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  • Le nom des gens

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    En apparence, impossible de deviner que Bahia (Sara Forestier) est arabe ; enfant d’un algérien et d’une française ancienne baba-cool, cette femme est une vraie pile électrique. Son passe-temps favori : "niquer" les hommes de droite qu’elle considère hâtivement comme des fachos. Arthur Martin (Jacques Gamblin) lui est un Jospinite convaincu, ce nom franchouillard cache un drame ; ses grands parents furent victimes de la déportation orchestrée par les nazis ce qui a traumatisé sa mère. Rien donc ne semblait pouvoir réunir ces 2 personnes et pourtant le hasard fait vraiment bien les choses. L’arrivée de Baya dans la vie d’Arthur va apporter un vent de fraicheur dans un quotidien jusqu’ici plutôt morne.

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    Ne manquez surtout pas les premières minutes de ce film, elles donnent parfaitement le ton de la suite. Le nom des gens ne mâche pas ses mots et n’a pas peur d’aborder des sujets délicats ; le summum étant atteint avec la scène du diner en compagnie des parents. Politiquement parlant, certains verront peut-être de la propagande anti-droite avec même l’apparition d’une guest-star mais il faut surtout prendre le film pour ce qu’il est : une bonne comédie. Le duo Sara Forestier / Jacques Gamblin pouvait nous laissait perplexe mais finalement tous deux balaient l’ensemble de nos doutes en un revers de main. Mené avec un peu plus d’équilibre, nul doute que cela aurait pu être un film incontournable !

     

    Il faut le voir pour : Découvrir la toute première télécommande de l’histoire !

  • Mords-moi sans hésitation

     

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    Parce que sa mère l’a lâché comme une vieille chaussette pour suivre un célèbre golfeur ; notre pote Becca Crane (Jenn Proske) a du s’installer chez son père, shérif de la petite ville de Sporks. Elle débarque en un lieu où elle ne connait personne et c’est pourtant là qu’elle va rencontrer le beau (mais très pale) Edward Sullen (Matt Lanter) et bien évidemment entre les deux c’est un vrai coup de foudre. Toutefois, ce garçon a quelque chose d’étrange, hormis la permanente qui lui sert de chevelure, il semblerait que ce soit un vampire ! Bien sur, leur amour n’est pas sans poser certains problèmes sinon la saga Twilight n’aurait pas le succès qu’on lui connaît.

     

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    N’en déplaise à certains, Twilight est un phénomène mondial ce qui signifie qu’il y a toujours de l’argent à se faire en exploitant l’œuvre de Stephenie Meyer. Aaron Seltzer & Jason Friedberg n’en sont pas à leur coup d’essai et propose une nouvelle parodie aux qualités plus que douteuses après les nullissimes Big movie ou Spartatouille. Ils n’ont pas l’air de vouloir trop se compliquer la vie en reprenant de film en film les mêmes vannes pourries et Mords-moi sans hésitation n'échappe pas à la règle. Toujours plus con et jamais drôle, telle pourrait être leur signature ; le plus étonnant dans tout ça c’est qu’ils reçoivent encore un soutien financier pour sortir de telles daubes.

     

    Il faut le voir pour : Comprendre enfin pourquoi Jacob est si souvent torse nue.

  • Inside Job

     

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    La crise financière de 2008 est sans aucun doute l’une des plus importantes que l’on ait connues depuis la Grande dépression. Un évènement qui a débuté aux États-Unis mais qui s’est propagé comme une trainée de poudre aux 4 coins du globe. Si pour le commun des mortels cette crise était aussi inattendue que dévastatrice, de nombreux spécialistes du sujet ont tenté vainement de tirer le signal d’alerte. Comment les États-Unis que l’on considérait comme la première grande puissance mondiale a-t-il pu laisser ce désastre s’accomplir ? Qui sont les véritables responsables de cette catastrophe et quelles en sont les conséquences sur les citoyens du monde ?

     

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    Evènement sans précédent, la crise financière n’a pas fini de faire parler d’elle et sur le grand écran, le sujet a déjà été abordé par différents documentaires comme Capitalism : a love story ou Wall Street contre Cleveland. Sur ce thème, Inside Job est certainement le plus complet proposant une analyse très minutieuse. On retrouve bien entendu les premiers acteurs de cette catastrophe ; une élite de dirigeants considérablement influents et qui ont œuvré à la déréglementation des opérations financières. Les chiffres illustrant ce documentaire donnent toujours le vertige et encore plus lorsqu’une petite scène d’à peine 2 minutes daigne s’intéresser au sort d’ouvriers chinois attendant le contrecoup de cette crise. Le plus inquiétant reste cette conclusion rappelant que tous ceux que l’on tenait pour responsables sont encore dans des postes hauts placés du gouvernement Obama.

