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  • Orpailleur

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    A la suite de la mort de son frère Myrtho (Jimmy Jean-Louis), Rodrigue (Tony Mpoudja) est de retour en Guyane en compagnie de son pote d'enfance Gonz (Julien Courbey). Ce frère, il le connaissait assez peu, sa mère et lui ayant quitté la Guyane tandis que Myrtho avait décidé de rester auprès de son père. Lorsqu'il essaye d'en savoir plus sur la vie de son frère, Rod apprend une terrible vérité ; Myrtho aurait tué de ses propres mains leur père. Pendant ce temps, Gonz se laisse appâter par la richesse promise par des chercheurs d'or et ignore qu'il va tomber dans un piège pernicieux.

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    Orpailleur est un projet qui tient à cœur au réalisateur Marc Barrat. Tout d'abord parce qu'il s'agit ici de son tout premier long-métrage et qu'il signe également le scénario situé en Guyane où il a grandit. Dans son contenu, l'histoire est plutôt intéressante ; une découvre une autre facette de ce département d'outre-mer avec cette nouvelle ruée vers l'or. Hélas, on est vite confronté à une réalisation trop austère et une intrigue qui perd de son intérêt au fur et à mesure que se profile le dénouement. Certainement pas le film que l'on tentera pour une soirée ciné à moins de vouloir faire un voyage à moindre frais en Guyane.

     

    Il faut le voir pour : Prendre des cours de plongée, c'est un bon atout pour trouver de l'or.

  • L’illusionniste

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    Après avoir longtemps proposé un spectacle d’illusionniste sur les scènes parisiennes, notre pote n’a plus vraiment la cote. Il part en Angleterre dans un premier temps sans avoir plus de succès mais grâce à son incroyable talent, il se fait remarquer et est invité à se produire en Ecosse. L’ile est petite et après quelques représentations, il reprend de nouveau la route et découvre qu’une jeune fille, Alice, l’a suivi décidée à l’accompagner dans sa tournée. Elle travaillait dans le bar où il venait juste de se produire et a tout quitté pour venir avec lui puis très vite ils vont tomber amoureux l’un de l’autre.

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    Après le succès de son premier long-métrage Les triplettes de Belleville, Sylvain Chomet met cette fois en image un scénario de Jacques Tati. Evidemment, il faut bien se rendre compte qu’un film d’animation comme L’illusionniste a moins de portée auprès du jeune public qu’une production Disney mais ce serait dommage de passer à coté d’une telle œuvre. S’il faut une certaine maturité pour apprécier la qualité de dessin, de l’animation et des décors somptueux ; cette fable magique et amoureuse saura elle charmer un plus large public. L’animation française va bien merci de poser la question !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de manger du lapin !

  • Fatal

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    En quelques titres, Fatal Bazooka (Michael Youn) est devenu la star du rap qui fait le buzz dans le monde entier. Le succès aidant, il mène une vie majestueuse cédant à tous les excès et sa dernière folie est d'ailleurs l'ouverture de son propre parc d'attractions : Fataland. Seulement à trop se reposer sur ses lauriers, Fatal voit arriver un rival qui va lui faire mal (si vous vous posez la question, la rime c'est fait exprès) en la personne de Chris Prolls (Stéphane Rousseau), nouvelle star de l'électro-pop. Quand ce dernier rafle toutes les récompenses aux Music Awards de la Musique, Fatal pète un plomb et précipite sa chute.

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    Personnage créé à l'occasion d'un des délires du célèbre animateur de M6, Fatal Bazooka accède donc à la postérité en devenant le héros d'un film. C'est également l'occasion pour Michael Youn de signer sa première réalisation et de donner naissance à une comédie à l'image de son créateur : souvent irrévérencieux et assez barge. On peut quand même s'étonner que Fatal ne soit pas allé un peu plus loin dans son humour primaire à croire que Youn s'est pas mal assagi avec le poids des années. Une bonne comédie qui réussit la mission de nous divertir à la condition évidemment que vous ne soyez pas allergique aux pitreries de l'artiste.

     

    Il faut le voir pour : Foutre ta cagoule !!

  • When you're strange

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    L'histoire du groupe The Doors commence d'abord par une rencontre, celle de Jim Morrison et Ray Manzarek en 1965. Rejoints par Robby Krieger & John Densmore, ils deviennent ainsi The Doors, un nom suggéré par Jim et inspiré d'un poème de William Blake. Dans une période où les Etats-Unis sont secoués par la guerre menée au Vietnam et par les mouvements de ségrégation touchant la population noir ; on assiste à la naissance d'un groupe de rock qui s'inscira dans l'histoire. Cela commence tout d'abord avec leur premier succès Light my fire et par la suite c'est l'imprévisible Jim Morrison qui va marquer les esprits.

