Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ciné2909 - Page 314

  • Banlieue 13 Ultimatum

    aff.jpg

    Cela fait déjà 3 ans que nos potes Damien & Leito (Cyril Raffaelli & David Belle) ont sauvé la Banlieue 13 mais depuis rien n’a changé ! Les murs sont toujours là et pire encore de véritables ethnies se sont crées au sein-même de la banlieue. Pourtant, c’est un lieu qui attise de nombreuses convoitises et c’est ainsi que Walter Gassman (Daniel Duval) est contacté par un promoteur qui aimerait y construire un nouveau quartier résidentiel. Mais avant la construction, il ya destruction ! Le plan est simple ; ils vont embraser la situation déjà tendue dans le quartier pour obtenir du Président de la république (Philippe Torreton) l’ordre de démolition.

    02.jpg

    Cyril Raffaelli & David Belle bombent de nouveau leurs torses pour nous en mettre plein la vue aux dépens d’un scénario sacrifié. On tient là un bon pop-corn movie à la française et s’il ne va pas enrichir notre patrimoine cinématographique, il parvient facilement à nous divertir et c’est bien assez comme ça. Spectaculaire, dynamique mais désespérant au point de vue de l’histoire ; on commence à réellement rattraper notre retard sur le cinéma américain mais est-ce vraiment une bonne nouvelle ? Fidèle au premier épisode, Banlieue 13 Ultimatum contentera les spectateurs venus chercher de l’action et leur dose de cascades.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu’on ne peut pas réserver de chambres à l’Hôtel de Police.


    En savoir plus sur Banlieue 13 ?

  • May

    3423f49215fff1420f55aa706685ddee.jpg

    Parce qu’elle avait des problèmes de vue durant son enfance, May (Angela Bettis) a toujours été tenue à l’écart par ses camarades. Pour la consoler de cette solitude, sa mère lui avait offert à l’époque une poupée qui deviendra sa confidente et sa pote d’enfance. Les années ont passé et May est aujourd’hui une jeune femme en proie aux premiers émois amoureux. Elle a jeté son dévolu sur Adam (Jeremy Sisto) dont elle ne se lasse pas de contempler les mains mais là où une belle histoire d’amour aurait pu commencer, c’est une toute autre histoire qui va se dérouler.

    98dc74d9c4e7810da1f733ac6a4ac856.jpg

    La perfection n’existe pas en ce bas monde tel est le message de ce film justement bien imparfait. C’est lent, c’est triste, c’est May et c’est pas vraiment le genre de film que je vous conseillerais de jeter un œil. Il faut s’accrocher pour suivre les aventures amoureuses de cette jeune femme renfermée et son ascension dans la folie. Seule chose un tant soit peu intéressante, la création de sa nouvelle pote d’enfance mais encore faut-il que vous soyez encore réveillée à ce moment là ! En tout cas, j’espère que cela dissuadera de nombreuses mères d’offrir des poupées à leurs filles de peur de les transformer de psychopathes.

  • Ce que pensent les hommes

    aff.jpg

    En amour comme pour tout, il y a la règle et les exceptions mais il n’est pas toujours évident de distinguer les deux ! Beth & Neil (Jennifer Aniston & Ben Affleck), Janine & Ben (Jennifer Connelly & Bradley Cooper) ou encore Anna & Connor (Scarlett Johansson & Kevin Connoly) sont autant de couples qui vont découvrir qu’en amour rien n’est jamais acquis. Autour d’eux évoluent d’autres personnes perdues dans les tourments de l’amour comme Gigi (Ginnifer Goodwin) trop impatiente de trouver son prince charmant. Comprendre les hommes est une véritable science et celle-ci est loin d’être exacte !

    01.jpg

    Ce que pensent les hommes, avec un tel titre on s’attendait à en prendre pour notre grade et si cela avait été fait avec talent et humour on l’aurait peut-être bien pris. Alors qu’on s’attendait à une comédie tirant à boulet rouge sur la gente masculine, on se retrouve avec les portraits de plusieurs (ou semblants de) couples amenant le spectateur au bord de l’ennui. Seule la présence de Ginnifer Goodwin vient donner un peu plus de peps à l’ensemble et évite que l’on s’endorme devant l’écran. Ce que je pense du film est donc loin d’être positif et je vous conseille de l’éviter !

     

    Il faut le voir pour : Faire une réserve de stylos.

