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  • Mon pote

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    Patron d’un grand magazine d’automobile, Victor (Edouard Baer) a un planning chargé c’est pourquoi il se serait bien passé de cette visite à la maison d’arrêt de Gragny-la-ville. Une promesse étant une promesse, il part à la rencontre de ces prisonniers et notamment de Bruno (Benoit Magimel), un passionné de bagnoles. Profitant de l’occasion, celui-ci glisse un message dans la poche de Victor demandant à travailler au journal ce qui donnerait un coup d’accélérateur pour sa libération. Après maintes hésitations, il accepte de prendre  Bruno d’abord à l’essai persuadé que cette main tendue pourra lui être bénéfique pour son avenir.

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    A croire que l’amitié entre hommes obsède notre pote Marc Esposito puisqu’il a déjà traité le sujet avec Le cœur des hommes et sa suite moins inspirée. C’est à partir d’une histoire vraie qu’il a construit le scénario de Mon pote traitant ainsi de la réinsertion sociale des ex-détenus. Quand il s’agit de faire un film sur les rapports humains, le réalisateur s’en sort plutôt bien mais lorsqu’il s’agit de mettre en scène de l’action, attention les dégâts ! Et puis c’est le genre de films où il y a de la parlotte pendant des plombes et même si Edouard Baer & Benoit Magimel s’entendent plutôt bien et nous font décrocher quelques sourires, on finit souvent par trouver le temps long. Il trouve plus sa place dans la programmation télévisuelle qu’au cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Jouer au Quinté, ça peut rapporter gros !

  • Raiponce

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    Enfermée dans sa tour, notre pote Raiponce ignore qu’elle fut enlevée à ses véritables parents, le Roi et la Reine. Une vieille sorcière qui se fait aujourd’hui passée pour sa mère l’a en effet enlevée car en Raiponce réside un formidable pouvoir qui lui permet de rajeunir. Pour ne pas risquer de perdre un tel trésor, elle est parvenue à l’enfermer dans cette tour depuis sa plus tendre enfance. Le seul lien qu’a Raiponce avec l’extérieur est ce formidable festival de lumières qui a lieu chaque année et qui coïncide avec son anniversaire. Curieuse d’en savoir plus, elle veut absolument quitter sa tour et l’arrivée de Flynn Rider, un voleur, est une providence !

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    C’est le traditionnel Disney de fin d’année et après La princesse et la grenouille, on revient au bon film d’animation en images de synthèse avec Raiponce. Vous aurez bien entendu reconnu le célèbre conte des frères Grimm et comme de coutume la magie Disney opère de nouveau pour séduire les petits et grands. Graphiquement, c’est évidemment du grand niveau et cela se voit aussi bien dans les détails apportés à la chevelure de l’héroïne qu’à cette magnifique scène où les lumières s’envolent. Une belle aventure avec des personnages attachants et sa dose d’humour, sans aucun doute un futur classique. Avec de tels arguments en sa faveur, il faudrait être allergique aux histoires de princesse pour ne pas apprécier ce nouveau succès des studios aux grandes oreilles.

     

    Il faut le voir pour : Acheter une poêle pour vous défendre, c’est une arme redoutable !

  • Outrage

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    Lorsque le Grand patron du clan Sanno parle, tout le monde écoute. Il y a certaines valeurs à respecter dans son clan et il ne veut pas entendre parler de trafic de stupéfiants dans son organisation. Il voit donc d’un mauvais œil l’alliance qu’a formé un de ses hommes Ikemoto (Jun Kunimura) avec Murase (Renji Ishibashi) dont le clan s’adonne sans vergogne au commerce de drogues. Pour Ikemoto, il s’agit donc de se débarrasser discrètement de Murase malgré le pacte qu’ils avaient conclu en prison et pour cela il compte sur son pote d’enfance Ôtomo (Takeshi Kitano). Commence alors une terrible guerre entre yakuzas où les comptes se règlent à coups d’armes à feu et sans négociation possible.

