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  • Appaloosa

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    1886, dans le Nouveau Mexique ; la petite ville d’Appaloosa vit dans la peur. Randall Gragg (Jeremy Irons) et ses hommes y sèment le désordre et n’ont de comptes à rendre à personne et encore moins au Shérif qui est venu remettre les pendules à l’heure. Ce dernier ayant disparu, on a donc fait appel à Virgil Cole & Everett Hitch (Ed Harris & Viggo Mortensen) pour protéger les habitants d’Appaloosa. Désormais, ceux qui ne se soumettront pas aux lois édictées par la ville seront emprisonnés sur le champ et s’il y a la moindre résistance, ce sera la mort !

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    Le western se faisant de plus en plus rare au cinéma, c’est avec plaisir qu’on accueille Appaloosa d’autant plus qu’on retrouve un beau trio constitué par Harris/Mortensen/Irons. On grimpe sur les chevaux et on dépoussière les colts et c’est parti pour un formidable face à face entre le shérif et les hors-la-loi. En dehors d’un certain manque de rythme au niveau de l’action, difficile de ne pas apprécier ce nouveau long-métrage d’Ed Harris aussi à l’aise dans le costume de réalisateur que dans celui de comédien.

    Il faut le voir pour : Ne pas présumer que toutes les femmes seules sont des p….

  • Doom

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    Nous sommes en 2026, dans le Nevada. Des archéologues ont déterré ce qu’ils nomment l’Arche, une porte du désert qui va les conduire directement à l’autre bout de l’espace pour rejoindre la planète Mars où de nombreuses études vont être effectuées dans la base d’Olduvai. C’est d’ailleurs là que travaille le Docteur Carmack (Robert Russel) qui va découvrir un terrible danger. Très rapidement, la décision est prise de faire appel à une équipe de commandos pour leur venir en aide d’autant plus qu’Olduvai renferme 79 autres employés qui doivent être mis en sécurité. Le commandant Sarge (The Rock) est prêt à en découdre et il va y avoir de la baston.

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    Quand j’ai appris que ce jeu considéré comme culte par de nombreux fans allait se voir adapter au cinéma j’étais déjà bien perplexe. Mais quand, en plus, j’ai su que mon pote The Rock tiendrait l’un des premiers rôles, j’étais persuadé au plus profond de moi que je ne pourrais m’empêcher de voir ce film non pas avec l’intention de découvrir une œuvre réussie. La médiocrité est le maître mot de Doom et le spectateur n’a pas grand-chose à se mettre sous la dent. Les fans du jeu devraient éviter comme la peste cette adaptation (encore !) manquée d’un titre devenu légendaire.

     

    Découvre le film Dans la peau du héros !

  • Go fast

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    C’est une grosse opération qui est mise en place. Un énorme trafic de résine de cannabis a été identifié ; du Maroc en France en passant par les cotes espagnoles. Pour démanteler ce réseau, il faut un agent infiltré et ce sera notre pote Marek (Roschdy Zem) qui vient de perdre ses équipiers de la BRI à la suite d’une mission. Marek devient ainsi Slimane, lui qui avait déjà joué les taupes pour un braquage de banque va devoir maintenant se faire passer pour un chauffeur de Go Fast. La règle est simple, la marchandise débarque en Espagne et c’est ensuite à lui de la faire remonter en France pour l’écouler dans toute l’Europe.

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    Un film d’action à la française ça nous change un peu bien que nous n’ayons pas les mêmes moyens en terme de production que nos amis les américains (il faut dire que c’est la crise en ce moment !). Go Fast est efficace, mélange de Taxi et Le transporteur ; il ne s’attarde pas sur un scénario lui aussi vite expédié mais sur des scènes d’action menées à 100 à l’heure. Roschdy Zem montre qu’il a le physique pour jouer les héros et c’est donc un film plutôt divertissant où le seul intérêt est de voir de belles bagnoles rouler à des vitesses vertigineuses.

     Il faut le voir pour : Vérifier que la voiture qui est dans votre garage est bien la vôtre !

  • Cliente

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    Ne parlez jamais du grand amour à Judith (Nathalie Baye) car elle vous rirait au nez ! Cette quinquagénaire ne croit plus au prince charmant depuis son divorce et quelques temps après elle a découverte l’escort. Avec Internet et en quelques clics, elle peut trouver l’homme qu’il lui faut et quand elle le souhaite ; son dernier choix s’appelle d’ailleurs Patrick (Eric Caravaca). Contre quelques centaines d’euros, elle obtient ce qu’elle veut sans les complications d’un couple et c’est très bien comme ça. Pourtant, ses relations avec Patrick deviennent de plus en plus fréquentes jusqu’à mettre en péril la vie privée du jeune homme.

