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cinema - Page 318

  • Two lovers

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    Fragilisé par une rupture douloureuse, Leonard Kraditor (Joaquin Phoenix) est revenu vivre chez ses parents. Il travaille ainsi avec son père dans un pressing et c’est à l’occasion d’un diner qu’il fait la connaissance de Sandra (Vinessa Shaw). La jeune femme a complètement craqué pour Leonard qui reste plutôt insensible aux charmes de cette demoiselle. Le lendemain, il croise Michelle (Gwyneth Paltrow) une voisine de son immeuble et là c’est le coup de foudre. Il ne pensait pas pouvoir ressentir à nouveau un tel sentiment mais tout porte à croire qu’il est redevenu amoureux.

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    Entre le polar et le film romantique, il y a un sacré écart que notre pote James Gray (La nuit nous appartient) n’a pas hésité à faire et avec brio s’il vous plait ! Pour l’occasion, il retrouve le sous-estimé Joaquin Phoenix (dans son hypothétique dernier rôle) qu’il pousse dans les bras de Vinessa Shaw & Gwyneth Paltrow. Il ne faut pas prendre Two lovers pour un énième film romantique, Gray donne une autre dimension au genre sous l’impulsion d’un émouvant Joaquin Phoenix dans le rôle de cet amoureux blessé. Encore un grand film pour un réalisateur décidément hors-norme.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à danser en boite de nuit.

     

  • Musée haut, musée bas

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    Rien ne vaut une bonne sortie culturelle ! Quel plaisir de pouvoir aller admirer les œuvres ancestrales des plus grands artistes et c’est bien pour cela que le Musée Haut, Musée Bas vous accueille comme il se doit. Vous apercevrez forcément le conservateur, Mosk (Michel Blanc) qui est là pour veiller aux moindres détails et surtout pour protéger les œuvres contre les immondes végétaux capables de s’incruster n’importe où. Il y a tellement de choses à découvrir dans ce musée que vous vous surprendrez à y passer votre journée ou bien alors c’est parce que vous ne retrouvez pas votre voiture !

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    Ce qui est frappant dans Musée haut, musée bas c’est évidemment le casting d’une richesse folle. On ne va pas tous les citer mais vous retrouverez entre autres Gérard Jugnot, Isabelle Carré, François-Xavier Demaison … Une belle vitrine donc pour cette adaptation de la pièce de théâtre de Jean-Michel Ribes comme pour masquer les faiblesses du film. Les scènes se succèdent nous faisant visiter les 4 coins du musée (allant même jusqu’aux petits coins) mais il y a un manque évident de liant dans l’ensemble. Certaines scènes sont assimilables à de l’art abstrait, c’est beau mais on n’y comprend pas forcément grand-chose ; à voir si vous n’aimez fréquenter les musées qu’au cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Détruire toutes les plantes vertes.

     

  • The descent

    Il y a un an, Sarah (Shauna MacDonald) a vécu un terrible drame à l’issue duquel elle a perdu son mari et sa petite fille ce qui l’a plongé naturellement dans un immense chagrin. Pour lui changer les idées, ses deux potes d’enfance Juno & Beth (Natalie Jackson Mendoza & Alex Reid) ont décidé d’organiser une expédition en spéléologie au sein des cavernes de Boreham avec d’autres filles. Les cordes sont sorties, les torches vérifiées, les mousquetons affutés et les sacs prêts à être portés ; pour l’heure il faut dormir pour prendre des forces. Oui, mesdemoiselles reposez-vous car cette grotte sera tout simplement votre tombeau !

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    Un film qui n’est pas sans rappeler La crypte, production américaine sans génie. D’ailleurs, la comparaison se doit de s’arrêter là car le film de Neil Marshall est autrement plus intéressant par sa réalisation suffocante. Pour profiter pleinement de The descent, regardez-le dans le noir total pour mieux vous immerger dans l’action et suivre nos héroïnes au plus près. On est alors plongé dans la descente de ces cavernes et les surprises ne manqueront pas ! A cela s’ajoute un casting exclusivement féminin et des personnages qui présentent un caractère bien trempé. Un film qui a bon sur toute la ligne et qui doit absolument être vu !

     

    En savoir plus sur The descent Part 2 ?

  • RockNRolla

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    Si vous voulez percer à Londres, vous devez avoir dans votre carnet d’adresse notre pote Lenny Cole (Tom Wilkinson) dont les contacts sont précieux. Uri Omovich (Karel Roden) ne s’y est pas trompé en faisant appel à ses services et en preuve de sa reconnaissance ; il lui a prêté son tableau de peinture porte-bonheur le temps que tout soit conclut. La tuile c’est que Lenny va se faire voler ce tableau et pas par n’importe qui, par son propre fils Johnny Quid (Toby Kebbell) ; un rocker que tout le monde croyait mort. Il va ainsi devenir l’homme à retrouver d’autant plus que d’autres truands vont s’inviter dans la partie.