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    De même que la mafia italienne, les yakuzas de nos potes japonais ont toujours fascinés les spectateurs et quand c’est Takeshi Kitano qui se lance, le résultat est toujours attendu. Capable de nous pondre des films parfois atypiques, c’est cette fois un polar tout ce qu’il y a de plus classique qui nous est servi. Exécution sommaire, doigts tranchés et guerre de territoires et d’influence qui n’épargnent personne ; Outrage est un concentré de films de yakuzas. S’il n’enrichit à aucun moment le genre, Kitano fait son job et le fait bien et le résultat est un film plus que correct à voir de préférence en version originale.

     

    Il faut le voir pour : Annuler votre rendez-vous chez le dentiste !

  • Harry Potter et les reliques de la mort Partie 1

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    La mort de Dumbledore (Michael Gambon) a été un choc dans le monde de la sorcellerie mais Harry Potter (Daniel Radcliffe) n’a pas le temps de pleurer son ancien mentor. Il est au centre de toutes les attentions, Voldemort (Ralph Fiennes) veut le faire disparaitre et avec l’aide de ses camarades, le jeune sorcier doit se réfugier chez les Weasley. Déterminé à vaincre son ennemi, Harry entreprend alors de continuer la destruction des horcruxes en compagnie de ses potes d’enfance Hermione & Ron (Emma Watson & Rupert Grint). Leur objectif est un médaillon qui se trouve autour du cou de Dolores Ombrage (Imelda Staunton) et donc pour l’atteindre le trio de sorciers va devoir se faufiler au cœur du ministère de la magie.

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    Ça sent la fin pour Harry Potter et ses potes d’enfance et pour satisfaire les fans de la première heure (et peut-être aussi pour engranger un peu plus de sous), c’est en 2 volets qu’on découvrira le final du jeune sorcier. On peut dire qu’Harry Potter et les reliques de la mort Partie 1 était pour le moins attendu ce qui rend la déception d’autant plus grande. En dehors des 20 premières et dernières minutes, l’action ne se bouscule pas au portillon ; les jeunes sorciers se contentant de faire du camping dans les bois et si on n’était pas si attaché aux personnages, on pourrait même trouver le temps long. Rendez-vous est d’ores et déjà pris pour Juillet 2011 pour découvrir une conclusion qu’on espère réellement magique !

     

    Il faut le voir pour : Voyager dans vos toilettes, ça vous évitera les problèmes de transport.

     

    En savoir plus sur Harry Potter à l'école des sorciers ?

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  • Quartier lointain

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    C’est un curieux hasard qui a conduit notre pote Thomas (Pascal Greggory/Léo Legrand) à se retrouver dans le village de son enfance ; un lieu qu’il n’avait pas revu depuis la mort de sa mère. Celle-ci a énormément souffert de l’absence de son mari Bruno (Jonathan Zaccaï) abandonnant sa famille sans crier gare. Thomas lui aussi se pose des questions mais alors qu’il se recueillait sur la tombe de sa mère, il est victime d’un malaise. A son réveil il se croit dans un rêve ; il a fait un bon dans le passé, là où il n’était encore qu’un adolescent à quelques jours du départ de son père. Cette fois, il va tout faire pour empêcher ce tragique évènement d’arriver mais peut-on réellement changer son destin ?

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    Quartier lointain est un manga de Jiro Taniguchi qui a connu la consécration en France en recevant le Prix du Meilleur scénario à Angoulême en 2003. Si l’œuvre papier a su conquérir le public, il risque de ne pas en être de même avec cette adaptation cinématographique beaucoup trop scolaire. Le film de Sam Garbarski n’arrive pas à nous plonger dans cette atmosphère nostalgique qu’il vise, la faute avant tout à un manque de fluidité entre chaque scène. Et puis on n’a pas vraiment le temps de s’imprégner de cet univers, peut-être aurait-il fallu développer davantage cette phase afin que l’on s’attache davantage aux personnages. Une adaptation qu’on qualifiera de correct mais qui est loin de  marquer les mémoires.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas oublier d’acheter le pain !

