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Premières Impressions 2007

  • Ma vie n’est pas une comédie romantique

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    Thomas Walkovic (Gilles Lellouche) vous le dira, les histoires d’amour ne finissent bien que dans les films au cinéma ! Alors qu’il croyait avoir trouvé son âme sœur, il vient d’apprendre qu’elle le trompait depuis 1 an déjà précipitant ainsi la fin de leur relation. Pour couronner le tout, il est obligé de retourner vivre chez ses parents en attendant de retrouver un peu le moral et de se relancer. Alors qu’il achetait du papier toilette, voilà qu’il croise une pote d’enfance Florence Baron (Marie Gillain), mariée avec 2 enfants. Les retrouvailles se poursuivent lorsque Florence l’invite à diner à la maison mais elle ne se doute pas qu’il va involontairement briser son mariage.

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    Comme son titre l’indique si bien, ce film se veut aux antipodes de la comédie romantique de base avec tout d’abord un héros digne dans lequel se reconnaitront de nombreux geek. Testeur de jeux vidéo avec son pote incarné par l’incroyable fiancé Laurent Ournac qui signe là sa première participation sur le grand écran ; Gilles Lellouche n’a pas vraiment le profil de l’homme idéal. De la même manière, la rencontre et la scène finale de Ma vie n’est pas une comédie romantique joue sur ce coté parodique sans nous offrir la belle comédie que l’on attendait. Le film ne s’impose pas mais si vous appréciez le sympathique Gilles Lellouche & Marie Gillain, peut-être serez-vous tenté…de le louer quand il sortira en DVD.

     

    Il faut le voir pour : Eteindre son portable après minuit.

  • Si c'était lui

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    Depuis qu’il a tourné le dos à son père, Valentin Bernier (Marc Lavoine) a connu de nombreuses galères, aujourd’hui encore il est dans une situation des plus précaires. Heureusement, il a réussi à se faire prêter cet appartement pour 3 mois ce qui lui laisse un peu de répit mais il semble qu’il n’est pas vraiment le bienvenu au sein de l’immeuble. Au premier regard, Hélène (Carole Bouquet), écrivaine reconnue, sentait que cet homme allait lui attirer des ennuis d’autant plus que son fils Jérémy (Jean Senejoux) en a fait son modèle. Issus de milieux sociaux que tout oppose, ils vont pourtant se rapprocher.

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    Si c’était lui a la bonne idée de sortir du moule des comédies sentimentales habituelles dans une version plus contemporaine de La belle et le clochard. On s’amuse de voir le personnage de Valentin plein de nervosité et bien loin de l’image du playboy qu’incarne habituellement Marc Lavoine. Soulignant les préjugés auxquels nous sommes soumis quotidiennement, ce message devient hélas vite accessoire laissant place au développement de l’histoire entre les 2 héros. Le duo Carole Bouquet (toujours aussi resplendissante) / Marc Lavoine fonctionne merveilleusement bien aidé par la facétieuse Florence Foresti et tout cela contribue à la bonne humeur communicative de ce film. Une bonne surprise qui mérite sa chance !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter d’utiliser votre ascenseur.

  • Un baiser s'il vous plaît

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    Judith & Nicolas (Virginie Ledoyen & Emmanuel Mouret) étaient des potes d’enfance du lycée, des inséparables qui connaissaient tout sur tout de leur vie privée respective. Judith était en couple avec Claudio (Stefano Accorsi) ; ils vivaient heureux et avaient une situation qui aurait fait bien des envieux. Nicolas lui cherchait encore le grand amour, malgré de belles rencontres il n’a jamais trouvé la perle rare et cela fait un moment qu’il n’a personne et le voilà qu’il se retrouve dans une situation horrible : en manque d’affection ! Pour remédier à cela, il a retourné toutes les solutions possibles et la seule qu’il lui reste est de faire appel à sa meilleure amie Judith car finalement ce ne sera qu’un baiser sans grandes conséquences se disent-ils…

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    C’est en allant voir Changement d’adresse que j’avais découvert le réalisateur Emmanuel Mouret dont les films possèdent cette touche reconnaissable entre mille. Un baiser s’il vous plaît en est l’exemple le plus flagrant avec notamment des dialogues merveilleusement bien écrits sans pour autant relever d’un vocabulaire soutenu. Une nouvelle fois Mouret se met en scène et retrouve Frédérique Bel qu’il avait déjà cotoyé dans son précédent film et Virginie Ledoyen qui vient lui donner la réplique. Par contre, je suis convaincu d’une chose avec ce type de film soit on aime soit on adore et moi je suis plutôt friand de ce genre de découverte.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais embrasser votre meilleur(e) ami(e) !

  • La graine et le mulet

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    Voilà plus de 35 ans que Slimane (Habib Boufares) travaille au chantier, il a toujours su répondre aux besoins de sa famille. Aujourd’hui séparé de sa femme, il vit dans un petit hôtel géré par sa nouvelle compagne Latifa (Hatika Karaoui). Hélas, son activité est en plein déclin et Slimane se voit pousser petit à petit vers la sortie. Il ne perd néanmoins pas espoir et se lance dans un prodigieux projet : réaménager un bateau pour en faire un restaurant avec comme spécialité exclusive le couscous au poisson. Le seul problème concerne le financement mais avec l’aide de Rym (Hafsia Herzi), la fille de Latifa il va faire tout son possible pour réaliser ce rêve.

