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  • Slumdog Millionaire

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    Hier encore ce n’était qu’un gamin des bidonvilles, un "slumdog" comme on dit. Aujourd’hui, tous les yeux de l’Inde sont tournés vers lui car il est en passe de remporter la cagnotte du jeu télévisé Qui veut gagner des millions. Comment ce garçon a-t-il pu atteindre le pallier des 20 millions de roupies alors que les meilleurs n’ont pu dépasser les 16 000 roupies. Son parcours est difficile à expliquer et des soupçons de tricheries ne tardent pas à apparaitre et on va jusqu’à le mettre en garde à vue pour qu’il crache le morceau. Pourtant Jamal Malik (Dev Patel) a une explication toute simple ; c’est tout ce qu’il a vécu qui lui a permis d’être là où il est !

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    C’est la curiosité du moment au cinéma, Danny Boyle nous transporte aux portes de l’Inde pour un voyage enchanteur. Le principe de Slumdog Millionaire est très simple : à chaque question correspond un moment crucial de la vie de Jamal Malik. Evidemment au fil du temps, le suspense n’a plus lieu d’être d’autant plus que tout est cadencé par ordre chronologique et à cela s’ajoute une fin une peu trop idéaliste. Néanmoins, le réalisateur insuffle une telle énergie à chaque scène et le cadre du film est tellement magique qu’on prend son pied. On aura jamais pris autant de plaisir à regarder une émission de Qui veut gagner des millions et c’est mon dernier mot Jean-Pierre.

     

    Il faut le voir pour : Tenter vous aussi votre chance à Qui veut gagner des millions.

  • Interview Exclusive de Jacques Rémy Girerd (Mia et le migou)

    Salut à tous les internautes, aujourd’hui je suis très fier de vous accueillir avec une belle surprise pour terminer ce premier mois de 2009. Le 10 Décembre 2008 sortait au cinéma Mia et le Migou, un superbe dessin animé tout droit sorti de l’imagination de Jacques-Remy Girerd, fondateur du studio Folimage. C’est donc un grand honneur pour ciné2909 d’accueillir ce réalisateur pour cette petite Interview Exclusive !

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    © Folimage

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  • Et après

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    Alors qu’il n’avait que 8 ans, Nathan (Romain Duris) a vécu une expérience pour le moins troublante ; il est mort après avoir été renversé par une voiture. Il s’est ainsi vu voler dans le ciel quittant son corps ensanglanté mais aussi difficile que cela puisse paraitre, il est revenu à la vie après un long coma. Plusieurs années plus tard, on le retrouve en plein rendez-vous avec un étrange personnage le Dr Kay (John Malkovich) qui se dit être un messager. Lorsque quelqu’un est sur le point de mourir, il peut percevoir autour de cette personne un halo de lumière. C’est pourquoi il est venu voir Nathan pour le préparer.

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    A croire que c’est une véritable nouvelle tendance au cinéma, le message "Profitons à fond de chaque instant de notre vie" se développe dans les films. Il y a eu Sept vies, c’est maintenant Et après qui s’y colle avec notre frenchie Romain Duris & le 1er grand rôle d’Evangeline Lilly qui semblent tous deux un peu perdus. Il paraitrait que le film qui est une adaptation du roman de Guillaume Musso aurait un coté poétique mais c’est certainement parce que je n’ai pas vu le générique de fin en entier que je ne l’ai pas remarqué. N’allons pas plus dans les détails, c’est un mélodrame trop convenu et il y a trop de guimauve pour nous emballer.

     

    Il faut le voir pour : Stopper le sucre dans votre café.

  • Goal, naissance d'un prodige

    La star de l’équipe de foot des Americanos Jovenes FC, c’est Santiago Munez (Kuno Becker) ; un véritable prodige. Il va d’ailleurs taper dans l’œil de Glen Foy (Stephen Dillane), gloire du football anglais d’antan mais aussi ancien recruteur qui va le mettre en contact avec les responsables du club de Newcastle United. Santiago va donc faire ses valises pour partir en Angleterre, malgré les réticences de son père qui estime que les rêves de son fils resteront à jamais irréalisables. La concurrence sera d’autant plus rude que le cclub anglais vient de faire signer le grand talent Gavin Harris (Alessandro Nivola).