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    Ce n’est pas tous les jours que le cinéma s’intéresse à la vie sexuelle des femmes et c’est sans tabous que Josiane Balasko s’y colle. Nathalie Baye y incarne une femme qui ne croit plus aux illusions de l’amour après une énorme déception et qui préfère se rassurer à coups de billets. Au départ c’est plutôt sympa, on découvre cette relation atypique ainsi que le quotidien des deux intéressés notamment la vie de présentatrice de télé achat de Judith. Après ça se gâte un peu, le triangle Baye/Caravaca/Carré se forme et là il ne se passe plus grand-chose si ce n’est des pleurs et des regrets.


    Il faut le voir pour : Apprendre que les indiens ne font pas Hugh !


    Découvrez le film Dans la peau du héros !

  • Vinyan

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    Ils étaient partis en Thaïlande, dans la région de Phuket pour célébrer les fêtes de fin d’année mais au lieu du paradis promis, ils ont mis un pied en enfer. Jeanne, Paul & Josh Belhmer (Emmanuelle Béart, Rufus Sewell & Borhan Du Welz) formaient une famille heureuse quand aussi imprévisible que dévastateur, le Tsunami a bouleversé le monde en emportant leur enfant il y a 6 mois de cela. Depuis ils se sont installés en Thaïlande et au cours d’une soirée, Jeanne est convaincue d’avoir aperçu son fils dans une vidéo tournée en Birmanie. Une lueur d’espoir renait et ce couple va tout faire pour retrouver Joshua.

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    Avec Vinyan, vous aurez 2 films en un. Au départ il s’agit d’un drame familial qui prend sa source après les terribles évènements du Tsunami de 2005 où Emmanuelle Béart & Rufus Sewell sont plongés dans une grande douleur. Par la suite, accroché à un infime espoir ; le couple s’aventure dans une nature sauvage encore meurtri par les catastrophes pour retrouver leur garçon. Commence alors une seconde partie plus mystique où l’on perd un peu le fil et qui transforme le film en un véritable thriller aux relents fantastiques.

    Il faut le voir pour : Demander à vos enfants de ne plus jouer dans la boue.

  • Harcelés

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    Cette fois c’est fait ! Chris & Lisa Mattson (Patrick Wilson & Kerry Washington) viennent d’emménager dans leur maison situé à Lakeview Terrace, le bonheur assuré pour ce jeune couple. Seulement, leur arrivée n’est pas vue d’un bon œil de la part de leur voisin Abel Turner (Samuel L. Jackson) qui a du mal à accepter qu’un blanc puisse être avec une femme noire. En plus de cela, certains détails vont venir perturber les relations de voisinage créant par la même occasion de nombreuses tensions. Un autre détail a son importance ; Abel Turner est respecté dans l’entourage car c’est aussi un agent de police.

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    On le sait avoir de bonnes relations avec nos voisins permet une vie paisible loin des règlements de compte diffusés dans l’émission culturelle Sans aucun doute. Harcelés pousse le bouchon beaucoup plus loin avec le personnage d’Abel Turner foncièrement raciste dont les propos mettent rapidement mal à l’aise. Pour ne rien vous cacher, c’est ce personnage caractériel et imprévisible qui donne toute sa saveur à l’histoire ce qui n’empêche pas quelques longueurs qui plombent l’intérêt de l’ensemble. Mieux vaut éviter ce long-métrage si vous souhaitez oublier vos querelles quotidiennes de voisinages.

    Il faut le voir pour : Arrêter de prendre la piscine pour votre chambre à coucher.

  • Ma vie sans lui

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    Elle avait encore tellement de choses à lui dire hélas, Gray (Jennifer Garner) vient de perdre celui qui devait partager sa vie. Ca faisait 6 années qu’ils se connaissaient et ils avaient enfin décidé d’échanger leurs vœux mais le destin en a décidé autrement. Alors qu’elle se remet difficilement de cette disparition, elle apprend que celui-ci lui avait caché quelques secrets. C’est en faisant le point dans les comptes de son compagnon qu’elle apprend que celui-ci cachait une fortune qui se monte à environ d’1 million de dollars mais la plus grande surprise reste à venir. Par l’intermédiaire de son pote d’enfance Fritz (Timothy Olyphant), elle tombe sous le choc : l’homme qui allait devenir son mari avait déjà un enfant !

