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film - Page 284

  • Les copains des neiges

    Bonjour, je m’appelle Shasta !

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    7893.gifJe suis un Husky d’Alaska et j’habite à Ferntiuktuk avec mon maitre Adam (Dominic Scott May) dont le plus grand rêve serait de participer à la fameuse course annuelle de chiens de traineaux. Malheureusement son père ne veut pas qu’il participe cette course.


    Il faut dire qu’il y a quelques années, il a eu un accident durant il a perdu tous ses chiens parmi lesquels se trouvaient mes parents. C’est donc pour le protéger qu’il lui interdit de faire cette course mais Adam est plus têtu qu’un chien …pardon qu’une mule !

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    Le destin va lui donner un coup de patte, il y a 5 chiens qui sont tombés du ciel ; ils s’appellent Rosabelle, Bouboue, Bouddha, Bandit & Patapouf et viennent de Washington. Avec eux, c’est certain nous allons pouvoir monter un attelage et réaliser le rêve de mon maitre !

     

     

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  • Les derniers jours du monde

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    Alors que le monde vit certainement ses derniers instants, Robinson (Mathieu Amalric) est resté à Biarritz dans l’appartement de ses parents. Chaque année, il venait y passer les vacances d’été en compagnie de sa femme Chloé (Karin Viard) et de sa fille Mélanie (Manon Beaucoin) mais l’année dernière quelque chose s’est produit. Il a rencontré une autre femme, elle s’appelle Laëtitia (Omahyra Mota) et très vite, tous deux ont eu une liaison mais leur histoire se termine aussi brusquement qu’elle a commencé. Lae a disparu sans laisser de traces mais pour Robinson, cette aventure a causé son divorce et depuis il vit seul à l’écart de tous dans l’espoir de la retrouver tandis qu’autour de lui le monde s’écroule.

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    Adapté du roman de Dominique Noguez, Les derniers jours du monde est un film pour le moins atypique. Ce qui est déjà particulièrement réussi, c’est la description d’un monde à l’orée de son anéantissement sans aucun recours à des effets spéciaux donnant un réalisme saisissant à tout cela. Par la suite, c’est un road movie mené par Mathieu Amalric où se mêlent à la fois souvenirs du passé et désirs du présent amplifiés par ce contexte d’apocalypse. Un film vraiment surprenant auquel on peut reprocher quelques longueurs mais qui mérite votre attention ne serait-ce que pour cette vision pessimiste de l’avenir.

     

    Il faut le voir pour : Savoir que si vous voyez des gens nus dans Paris, la fin du monde est proche !

  • Funny Games

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    Comme chaque année Anna, Georg (Susanne Lothar, Ulrich Mühe) et leur fils passent leurs vacances dans leur maison de campagne, un bon moyen de se ressourcer. A leur arrivée, ils croisent leurs amis ainsi que 2 jeunes auxquels ils ne prêtent pas beaucoup d’attention. Quelques instants plus tard, alors que la famille s’affaire à l’installation ; un des 2 garçons vient frapper à la porte pour demander des œufs. Il est ensuite rejoint par son pote d’enfance ; ils se nomment Paul & Peter (Arno Frisch & Frank Giering) et vont doucement transformer leur agréable séjour en un horrible cauchemar.

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    Les premières minutes résument bien Funny Games, au départ une musique classique vous installe dans un délicieux confort avant de vous réveiller brusquement sous des décibels déchirant vos oreilles. C’est un film coup de poing que nous livre Michael Haneke qui a fait polémique durant le Festival de Cannes 1997. 10 ans plus tard, le réalisateur prendra les rênes du remake intitulé tout simplement Funny games U.S. Il s’agit tout simplement d’un copier/coller mais avec un casting enrichi qui donnera plus de visibilité dans le monde à ce film mais hormis cela on retrouve tous les éléments d’un film sur l’autre.

     

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  • Sri Lanka National Handball Team

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    C’est une énorme déception pour nos 2 potes d’enfance Stanley & Manoj (Dharmapriya Dias & Gihan De Chickera) qui se sont vus une nouvelle fois refuser leur visa pour l’Allemagne. Cela fait des lustres qu’ils tentent par tous les moyens d’obtenir ce précieux sésame qui leur permettrait de quitter le Sri Lanka et ainsi aider leurs familles respectives. Alors qu’ils commençaient à perdre espoir, une folle idée leur vient à l’esprit ; ils ont eu vent d’un tournoi amical de handball organisé en Bavière. L’Allemagne leur tend maintenant les bras et pour cela il suffit juste de monter une équipe mais une autre question se pose alors : qu’est ce que le handball ?