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    Voilà un film à voir avec un paquet de chips et quelques bières ce qui promet un beau programme pour les messieurs. Evidemment avec un sujet comme le foot, on ne pouvait pas aller bien loin et pourtant ce film constitue que les prémices d’une trilogie. Goal, naissance d’un prodige propose l’ascension fulgurante d’un gamin qui ne vit que pour le ballon rond ce qui nous amène à quelques phases de matchs qui se laissent voir. Un film pour les footeux qui ne seraient pas rassasiés par les multiples diffusions à la télé mais sinon trop de clichés pour ouvrir la marque dans nos esprits.

     

    Découvre le film Dans la peau du héros !

    En savoir plus sur Goal II La consécration ?

  • 20th Century Boys

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    Que de souvenirs ! Kenji (Toshiaki Karasawa) a bien fait de venir à cette réunion des anciens élèves, l’occasion pour lui de retrouver ses potes d’enfance comme Yoshitsune (Teruyuki Kagawa) ou encore Maruo (Hidehiko Ishizuka). Au fil des discussions, il entend parler d’une drôle d’affaire : une secte dont le gourou se fait appeler Ami (???) fait beaucoup de bruit. Chose d’autant plus étrange que le symbole de cette secte est bien connu de Kenji et sa bande puisque c’est eux qui l’avaient créé ! Durant leur enfance, ils avaient imaginé une histoire ahurissante aboutissant à la fin du monde et qui aurait pu croire que cela deviendrait réalité.

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    Crée en 1999 par Naoki Urasawa, 20th Century Boys c’est un manga qui a connu un grand succès et dont l’adaptation au cinéma n’a pas été de tout repos. Le peu que je connaisse du manga, je peux vous assurer que la fidélité est au rendez-vous avec un casting vraiment épatant. Le scénario se dévoile par bribes avec notamment de nombreux flashbacks mais on reste toujours accroché à l’histoire et à ses mystères. Seul bémol, l’œuvre étant décliné en une trilogie ; le dénouement est très frustrant et l’attente sera longue jusqu’au second épisode ! Les fans du manga ne devraient donc pas être déçus, du moins s’ils trouvent une salle qui diffuse le film.

     

    Il faut le voir pour : Garder le contact avec vos potes d’enfance, ils pourraient créer une secte à vos dépens.

     

    En savoir plus sur 20th Century Boys - Chapitre 2 : Le dernier espoir ?

  • Les insurgés

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    1941, les armées hitlériennes chassent la population juive. L’horreur n’a pas épargné la famille Bielski. En revenant à leur maison,  Azael & Zus (Jamie Bell & Liev Schreiber) ont retrouvé les corps de leurs parents sans vie et seul leur petit frère Aron (George Mackay) a pu échapper au massacre. Pour se mettre rapidement à l’abri, ils doivent fuir dans la foret où ils retrouvent leur frère Tuvia (Daniel Craig) et ils vont alors se réfugier dans ces bois. Pour survivre, ils n’ont pas d’autres choix que de demander de l’aide aux fermiers alentours mais au fur et à mesure que le temps passe, le camp s’agrandit et il y a de plus en plus de bouches à nourrir.

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    Belle épopée que celle des frères Bielski qui aura permis de sauver la vie à plus de 1200 juifs durant le génocide orchestré par les nazis. Les insurgés revient ainsi sur un acte de bravoure méconnu dont on a pris connaissance récemment car relaté par les mêmes survivants. Le scénario ne cherche pas à s’attarder sur les atrocités qu’ont vécues ces rescapés mais insiste davantage sur leur tumultueuse vie en communauté. De ce coté là, le film reprend des ficelles connues et pourtant, on ne décroche jamais du quotidien des insurgés avec un trio d’acteurs (Craig / Bell / Schreiber) efficace ! Du très bon.

     

    Il faut le voir pour : Rendre hommage aux frères Bielski

  • Howard le canard

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    Il était peinard dans son fauteuil en train de savourer le dernier numéro de Playduck et d’un coup il a été propulsé en dehors de sa planète pour atterrir sur Terre. Lui, c’est Howard et c’est un canard alors vous imaginez le choc quand il se retrouve coincé chez nous les humains. La réciproque est vraie également bien que beaucoup pense qu’il s’agit d’un simple costume et pourtant, ils seraient grandement surpris ! Coup de chance, Howard tombe sur la belle Beverly (Lea Thompson) qui va faire son possible pour aider son nouveau pote d’enfance à retrouver sa planète d’origine.

