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  • C’est dur d’être aimé par des cons

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    A la fin de l’année 2005, un journal danois publie 12 caricatures mettant en scène le prophète Mahomet et provoque une véritable polémique. Cet évènement prend rapidement une envergure mondiale, certains musulmans considérant que ces publications sont une insulte envers leur religion. Au début de l’année 2006, les mêmes dessins arrivent dans les journaux français mais lorsque le satirique Charlie Hebdo s’en empare, il se retrouve poursuivi par une procédure judiciaire lancée à l’initiative de l’Union des organisations islamiques de France et la Grande Mosquée de Paris. Commence alors un procès médiatisé pour Philippe Val, Directeur de publication de Charlie Hebdo bien décidé à défendre sa liberté d’expression.

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    On se souvient encore du tollé qu’avait suscité cette histoire des caricatures et notamment les réactions violentes qu’elle avait engendrée. S’il n’est pas question ici de revenir sur cette controverse, C’est dur d’être aimé par des cons s’intéresse à l’incroyable aventure judiciaire qu’a vécu le journal Charlie Hebdo suite à la publication des caricatures. L’enjeu était alors de défendre la liberté d’expression de la presse française et de ne pas tomber dans la censure. Documentaire passionnant du début jusqu’à la fin, il retranscrit bien toute l’émotion soulevée par cette histoire de caricatures à l’époque.

     

    Il faut le voir pour : Accepter qu’on puisse rire de toutes les religions.

  • Les frères Grimm

    Il était une fois… à la fin du XVIII ème siècle et plus précisément en 1796 en Europe. Nous allons suivre les aventures des 2 frères Grimm : Wilhelm & Jacob (Matt Damon & Heath Ledger). Leur nom est désormais réputé dans tout le royaume ; ils sont en effet spécialisés dans la chasse aux esprits et aux créatures malfaisantes. Ils vont se rendre à Marbaden où d’étranges phénomènes ont lieu : 9 jeunes filles ont disparu dans la sombre foret et seuls quelques vêtements furent retrouvés et notamment une cape rouge. L’aventure ne fait que commencer pour nos potes et les surprises ne manqueront pas !

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    Ah les contes des Frères Grimm, c’est l’occasion de se replonger dans notre enfance  et réviser vos classiques sous la direction de l’excentrique Terry Gilliam. Epopée fantastique alliant les légendaires écrits et héros de Grimm comme Hansel & Gretel ou le petit chaperon rouge ; voilà un beau divertissement familial. Un film qui apporte son lot de magie et qui n’est pas sans nous rappeler l’univers fantasmagorique de Tim Burton à certains passages. A défaut de lire des histoires à vos enfants, invitez-les donc à regarder le film. Fin.

  • Mirrors

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    L’inspecteur Benjamin Carson (Kiefer Sutherland) a tout perdu. Après un terrible accident au terme duquel son équipier a trouvé la mort, il a sombré dans une profonde dépression et s’est laissé entrainer dans les méandres de l’alcoolisme. En moins d’un an, sa vie familiale a été brisée ; sa femme Amy (Paula Patton) & leurs 2 enfants se sont éloignés et Ben veut tout faire pour se reconstruire. Il a trouvé un travail en tant que gardien de nuit au sein d’un établissement ruines mais où apparaissent des phénomènes pour le moins étranges. Les miroirs qui ornent ce lieu semblent vivants et très vite Ben est victime de visions d’horreur.

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    Alexandre Aja semble se plaire aux Etats-Unis et nous propose une nouvelle fois un remake avec Mirrors réinterprétation d’Into the mirror, une œuvre sud-coréenne. Plus habitué aux séquences d’action, Kiefer Sutherland laisse de coté son costume de Jack Bauer pour se plonger dans un film d’épouvante plutôt efficace. Le réalisateur français remplit sa mission de nous faire sursauter sans oublier quelques scènes particulièrement gores. Pour jouer les fines bouches, on pourra regretter une mise en scène finalement banale alors qu’on aurait pu s’attendre à quelque chose de plus sophistiqué au niveau des jeux de miroirs.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous reluquer dans le miroir.

  • Max la menace

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    C’est le jour J pour notre pote Maxwell Smart (Steve Carrell), sémillant analyste d’une organisation secrète appelée CONTROL. Il attend les résultats des tests qui lui permettront de devenir un agent de terrain mais une fois de plus c’est la déception ; son travail au bureau est tellement important qu’il en est devenu indispensable. Contre toute attente, le bâtiment du CONTROL est victime d’une attaque et l’identité des agents de terrain a été compromise partout dans le monde. Pour déjouer les plans du KAOS ; il faut faire appel à un nouvel agent, l’Agent 86 entre en scène et ce n’est autre que notre pote Maxwell !

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    Série de la fin des années 1960, Max la menace revient au cinéma après 2 premières adaptations et cette fois c’est Steve Carrell qui endosse le costume d’un agent secret vraiment spécial. Du point de vue du film d’action, ça tient plutôt bien la route mais on ne peut pas en dire autant du coté de l’humour assez sommaire se résumant aux gaffes de l’agent 86. Carrell fait tout ce qu’il peut mais il faut avouer qu’on est bien loin de la crise de rire et puis quel dommage que Dwayne Johnson n’ait qu’un si petit rôle. Divertissant mais dénué d’originalité, ça permettra de vous faire patienter en attendant le retour tant attendu de l’agent secret 007.

     

    Il faut le voir pour : Jeter votre vieux couteau suisse.

  • Mamma Mia !

