Les insoumis
Le commandant Drieu (Richard Berry) vient de débarquer au commissariat de Saint-Merrieux, un coin paumé. Le commissariat ne sera bientôt plus qu’un souvenir, la zone industrielle devrait le raser d’ici à 3 mois et les flics se contentent juste du strict minimum en s’occupant juste de la main courante. Evidemment, Drieu a un peu plus de moral et va vouloir faire un peu le ménage. Très réticents aux départs, ses nouveaux collègues finissent par l’adopter d’autant plus qu’ils sont peut-être sur la piste d’une grosse affaire de drogue. Est-ce que cela a un rapport avec le dangereux criminel Abel Vargas (Gérald Laroche), récemment libéré ?
Ça commence à 100 à l’heure et par la suite, au niveau de l’action, on n’est pas déçu du moins pour une production française ! En revanche, à la sortie de la salle on est assez partagé ; il y a vraiment de bonnes intentions dans Les insoumis mais dans le même temps certains aspects viennent plomber le film. La caricature du flic qui boit de la bière, une intrigue brouillonne parfois grotesque et un final extravagant rendent le premier film au cinéma de Claude Michel Rome tout de suite moins intéressant. C’est néanmoins rafraichissant de voir autre chose que des comédies de la part des réalisateurs français.
Il faut le voir pour : Ne jamais attaquer la Police dans son commissariat.