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    En dehors des pages des magazines people, on avait presque oublié que Guy Ritchie était un réalisateur surtout après la déception de ces derniers films. L’heure du rachat a sonné et RockNRolla devait lui permettre de se réconcilier avec les fans, mission plus ou moins réussi. Par sa réalisation décalée et ses personnages au caractère si particulier, le film est un pur divertissement rien à dire mais repose sur certaines ficelles assez faciles. Comment ne pas penser à la fameuse danse entre Thurman et Travolta de Pulp Fiction quand on voit celle entre Thandie Newton & Gérard Butler. Pas de grosses prises de risques donc mais ça ne vous empêchera pas de passer un bon moment.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre ce qu’est un RockNRolla.

  • J’irai dormir à Hollywood

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    La traversée des États-Unis d’Est en Ouest, voici le défi que s’est lancé le réalisateur Antoine de Maximy. Ce voyage, il veut avant tout le faire pour aller à la rencontre des américains ; pour partager leur quotidien. Le départ est donné à New York et il a 2 mois pour atteindre la Californie avec comme objectif de se faire héberger par une star à Hollywood. Son voyage va le conduire à Miami, en Louisiane, au Nouveau-Mexique où ses rencontres avec la population locale risquent de le marquer à jamais. Certains font preuve d’une grande gentillesse, d’autres méritent qu’on leur accorde plus de méfiance.

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    Antoine de Maximy est un vrai globe-trotter comme il a pu nous le montrer à travers son émission J’irais dormir chez vous, programme télévisé qui l’a conduit aux 4 coins du monde. Ce concept, il le reprend donc au cinéma où en 1H40 il condense 2 mois de voyage au cours duquel il a multiplié les rencontres pour mieux cerner la population américaine. On rit, on s’étonne et parfois même on frissonne avec Antoine mais surtout on est émerveillé par cette expérience hors du commun. Parce que l’initiative est incroyablement enrichissante, J’irai dormir à Hollywood mérite le Coup de cœur Ciné2909 du moment !

     

    Il faut le voir pour : Ne pas lancer de débats dans les bus.

  • Mesrine : L'ennemi public N°1

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    Après un bref exil au Canada, Jacques Mesrine (Vincent Cassel) est de retour en France. Ce voyage n’a pas calmé ses ardeurs ; il s’associe avec Michel Ardouin (Samuel Le Bihan) pour braquer des banques mais il manque de prudence. Le commissaire Brossart (Olivier Gourmet) est à ses trousses et parvient à le prendre au piège dans son propre appartement. L’arrestation de l’ennemi public N°1 fait les choux gras des médias et Mesrine ne se prive pas pour transformer ses procès en véritables spectacles. Mais au fond de lui, il sait que les choses se termineront de façon tragique, qu’il a de fortes chances de finir sous les coups de feu des policiers.

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    L’affiche est des plus alléchantes et Jean-François Richet ne déçoit évidemment pas dans la seconde partie de la vie de Jacques Mesrine. On retrouve un Mesrine plus affirmé, obnubilé par son desir de vengeance et de renversement de l’ordre établi. Le casting s’enrichit encore avec les seconds rôles tenus par Samuel Le Bihan, Mathieu Almaric & Gérard Lanvin ; Mesrine : l’ennemi public N°1 est plus que jamais un film de mecs. C’est donc l’apothéose d’une superbe saga qui espérons-le va dynamiser le cinéma français en la matière, si vous aviez apprécié la première partie ; la question ne se pose même pas.

     

    Il faut le voir pour : Se demander s’il y a oui ou non eu des sommations ?

  • Home sweet home

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    Pour son anniversaire, on lui avait organisé une jolie fête mais Claire (Judith Godrèche) n’est revenue chez elle que le lendemain. En guise de surprise, elle n’a pas été déçue puisqu’elle a découvert son petit-ami Edwin (Nicolas Gob) au lit avec une autre femme. Ni une, ni deux, elle part se ressourcer dans la maison familiale auprès de son père Albert (Daniel Prévost) et de leur pote d’enfance Gédéon (Patrick Chesnais). Sa venue coïncide avec un fait divers qui chamboule tout le village, la mort suspecte d’un homme va déterrer un lourd secret familial concernant la jeune femme.