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    Révélé par le César du meilleur film 2005 avec L’esquive, Abdellatif Kechiche vient confirmer son talent avec son 3ème long métrage. Des longs plans-séquence, une caméra au plus près des personnages ; La graine et le mulet est une vraie invitation. Il n’y a qu’à voir la dégustation du couscous familial pour n’avoir qu’une envie, celle de mettre sa serviette autour du cou et de se mettre à table. On admire également l’interprétation des comédiens avec bien sur Hafsia Herzi déconcertante de naturel et d’authenticité mais aussi la plus discrète Alice Houri bouleversante lors de sa dernière scène. Encensé par la presse, ce n’est pas moi qui vais les contredire car il mérite le Coup de cœur Ciné2909 et l’on entendra de nouveau parler de Kechiche tôt ou tard !

     

    Il faut le voir pour : Inviter vos potes d’enfance à déguster un couscous (et pas en faire tout un plat comme Samia).

  • Big City

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    Il y a bien longtemps dans l’Ouest américain se dressait une ville nommée Big City. C’était une ville comme il en fleurissait à cette époque, une expansion qui grignotait un peu plus les terres des indiens qui restaient sagement de simples observateurs. Mais lorsqu’ils ont vu arriver une caravane de nouveaux arrivants, ils se sont révoltés poussant tous les adultes, hommes & femmes de la ville à se retrancher dans une forteresse dans l’attente de l’aide de la cavalerie. Pendant ce temps à Big City, les enfants ont du surmonter leur chagrin pour continuer à faire vivre la ville mais très vite des problèmes apparaissent. Le fils du maire (Jérémy Denisty) a des ambitions démesurées mais heureusement James Wayne (Vincent Valladon), fils du shérif veille au grain !

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    Devant l’affluence des productions pour les enfants en cette période de fêtes, Big City a de grandes chances de se faire engloutir par l’énorme vague. Djamel Bensalah réalise un western certes spécial mais qui n’en est pas moins réussie en projetant les enfants comme les héros de l’histoire. Alors que l’on aurait pu croire que cela allait se transformer en une énorme boum déguisée, au niveau du scénario on joue la carte réaliste en faisant substituer les adultes par des enfants. Un film qui reprend donc les codes que l’on connait aux westerns pour les adapter à un univers infantile jouant ainsi sur le décalage mais ce n’est pas la grande récréation que les petits pouvaient espérer.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de croire que les chinois bouffent que des chiens et des chats.

  • Bee Movie - Drôle d'abeille

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    C’est un grand jour pour nos potes Barry & Adam ; ils sont enfin diplômés et vont pouvoir entrer dans le monde si excitant du travail. Direction Mielex pour contribuer à la production de miel de la communauté mais Barry n’a pas l’air vraiment de se réjouir. Il est inconcevable pour lui de s’enfermer toute sa vie dans un même travail et c’est ainsi qu’il décide de quitter la ruche pour découvrir le monde des hommes. Il va jusqu’à oser l’interdit en faisant la connaissance d’une humaine Vanessa avec qui il se lie d’amitié mais le retour à la réalité est brusque lorsqu’il constate que les humains volent le miel des abeilles pour le consommer et le commercialiser.

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    Quand 2 génies se rencontrent, ça ne débouche pas forcément sur un film génial. Après avoir conquis les planches et la télévision, le comique Jerry Seinfeld s’attaquer au cinéma avec ce film d’animation qui s’inspire de la vie particulière des abeilles. Steven Spielberg lui donne un coup de main via sa boite Dreamworks mais il faut bien reconnaitre que Bee Movie - Drôle d'abeille a un gout de miel tristement fade. Passe encore l’histoire moralisatrice censée éduquer les enfants mais l’absence d’humour et des personnages peu attachants condamnent le film à l’oubli .A part pour voir de jolis images de synthèse, cela s’annonce comme un grand flop dans la carrière de Jerry Seinfeld.

     

    Il faut le voir pour : Manger du miel afin de faire travailler les abeilles.
  • Le renard et l’enfant

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    C’est sur le chemin de l’école qu’elle (Bertille Noël-Bruneau) l’a aperçu ; un joli renard qui gambadait dans la nature. Elle décide alors de s’en faire un pote d’enfance mais pour cela il faut d’abord le retrouver au sein de cet immense foret, fouillant dans tous les recoins pour découvrir sa tanière. Et puis quand des coups de feu retentissent, elle craint pour la survie de ce renard face à la cruauté des hommes. Dès qu’elle a un moment de libre, elle part donc à sa recherche et ce ne fut pas facile mais finalement elle l’a retrouvé et grande surprise le renard était en fait une renarde qui a eu ses petits il n’y a encore pas si longtemps. Elle l’appelle Titou et ces deux-là vont devenir inséparables.