     

    Il faut le voir pour : Demander à votre boite si vous passez des dépenses de prostitution en note de frais.

  • La famille Jones

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    Lorsque la famille Jones débarque, tout le voisinage remarque leur présence. Outre leur splendide maison et son intérieur décoré avec soin ; Kate, Steve (Demi Moore, David Duchovny) et leurs 2 enfants ont un train de vie des plus aisés et ils n’hésitent pas à le faire partager avec les autres. Une voiture de sport clinquante, le tout dernier portable signé HTC ou encore une installation hifi-vidéo du tonnerre ; ceci n’est qu’un échantillon du train de vie des Jones. Ce qui est étonnant c’est que personne n’a vraiment l’air de travailler, Kate passe ses journées à prendre soin de son corps tandis que Steve travaille son swing sur les terrains de golf. Tout parait bien trop beau pour être vrai et il y a en effet un secret qui lie les 4 membres de cette famille.

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    La famille Jones part sur une excellente idée, idée qu’il vaut mieux ignorer avant d’entrer en salles sans quoi le film perd de son intérêt. Dommage d’ailleurs que cette vérité nous soit asséné aussi tôt dans l’histoire, on aurait bien apprécié que le secret soit maintenu un peu plus longtemps pour davantage éveillé notre curiosité. Ceci est d’autant plus regrettable qu’à la suite de cette révélation, ça perd beaucoup de saveur ce qui signifie moins de plaisir du coté des spectateurs. Malgré une conclusion trop prévisible, voilà un film bien sympathique qui devrait nous faire un peu plus réfléchir sur nos rapports avec les objets et la richesse de chacun.

     

    Il faut le voir pour : Changer vos toilettes !


    Découvrez le film Dans la peau du héros !

  • Panique aux funérailles

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    C'est un triste jour pour Aaron (Chris Rock) qui va rendre un dernier hommage à son père. Toute la famille s'est réunie et c'est également l'occasion pour Aaron de revoir son frère Ryan (Martin Lawrence), écrivain reconnu qui vient tout droit de New York. Entre les 2 frères, il y a une certaine tension ; Aaron est lui aussi écrivain mais peine à voir ses écrits édités. Cela sera d'ailleurs le cadet de ses soucis car il a remarqué la présence d'un homme étrange aux funérailles de son père. Lorsque celui-ci se présente, il prétend être l'amant de son père disparu et réclame la modique somme de 30 000 Dollars pour garder le secret.

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    Passé presque inaperçu lors de sa sortie en salles en 2007, Joyeuses funérailles est une comédie assez réussi faisant preuve d'une bonne dose d'humour noir. A l'affut de bonnes idées, Chris Rock s'est donc engagé dans un remake réunissant un casting impressionnant : Martin Lawrence, Zoé Saldana, James Marsden, Tracy Morgan ou encore Danny Glover. Pour ceux qui ont vu la version originale, cette pale copie présente assez peu d'intérêt car Panique aux funérailles reprend exactement les mêmes scènes et les mêmes chutes. De préférence, il vaut donc mieux privilégier sur Joyeuses funérailles qui présente plus de spontanéité.

  • Ce n’est qu’un début

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    A l’école maternelle Jacques Prévert située à Le Mée-sur-seine, la maitresse Pascaline Dogliani a préparé cette année un atelier bien particulier : un cours de philosophie. Cela peut paraitre curieux de mettre ne place un tel programme pour de si jeunes enfants mais ils sont également à un âge où ils se posent toutes sortes de question. C’est donc en toute innocence et avec une spontanéité parfois déconcertante qu’ils vont échanger leurs idées sur de vastes sujets comme la liberté, l’amour, la richesse mais des sujets plus graves comme la mort. Des thèmes qu’ils n’hésitent pas à partager avec leur famille levant ainsi certains tabous.

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    Voici un projet vraiment intéressant que celui lancé par Cilvy Aupin, Jean-Pierre Pozi & Pierre Barougier ; instaurer des séances de philosophie dans des classes maternelles. L’idée au départ peut paraitre saugrenue mais laisse ensuite place à un flot d’idées énoncées avec l’innocence que l’on connait aux enfants. Bien entendu, certaines choses ne manqueront pas de vous faire sourire d’autres démontrent combien l’enfant acquiert rapidement sa capacité d’assimilation, d’analyse et d’interprétation des informations qui l’entourent. Un documentaire très riche qui aurait pu se dispenser de quelques minutes superflues mais qui finit de nous convaincre d’installer des séances de philosophie dès la maternelle et Ce n’est qu’un début !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de ranger le Nutella au frigo !

