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Ciné2909 - Page 318

  • Diamant 13

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    Mat (Gérard Depardieu) est un flic qui bosse à la 13ème division nuit de la police criminelle. Un soir comme un autre, il reçoit un coup de fil de son pote d’enfance Franck (Olivier Marchal) qui lui demande de l’accompagner dans un bar. En réalité, Franck veut lui proposer un coup qui pourrait leur permettre de toucher un bon paquet de fric mais Mat n’est pas fou et refuse net cette indécente proposition. Retournant à sa vie de flic solitaire et dépressif, il va toutefois se retrouver impliqué dans les magouilles de Franck lorsque celui-ci meurt sauvagement assassiné.

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    Un polar réunissant l’immense Gérard Depardieu et Olivier Marchal avait de quoi nous mettre l’eau à la bouche et bien il va falloir réfréner votre appétit cinématographique. Aussi passionnant que le meilleur épisode du regretté Inspecteur Derrick, le film pédale dans la semoule pendant 1H40. Depardieu en flic lessivé par la vie n’est guère convaincant et on évoquera à demi-mots les rôles transparents d’Asia Argento & Aissa Maiga. L’adaptation du roman L’étage des morts d’Hugues Pagan est donc loupé et ce Diamant 13 n’a pas la valeur qu’on a bien voulu nous faire croire.

     

    Il faut le voir pour : Constater que le cours du diamant s’est vraiment effondré.

  • Yes man

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    Non ! Notre pote Carl Allen (Jim Carrey) n’a que ce mot là à la bouche et c’est peut-être ce qui explique pourquoi il a une vie aussi monotone. Plaqué par sa copine depuis 3 ans, bossant dans un organisme de crédit où il s’ennuie à mourir ; il a besoin de révolutionner sa vie. Le séminaire de Terrence Bundley (Terence Stamp) va le mettre sur les bons rails, il a passé un pacte et désormais il devra dire oui à toutes les opportunités qui s’offrent à lui. Très réticent au départ, il va se rendre compte que cela va lui ouvrir de nouveaux horizons avec pour commencer la rencontre avec la belle Allison (Zooey Deschanel).

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    Associer Jim Carrey avec une comédie, c’est quand même prendre peu de risques de faire un bide. Si le principe de départ est très basique, cela ne nous empêche pas de se marrer devant Yes Man qui doit essentiellement sa réussite aux performances de l’homme élastique. Ses mimiques parviennent à garder le film à flot pendant 1H30 essayant de nous faire oublier le vide scénaristique. Le film plaira avant tout aux fans absolus de Carrey car sans sa présence, on a là une comédie bien fade à laquelle on n’a vraiment pas envie de dire Yes !

     

    Il faut le voir pour : Oublier le mot Non !

  • Rap game

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    C’est trop de la balle, le prochain album de Prolifik (Nelly) va faire un énorme carton ! Notre pote Erik Triggs (Sam Jones III), son plus grand fan en est convaincu et c’est d’ailleurs pour ça qu’il s’active à coller des affiches dans toute la ville de Philadelphie. Alors que tout le monde attend impatiemment cet album évènement, Erik va se retrouver mêler à une sombre affaire d’enlèvement dont la victime n’est autre que Prolifik. Des ravisseurs l’ont kidnappé dans son studio et ont emporté par la même occasion toutes les bandes de son nouvel album pour lesquels ils vont demander une énorme rançon mais la vérité n’est pas celle que l’on croit.

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    Déjà, si vous êtes allergiques au rap ce n’est certainement pas la peine de vous infliger ce Rap game aussi intéressant qu’un éventuel nouvel album des Benny B. Comme d’habitude on retrouve à peu près les éléments communs à tout film du genre avec bien sur du rap, des histoires de gang et des flingues pour se la jouer rebelle. Niveau casting on a fait appel à Nelly qui s’est rempli les poches sans trop faire d’efforts ainsi que Sam Jones III que l’on connait surtout pour sa petite participation à la série Smallville. Rien de nouveau à l’horizon si ce n’est un téléfilm plus affligeant qu’autre chose qui mériterait à peine sa place chez votre loueur de DVD.