  • Doute

    aff.jpg

    St Nicholas est une école religieuse située dans le Bronx dirigée d’une main de fer par Sœur Aloysius Beauvier (Meryl Streep). Rien ne lui échappe et cette rigueur force l’admiration de Sœur James (Amy Adams) mais un évènement va venir bouleverser la vie tranquille de cet établissement. Lorsque l’un des élèves Donald Miller (Joseph Foster) est convoqué par le Père Flynn (Philip Seymour Hoffman) et qu’il revient avec un étrange comportement, les rumeurs soupçonneuses commencent à circuler. Pour Sœur Aloysius, il n’y a aucun doute sur ce qui s’est passé et cela est impardonnable ; la vérité doit éclater au grand jour !

    02.jpg

    Pas sur que le public se passionne pour un film qui se déroule dans le milieu religieux mais dont le sujet qu’il soulève (la pédophilie) est des plus délicats à aborder. A l’origine, Doute est une pièce de théâtre de John Patrick Shanley qui a connu un grand succès à Broadway et consacré par un prix Pulitzer en 2005. De cette adaptation cinématographique, on ne retiendra réellement que la confrontation entre Meryl Streep & Philip Seymour Hoffman qui vient donner un peu de caractère à ce drame. Pour le reste, même si on se laisse entrainer par l’histoire, il n’y a rien de bien passionnant et ça je vous le dis sans aucun doute !

     

    Il faut le voir pour : Découvrir la méthode pour avoir des yeux derrière la tête.

  • Vendredi 13

    aff.jpg

    Cela fait maintenant 6 semaines que sa sœur Whitney (Amanda Righetti) a disparu mais Clay (Jared Padalecki) garde l’espoir de la retrouver vivante. C’est dans la région de Crystal Lake qu’elle aurait disparu à l’occasion d’un camping en compagnie de ses potes d’enfance. Depuis, plus de nouvelles et on ne l’a même pas vue aux funérailles de leur mère, une chose impensable quand on connait Whitney. Clay distribue inlassablement des affichettes mais il n’apprend rien de nouveau jusqu’à ce qu’il croise un homme masqué portant à bout de bras un cadavre sans tête !

    02.jpg

    Jason is back ! Plutôt que de nous pondre une énième suite, on nous propose cette fois un remake qui permet de revenir sur les origines du tueur au masque de hockey. Au vu des premières minutes où les victimes défilent, Vendredi 13 semblait parti sur de bons rails. On se disait qu’on allait échapper au sempiternel schéma Sexe/drogue & meurtres atroces mais ce n’était en fait que reculer pour mieux sauter. Bon, le film n’est pas mauvais en soi mais ça manque d’inspiration et c’est loin de constituer un épisode charnière de la saga.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas oublier qu’il y aura un autre Vendredi 13 ce mois-ci et qu’il y aura surement encore une cagnotte au Loto !

  • Morse

    aff.jpg

    Oskar (Kare Hedebrant) est un jeune garçon de 12 ans qui vit avec sa mère. A l’école, c’est un élève plutôt discret mais il est régulièrement importuné par certains de ses "camarades". Un soir alors qu’il joue dans le parc devant chez lui, il fait la connaissance d’Eli (Lina Leandersson), une jeune fille qui s’est installée récemment dans l’immeuble. Les 2 adolescents deviennent vite potes d’enfance mais il semble qu’elle cache un lourd secret. En effet, elle ne peut sortir qu’au moment où le soleil se cache et elle est tiraillée par sa soif intarissable de sang humain. Eli est une vampire.

    02.jpg

    Il n’y encore pas si longtemps, on nous avait servi un Roméo & Juliette version dents longues avec Twilight et cette fois c’est au cœur d’une relation entre 2 jeunes adolescents que surgit cette histoire de vampires. Bien loin des films du même genre, Morse ne s’abandonne pas dans le domaine du fantastique mais reste très ancré à la réalité à travers les mésaventures vécues par Oskar. Adaptation d’un roman de John Ajvide Lindqvist, c’est l’ambigüité de la relation entre Oskar & Eli qui retient toute notre attention. On redécouvre le film de vampires dans un style plus intimiste ce qui risque d’en repousser plus d’un .

    Il faut le voir pour : Apprendre le morse pour économiser votre forfait de SMS.

  • See No Evil

    aff.jpg

    Quand un groupe de jeunes délinquants se voit proposer une occasion de quitter la prison dans laquelle ils sont enfermés, ils n’hésitent pas une seconde. Ils prennent ainsi la direction d’un vieil hôtel délabré qu’il faut rénover en échange d’une réduction de peine sans savoir que c’est une aventure sanglante qui les attend. La nuit venue, ils explorent les différents étages de cet hôtel mais une menace inconnue fait alors son apparition arrachant les yeux de chacune de ses victimes. C’est un véritable monstre qui vit dans cet hôtel et il part à la recherche de nouvelles proies armé de son crochet.

