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Premières Impressions 2008 - Page 7

  • Love Gourou

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    L’équipe de Hockey sur glace des Toronto Maple Leafs est en passe d’atteindre son rêve ; décrocher la prestigieuse Stanley Cup. Pour les mener à la victoire, ils pouvaient jusqu’à présent compter sur les époustouflantes performances de Darren Roanoke (Romany Malco). Les choses se compliquent quand celui-ci se sépare de sa femme qui atterrit alors dans les bras de Jacques Grande (Justin Timberlake), le rival de Darren dont le talent s’est évanoui comme neige au soleil. La seule solution est donc d’engager quelqu’un pour réunir ce couple et pour ça seul le Love gourou Pitka (Mike Myers) est capable d’un tel exploit.

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    Personnage pour le moins atypique, le Love Gourou permet à Mike Myers de reprendre du service pour de nouvelles excentricités. Le hic c’est que cette comédie est peu réussie avec son humour au ras des pâquerettes et qui sent parfois le réchauffé (pas de mini-moi ici mais un mini-coach). Partant d’une idée plutôt intéressante, ça ne passe pas du tout devant l’écran à cause de cet humour trop poussif qui finit par nous lasser des péripéties du gourou. Seule consolation à se mettre sous la dent, quelques reprises hilarantes du gourou et une Jessica Alba envoutante en danseuse hindoue ; c’est bien maigre !

     

    Il faut le voir pour : Eviter de sortir avec un fan de Céline Dion.


    Découvrir le film Dans la peau du héros !

  • Coup de foudre à Rhode Island

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    C’est une grande réunion de famille qui s’annonce pour Dan Burns (Steve Carrell). Ce père de famille a perdu sa femme et il en a fallu du temps pour qu’il puisse surmonter cette terrible épreuve. Aujourd’hui, il consacre toute sa vie à ses 3 filles et ce n’est pas toujours une sinécure ! Arrivé à Rhode Island, il va croiser Marie (Juliette Binoche) sur qui il craque littéralement mais il déchante vite quand il apprend qu’il s’agit ni plus ni moins de la petite-amie de son frère Mitch (Dane Cook). Entre Dan et Marie, commence alors un long jeu de séduction mais leur histoire est déjà promise à de nombreuses complications.

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    A priori, on se dit qu’il s’agit d’une énième comédie romantique qui, à l’image de son titre, ne joue pas la carte de l’originalité. Pourtant Coup de foudre à Rhode Island mérite qu’on jette un œil notamment pour la présence de Steve Carrell qu’on n’imaginait pas aussi à l’aise dans le rôle du prince charmant de service. Plus habitué à le voir incarner des personnages burlesques, il dévoile ici une autre facette pour le moins attendrissante. Sans oublier Juliette Binoche craquante à souhait, voilà une comédie sentimentale qui pourrait bien séduire aussi bien le public féminin que masculin.

     

    Il faut le voir pour : Revoir vos potes d’enfance, on sait jamais il y aura peut-être de belles surprises !

  • C’est dur d’être aimé par des cons

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    A la fin de l’année 2005, un journal danois publie 12 caricatures mettant en scène le prophète Mahomet et provoque une véritable polémique. Cet évènement prend rapidement une envergure mondiale, certains musulmans considérant que ces publications sont une insulte envers leur religion. Au début de l’année 2006, les mêmes dessins arrivent dans les journaux français mais lorsque le satirique Charlie Hebdo s’en empare, il se retrouve poursuivi par une procédure judiciaire lancée à l’initiative de l’Union des organisations islamiques de France et la Grande Mosquée de Paris. Commence alors un procès médiatisé pour Philippe Val, Directeur de publication de Charlie Hebdo bien décidé à défendre sa liberté d’expression.

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    On se souvient encore du tollé qu’avait suscité cette histoire des caricatures et notamment les réactions violentes qu’elle avait engendrée. S’il n’est pas question ici de revenir sur cette controverse, C’est dur d’être aimé par des cons s’intéresse à l’incroyable aventure judiciaire qu’a vécu le journal Charlie Hebdo suite à la publication des caricatures. L’enjeu était alors de défendre la liberté d’expression de la presse française et de ne pas tomber dans la censure. Documentaire passionnant du début jusqu’à la fin, il retranscrit bien toute l’émotion soulevée par cette histoire de caricatures à l’époque.

     

    Il faut le voir pour : Accepter qu’on puisse rire de toutes les religions.