  • Mother & Child

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    Sa fille va bientôt fêter son 37ème anniversaire et Karen (Annette Bening) ne sait rien de cet enfant qu’elle a été forcée d’abandonner. Tombée enceinte à l’âge de 14 ans, elle ne pouvait assumer une telle responsabilité et cette séparation a provoquée une véritable cassure au point qu’aujourd’hui encore elle souffre de cette absence. De son coté, Elizabeth (Naomi Watts) n’a jamais cherché à connaitre ses origines ; elle consacre tous ses efforts pour construire sa carrière mais cette brillante avocate ne sait pas rester en place. Pendant ce temps, Lucy & Joseph (Kerry Washington & David Ramsey) sont en pleine procédure d’adoption ; ils sont à la recherche d’un bébé afin de pouvoir enfin fonder une famille.

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    Ça risque de pleurer dans les chaumières avec ce drame familial constitué du portrait de 3 femmes. Au départ, on se demande tout de même ce que vient faire l’histoire de Kerry Washington et la réponse viendra dans la dernière demi-heure. Pour peu que l’on adhère à une histoire trop bien écrite pour être crédible, on saura apprécier ce film reposant essentiellement sur la relation entre les personnages d’Annette Bening & Naomi Watts. Mother & Child, de par son scénario, trouvera plus d’écho auprès du public féminin qui partagera avec plus d’enthousiasme ces diverses expériences de femmes à propos de la maternité.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter votre femme avant qu’elle ne dise une bêtise (vous allez avoir du boulot !)

  • Le village des ombres

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    8 Aout 2008. Un groupe de 9 jeunes ont décidé de passer un séjour ensemble dans le petit village de Ruiflec où les attende une grande maison. Tout allait bien jusqu’à ce qu’ils approchent de ce village ; Hugo (Djédjé Apali) qui conduisait la seconde voiture a voulu partir en éclaireur mais quelques secondes après, on retrouve le véhicule abandonné au beau milieu de la route. Emma (Christa Theret) s’inquiète pour sa sœur qui était à bord de cette voiture mais dans un premier temps, ils vont devoir rejoindre la maison pour clarifier un peu la situation. A peine sont-ils entrés que Lucas (Axel Kiener) disparait à son tour et pour eux le cauchemar ne fait que commencer.

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    Un groupe de jeunes potes d’enfance, des disparitions inexpliquées et une malédiction antique ; vu comme ça l’histoire de ce film en rappelle mille autres. Le village des ombres n’a cependant rien pour vous faire sursauter du siège, le réalisateur Fouad Benhammou semble plus occupé à soigner les détails historiques qui illustrent son scénario qu’à vouloir nous donner des frayeurs. Réalisation parfois curieuse (la séquence de l’automobiliste très mal intégrée), des révélations qui surgissent alors que le spectateur ne cherche déjà plus à comprendre ; c’est encore un bel échec dans un genre qui ne réussit guère au cinéma français.

     

    Il faut le voir pour : Eviter les vacances à Ruiflec, c’est mort niveau ambiance.

  • Mon babysitter

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    Quand Sandy (Catherine Zeta-Jones) a appris que son mari la trompait, son sang n’a fait qu’un tour et elle a fait sa valise pour quitter la maison en compagnie de ses 2 enfants. Ils emménagent au cœur de New-york où une nouvelle vie commence ; Sandy trouve un appartement mais aussi un boulot et il ne manque plus qu’à lui dégoter un prince charmant. Si les rendez-vous arrangés se révèlent désastreux, cette mère de famille va jeter son dévolu sur Aram (Justin Bartha), son baby-sitter ! Une relation qui fait jazzer dans son entourage du fait de leur différence d’âge puisque le jeune homme n’a que 24 ans et vit encore auprès de ses parents.

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    Pour ceux qui l’ignorent encore, une cougar est une femme d’un certain âge (pour ne pas dire d’un âge certain) qui trouve son bonheur dans les bras d’hommes plus jeunes qu’elle. Hollywood surfe donc sur cet épiphénomène pour nous pondre Mon babysitter, une petite comédie qui se présentait plutôt mal mais qui finalement fut assez agréable. Par indulgence, on évitera de tenir rigueur d’un scénario téléphoné de la première à la dernière minute pour plutôt souligner quelques scènes vraiment drôles et Justin Bartha dans son premier grand rôle d’un film américain au grand écran. Pour ceux qui ont réussi à trouver un(e) bon(ne) baby-sitter ; c’est peut-être l’occasion de se détendre sans trop se prendre la tête.

     

    Il faut le voir pour : Pour les mecs, penser à vous laver les mains après être passé aux toilettes !