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    A la manière d’un Rasta Rocket, voilà de nouveau un film dont l’histoire est aussi invraisemblable qu’elle est basée sur des faits réels. Motivés par la perspective de quitter un pays où les perspectives d’avenir s’avèrent peu réjouissantes, des sri-lankais ont donc crée de toutes pièces une équipe de handball pour migrer en Allemagne. Derrière cette histoire légère, c’est l’occasion de souligner les problèmes rencontrées par ce pays (absence de travail, promiscuité et conditions de vie difficile…). Sri Lanka National Handball Team est une petite comédie pas exempte de faiblesses mais qui mérite qu’on lui donne sa chance.

     

    Il faut le voir pour : Célébrer comme il se doit un but !

  • L’investigateur

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    La solitude ne le dérange pas, bien au contraire notre pote Tibor Malkav (Zsolt Anger) aime sa vie telle qu’elle est. Personnage atypique, il l’est aussi dans la vie professionnelle puisqu’il est chargé d’autopsier les cadavres pour déterminer les causes réelles de leur mort. Alors qu’il recherche de l’argent pour placer sa mère dans un institut spécialisé, un homme du nom de Cyclope (Zsolt Zagoni) se présente et lui propose la bagatelle de 40 000 € en échange d’un service bien particulier : tuer un homme. Pour Tibor qui voit des morts à longueur de journée, ça ne devrait être qu’une formalité mais le meurtre qu’il s’apprête à commettre cache en fait des ramifications beaucoup plus complexes.

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    L’investigateur doit beaucoup à son héros peu ordinaire ; un personnage glacial, asocial et d’ailleurs la réalisation prend également des tournures parfois surréalistes donnant un peu plus de folie au film. Bien sur ce coté décalé donne toute son identité au film et on se dit même que le réalisateur Attila Gigor aurait pu accentuer un peu plus cet aspect. Voilà un thriller au scénario passionnant qui réussit à maintenir le suspense jusqu’aux derniers instants bien qu’il y ait parfois des moments de flottement. Si vous faites parti de ceux qui aiment découvrir un cinéma autre que celui formaté par les poncifs hollywoodiens, alors ça devrait pouvoir vous satisfaire.

     

    Il faut le voir pour : Expérimenter le coca à la tomate !

  • Deux semaines

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    Emily, Keith & Barry Bergman (Julia Nicholson, Ben Chaplin & Thomas Cavanagh) sont frères et sœurs; ils ne se réunissent pas souvent et c’est pour leur mère Anita (Sally Field) qu’ils sont revenus dans la maison familiale. Elle est gravement malade, atteinte d’un cancer ; les médecins ne lui prédisent plus que quelques jours à vivre. Son agonie est difficile à supporter, alors que son état se dégrade de jour en jour ; ses enfants doivent commencer à accepter l’inéluctable. Il ne reste que peu de temps pour partager l’amour de leur mère, de se remémorer les instants de bonheur avant sa prochaine disparition.

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    Les âmes sensibles peuvent d’ores et déjà préparer leurs mouchoirs. Si Deux semaines n’a pas la prétention d’être la nouvelle merveille du cinéma, sa sobriété joue en sa faveur. Le film tire sur une corde sensible qui va émouvoir tout le monde, la perte d’un parent est une douleur pour tous d’autant quand cette disparition se fait dans des conditions aussi difficiles. Steve Stockman, le réalisateur signe ici son premier film, un projet très personnel qui s’inspire directement de sa vie puisqu’il a perdu sa mère dans des circonstances identiques. Belle interprétation dans l’ensemble avec évidemment un grand rôle de la part de Sally Field qui s’était fait rare au cinéma dommage que le film n’ait pas eu droit à une sortie sur nos grands écrans.

  • Memory of love

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    Médecin dans un hôpital de Hongzhu, notre pote Li Xun (Naiwen Li) s’apprêtait à vivre une journée bien banale jusqu’au moment où un couple est arrivé aux urgences à la suite d’un accident de la route. Alors qu’il se prépare à opérer, Li Xun apprend alors qu’une des victimes n’est autre que sa femme. Ce drame fait éclater une triste vérité, He Sizhu (Yan Bingyan) a une liaison avec l’homme qui se trouvait avec elle dans cette voiture. Un autre évènement inattendu se produit ; le choc lui a fait perdre une partie de sa mémoire et tous les souvenirs concernant ces 3 dernières années ont été oubliés. Or c’est à cette même période qu’elle est tombée amoureuse de Li Xun.

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    Partant du principe que les histoires d’amour finissent toujours mal cela n’empêche pas qu’elles puissent renaitre par la force du destin. Bien que l’histoire présente un triangle amoureux, c’est évidemment le couple Yan Bingyan / Naiwen Li qui est au centre de l’attention ; la distance qui les séparait dans les premiers instants du film disparait pour laisser place à la renaissance d’un amour qu’on croyait disparu. Aucun doute, Memory of love est un beau film rempli d’émotions mais dont la conclusion traine un peu en longueur et finit par assommer un peu.