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    Groupe mythique de la fin des années 1960, The Doors c'est avant tout l'icône qu'est devenu Jim Morrison. Si aujourd'hui ce sont les frasques des Amy Winehouse, Pete Doherty et consorts qui ravissent les tabloïds, Morrison en son temps était loin d'être un ange ! Fouillant dans les images d'archives et notamment les rushs du film HWY - An American Pastoral réalisé par Morrison himself, When you're strange est un documentaire indispensable pour tous les fans du groupe mais c'est aussi le moyen pour découvrir une des légendes du rock américain.

     

    Il faut le voir pour : Aller acheter l'intégrale des Doors.

  • Summer Wars

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    Notre pote Kenji est sur un petit nuage ; il a été invité par la belle Natsuki dont il est secrètement amoureux à passer quelques jours dans sa famille. C'est dans la province  d'Ueda que se rendent les deux jeunes étudiants afin de célébrer le 90ème anniversaire de l'arrière grand-mère de Natsuki. Alors que Kenji doit s'appliquer à se faire passer pour le fiancé modèle, un évènement secoue le monde : Oz un univers virtuel extrêmement populaire a été piraté et il semblerait que Kenji y soit pour quelque chose. Les comptes de millions d'utilisateurs ont été infiltrés et le plus inquiétant c'est que cela a des répercussions au-delà du monde virtuel.

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    Encore méconnu, les studios Madhouse ne vont certainement pas tarder à être aussi populaire que Ghibli. Après La traversée du temps, c'est cette fois dans un univers virtuel que nous sommes transportés aux bons soins de Mamoru Hosoda. L'occasion de voir défiler des milliers d'avatars hauts en couleur dans un univers très familier aux otakus et autres geeks mais Summer Wars a l'intelligence de ne pas se borner à ce monde si particulier. En toile de fonds donc on assiste à une touchante réunion familiale qui vient rappeler l'importance des liens que l'on tisse quotidiennement. Un film d'animation d'une beauté renversante mais qui aura plus de résonnance auprès des adolescents et jeunes adultes qu'auprès des enfants.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à jouer au Hanafuda.

  • Nannerl, la soeur de Mozart

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    Afin de faire admirer le talent musical de ses enfants Wolfgang & Nannerl (David Moreau & Marie Féret) ; Léopold Mozart (Marc Barbé) s'est lancé dans une tournée à travers tout le pays. Au cours d'un de leurs voyages, ils sont forcés de trouver refuge dans une abbaye pour réparer leur véhicule. Au sein de ce refuge se trouve Louise de France (Lisa Féret), cadette des enfants du roi Louis XV et très vite, elle se lie d'amitié avec Nannerl. Apprenant que cette dernière s'apprête à donner un concert à la cour de Versailles, Louise lui confie une lettre à remettre à sa majesté Hugues Le Tourneur (Arthur Tos). A cette occasion, Nannerl va faire la connaissance du frère de Louise dont elle tombe amoureuse.

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    Mozart était un compositeur de génie et le monte entier connaît son œuvre mais on sait beaucoup moins qu'il avait une sœur tout aussi talentueuse. C'est donc son histoire que propose de nous faire découvrir René Féret ; comment parce qu'elle est née femme, Nannerl a du vivre dans l'ombre du succès de son frère. Comme d'habitude dans ce genre de films français, l'atmosphère y est assez monotone mais surtout l'interprétation de certains est douteuse. Le fait que le réalisateur ait imposé la présence de ses filles au casting de Nannerl, la soeur de Mozart n'y est pas pour rien ; passe encore Marie Féret assez convaincante mais celle de Lisa en tant que fille du roi est catastrophique !

     

    Il faut le voir pour : Être bien heureux d'être né homme et pas femme !

  • The crazies

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    Ogden Marsh, 1260 habitants. C'est une journée totalement ordinaire, un match de baseball se déroulait et puis Rory (Mike Hickman) est apparu une carabine à la main. Le shérif David Dutton (Timothy Olyphant) va rapidement au devant de lui et craint que ce fermier ne soit retombé dans l'enfer de l'alcool. Après plusieurs sommations, il est forcé de l'abattre lorsqu'il pressent que celui-ci va utiliser son arme. Cet incident émeut tous les habitants mais un autre drame surgit quelques instants plus tard ; une mère et son fils meurent lors d'un incendie qui aurait été provoqué par le mari. Une vague de folie semble contaminée la ville et personne n'est à l'abri.

