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  • Saint amour

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    Alors que Bruno (Benoît Poelvoorde) souhaitait faire la route des vins en plein Salon de l’agriculture, il est rappelé à ses devoirs par son père Jean (Gérard Depardieu). Entre eux, le dialogue est difficile pour ne pas dire inexistant ; Bruno ne peut plus supporter la pression que lui met son père pour reprendre la ferme familiale. Après avoir descendu quelques verres, il finit par s'écrouler dans les bras de Jean qui décide alors de quitter le salon pour l'emmener faire une véritable route des vins. C'est ainsi que tous deux se retrouvent sur la banquette arrière du taxi conduit par Mike (Vincent Lacoste) pour un trajet qui s'annonce aussi long qu'arrosé !

     

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    Une route des vins en compagnie de Benoît Poelvoorde et Gérard Depardieu, rien que sur le papier cela promettait déjà de l’animation ! Les inséparables Benoit Délépine & Gustave Kervern nous convient ainsi à un road-trip en compagnie d’un père et de son fils qui avaient grand besoin de se retrouver. Si les verres se remplissent (et se vident) à vive allure, au cours de ce voyage défilent aussi de belles rencontres parfois étranges faisant la part belle aux femmes. Izïa Higelin, Chiara Mastroianni, Solène Rigot ou encore Céline Salette viennent ainsi faire tourner les têtes de nos routards alcoolisés. Saint Amour c’est donc une excellente comédie à déguster sans modération aucune. En vous souhaitant une bonne continuation !

     

    Il faut le voir pour : Commencer à vous préoccuper de la dette !

  • Near death experience

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    Notre pote Paul (Michel Houellebecq) était assis devant le 13 heures de TF1 lorsque sa famille est rentrée des courses. Il était pourtant bien seul et pour retrouver cette solitude, comme souvent, il enfourche son vélo. Après avoir parcouru quelques kilomètres, il continue sa route à pied sans but réel en s’abandonnant dans la nature. A 56 ans, cet homme se considère comme "obsolète " et se pose de nombreuses questions sur son existence. N’est-il pas temps pour lui de baisser le rideau plutôt que de se laisser ainsi dépérir ; de ses réflexions au passage à l’acte il n’y a qu’un pas qu’il pourrait bien franchir.

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    Entre quelques épisodes du Groland, le duo Benoit Delépine & Gustave Kervern ont trouvé le temps de signer leur 6ème collaboration au cinéma. Si vous avez un petit coup de déprime, ce n’est peut-être pas le film à vous conseiller puisqu’on y suit un homme totalement suicidaire. Le coup de maitre c’est d’avoir confié ce rôle à Michel Houellebecq qui a assurément la gueule de l’emploi (et qui semble imbattable au "Tu me tiens je te tiens par la barbichette"). Une fois encore, le duo propose un film très particulier où promenades au cœur de paysages montagneux se mêlent à des discussions avec des tas de pierres. Near death experience est assurément curieux mais accrocheur.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus laisser votre mari faire du vélo !

  • le grand soir

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    A les voir ensemble, impossible de deviner que nos potes Not & Jean-Pierre (Benoit Poelvoorde & Albert Dupontel) sont frères. Ils sont aujourd’hui réunis pour célébrer l’anniversaire de leur mère mais leurs routes se séparent rapidement car ils ont 2 modes de vie totalement différents. Not est un punk dont le seul compagnon est son chien 8-6 tandis que Jean-Pierre a lui une vie plus rangée ; vendeur de matelas avec femme et enfant. Pourtant, ce dernier est actuellement sous pression car il n’a pas atteint ses objectifs de vente et doit se démener pour réaliser ses chiffres. Des efforts qui seront vains et qui vont le mener vers une toute autre voie guidé par son frère ravi de trouver un nouveau partenaire.

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    Ce dont on peut être sur en allant voir un film de l’intenable duo Delépine / De Kervern, c’est que ça ne ressemblera en rien à ce qu’on a pu voir. Autre grand atout avec Le grand soir ; la réunion de Poelvoorde & Dupontel qui sont totalement dans leur élément et qui ne manqueront pas de déclencher les rires dans la salle. On ne manquera pas non plus de souligner la participation remarquée d’une Brigitte Fontaine totalement allumée et la présence d’une guest-star dans la peau du devin. Pour faire évoluer sa galerie de personnages extravagants, il faut également un décor atypique et c’est donc au cœur d’un centre commercial fort en symbolique où nos 2 énergumènes font semer la pagaille. Une comédie inattendue et barrée !