    Il faut le voir pour : Eviter d’annoncer des grandes nouvelles à quelqu’un quand il est au volant.

  • La copine de mon meilleur ami

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    Inutile d’y aller par quatre chemins, Tank Turner (Dane Cook) est un véritable connard ! Demandez donc à toutes les femmes avec qui il est sorti et vous aurez la confirmation que cette réputation n’est pas usurpée. La réalité est un peu plus compliquée ; on fait appel à Tank pour que les femmes passent une soirée si épouvantable qu’elles en viennent à renouer avec leur ex-petit-ami. C’est d’ailleurs ce que s’apprête à faire Dustin (Jason Biggs) fou amoureux d’Alexis (Kate Hudson) or celle-ci préfère ne pas s’engager pour le moment. C’est là que Tank entre en action mais il n’avait pas prévu une chose : tomber à son tour amoureux d’Alexis.

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    La surprise du film ça restera Dane Cook qui excelle dans son rôle de boyfriend exécrable même s’il n’arrivera pas à masquer un scénario archi rabâché avec évidemment le mea culpa de rigueur. Lorsqu’il devient cette machine à écœurer les femmes, c’est tout de même un grand moment de comédie ! Malgré les années, Jason Biggs traine toujours son image de célibataire obsédé depuis son rôle dans la saga American Pie tandis qu’Alec Baldwin vient faire un peu remplissage. Pas du tout indispensable, La copine de mon meilleur ami vous permettra de vous changer les idées.

     

    Il faut le voir pour : Convaincre votre copine qu’il faut savoir se contenter de ce qu’on a !

  • Viens voir papa

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    Chris Hugues (Brandon Davis) n’est pas un garçon très populaire dans son lycée et on pourrait même affirmer qu’il est le bouffon de service. Difficile dans ces conditions pour lui de séduire la belle Brittany (Marnette Patterson) et pendant ce temps le garçon ne s’aperçoit même pas que Kate (Christine Lakin) lui fait les yeux doux. C’est alors que Chris apprend la mort de ses parents, pas ceux avec qui l’ont adopté mais ses véritables parents et il s’avère qu’ils étaient à la tête d’un véritable empire. En effet, l’héritage s’élève à des centaines de millions de dollars et surtout la chose la plus importante ; Chris hérite de Heaven, le magazine de charme numéro 1.

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    Deux puceaux dont les hormones sont en pleine ébullition plongés dans une copie à peine voilée du manoir Playboy, voilà le scénario de Viens voir papa. Une nouvelle comédie à ranger avec les American Pie et autres teen movies du même genre à savoir un humour pas très raffiné et des demoiselles légèrement vêtues histoire de faire plaisir aux yeux des garçons. A coté de ça, l’histoire est écrite à l’avance avec le héros qui va prendre la grosse tête mais qui finira par retrouver ses esprits. Un concentré de déjà-vu donc mais qui permet de revoir Justin Berfield (Reese de Malcolm) ainsi que Christine Lakin (Alicia dans Notre belle famille).

  • Numéro 9

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    A son réveil régnait un grand silence. 9 est une petite créature mécanisée née de l’imagination d’un scientifique humain, une merveille de technologie. Lorsqu’il effectue ses premiers pas, il découvre le corps sans vie de son créateur ainsi qu’une espère d’amulette où sont dessinés d’étranges symboles. C’est en regardant dehors qu’il découvre une terre totalement dévastée jusqu’au moment où il aperçoit une autre créature qui lui ressemble. Il part alors à sa rencontre et apprend que la Terre fut le terrain d’une guerre opposant l’homme aux machines. Ne reste donc plus que des paysages ravagées mais une autre question se pose d’où vient-il et surtout qui est-il ?

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    Repéré par Tim Burton (excusez du peu !), Shane Acker a trouvé les moyens nécessaires pour adapter ce qui n’était au départ qu’un court métrage en un film d’animation spectaculaire. Dans Numéro 9, l’histoire s’inscrit dans un univers post-apocalyptique où la race humaine s’est éteinte face au soulèvement des machines crées de leurs propres mains. Pourvu d’un scénario très fouillé qui entretient à merveille le suspense jusqu’à la conclusion le film ne s’adresse cependant pas aux plus jeunes. Quelques images pourraient les effrayer et surtout ils seraient vite dépassés par l’histoire très sombre du film.

     

    Il faut le voir pour : Convaincre vos enfants de fabriquer eux-mêmes leurs poupées plutôt que de vous faire dépenser des fortunes !