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film - Page 332

  • Diary of the dead - Chronique des morts vivants

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    Jason Creed (Joshua Close) est né avec une caméra à la main, c’est d’ailleurs ce qui l’a poussé à intégrer une école de cinéma. Avec ses potes d’enfance, il se lance dans la réalisation d’un film d’horreur mais son projet va trouver un tout autre écho. En effet, partout à travers le monde d’étranges évènements ont lieu : les morts ressuscitent mais surtout se muent en zombies en quête de chair fraiche. Le tournage de Jason s’interrompt brusquement mais celui-ci a une nouvelle idée en tête ; il va filmer cette tragédie pour laisser un précieux témoignage à ceux qui survivraient à cette catastrophe. Mais y’aura-t-il vraiment des survivants ?

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    Impossible aujourd’hui d’évoquer un film de zombies sans penser immédiatement à Georges Romero, leur père spirituel. Loin d’être un inconditionnel de sa filmographie, son dernier film Land of the dead était plutôt fun et j’en attendais pas moins de ce Diary of the dead. Première constatation, le réalisateur s’est laissé séduire par la caméra DV ; un style revenu soudainement à la mode avec les récents Cloverfield ou encore [Rec]. Pas suffisant hélas pour rendre son film intéressant ; les personnages sont transparents et mêmes les zombies se font rares. Bref, beaucoup de déception à la vue du dernier Romero qui ne fait que recycler de vieilles idées donc si ça vous tente de payer pour ça…

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que dans les bons films d’horreurs, la fille doit avoir la robe déchirée.

  • Au bout de la nuit

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    Tom Ludlow (Keanu Reeves) est devenu le grand héros de la ville de Los Angeles. C’est lui qui a retrouvé les 2 jumelles qui avaient été enlevées par des coréens lors d’un assaut qu’il a mené seul. Aucuns témoins du massacre où tous les ravisseurs ont été abattus par légitime défense selon ses dires mais les choses se sont-elles vraiment déroulées comme cela ? Si vous connaissiez mieux l’agent Ludlow et les gars qui l’entourent, vous auriez quelques doutes sur sa version des faits. Sous le commandement du capitaine Jack Wander (Forest Whitaker), ces hommes ont carte blanche pour coincer les criminels quitte à maquiller la vérité.

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    Tiens cela faisait bien longtemps que l’on avait pas vu ce bon vieux Keanu Reeves sur grand écran, un retour au premier plan dans un policier. Plutôt convaincant dans son uniforme de ripoux, Reeves a quand même du mal à capter notre attention pendant plus d’1H40. La faute à un film inégal dans son rythme, pas mal d’action au début pour laisser peu à peu la place à l’analyse psychologique et aux remords d’un flic en quête de rédemption. La conclusion se devine à des kilomètres et nous laisse franchement sur notre faim. Au bout de la nuit est plutôt bien fichu mais manque d’aller véritablement au bout des choses.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais tuer quelqu’un qui est sur le trône, c’est sacré !

  • Sans Sarah rien ne va

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    Vous connaissez certainement Sarah Marshall (Kristen Bell), la grande star de la série télévisée Crime Scene. Par contre, vous connaissez moins son petit-ami Peter Bretter (Jason Segel) qui est compositeur de musique qui fait souvent tapisserie lors des soirées mondaines. Un beau couple depuis déjà 5 ans mais qui vit ses dernières heures puisque Sarah a décidé de le quitter pour un autre. Effondré de chagrin, Peter s’en remet à son pote d’enfance Brian (Bill Hader) et part à Hawaï pour se ressourcer mais le sort s’acharne contre lui. A l’hôtel, il retrouve Sarah en compagnie de son nouveau mec, le chanteur Aldous Snow (Russel Brand).

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    Même l’affiche du film nous le confirme, il s’agit bien d’une comédie ce qui est parfois difficile à croire ! Le problème avec Sans Sarah rien ne va c’est qu’on attend que le film démarre et qu’on puisse enfin se marrer mais que rien n’arrive. Certes, il y a bien des moments où on vous arrache quelques sourires mais pas plus et une comédie qui ne me fait pas rire n’est pas une comédie réussie. Les fans de séries seront contents de retrouver Kristen Bell (Veronica Mars, Heroes) mais si vous ne profitez pas de la fête du cinéma alors mieux vaut ne pas s’attarder sur ce film.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais rompre avec votre mec lorsqu’il sort de la douche.

  • Speed Racer

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    C’est plus fort que lui, notre pote Speed Racer (Nicholas Elia / Emile Hirsch) pense constamment aux courses automobiles où qu’il soit. Cette passion coule dans le sang de la famille et ce n’est pas un hasard si Rex (Scott Porter), le grand frère de Speed, est devenu l’un des plus grands champions au monde. Pourtant, Rex a soudainement quitté sa famille et changé radicalement de style pour devenir un pilote aux méthodes douteuses jusqu’au jour où il perd la vie lors d’un terrible accident. Les années ont passé et Speed a surmonté cette immense douleur, il a repris le flambeau en devenant lui aussi un champion émérite.