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    Alors qu’il ne reste que quelques jours avant son mariage, Sophie (Amanda Seyfried) ne rêve que d’une chose : que son père la conduise à l’autel ! Seul souci, elle ignore tout de lui mais a découvert dans le journal intime de sa mère Donna (Meryl Streep) que celle-ci a eu 3 aventures. Sam, Harry & Bill (Pierce Brosnan, Colin Firth & Stellan Skarsgard) ont donc été invités sur cette ile paradisiaque mais ne s’imaginaient pas une seconde de ce qui les attend. Sophie pensait pouvoir reconnaitre son père au premier regard mais elle s’aperçoit que les choses sont plus complexes qu’elle ne le croyait.

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    "Money, money, money" ; "Dancinq Queen" ou encore "Mamma Mia" ; si ces tubes ne vous disent rien il y a alors de grandes chances que ce film vous passe au-dessus de la tête. A l’origine, Mamma Mia c’est donc une comédie musicale basée sur les plus grands succès du groupe d’Abba et voici donc l’adaptation cinématographique plutôt quelconque. Si l’on peut reconnaitre le mérite aux comédiens de se prêter au jeu en réinterprétant les tubes du groupe suédois ; ils ne sont pas prêts de se reconvertir dans la chanson. Film loin d’être indispensable, il contentera les fans d’Abba et les histoires d’amûûûr.

     

    Il faut le voir pour : Se payer l'intégrale d'Abba !

  • La possibilité d'une île

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    C’était un boulot comme un autre pour notre pote Daniel (Benoit Magimel) qui écumait les routes en compagnie du Prophète (Patrick Bauchau) et de Slotan (Andrzej Seweryn). Pour cette secte, chaque séminaire était l’occasion de présenter leurs idées sur l’existence humaine et surtout la possibilité de découvrir le secret de la vie éternelle. Tout ayant une fin, Daniel a finit par s’éloigner de ce groupe jusqu’à ce qu’il croise de nouveau leur chemin quelques années plus tard au cours d’un voyage. Il retrouve ainsi le Prophète qui souhaiterait qu’il revienne parmi eux et surtout qu’il devienne son héritier spirituel.

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    En matière de littérature, Michel Houellebecq est peut être considéré par certains comme un grand maitre, un talent qu’il a voulu offrir au cinéma, quel cadeau empoissonné ! Pour sa première réalisation, il fait d’une pierre deux coups en signant l’adaptation de son propre roman La possibilité d’une île mais on ne s’improvise pas cinéaste comme ça. L’histoire est difficile à comprendre, il ne se passe strictement rien pendant 1H30 si ce n’est un Benoit Magimel qui déambule à droite et à gauche. Faut-il avoir lu l’œuvre de Houellebecq avant de s’attaquer au film pour l’apprécier ? Là est la question.

     

    Il faut le voir pour : Se vanter d’être un des rares spectateurs à avoir vu le premier film de Houellebecq !

  • Underdog

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    Il rêve depuis toujours de servir l’ordre et la justice, c’est pour cela qu’il a rejoint les forces de police mais son flair l’a perdu ! Pourtant, le Beagle est une race de chien réputé pour son flair infaillible mais notre pote a commis une gaffe ce qui l’a conduit à quitter la Police. C’est à ce moment-là qu’il fut kidnappé pour servir de cobaye au diabolique savant Minuscruel (Peter Dinklage). Par instinct de survie, il parvient à s’échapper non sans avoir mis sens dessus-dessous le laboratoire mais dans le même temps, il a été contaminé par des produits toxiques. L’impensable se produit, ce chien acquiert des pouvoirs surhumains ou plutôt surcanins et deviendra le héros que tout le monde connaitra sous le nom d’Underdog !

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    Il n’y a pas que Superman dans la vie ! Les super-héros débarquent en puissance sur les écrans de cinéma mais il ne faut pas sous-estimer nos amis les animaux et notamment le meilleur pote d’enfance de l’homme. Adaptation d’un dessin animé crée dans les années 1960, Underdog est une comédie purement familiale avec tout ce qu’on attend de ce genre de films à savoir des bons sentiments, de l’action et un humour bon enfant. Un chien comme super héros ? Pourquoi pas, les animaux et les super-pouvoirs séduisent toujours les enfants alors en conjuguant les 2, on aura forcément de bons résultats ! Malgré tous ses super-pouvoirs, Underdog ne vole jamais bien haut, ça reste bien sur une belle récréation pour les petits et finalement c’était ce que les producteurs recherchaient.

     

    Découvrez le film Dans la peau du héros !

  • Les chevaliers du ciel

    Antoine Marchelli (Benoit Magimel) a réalisé son rêve, celui de piloter un avion et il est vite devenu l’un des meilleurs dans sa catégorie. A ses cotés, on retrouve son équipier et pote d’enfance Sébastien Vallois (Clovis Cornillac) ; un pilote non moins talentueux mais au comportement parfois trop dissipé. A l’occasion d’une démonstration, un Mirage 2000 est dérobé sous leurs yeux et les 2 pilotes ont alors comme mission de neutraliser l’avion. En plein ciel, la moindre erreur se paie cash mais ils ne sont pas au bout de leurs surprises car ce vol n’était en fait qu’un exercice.

     

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    Quand on sait que le réalisateur de ce film est un certain Gérard Pirès, on serait tenté d’avoir quelques craintes. Pour rappel aux moins cinéphiles d’entre vous, il nous a notamment proposé le premier volet de la saga Taxi et un autre film passé relativement inaperçu Riders. Les chevaliers du ciel c’est aussi et surtout une bande dessinée crée par Jean-Michel Charlier & Albert Uderzo dont les premières aventures remontent tout de même à 1959 ! On pouvait s’attendre à un Furtif à la française mais en fait le scénario est plus développé qu’il n’y parait. Un bon film qui ne se contente donc pas de loopings pour nous amener au 7ème ciel.