  • Mirrors

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    L’inspecteur Benjamin Carson (Kiefer Sutherland) a tout perdu. Après un terrible accident au terme duquel son équipier a trouvé la mort, il a sombré dans une profonde dépression et s’est laissé entrainer dans les méandres de l’alcoolisme. En moins d’un an, sa vie familiale a été brisée ; sa femme Amy (Paula Patton) & leurs 2 enfants se sont éloignés et Ben veut tout faire pour se reconstruire. Il a trouvé un travail en tant que gardien de nuit au sein d’un établissement ruines mais où apparaissent des phénomènes pour le moins étranges. Les miroirs qui ornent ce lieu semblent vivants et très vite Ben est victime de visions d’horreur.

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    Alexandre Aja semble se plaire aux Etats-Unis et nous propose une nouvelle fois un remake avec Mirrors réinterprétation d’Into the mirror, une œuvre sud-coréenne. Plus habitué aux séquences d’action, Kiefer Sutherland laisse de coté son costume de Jack Bauer pour se plonger dans un film d’épouvante plutôt efficace. Le réalisateur français remplit sa mission de nous faire sursauter sans oublier quelques scènes particulièrement gores. Pour jouer les fines bouches, on pourra regretter une mise en scène finalement banale alors qu’on aurait pu s’attendre à quelque chose de plus sophistiqué au niveau des jeux de miroirs.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous reluquer dans le miroir.

  • Max la menace

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    C’est le jour J pour notre pote Maxwell Smart (Steve Carrell), sémillant analyste d’une organisation secrète appelée CONTROL. Il attend les résultats des tests qui lui permettront de devenir un agent de terrain mais une fois de plus c’est la déception ; son travail au bureau est tellement important qu’il en est devenu indispensable. Contre toute attente, le bâtiment du CONTROL est victime d’une attaque et l’identité des agents de terrain a été compromise partout dans le monde. Pour déjouer les plans du KAOS ; il faut faire appel à un nouvel agent, l’Agent 86 entre en scène et ce n’est autre que notre pote Maxwell !

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    Série de la fin des années 1960, Max la menace revient au cinéma après 2 premières adaptations et cette fois c’est Steve Carrell qui endosse le costume d’un agent secret vraiment spécial. Du point de vue du film d’action, ça tient plutôt bien la route mais on ne peut pas en dire autant du coté de l’humour assez sommaire se résumant aux gaffes de l’agent 86. Carrell fait tout ce qu’il peut mais il faut avouer qu’on est bien loin de la crise de rire et puis quel dommage que Dwayne Johnson n’ait qu’un si petit rôle. Divertissant mais dénué d’originalité, ça permettra de vous faire patienter en attendant le retour tant attendu de l’agent secret 007.

     

    Il faut le voir pour : Jeter votre vieux couteau suisse.

  • Mamma Mia !

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    Alors qu’il ne reste que quelques jours avant son mariage, Sophie (Amanda Seyfried) ne rêve que d’une chose : que son père la conduise à l’autel ! Seul souci, elle ignore tout de lui mais a découvert dans le journal intime de sa mère Donna (Meryl Streep) que celle-ci a eu 3 aventures. Sam, Harry & Bill (Pierce Brosnan, Colin Firth & Stellan Skarsgard) ont donc été invités sur cette ile paradisiaque mais ne s’imaginaient pas une seconde de ce qui les attend. Sophie pensait pouvoir reconnaitre son père au premier regard mais elle s’aperçoit que les choses sont plus complexes qu’elle ne le croyait.

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    "Money, money, money" ; "Dancinq Queen" ou encore "Mamma Mia" ; si ces tubes ne vous disent rien il y a alors de grandes chances que ce film vous passe au-dessus de la tête. A l’origine, Mamma Mia c’est donc une comédie musicale basée sur les plus grands succès du groupe d’Abba et voici donc l’adaptation cinématographique plutôt quelconque. Si l’on peut reconnaitre le mérite aux comédiens de se prêter au jeu en réinterprétant les tubes du groupe suédois ; ils ne sont pas prêts de se reconvertir dans la chanson. Film loin d’être indispensable, il contentera les fans d’Abba et les histoires d’amûûûr.

     

    Il faut le voir pour : Se payer l'intégrale d'Abba !

  • La possibilité d'une île

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    C’était un boulot comme un autre pour notre pote Daniel (Benoit Magimel) qui écumait les routes en compagnie du Prophète (Patrick Bauchau) et de Slotan (Andrzej Seweryn). Pour cette secte, chaque séminaire était l’occasion de présenter leurs idées sur l’existence humaine et surtout la possibilité de découvrir le secret de la vie éternelle. Tout ayant une fin, Daniel a finit par s’éloigner de ce groupe jusqu’à ce qu’il croise de nouveau leur chemin quelques années plus tard au cours d’un voyage. Il retrouve ainsi le Prophète qui souhaiterait qu’il revienne parmi eux et surtout qu’il devienne son héritier spirituel.