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    Mesdames et messieurs, mettez vos ceintures et attachez-vous bien car vous allez être pris dans un tourbillon de vitesse et de couleurs ! Après l’univers virtuel de Matrix, Les frères Wachowski signent un retour remarqué avec l’adaptation de Speed Racer, un dessin animé japonais qui date de la fin des années 1970. Là encore, on est projeté dans un autre monde avec ces courses futuristes, des voitures au design improbable et un panel de couleurs criardes. Le film est trop ambitieux, on rentre difficilement dedans mais réussit en tout cas à se singulariser par rapport à ce que l’on a l’habitude de voir au cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus avoir honte de porter des chaussettes rouges.
  • La personne aux deux personnes

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    2 fois dans le même mois, ce n’est plus un hasard, c’est un véritable plébiscite ! C’est la seconde fois que Gilles Gabriel (Alain Chabat), ancienne gloire des années 1980, entend son tube à la radio, preuve indéniable que le public réclame son retour. Ça tombe bien puisque celui-ci prépare son come-back ; un nouvel élan à une carrière très riche mais le destin en a décidé autrement. Un accident de voiture et voilà ses rêves qui volent en éclat mais le plus incroyable c’est que son esprit a atterrit dans le corps de l’homme qu’il a renversé Jean-Christian Ranu (Daniel Auteuil) ; un employé de bureau tout ce qu’il y a de plus banal.

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    Gros buzz autour du personnage de Gilles Gabriel ces derniers mois avec le clip de Flou de toi préparant le terrain à un film bien déjanté. Un scénario aussi simple qu’efficace couplé à l’excellent Daniel Auteuil qui campe merveilleusement cet employé de bureau coincé & le personnage has been de Gilles Gabriel. Dans l’ensemble, on se marre bien devant La personne aux deux personnes, il y a des bonnes idées qui en font la comédie du moment. Il faut évidemment apprécier l’humour très second degré de la part des réalisateurs Bruno & Nicolas qui officiaient autrefois sur la chaine cryptée Canal +.

     

    Il faut le voir pour : Toujours regarder des 2 cotés avant de traverser.
     
     
    Découvrez le film Dans la peau du héros !
  • Charlie & la chocolaterie

     

     

     Il était une fois un jeune garçon appelé Charlie Bucket (Freddie Highmore) qui vivait dans une maison délabrée auprès de ses parents. Non loin de chez lui, se dresse la grande fabrique de chocolat du grand Willy Wonka (Johnny Depp) qui fut autrefois l’un des plus célèbres confiseurs au monde. Wonka a renvoyé tous ses employés après avoir eu à faire avec des espions venus lui voler ses recettes révolutionnaires comme la Glace au chocolat qui ne fond jamais. Lorsqu’il réapparait devant le grand public, c’est pour annoncer qu’il invite 5 enfants à venir visiter sa chocolaterie et évidemment, Charlie Bucket sera l’un des heureux privilégiés.

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    On reconnaît assez rapidement la patte du réalisateur Tim Burton à travers des images chatoyantes, débordantes de couleurs dans la chocolaterie et qui réveillent sans mal nos souvenirs d’enfants. Il retrouve pour l’occasion son acteur fétiche, Johnny Depp qui se glisse aussi facilement dans le costume de Willy Wonka que dans celui de Jack Sparrow. Adaptation d’un roman de Roald Dahl, on se plonge avec délectation dans ce monde magique tout en friandises (qui n’en a pas rêvé ?) grâce à une histoire non dénuée d’une certaine morale. Bref, Charlie et la chocolaterie est une belle friandise à savourer pour les petits et grands.

     

    Découvre le film Dans la peau du héros

  • Le témoin amoureux

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    Pour leur première rencontre, ils se sont retrouvés par erreur dans le même lit et 10 ans après, Hannah & Tom (Michelle Monaghan & Patrick Dempsey) sont désormais les meilleurs potes d’enfance au monde ! L’un et l’autre se confient tous leurs petits secrets, des simples rencontres aux déceptions ; ils se connaissent sur le bout des doigts. Pourtant, quand Hannah part en Ecosse durant 6 longues semaines, Tom ouvre enfin les yeux sur les sentiments qui l’habitent. Bien décidé à déclarer son amour, il se précipite vers la belle à son retour mais entre-temps elle s’est fiancée avec Colin (Kevin McKidd). Devenu demoiselle d’honneur (sigh), il n’a plus qu’une seule solution ; montrer à Hannah qu’elle commet une grosse erreur.