  • Takers

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    Avec un plan parfaitement pensé dans ses moindres détails et un timing précis, Gordon Jennings (Idris Elba) et ses potes d’enfance sont capables de braquer n’importe quoi. Ils l’ont de nouveau prouvé après leur coup d’éclat où ils ont raflé 2 millions de dollars, une de leur meilleure performance. Cependant, ils ne vont pas en rester là et se voit proposer un coup énorme par leur ancien associé Ghost (T.I.) fraichement sorti de prison. Alors qu’ils s’empressent de mettre au point un plan qui pourrait les enrichir de 20 millions de dollars, l’inspecteur Jack Welles (Matt Dillon) est sur leurs talons bien décidé à les mettre sous les verrous.

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    Depuis Ocean’s eleven, le film de braquage a pris un nouveau souffle en prenant notamment soin d’offrir un casting alléchant. Si on est loin du prestige apporté par les George Clooney, Brad Pitt et consorts ; Takers rassemble Matt Dillon, Hayden Christensen, Chris Brown ou encore Paul Walker pour un film d’action convenable.  Difficile de passer sous silence certaines scènes faisant presque penser à de la parodie et déclenchant involontairement les sourires. Le carnage de la chambre d’hôtel qui se veut orchestré à la John Woo avec comme point d’exclamation le sacrifice d’un des personnages est en ce sens un bel exemple. Un film qui se laisse voir pour un bon moment de détente mais de là à le revoir …

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de foutre le bordel lorsque vous prenez une chambre d’hôtel !

  • Faites le mur !

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    Thierry Guetta était vendeur dans un magasin de vêtement de Los Angeles jusqu’au jour où on lui a offert un cadeau inestimable : une caméra ! Depuis ce jour, il ne l’a plus quitté et n’a cessé de filmer tous les moments de sa vie ; c’était devenu pour lui un besoin vital et il a ainsi accumulé des milliers de cassettes. Un jour, lors d’une réunion familiale en France, il s’intéresse à l’activité de son cousin un certain Space Invader ; une rencontre qui va faire tomber Thierry dans la spirale du Street Art. Au départ, il suit ces artistes des temps modernes dans leur processus de création n’hésitant pas à braver les interdits mais va également se mettre à devenir lui-même un artiste poussé par le célèbre Banksy.

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    Pour les uns ce ne sont que des dégradations sur des biens publics pour d’autres c’est une véritable forme d’art, le Street Art ne nous laisse en tout cas pas indifférent tout comme ce documentaire. On se passionne rapidement pour Faites le mur où l’on suit les parcours de Space Invader, Shepard Fairey aka Obey et le célèbre Banksy qui s’était notamment illustré en œuvrant sur le mur de Gaza. La suite s’intéresse à un tout autre personnage : Thierry Guetta qui jusqu’alors avait suivi tous ces artistes avec sa caméra se lance soudainement dans le Street Art. Le portrait tourne alors au règlement de comptes ; le succès fulgurant rencontré par Mr. Brainwash fascine autant qu’il laisse perplexe. Faites le mur ! est un excellent documentaire pour peu que le sujet vous intéresse.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de faire des conneries à Disneyland !

  • Death Warrior

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    Reinero Isandro (Hector Echavarria) est l'un des meilleurs combattants de l'histoire de la Galaxy Fighting Corporate mais depuis qu'il a rencontré Kira (Tanya Clarke), il aspire à une vie plus calme loin des rings. Il ne se refuse pourtant pas un petit plaisir en acceptant de combattre son pote d'enfance Wolf (Quinton "Rampage" Jackson) ce qui sera une de ses dernières prestations. Alors que cette confrontation approche, il est réveillé en pleine nuit par une troupe de commandos au service d'un certain Ivan (Nick Mancuso). Celui-ci est à la tête d'un tournoi de combats organisés pour le simple plaisir de milliardaires en mal de divertissement. Pour sauver la vie de Kira, Isandro n'a d'autres choix que d'accepter l'invitation et son premier adversaire est Wolf dans un combat à mort !