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    Le titre en dit déjà beaucoup et voilà certainement le genre de film que votre petite-amie sera amené à louer pour une belle soirée en amoureux. Comédie dramatico-romantique, Ma vie sans lui risque vite de vous endormir en raison d’une histoire dont la teneur est entièrement révélée durant la première demi-heure. Par la suite, les personnages se réunissent, se font une petite bouffe et puis vont à la pêche avant que la belle Jennifer Garner retombe amoureuse du beau gosse de service. Malgré un beau petit casting (Kevin Smith, Juliette Lewis), le film suit une mécanique connue et nous conduit à un bel ennui ; nul doute que vous pourrez continuer votre vie sans lui !

  • Mi-temps au mitard

    Paul Crewe (Adam Sandler) était une ancienne gloire des Stealers de Pittsburgh avant qu’il ne soit impliqué dans une sombre affaire de match truqué. Aujourd’hui, il n’est plus que l’ombre de lui-même et la relation qu’il entretient avec Lena (Courteney Cox) n’est là que pour sauver les apparences mais sa situation ne va pas s’arranger. En pleine dépression, il provoque un accident de la route après avoir bu quelques bières et atterit au pénitencier d’Allenville. Le directeur de la prison, Hazen (James Cromwell) est un véritable connaisseur en football et la venue de Paul n’est pas tout à fait un hasard !

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    Voilà un film à réserver à tous ceux qui se lèvent en pleine nuit pour mater le Superbowl, le plus grand évènement pour tout amateur de football américain. Remake du film Plein la gueule, Mi-temps au mitard fera donc d’abord le bonheur des spectateurs sensibles à la culture américaine avec notamment la présence pas très reluisantes de mastodontes comme Kevin Nash ou Bill Goldberg (des stars du catch pour les incultes). C’est un film de divertissement assez efficace et qui se laisse regarder avec grand plaisir si l’on sait fait abstraction d’une histoire terriblement prévisible.

  • Entre les murs

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    C’est la rentrée scolaire pour François Marin (François Bégaudeau), professeur de français et professeur principal d’une classe de 4ème situé à Paris. Il retrouve ainsi certains élèves comme Esmeralda (Esmeralda Ouertani) ou Khoumba (Rachel Régulier) mais c’est une nouvelle aventure qui commence et cette nouvelle année ne sera pas de tout repos. Pas évident de faire cours dans une classe qui n’arrête pas de chahuter ou quand il y a des éléments perturbateurs qui ne font aucun effort. Certaines journées paraissent interminables pour François et il arrive parfois que la tension monte rapidement et que les situations dégénèrent.

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    Attendu depuis son sacre au Festival de Cannes 2008, Entre les murs arrive enfin dans les salles obscures et l’on attendait beaucoup de la part du film de Laurent Cantet. Adapté du roman de François Bégaudeau qui tient par ailleurs le premier rôle, on est vite frappé par l’authenticité qui s’en dégage. On apprécie également la qualité du scénario qui capte bien les maux actuels qui gangrènent l’éducation nationale. La grande force du film est sans conteste ces élèves à qui l’on a offert une totale liberté dans l’improvisation brouillant les frontières entre jeu d’acteur et réalité. Un film juste qui renvoie fidèlement l’image le quotidien d’une classe ordinaire.

     Il faut le voir pour : Tenter de placer de l’imparfait du subjonctif dans vos discussions.

  • Faubourg 36

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    Situé dans le Faubourg, le Chansonia est une salle de spectacles où travaillent Pigoil, Milou & Jacky (Gérard Jugnot, Clovis Cornillac & Kad Merad). Hélas, les temps sont durs pour le propriétaire criblé de dettes qui met fin à ses jours et abandonne le Chansonia au cruel Galapiat (Bernard-Pierre Donnadieu) qui clôture l’établissement. Quelques mois après, on retrouve un Pigoil sombrant dans la dépression mais lorsqu’il perd la garde de son fils Jojo (Maxence Perrin) ; il se retrousse les manches et décident de ressusciter le Chansonia. Avec l’aide de ses potes d’enfance, il va monter un spectacle dans l’espoir de racheter l’établissement à Galapiat.

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    Beaucoup de médiatisation autour de Faubourg 36 qui est le second long métrage de Christophe Barratier après son énorme succès populaire Les choristes. La recette n’a pas vraiment changé avec ce sentiment de nostalgie nous plongeant dans le Paris des années 1930 et avec les présences de Gérard Jugnot & Kad Mérad déjà présents au générique du premier long métrage. La révélation cette fois se nomme Nora Arnezeder jusque-là peu connue du grand public qui va vous envouter avec sa douce voix. On a ce qu’on est venu chercher c’est-à-dire un film grand public et jovial sans réelles prises de risque de la part du réalisateur français.

    Il faut le voir pour : Les imitations de Jacky.