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    Humour rabâché, histoire à l’eau de rose ; tout est là pour en faire la comédie romantique du moment et les femmes seront les principales intéressées. Voilà de quoi vous faire pardonner pour avoir négligé vos compagnes au profit des matchs de foot ; Le témoin amoureux est à privilégier à l’heure de votre sieste. Pour Patrick Dempsey, c’est un passage obligé il continue sa percée dans le domaine cinématographique en attendant de se voir proposer un rôle plus consistant. Bref, ça sent vraiment le réchauffé et si vous n’êtes pas un spectateur exigeant alors vous pouvez bien lui consacrer 1H40.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais faire confiance à la meilleure amie de la mariée (surtout si vous l’avez quitté après avoir couché avec elle)

  • Les orphelins de Huang Shi

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    La Chine des années 1930 a été marquée par ce que l’on nomme la Seconde Guerre Sino-japonaise, un conflit qui fera de nombreuses victimes. Cela fait déjà 5 semaines que notre pote George Hogg (Jonathan Rhys-Meyers) est arrivé en Chine pour les besoins de son travail. Il est journaliste et veut rendre compte de l’horreur qui l’entoure et c’est pour cela qu’il prend de grands risques. Il manque d’ailleurs de se faire décapiter mais se voit sauvé par Chen Hansheng dit Jack (Chow Yun Fat) qui l’enverra ensuite rejoindre l’orphelinat de Huang Shi.

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    Inspiré d’une histoire vraie d’un simple journaliste qui par son courage et sa volonté aura permis de sauver la vie à plus de 60 enfants orphelins abandonnés de tous. Le principal défaut dans Les orphelins de Huang Shi est de nous proposer un film trop formaté ; les bons sentiments sont là et tout est réuni pour toucher notre corde sensible. Difficile également de distinguer les aspects de la vie du journaliste qui sont réels et ceux qui ont été exagérés pour les besoins du cinéma. Hormis ce point de détail, il serait tout de même dommage de se priver du destin hors-norme de ce personnage que fut George Hogg.

     

    Il faut le voir pour : Faire un potager chez vous.

  • Les insoumis

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    Le commandant Drieu (Richard Berry) vient de débarquer au commissariat de Saint-Merrieux, un coin paumé. Le commissariat ne sera bientôt plus qu’un souvenir, la zone industrielle devrait le raser d’ici à 3 mois et les flics se contentent juste du strict minimum en s’occupant juste de la main courante. Evidemment, Drieu a un peu plus de moral et va vouloir faire un peu le ménage. Très réticents aux départs, ses nouveaux collègues finissent par l’adopter d’autant plus qu’ils sont peut-être sur la piste d’une grosse affaire de drogue. Est-ce que cela a un rapport avec le dangereux criminel Abel Vargas (Gérald Laroche), récemment libéré ?

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    Ça commence à 100 à l’heure et par la suite, au niveau de l’action, on n’est pas déçu du moins pour une production française ! En revanche, à la sortie de la salle on est assez partagé ; il y a vraiment de bonnes intentions dans Les insoumis mais dans le même temps certains aspects viennent plomber le film. La caricature du flic qui boit de la bière, une intrigue brouillonne parfois grotesque et un final extravagant rendent le premier film au cinéma de Claude Michel Rome tout de suite moins intéressant. C’est néanmoins rafraichissant de voir autre chose que des comédies de la part des réalisateurs français.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais attaquer la Police dans son commissariat.

  • Phénomènes

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    New York, Central Park ; il est 8h33. Une journée ordinaire débutait quand un phénomène étrange est apparu. Le brouhaha de la vie quotidienne a laissé place à un silence religieux ; les gens sont devenus immobiles et ont commencé à se suicider sans explications. Elliot Moore (Mark Wahlberg) est prof à Philadelphie et quand le monde commence à entendre parler de ces différentes tragédies, c’est la panique générale. Toutes les hypothèses sont soulevées ; attaque terroriste, expérience militaire ou virus. Très vite, les villes sont évacuées pour tenter d’échapper à cette menace inconnue mais il semble que personne ne pourra éviter l’inéluctable.

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    Après La jeune fille de l’eau, M. Night Shyamalan fait son come-back avec un film catastrophe où l’humanité vit ses dernières heures. Vu comme ça, Phénomènes est bien plus intéressant sur le papier que devant le grand écran car il faut bien dire qu’il ne s’y passe pas grand-chose. Mark Wahlberg et ses potes se contentent de prendre la route et les seules scènes censées nous scotcher à notre fauteuil voient du vent souffler sur la verdure chatoyante des paysages. Le seul intérêt reste encore l’avertissement écologique lancé par le réalisateur mais beaucoup de vent pour un film très loin d’être convaincant.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais se resservir à table sans en demander l’autorisation.