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    Amis de la poésie bonjour, si vous êtes sensibles au raffinement et à l'esthétisme du cinéma nul doute que Death Warrior vous révulsera de la 1ère à la dernière minute. Un film d'action bien bourrin débordant de testostérone avec des combats chorégraphiés par les lutteurs UFC Hector Echavarria & Quinton Jackson ; bref un film à faire fuir les nanas ! Evidemment, il y a un semblant de scénario entre les bastons pour faire souffler tout le monde et quand on n'a plus d'idée ba suffit de mettre un peu d'érotisme pour contenter le mâle en rut. Si encore les scènes de combat avaient été plus excitantes, on aurait pu s'en contenter mais vraiment là il n'y a rien à tirer de cet énorme navet.

  • Benvenuti al sud

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    Milan, notre pote Alberto (Claudio Biso) rêve d’y travailler et pour le moment ça restera du domaine du rêve car un collègue handicapé vient de lui rafler la place qui lui était promise. Décidé à tout tenter pour obtenir cette mutation, il se fait passer pour un invalide mais lorsque la supercherie est découverte, la punition est sévère ; il est envoyé au Sud, près de Naples à Castellabate. Assigné pour 2 ans à ce poste, Alberto fait déjà des cauchemars ; le Sud est la région des criminels, le lieu de résidence de la Camorra et cela va être un véritable supplice ! Pourtant, il va découvrir qu’il était bien loin de la vérité ; les gens ont le cœur sur la main et il va être accueilli chaleureusement par tous ses nouveaux collègues.

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    20 millions d’entrées ça laisse rêveur et il n’en faut pas plus pour donner l’eau à la bouche des producteurs de tout horizon. Nos voisins transalpins s’emparent donc du désormais culte Bienvenue chez les Ch’tis (avant de voir naitre prochainement un remake américain) pour nous le servir à leur sauce. Quelques détails ont été adaptés pour l’occasion ; le Maroilles est remplacé par la Mozzarelle, le postier n’est plus carillonneur mais artificier etc. Sur le reste, Benvenuti al sud reste semblable à son ainé c'est-à-dire une comédie populaire qui plaira avant tout aux italiens et aux spectateurs habitués aux mœurs de ce pays. Le film de Dany Boon restera bien entendu la référence pour nous français.

     

    Il faut le voir pour : Trier vos ordures … et les balancer par la fenêtre !

  • L’apprenti Père Noël

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    Nicolas est un jeune orphelin qui vit en Australie et jamais il n’aurait pu imaginer ce qui lui arrive actuellement. Le Père Noël est venu le chercher car il va devoir bientôt prendre sa retraite après 168 années de bons et loyaux services et il cherche quelqu’un qui sera capable de le remplacer. Devenir Père Noël ne se fait pas du jour au lendemain et notre pote Nicolas, qui n’avait encore jamais vu de la neige, va avoir beaucoup de travail avant la consécration. Piloter le traineau, savoir déposer rapidement et discrètement les cadeaux au pied des sapins, escalader les cheminées ; ce ne sont là que quelques exemples de ce qui l’attend.

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    Période de fêtes de fin d’année oblige, les enfants ne pouvaient pas être oubliés et ils devraient se satisfaire de ce sympathique dessin-animé avant de se jeter sur leurs cadeaux. Un film d’animation qui vient ponctuer une série animée crée en 2006 déjà sous l’égide de Luc Vinciguerra qui se voit offrir pour l’occasion sa première réalisation pour le grand écran. Que ce soit au niveau graphique ou de l’animation, le tout est assez sommaire même si on apprécie cette mise en couleur façon pastel. Ce sont donc les enfants de moins de 7 ans ainsi que tous les spectateurs qui ont encore envie de croire à la magie de Noel qui sauront se contenter de L’apprenti Père Noël.

     

    Il faut le voir pour : Commander votre maison au Père-Noel.