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    Le titre résonne comme l’intitulé d’une fable de Jean De La Fontaine et les amoureux de la nature trouveront leur dose de verdure et d’animaux sauvages. Après La marche de l'empereur, le réalisateur Luc Jacquet continue son exploration du monde animalier fascinant s’il en est encore faut-il que vous appréciez de rester en contemplation devant la beauté des décors naturels. Voilà de nouveau un film idéal pour une sortie en famille, les enfants vont tomber amoureux de Titou mais soyez rassurés après avoir vu Le renard et l’enfant, ils n’ont réclameront pas un à la maison.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais ramener de renards dans sa chambre.

  • On dirait que…

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    Quand je serais grand, je serais webmaster de Ciné2909 ! On a tous eu des rêves durant notre enfance sur le métier que l’on voulait exercer mais dans la réalité les choses sont souvent différentes. De la Franche-Comté à l’Aquitaine en passant par le Limousin, nous rendons visite à des enfants qui ont décidé de donner leur vision du travail que font leurs parents respectifs. Des filles et fils d’agriculteurs, de gendarmes, de médecins ou encore d’épiciers ; des métiers aussi divers et variés mais qui demandent tous de la passion.

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    Ce que l’on retiendra à l’issue de ce documentaire, c’est qu’il n’y a pas de sot métier et qu’il faut de tout pour faire un monde. Parcourant différentes régions de la France, la réalisatrice Françoise Marie a laissé les clefs aux enfants qui nous livrent leur vision du travail et il faut préciser qu’aucunes directives ne leur ont été prodiguées. Un regard d’enfant sur un monde d’adulte empli de naïveté, de tendresse et d’expressions infantiles qui décrocheront quelques sourires mais On dirait que…reste très superficiel. Pas d’études sur une hypothétique reproduction sociale, juste une photographie sur l’enfance et leur interprétation de la vie professionnelle de leurs parents et on dirait que ça ne suffira pas pour attirer les foules !

     

    Il faut le voir pour : Terminer votre assiette quand vous allez au restaurant.

  • A la croisée des mondes : la boussole d’or

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    Il existe dans l’univers une infinité de mondes parallèlement à notre réalité. Dans celui de notre histoire, l’âme des hommes est détachée de son hôte et se voit personnifié par un animal qui l’accompagne dans chacun de ses déplacements. Au collège Jordan, on retrouve la jeune Lyra Belacqua (Dakota Blue Richards) ; une orpheline qui n’a pas connu ses parents et qui a soif d’aventures. Alors que son oncle Lord Asriel (Daniel Craig) est parti en expédition pour une mission de la plus haute importance ; elle est sollicitée par Marisa Coulter (Nicole Kidman) pour l’accompagner. Avant de partir, elle se voit confier une boussole d’or ; un instrument ancestral qui permet de lire la vérité et que seule Lyra pourra utiliser.

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    Depuis le succès que l’on connait à la saga Harry Potter, nos petites têtes blondes ont eu droit à bon nombre d’adaptations de romans de qualité parfois inégale. Ce film souffle entre le chaud et le froid ; l’histoire parait passionnante mais niveau réalisation on est un peu déçu par le manque d’action. Il n’empêche qu’A la croisée des mondes : la boussole d’or sort tout de même le grand jeu avec au casting Daniel Craig, Nicole Kidman ou encore Eva Green bien que ceux-ci soient relégués qu’à des rôles secondaires. Une bonne sortie pour les enfants mais ils ont tellement l’embarras du choix en cette période que vous pourrez très bien faire l’impasse sur celui-ci sans compter qu’on est un peu frustré par le dénouement.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de donner du whisky aux ours blancs.

  • Tous à l’ouest : une aventure de Lucky Luke

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    Ils se sont de nouveau échappés ! Les Dalton ont réussi à prendre la fuite et ne vont pas perdre de temps pour aller braquer les banques et se constituer un joli petit magot. Le seul problème est qu’ils sont poursuivis par la police et surtout par le cow-boy qui tire plus vite que son ombre, vous l’avez reconnu c’est Lucky Luke. Joe a alors un plan génial ; planquer l’argent dans une caravane qui trainait sur un terrain vague mais quand les Dalton reviennent récupérer leur bien non seulement ils sont arrêtés par Lucky Luke mais d’autres caravanes sont apparus. S’ils veulent remettre la main sur leur trésor, il faudra suivre cette jolie troupe qui doit se rendre en Californie.

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    Si Tous à l’ouest : une aventure de Lucky Luke vise avant tout les plus jeunes, les spectateurs nostalgiques des anciennes adaptations animées de Lucky Luke vont aussi se laisser embarquer dans cette aventure. On retrouve d’ailleurs les personnages phares tels que Ran tan plan, le chinois, le croque-mort et bien d’autres. Si Les dessins et l’animation sont loin d’être exceptionnels, il y a de bonnes idées qui vous feront rire et l’on passe un bon moment. Plutôt que de se retaper les rediffusions des anciens films à la télévision, voilà une occasion de retrouver votre cowboy préféré dans de nouvelles aventures et qui fera également plaisir à vos enfants.

     

    Il faut le voir pour : Positiver !