    Notre pote Elizabeth Halsey (Cameron Diaz) pensait avoir trouvé le pigeon idéal et leur mariage était planifié mais manque de bol, le malheureux élu a ouvert les yeux sur la vénalité de sa dulcinée. La voilà donc obligée de reprendre son job d’enseignante qu’elle s’était fait une joie de quitter quelques mois plus tôt et les cours qu’elle dispense sont pour le moins … spéciaux ! Entre 2 lamentations et quelques pétards, voilà qu’un nouveau professeur débarque : Scott Delacorte (Justin Timberlake) est un célibataire issu d’une grande famille et il n’en faut pas plus pour qu’il devienne la nouvelle proie d’Elizabeth. Bien décidée à lui mettre le grappin dessus, elle n’est pas la seule sur le coup puisque sa collègue Amy Squirrel (Lucy Punch) a elle aussi bien l’intention de séduire ce nouvel arrivant.

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    Ah je peux vous certifier que si on avait eu des enseignantes comme la belle Cameron Diaz, on aurait éradiqué sans mal l’absentéisme à l’école ! Comment ne pas tomber sous le charme de cette prof aussi sexy qu’au comportement rock’n’roll. Elle envoie balader ses élèves, les punit à coups de ballons de basket ou encore s’enfile quelques doses d’alcool en plein cours bref elle a l’habit complet de l’irrévérence personnifiée et on adore ça ! Pour l’occasion, elle retrouve celui qui fut pendant quelques temps son boyfriend, Justin Timberlake magnifiquement ringardisé et qui se dévoile avec ironie au cours d’une scène de sexe d’anthologie, avis aux amatrices. Dommage qu’il y ait un peu de relâchement vers la fin en dehors de ça vous allez être ravis de prendre des cours d’été avec ce Bad teacher.

     

    Il faut le voir pour : Amener votre voiture au lavage plus souvent.

  • Ghost - Righteous Brothers / Unchained melody

    Après la sortie de Ghost au cinéma en 1990, il y a eu une recrudescence d’inscriptions pour les cours de poterie mais hélas pour vous mesdemoiselles, pas de Patrick Swayze à l’horizon ! Film romantique par excellence, impossible d’oublier cette scène mythique qui a marqué les esprits de tous les spectateurs. Unchained Melody est à l’origine une chanson écrite par Alex North dans les années 1950 et qui existe dans plus de 500 versions différentes ! Dans ce film, c’est les Righteous Brothers qui interprètent ce tube qui traverse les années.