  • The Square

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    Nos potes Carla & Ray (Claire Van Der Boom & David Roberts) vivent le grand amour et cela ne serait pas un problème s’ils n’étaient pas déjà en couple chacun de leur coté. Quitter leur compagnon pour vivre ensemble, ce n’est pas l’envie qui leur manque mais l’opportunité ne s’est jamais présentée. Jusqu’au jour où Carla surprend son petit ami Greg (Anthony Hayes) planquer un sac rempli de dollars australiens qui lui donne des idées. Elle va ainsi convaincre Ray de mettre le feu à la maison pour effacer tous soupçons mais les évènements prennent une tournure plus tragique. La mère de Greg était présente dans la maison incendiée.

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    Il y a des gens qui ont vraiment pas de bol comme notre vieux Ray qui avait une vie plutôt tranquille et qui va être soudainement plongé en plein drame. Il n’y a pas grand-chose que l’on pourrait reprocher à The Square si ce n’est que un scénario terriblement prévisible si bien que le final parait presque grotesque. C’est dommage car hormis ce petit handicap, le film réussit rapidement à nous accrocher. Une faute que l’on pardonnera d’autant plus facilement qu’il s’agit là de la première réalisation de Nash Edgerton.

     

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais laisser trainer de l’argent à la maison surtout si vous avez une petite-amie !

  • Envoyés très spéciaux

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    L’actualité est brulante en Irak et la station de radio R2i a donc logiquement envoyé un correspondant sur place, leur vedette Frank Bonneville (Gérard Lanvin). Il sera assisté d’Albert poussin (Gérard Jugnot) mais ce dernier commet une grosse bourde en jetant à la poubelle les billets d’avion et un budget de 20 000 €. Obligés de se cacher, ils se réfugient dans le quartier de Barbès et décident de faire croire qu’ils sont vraiment en Irak. Entre-temps, Albert est en pleine dépression car sa femme a quitté la maison sans explications mais Frank lui doit savoir pourquoi.

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    Deux Gérard pour le prix d’un avec un duo plutôt sympathique pour une comédie qui ne l’est pas moins. Porté par des dialogues bien écrits, Envoyés très spéciaux ne sera pas la comédie de l’année mais vous fera sans doute passer un bon moment avec son humour assez élémentaire. Pas évident car le sujet était pourtant peu propice à faire une comédie mais le film de Frédéric Auburtin s’en tire bien. Après avoir vu ce film, on est encore plus convaincu par le fait que nous pouvons être victimes d’une information parfois manipulée.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus hésiter à porter du orange


    Découvrez le film Dans la peau du héros !

  • 4 mois, 3 semaines, 2 jours

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    1987. Ottila & Gabita (Anamaria Marinca & Laura Vassiliu) sont 2 étudiantes roumaines qui partagent la même chambre. Gabita s’affaire car aujourd’hui est une journée très chargée. Elle part rapidement rejoindre son petit ami avant de se rendre à l’hôtel pour réserver une chambre. Premier contretemps, contrairement à ce qui avait été prévu, elle est dans l’obligation de se rendre à un autre établissement. Puis il faut aller le chercher et le ramener en toute discrétion ; Domnu’Bebe (Vlad Ivanov) leur avait parlé au téléphone quelques jours plus tôt, toutes ces précautions sont nécessaires pour dissimuler cet avortement !

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    Au sein d’une Roumanie encore sous le joug communiste, l’avortement est devenu illégal entre 1966 et 1989 poussant ainsi les femmes à enfreindre les lois. C’est dans ce contexte pesant que l’on suit le parcours de Gabita, jeune étudiante qui souhaite braver l’interdit pour avorter. Pendant toute la durée du film, cette grossesse est suggérée et soudain l’image du fœtus, du cadavre apparait comme un choc pour le spectateur. 4 mois, 3 semaines, 2 jours ne vous laissera pas indifférent et la force de ce sujet pour le moins sensible lui a permis de décrocher la Palme d’or durant le 60ème Festival de Cannes. Un très bon film !

  • Slumdog Millionaire

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    Hier encore ce n’était qu’un gamin des bidonvilles, un "slumdog" comme on dit. Aujourd’hui, tous les yeux de l’Inde sont tournés vers lui car il est en passe de remporter la cagnotte du jeu télévisé Qui veut gagner des millions. Comment ce garçon a-t-il pu atteindre le pallier des 20 millions de roupies alors que les meilleurs n’ont pu dépasser les 16 000 roupies. Son parcours est difficile à expliquer et des soupçons de tricheries ne tardent pas à apparaitre et on va jusqu’à le mettre en garde à vue pour qu’il crache le morceau. Pourtant Jamal Malik (Dev Patel) a une explication toute simple ; c’est tout ce qu’il a vécu qui lui a permis d’être là où il est !