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    Un vent de folie souffle dans The crazies et il est bien dommage que ce ne soit pas également le cas au niveau de la réalisation. Enième film du genre où de gentils citoyens se retrouvent soudainement métamorphosés en créatures malfaisantes et évidemment la survie s'impose. Un scénario qui nous a donc déjà été servi à maintes reprises et proposé ici avec pas mal d'hémoglobine et un résultat final plutôt satisfaisant. Le manque d'originalité rend le film totalement dispensable pour une soirée cinéma mais devrait bien fonctionner quand il sortira en location.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus boire l'eau du robinet.

  • Les mains en l'air

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    Ecoliers tout à fait ordinaires, le quotidien de Blaise (Jules Ritmanic) et de ses potes d'enfance est bouleversé lorsqu'ils apprennent que la famille de leur ami Youssef (Drama Sarambounou) a été expulsée faute de papiers. La petite Milana (Linda Doudaeva) a eu la chance d'échapper aux forces de l'ordre et pour s'assurer de sa sécurité, elle est confiée à la famille de Blaise. Il faut désormais agir avec prudence, les contrôles de police s'intensifiant chaque jour jusqu'au moment où les enfants décident de frapper un grand coup. Ils s'organisent pour se réfugier dans leur quartier général tandis qu'à l'extérieur c'est l'affolement général : on n'arrive pas à comprendre comment des enfants ont pu ainsi se volatiliser.

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    Les mains en l'air c'est un peu le Welcome mais vécu à travers le regard innocent des enfants. Le film de Romain Goupil confronte les enfants à l'expulsion du territoire français des sans-papiers et les conséquences que cela peut avoir sur les vies des familles. La narration choisie par le réalisateur est brillante faisant passer un fait de société actuel pour un lointain souvenir, comme le témoignage d'une époque traumatisante mais révolue. Néanmoins, pas sur que tout le monde soit sensible au message délivré par ce long-métrage intelligemment mené

     

    Il faut le voir pour : Laisser vos enfants jouer à la console, c'est très utile pour faire leurs devoirs !

  • Les meilleurs amis du monde

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    C'est le week-end pour Mathilde & Jean-Claude (Léa Drucker & Pierre-François Martin Laval) et ils sont sur le point de rejoindre leurs potes d'enfance Lucie & Max (Pascale Arbillot &Marc Lavoine) qui les ont invités dans leur maison. Alors qu'ils sont encore sur la route, ils reçoivent un coup de fil de Max qui voulait simplement savoir l'heure à laquelle ils allaient arriver. A la suite de cela, un second appel a lieu mais celui-ci  a semble t-il été provoqué par inadvertance et à cette occasion, Jean Claude et sa femme découvrent le vrai visage de leurs soi-disant amis. Les reproches et les critiques fusent et au lieu de rebrousser chemin, ils vont se rendre chez eux pour se venger comme il se doit.

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    La vérité blesse et encore plus lorsqu'elle vient de nos meilleurs potes d'enfance ! C'est sur cette base que débute Les meilleurs amis du monde de Julien Rambaldi et si la vengeance promise par le couple Léa Drucker / PEF offre quelques bons moments de rigolade, le niveau redescend bien vite. On aurait bien apprécié que ce règlement de comptes fasse preuve d'un peu plus d'imagination et surtout soit plus soutenu, jouissif dans la durée. Dommage car Marc Lavoine avec sa belle moustache et en roi du WC avait un bon potentiel comique malgré le trait trop caricatural du couple qu'il forme avec Pascale Arbillot.

     

    Il faut le voir pour : Envisager de prendre un lama pour protéger votre maison.

     

  • Hatchi

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    Parker Wilson (Richard Gere) était de retour d'un voyage et c'est sur le quai de la Bedridge Station qu'il est tombé nez à nez avec ce petit chiot. Il tente d'abord de le confier au chef de gare mais apprenant que personne ne pourrait s'en occuper, il décide de le ramener chez lui. Au départ, il ne voulait pas s'y attacher et fait tout pour retrouver son maître mais le temps passe et ce chien qu'il a nommé Hatchi prend une place de plus en plus importante dans la vie de la famille. Hatchi est d'autant plus un chien apprécié que chaque jour il se rend à la gare pour attendre le retour de Parker.

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    Ceux qui doutent encore que le chien est bien le meilleur ami de l'homme devrait jeter un œil à Hatchi dont le scénario s'inspire d'une histoire vraie. C'est dans les années 1920 que ce chien de la race des Akita s'est rendu célèbre au point d'avoir une statue immortalisant la fidélité qu'il vouait à son maître à la gare de Shibuya à Tokyo. Beaucoup de bons sentiments donc pour ce remake réalisé par Lasse Hallström mais l'histoire est si émouvante qu'on se laisse tout de même séduire. Un beau petit film qui s'adresse aux petits comme aux grands et qui fera même avoir la larme à l'œil pour les plus émotifs d'entre vous.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter d'aller au cinéma et passer plus de temps avec votre chien !