     

    Il faut le voir pour : Surveiller attentivement vos yaourts lorsque vous faites vos courses !

  • Mammuth

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    L'heure de la retraite a enfin sonné pour Serge (Gérard Depardieu) après 10 ans passés à dans une usine d'équarrissage de cochon. Après une grande fête d'adieu et un cadeau inoubliable, il doit cependant se pencher sur un autre problème : sa pension retraite. Serge a bourlingué et fait de nombreux boulots et pour obtenir une pension maximum, on lui demande de fournir des justificatifs sur ses précédents emplois. Poussé par sa femme, il n'a d'autres choix que de sortir du garage sa vieille moto, une Munch Mammuth et partir sur les routes retrouver ses anciens employeurs. Une virée qui va réveiller chez lui un douloureux souvenir.

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    Le duo Benoit Délépine / Gustave Kervern est de retour mais cette fois avec un géant du cinéma français puisque c'est Gérard Depardieu himself qui devient leur héros. L'esprit du Groland plane toujours et cela donne des scènes parfois insensées paradoxalement, Mammuth est certainement le film le plus abordable pour le grand public. Quel plaisir également de retrouver l'immense Depardieu dans un de ses plus meilleurs rôles, on se marre du début jusqu'à la fin -à condition d'apprécier l'humour si particulier du duo Délépine / Kervern- et vous auriez tort de vous priver de cette excellente comédie !

     

    Il faut le voir pour : Que les voleurs de téléphone portable fassent bien attention... enfin si on les retrouve !

  • Louise-Michel

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    Quelque part en Picardie, des ouvrières ont eu la désagréable surprise de voir que leur usine a fermé ses portes sans les avoir prévenus. Evidemment, les indemnités ne sont que des peccadilles et c’est alors qu’elles décident de mettre en commun cet argent pour monter un projet. Un calendrier à poil, monter un restaurant ; toutes les idées étaient les bienvenues mais c’est celle de Louise (Yolande Moreau) qui a été retenue : assassiner le patron ! Il faut maintenant chercher l’homme qui sera capable d’effectuer ce contrat et coup de chance elles tombent sur Michel (Bouli Lanners), un assassin professionnel.

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    Après le très particulier Avida, le duo Benoit Délépine/Gustave de Kervern nous reviennent avec une comédie plus accessible et savoureusement irrévérencieuse. Les amateurs du pays de Groland ne seront pas dépaysés et l’on retrouve d’ailleurs quelques visages bien connus dans Louise-Michel. Pour ceux qui sont moins familiers à cet univers, l’humour est assez trash et il semble n’y avoir aucunes limites dans la tête des auteurs donnant lieu à des scènes d’anthologie ! On retrouve donc bien la marque de fabrique de Délépine & Kervern ce qui est une sacrée bonne nouvelle pour le spectateur.

     

    Il faut le voir pour : Garder sur soi un briquet si vous devez assister à une crémation.

  • Avida

     

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    Chaque jour la porte s’ouvre pour notre Pote (Gustave de Kervern), lui qui est sourd et muet doit s’occuper des chiens en les faisant notamment jouer avec des poupées. Oui mais voilà que son patron meurt et il finit par s’échapper avant de se retrouver dans un zoo où il fait la connaissance de ses 2 collègues. Le trio finit par mettre au point un plan machiavélique qui consiste à enlever un chien appartenant à une certaine Avida (Velvet) qu’ils échangeront contre une petite rançon de 100 000 euros !

     

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    Je savais que ce film ne serait pas comme les autres et c’est cette singularité qui m’attirait. Après Aaltra, voilà donc la seconde collaboration de Gustave de Kervern & Benoît Delépine et si j’ai apprécié leur première œuvre je ne peux pas en dire autant de celui-ci. Avida, on aime ou on déteste comme le prouve les quelques spectateurs qui ont quitté précipitamment la salle ; pour ma part c’était un peu trop spécial. On retrouve quelques éléments issus de l’univers grolandais mais dans l’ensemble on a à faire à un véritable ovni cinématographique.