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    C’est la curiosité du moment au cinéma, Danny Boyle nous transporte aux portes de l’Inde pour un voyage enchanteur. Le principe de Slumdog Millionaire est très simple : à chaque question correspond un moment crucial de la vie de Jamal Malik. Evidemment au fil du temps, le suspense n’a plus lieu d’être d’autant plus que tout est cadencé par ordre chronologique et à cela s’ajoute une fin une peu trop idéaliste. Néanmoins, le réalisateur insuffle une telle énergie à chaque scène et le cadre du film est tellement magique qu’on prend son pied. On aura jamais pris autant de plaisir à regarder une émission de Qui veut gagner des millions et c’est mon dernier mot Jean-Pierre.

     

    Il faut le voir pour : Tenter vous aussi votre chance à Qui veut gagner des millions.

  • Interview Exclusive de Jacques Rémy Girerd (Mia et le migou)

    Salut à tous les internautes, aujourd’hui je suis très fier de vous accueillir avec une belle surprise pour terminer ce premier mois de 2009. Le 10 Décembre 2008 sortait au cinéma Mia et le Migou, un superbe dessin animé tout droit sorti de l’imagination de Jacques-Remy Girerd, fondateur du studio Folimage. C’est donc un grand honneur pour ciné2909 d’accueillir ce réalisateur pour cette petite Interview Exclusive !

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    © Folimage

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  • Et après

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    Alors qu’il n’avait que 8 ans, Nathan (Romain Duris) a vécu une expérience pour le moins troublante ; il est mort après avoir été renversé par une voiture. Il s’est ainsi vu voler dans le ciel quittant son corps ensanglanté mais aussi difficile que cela puisse paraitre, il est revenu à la vie après un long coma. Plusieurs années plus tard, on le retrouve en plein rendez-vous avec un étrange personnage le Dr Kay (John Malkovich) qui se dit être un messager. Lorsque quelqu’un est sur le point de mourir, il peut percevoir autour de cette personne un halo de lumière. C’est pourquoi il est venu voir Nathan pour le préparer.

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    A croire que c’est une véritable nouvelle tendance au cinéma, le message "Profitons à fond de chaque instant de notre vie" se développe dans les films. Il y a eu Sept vies, c’est maintenant Et après qui s’y colle avec notre frenchie Romain Duris & le 1er grand rôle d’Evangeline Lilly qui semblent tous deux un peu perdus. Il paraitrait que le film qui est une adaptation du roman de Guillaume Musso aurait un coté poétique mais c’est certainement parce que je n’ai pas vu le générique de fin en entier que je ne l’ai pas remarqué. N’allons pas plus dans les détails, c’est un mélodrame trop convenu et il y a trop de guimauve pour nous emballer.

     

    Il faut le voir pour : Stopper le sucre dans votre café.

  • Goal, naissance d'un prodige

    La star de l’équipe de foot des Americanos Jovenes FC, c’est Santiago Munez (Kuno Becker) ; un véritable prodige. Il va d’ailleurs taper dans l’œil de Glen Foy (Stephen Dillane), gloire du football anglais d’antan mais aussi ancien recruteur qui va le mettre en contact avec les responsables du club de Newcastle United. Santiago va donc faire ses valises pour partir en Angleterre, malgré les réticences de son père qui estime que les rêves de son fils resteront à jamais irréalisables. La concurrence sera d’autant plus rude que le cclub anglais vient de faire signer le grand talent Gavin Harris (Alessandro Nivola).

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    Voilà un film à voir avec un paquet de chips et quelques bières ce qui promet un beau programme pour les messieurs. Evidemment avec un sujet comme le foot, on ne pouvait pas aller bien loin et pourtant ce film constitue que les prémices d’une trilogie. Goal, naissance d’un prodige propose l’ascension fulgurante d’un gamin qui ne vit que pour le ballon rond ce qui nous amène à quelques phases de matchs qui se laissent voir. Un film pour les footeux qui ne seraient pas rassasiés par les multiples diffusions à la télé mais sinon trop de clichés pour ouvrir la marque dans nos esprits.

     

    Découvre le film Dans la peau du héros !

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