    01.jpg

    Déjà que les films d’épouvante manquent cruellement d’originalité, voilà qu’en plus la fédération de catch WWE se lance elle aussi dans le cinéma. Mettant en vedette le monstre Kane (de son vrai nom Glen Jacobs), See No Evil n’apporte rien de plus que ses prédécesseurs et attirera avant tout les amateurs de ce sport si noble. Accompagné de son lot habituel de jeunes acteurs prêts à se faire trucider, les producteurs n’ont vraiment pris aucuns risques. On peut quand même relever quelques scènes susceptibles de heurter la sensibilité des plus jeunes mais face à certains films, cette violence parait presque dérisoire. A réserver aux amateurs de catch !

  • Brendan et le secret de Kells

    aff.jpg

    C’est au sein de l’abbaye de Kells qu’a grandit notre pote Brendan, lui qui ne s’est jamais aventuré à l’extérieur. Hors de l’abbaye, le danger est grand car une attaque des vikings est possible à tout moment et c’est bien pour cela que son oncle l’Abbé Cellach s’est lancé dans la construction d’un grand mur. Cette mesure de protection ne convainc pas tout le monde et notamment le nouveau venu Frère Aidan qui a déjà eu à faire aux attaques vikings. Avec lui, il a apporté le précieux livre des enluminures qui éveille la curiosité de Brendan.

    02.jpg

    Le film de Tomm Moore se veut très singulier ne serait que par son histoire qui s’inspire des origines du Nouveau testament. Au point de vue graphique, on ne tape pas dans le sophistiqué (visuellement les formes géométriques s’entrechoquent) mais c’est la réalisation qui nous entraine dans une autre dimension. Brendan et le secret de Kells n’est pas à proprement parler un dessin animé mais plutôt un merveilleux livre animé où chaque page est une perle pour les yeux. Une très belle découverte pour les enfants.

     

    Il faut le voir pour : Aller cueillir des baies dans la foret pour économiser sur l’encre de vos enfants.

  • La légende de Despereaux

    aff.jpg

    La ville de Dor était autrefois réputée pour la fête annuelle que l’on consacrait à la soupe du grand cuisinier André. Hélas, cette tradition fut interdite après la mort de la reine qui avait trouvé un rat pataugeant dans sa soupe. Depuis ce triste évènement, le roi sombra dans la tristesse et décida de bannir la soupe mais également les rats de son royaume. Pendant ce temps, à quelques mètres sous terre une souris appelée Despereaux Tilling provoque la panique chez ses semblables à cause de son courage. Il n’a peur de rien, est curieux de tout et ose même s’aventurer auprès des humais et c’est d’ailleurs à cette occasion qu’il va croiser la princesse.

    02.jpg

    Les 10 premières minutes laissent penser qu’il s’agit là d’un nouveau Ratatouille mais ensuite l’histoire prend un peu plus d’ampleur. D’ailleurs la construction scénaristique façon film choral pourrait perturber les plus petits puisqu’autour de Despereaux gravitent de nombreux personnages. C’est comme une bonne soupe, plus il y a d’ingrédients meilleure elle sera ! La légende de Despereaux prend également parfois des allures de Souris City ce qui n’est pas si étonnant puisque son réalisateur Sam Fell officie également ici. Un bon petit dessin animé à découvrir en famille.

     

    Il faut le voir pour : Trouver le bon moyen de faire manger de la soupe à vos enfants.

  • Le séminaire

    aff.jpg

    Direction Paris pour Jean-Guy Lecointre (Gérard Chaillou) et ses employés afin d’y suivre un séminaire qui devrait leur permettre de renforcer un esprit d’équipe déficient. C’est pas gagné lorsqu’on connait les personnes qui l’entourent : Hervé, Jean-Claude, Jeanne, Maeva & Philippe (Bruno Solo, Yvan Le Bolloc’h, Jeanne Savary, Armelle & Alain Bouzigues) ne peuvent passer un instant sans que cela tourne au pugilat. Pour Hervé, ce séminaire est une vraie farce tandis que pour Jean-Claude, la montée sur Paris est l’occasion de retrouver sa femme qui l’a quitté.

    02.jpg

    Après une première adaptation sur le grand écran plutôt réussi, la série télévisée Caméra Café joue les prolongations confiant cette fois la réalisation à Charles Némes. Commençons avec le seul point positif, on retrouve avec plaisir une bonne partie de la troupe qui nous a tant fait rire avec en première ligne Bruno Solo & Yvan Le Bolloc’h. Par contre on déchante vite à cause du rythme, Le séminaire est très haché et l’osmose entre les personnages est loin de crever l’écran. Il est temps de terminer ce café avant qu’il ne soit trop froid !

     

    Il faut le voir pour : Ne pas essayer de faire la course avec le TGV, c’est perdu d’avance !