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    Bien avant l’avènement des Spider-man, X-men ou Iron man ; voici l’une des toutes premières adaptations de comics au cinéma. Et oui, à notre grand étonnement, Howard le canard est avant tout une BD de la firme Marvel et la surprise ne s’arrête pas là puisqu’on trouve un certain George Lucas à la production ! Le film n’est plus tout jeune (1986) et le voir aujourd’hui va forcément vous faire marrer ne serait-ce qu’avec ses effets spéciaux grotesques, il faut donc le prendre au moins au 2nd degré. Pourtant, le personnage a un potentiel comique et qui sait si on ne le reverra pas dans un nouveau film dans le futur.

  • Un homme et son chien

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    Charles (Jean-Paul Belmondo) sait que très bientôt il va devoir chercher un autre toit pour dormir. Hébergé par Jeanne (Julika Jenkins), cette dernière a l’intention de se remarier et lui a fait clairement comprendre qu’elle souhaiterait qu’il parte. Dos au mur, il ne peut malheureusement compter sur personne si ce n’est son plus fidèle compagnon : son chien. C’est un grand malheur lorsqu’il apprend qu’il s’est enfui et Charles va tout faire pour le retrouver mais en attendant sa situation ne s’arrange pas. C’est la rue qui l’attend et dans de telles conditions, il se demande si la vie vaut encore la peine d’être vécue.

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    Bon d’un coté, on a un Jean-Paul Belmondo qui fait son grand retour au cinéma après 10 années d’absence ; de l’autre on a un film super ennuyeux ! Malgré tout le respect qu’on a pour Bébel, on ne peut pas dire que Un homme et son chien célèbre avec honneur sa réapparition sur le grand écran. C’est un film long, plat où il ne se passe quasiment rien mais il faut reconnaitre que le titre résume parfaitement le tout. Remake d’Umberto D., cette première réalisation de Francis Huster a de grandes chances de vous accompagner dans votre sommeil.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais abandonner votre chien.

     

  • La guerre des miss

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    Mauvaise nouvelle pour les habitants de Charmoussey, leur petit village va devenir une annexe de Super Charmoussey située dans les montagnes et attirant de nombreux touristes. S’ils doivent disparaitre, autant le faire avec éclat et pour cela il faut absolument remporter la 23ème élection de Miss Pays de Garupt. Après 22 défaites consécutives, ils n’ont plus le droit à l’erreur et pour mettre toutes les chances de leur coté, ils vont faire appel à un coach. Ce coach, c’est Franck Chevrel (Benoit Poelvoorde), un enfant du pays qui est parti sur Paris pour devenir un grand comédien. Il a même eu sa photo dans Télé 7 jours, c’est vous dire !

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    Vous n’irez pas voir La guerre des miss pour ses qualités scénaristiques mais seulement pour vous offrir une récréation assez légère. Patrice Leconte ne nous épargne pas en stéréotypes de tous genres s’aventurant parfois sur le terrain du second degré ; un humour auquel tout le monde ne sera pas sensible. Benoit Poelvoorde, quant à lui, n’apporte pas de grain de folie à l’ensemble mais cela reste une comédie plutôt agréable pour une sortie en famille en compagnie des enfants.

     

    Il faut le voir pour : Vous présenter à la prochaine élection de Miss de votre région.


    Découvrez le film Dans la peau du héros !

  • Surf Academy

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    Sa mère pensait lui faire plaisir en l’inscrivant à Laguna Beach en Californie pour sa dernière année, pourtant Jordan (Corey Sevier) s’en serait bien passé. Il est vite pris à parti par Tyler (Ryan Carnes) et sa bande ; des jeunes surfeurs prétentieux qui ne sont jamais les derniers à se moquer des autres. Jordan se fait d’autres potes d’enfance en rencontrant Larry, Mo & Doris (Lee Norris, Sisqo & Laura Bell Bundy) et ils décident alors de partir tous ensemble au Costa Rica. C’est en effet là-bas que va avoir lieur le championnat de surf universitaire auquel va participer Tyler et ils ont bien l’intention de le battre à son propre jeu !

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    Le titre français nous oblige tout de suite à nous méfier de cette comédie, certains distributeurs pensant qu’en collant le terme "Academy", cela va leur garantir une plus grande visibilité. Surf Academy fait parti de ces comédies où l’on a davantage tendance à rire du ridicule de certaines situations plutôt que du soi-disant humour du film. Le scénario est aussi grotesque qu’il est expéditif, rien de bien nouveau et surtout on ne se marre pas beaucoup devant tant de médiocrité, bref le tout prend l’eau. A se demander quel est le véritable intérêt de sortir ce film en DVD et qui va avoir la folie de jeter son argent par la fenêtre.