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    Nombreux sont les spectateurs qui seraient tentés de quitter la salle au bout de la première demi-heure tant on s’ennuie ferme ! Non pas que le reste de Home sweet home soit beaucoup mieux mais au moins il y a un peu plus d’animation et quelques scènes susceptibles de vous faire rire. Maigre lot de consolation avec le tête à tête entre Patrick Chesnais & Lorant Deutsch ou encore avec le personnage totalement caricatural du flic gaffeur. En dehors de ça, le manque de rythme et le peu d’humour rendent donc le film plus que quelconque.



    Il faut le voir pour : S’assurer que votre scooter volé n’as pas été volé/retrouvé par des flics

  • Garfield 3D

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    Qui ne connait pas les aventures de Garfield ? Chaque jour, des millions de lecteurs se délectent de ses aventures dans les journaux quotidiens du monde entier et ça demande du boulot ! Oui, c’est dans le monde de la Bande Dessiné que vit Garfield et ses compagnons Jon & Otie où il est chaque jour obligé de travailler et prendre des poses ridicules pour vous faire rire. Mais notre chat préféré commence à se lasser de cette vie, il ne peut jamais dormir en paix alors quand il voit l’opportunité de fuir tout cela, il ne s’en prive pas. Le voilà donc qu’il débarque dans notre réalité où il compte bien profiter de sa nouvelle liberté.

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    Après 2 films à l’intérêt douteux, le gros chat de Jim Davis nous revient dans une version animée en images de synthèse guère plus intéressante. Destiné avant tout aux plus petits, l’univers de Garfield s’enrichit de personnages secondaires mais les véritables héros restent les mêmes à savoir Garfield et le chien Otie. Une histoire cousue d’avance, une petite once de moralité pour l’éducation des enfants ; voilà ce que vous réserve ce Garfield 3D. Si vous êtes un fan inconsidéré du chat orange ou que vous avez encore une âme d’enfant, vous allez vous délecter de ce petit film d’animation mais sinon aucun intérêt.

  • Frangins malgré eux

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    En un regard, Nancy Huff & Robert Doback (Mary Steenburgen & Richard Jenkins) savaient qu’ils étaient faits l’un pour l’autre d’autant plus qu’ils ont beaucoup en commun ! En effet, Parent célibataire, ils ont chacun chez eux leur fils approchant la quarantaine qui refuse de quitter le domicile familial. Avec leur mariage, Brennan & Dale (Will Ferrell & John C. Reilly) deviennent donc frères pour leur plus grand malheur. Ces deux pré-adolescents dans un corps d’homme ne peuvent pas se supporter et les prétextes pour se disputer ne manquent pas !

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    Si on connait déjà bien Will Ferrell en tant que personnage comique, c’est moins le cas pour son compère John C. Reilly plus habitué à des rôles "sérieux". Véritable révélation de Frangins malgré eux, il forme avec Ferrell un tandem explosif qui va tout simplement vous faire mourir de rire ! N’hésitons pas à le dire de la première à la dernière minute, on se fend la gueule avec certes un humour tout ce qu’il y a de plus crétin mais si vous appréciez le genre, vous ne le regretterez pas. Aucun doute, c’est le Coup de cœur de Ciné2909 idéal pour oublier ne serait-ce qu’un moment les folles courses de Noel.

     

    Il faut le voir pour : Rester un enfant dans votre tête.

  • Max Payne

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    Hanté par la mort de sa famille, le détective Max Payne (Mark Wahlberg) recherche sans relâche l’homme qui a commis ce crime atroce. La vengeance le consume et il est à l’affut du moindre indice qui le conduirait à cet assassin. Il entend parler d’une nouvelle drogue particulièrement puissante qui donnerait des illusions mortelles et en approfondissant son enquête, cela le mène auprès d’Aesir. Cette firme pharmaceutique il la connait bien puisqu’il s’agit de l’ancien employeur de sa femme Michelle (Marianthi Evans). Le mystère s’épaissait et si la mort de celle-ci n’était pas qu’un simple accident.

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    Hop une nouvelle adaptation d’un jeu vidéo qui a fait le bonheur de nombreux possesseurs de PC, X-box et autres PlayStation. Je suis pas particulièrement connaisseur de l’univers de Max Payne mais en même temps on s’en fiche car on s’attend à un pur film d’action où ça canarde dans tous les sens. Désolé de vous l’apprendre mais c’est carrément loupé car déjà en matière d’action ça se résume à 10 minutes de gunfights et ralentissements à la Matrix déjà trop exploités. Le casting est également à la ramasse avec un Wahlberg inexistant et je vous épargne le reste des comédiens loin de réhausser le niveau du film.

     

    Il faut le voir pour : Dégouter vos enfants du jeu vidéo.