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    En matière de littérature, Michel Houellebecq est peut être considéré par certains comme un grand maitre, un talent qu’il a voulu offrir au cinéma, quel cadeau empoissonné ! Pour sa première réalisation, il fait d’une pierre deux coups en signant l’adaptation de son propre roman La possibilité d’une île mais on ne s’improvise pas cinéaste comme ça. L’histoire est difficile à comprendre, il ne se passe strictement rien pendant 1H30 si ce n’est un Benoit Magimel qui déambule à droite et à gauche. Faut-il avoir lu l’œuvre de Houellebecq avant de s’attaquer au film pour l’apprécier ? Là est la question.

     

    Il faut le voir pour : Se vanter d’être un des rares spectateurs à avoir vu le premier film de Houellebecq !

  • Intrusions

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    Parce qu’elle est tombée accidentellement enceinte, Pauline (Natacha Régnier) a été contrainte de se marier sous la pression de son Père (Jacques Weber). L’heureux élu est d’ailleurs un de ses employés, François (Eric Elmosnino) qui n’a pas vraiment eu le courage de refuser cet arrangement mais aujourd’hui il veut divorcer. Entre lui & Pauline, il n’y a rien et c’est aux bras d’une autre femme qu’il a trouvé le bonheur ; il veut donc que cette mascarade cesse au plus vite. Les évènements tournent au drame lorsque François meurt d’un accident de voiture et voici qu’entre en scène un certain Alexis Target (Denis Podalydès) qui va bouleverser les choses.

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    Les premières minutes résument bien le film ; ça commence bizarrement et on se demande vite ce qu’on est venu faire dans cette salle. Une femme mariée de force et enceinte se retrouve victime d’un chantage par un parfait inconnu, du moins au départ ! On passe alors d’une situation déjà incongrue à des évènements encore plus loufoques où cet individu s’installe dans la demeure de Pauline avant de fricoter avec la femme de ménage. Intrusions c’est donc un sacré bordel et à l’issue de la séance on se demande encore ce qui a bien pu passer derrière la tête du réalisateur.

     

    Il faut le voir pour : Se rendre compte qu’on a payé son ticket de cinéma bien trop cher !

  • Inju, la bête dans l'ombre

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    C’est l’heure de gloire pour notre pote Alex Fayard (Benoit Magimel), auteur du polar Les yeux noirs qui bat tous les records de vente. Ce succès traverse les frontières et il est invité au japon pour promouvoir son œuvre mais également pour tenter de rencontrer un autre maitre du genre Shundei Oe. Cet écrivain japonais est une véritable légende mais son identité reste un grand mystère aux yeux du monde et notamment Alex qui souhaite lui consacrer une série d’articles. L’arrivée du français dérange Oe qui ne tarde pas là le lui faire savoir. Commence alors une longue enquête pour découvrir qui se cache derrière ce mystérieux écrivain.

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    Inspiré par un roman datant de la fin des années 1930, Barbet Shroeder vous invite au Japon pour un thriller assez bien ficelé mais dont les révélations manquent cruellement de surprise. Auteur à succès, Benoit Magimel va vivre à son tour une véritable aventure en cherchant à percer le mystère qui entoure l’identité de Shundei Oe. On est rapidement plongé dans l’ambiance du film au cœur d’un Japon enchanteur dépeint entre coutumes et histoires fantastiques. Inju, la bête dans l’ombre est un petit thriller à l’issue hélas bien trop prévisible pour nous conquérir.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir un mec qui prend réellement son pied.

     

  • Manipulation

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    Les chiffres, c’est toute la vie de Jonathan (Ewan McGregor) ; un comptable chargé des audits. Tellement obsédé par son travail, sa vie privée est désertique pour ce célibataire qui désespère un jour de rencontrer le grand amour. A défaut, c’est Wyatt (Hugh Jackman), séduisant avocat qui se présente à lui et qui va le sortir un peu de cette vie ascétique en lui faisant découvrir un réseau très particulier. Un simple coup de fil et c’est une soirée torride qui s’offre à lui et c’est à cette occasion que Jonathan tombe raide digne d’une inconnue (Michelle Williams).

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    Est-ce simplement le manque d’idée ou juste l’envie de gâcher le plaisir du spectateur, en tout cas si vous êtes un tant soit peu perspicace ; le titre du film devrait vous donner pas mal d’indices sur l’intrigue. Après avoir brisé l’intérêt de Manipulation ne reste plus qu’à profiter du duo Ewan McGregor / Hugh Jackman tandis que la belle Michelle Williams disparait un peu trop vite. Un thriller pas forcément mal fichu mais dont le scénario est hélas bien trop prévisible pour espérer nous convaincre.


    Il faut le voir pour : Etes vous libre ce soir ?