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cinema - Page 269

  • Bliss

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    Contrairement à sa petite sœur, Bliss (Ellen Page) n'a pas l'intention de se transformer en poupée Barbie pour satisfaire sa mère. Aux défilés de mode, elle préfère s'éclater durant les parties de Roller Derby. C'est simplement en allant faire des courses qu'elle a découvert ce sport et ce fut immédiatement le coup de foudre. Il aura fallu un peu de temps pour qu'elle se remette au patin mais Bliss se révèle être une patineuse très véloce, un atout dont compte bien profiter les Hurl Scouts. L'équipe pratiquait le Roller Derby avant tout pour s'amuser mais avec leur nouvelle recrue, les filles se rendent comptent qu'elles peuvent créer la surprise durant le championnat.

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    Au départ, il s'agit d'un roman de Shauna Cross qui connait d'autant mieux l'univers du Roller Derby qu'elle le pratique régulièrement. Cette adaptation est signée Drew Barrymore qui s'essaie pour la première fois au métier de réalisatrice et qui s'en sort de façon honorable évitant les faux pas. La présence de d'Ellen Page, la révélation de Juno, est également un atout pour Bliss mais l'attrait principal reste la découverte du Roller Derby, un sport qui pourrait bien devenir à la mode. On aurait apprécié que les matchs soient un peu plus soutenus dynamisant ainsi le film qui finit par devenir une banale comédie sentimentale

     

    Il faut le voir pour : Rechercher dans le grenier si vous avez encore vos patins à roulettes

     

  • Gigantic

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    Tout a débuté lorsqu'il (John Goodman) a voulu s'acheter un matelas et c'est ainsi qu'il a rencontré Brian Weathersby (Paul Dano), le vendeur. L'affaire est vite conclue pour 14 000 dollars, il va pouvoir soulager son dos qui souffre le martyr et c'est sa fille qui viendra effectuer le paiement. Quand Happy (Zooey Deschanel) se présente, elle ne laisse pas Brian complètement indifférent mais ce n'est que plus tard qu'ils passeront à l'action. Un nouveau couple est né pourtant tout oppose ces deux-là ; Brian est un garçon dont le rêve est d'adopter une petite fille chinoise tandis que Happy éprouve de nombreuses difficultés à s'engager aussi bien dans sa vie privée que professionnelle.

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    Alors soit il me manque des neurones (pas de commentaires sur ce sujet s'il vous plait) soit il manque vraiment quelque chose à ce film. Pendant toute la durée du film, on pense avoir à faire à une comédie sentimentale puis un évènement sorti presque de nulle part nous bouscule sans que cela ait vraiment une incidence sur le reste de l'histoire. C'est sur que Gigantic a quelque chose de particulier ne serait-ce d'abord avec son héroïne Zooey Deschanel parfaite dans la peau de cette femme délurée un peu dans l'esprit de (500) jours ensemble. Un film vraiment étrange et qui laisse un vague gout d'inachevé.

     

     

    Il faut le voir pour : Remplacer votre matelas par un modèle suédois.

     

  • Crazy Lee, agent secret coréen

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    Cette mission est de la plus haute importance, il faut retrouver ce bouddha en or où est renfermé une précieuse liste d'espions coréens. Une liste que convoite les Japonais qui occupent actuellement le pays mais ils vont devoir affronter un des meilleurs agents Coréens, l'agent number one Crazy Lee (Lin Won-Hee). Sa réputation est légendaire, croiser son visage vous glacera le sang et c'est donc lui qu'on envoie en Manchourie afin de récupérer le bouddha mais les choses ne se passent pas comme prévu. Lors d'une attaque, il perd accidentellement la mémoire et en sait plus du tout qui il est ; la mission est compromise !

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    Si la France a OSS 117, la Corée a également le sien et il s'appelle Crazy Lee ! Vous l'avez compris c'est donc une comédie teintée d'espionnage qui nous est présenté mais le résultat est loin d'atteindre des sommets. Il y a des passages assez marrants (l'agent Lee en sanglots) avec un humour très absurde un peu comme celui que l'on peut trouver chez les japonais et qui donc risque de ne pas toucher tout le monde. Un film assez fade malgré le bon numéro du personnage principal, on est loin de se marrer de bout en bout ce qui fait de Crazy Lee, agent secret coréen une comédie totalement anodine. Mieux vaut s'abstenir pour l'instant aux films d'action pour apprécier le cinéma sud-coréen.

     

  • Le siffleur

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    Armand Teillard (François Berléand) est un homme qui ne s'énerve jamais. Même lorsqu'on le soupçonne à tort de fraude fiscale, il accepte tout de même de payer une petite compensation ne serait-ce que pour sauver les apparences de l'administration. Mais aujourd'hui, il est vraiment révolté car le restaurant dans lequel il déjeune chaque jour risque de fermer prochainement. Les propriétaires sont victimes de racket et envisagent sérieusement de vendre cette affaire familiale. C'est alors qu'Armand leur propose les services de son frère jumeau appelé Maurice le siffleur, quelqu'un qui sait employer la manière forte quand il le faut !

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    Une énième comédie française pas désagréable à voir et qui, avec un peu plus d'efforts, aurait pu se révéler très sympathique. Les bons cotés résident dans ce personnage de Maurice - Héros issu du roman de Laurent Chalumeau - qui se montre parfois très fragile et dans un scénario qui multiplie les rebondissements. Il est juste dommage que les personnages secondaires soient aussi caricaturaux avec une mention spéciale pour Candice qui fait honneur à la réputation (usurpée ?) des blondes et qui en joue énormément sans oublier Xavier, la brute sans cervelle. Le siffleur est donc agréable à voir mais n'a rien de vraiment transcendant pour s'imposer dans les salles.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de lire des livres, ça vous endort.

     

  • Coco Chanel & Igor Stravinsky

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    1920. Coco Chanel (Anna Mouglalis) est une créatrice reconnue, un succès qui s'est concrétisé avec l'ouverture de sa boutique à Paris. Au cours d'une soirée, elle rencontre Igor Stravinsky (Madds Mikkelsen) qu'elle avait déjà eu l'occasion de voir quelques années auparavant lors d'une représentation qu'il avait donné et qui s'est avéré être un véritable fiasco. Admiratrice de son travail, Coco lui propose de s'installer dans sa maison de campagne où il pourra composer en toute quiétude. C'est donc avec femme et enfants qu'il vient rejoindre la célèbre couturière mais très vite entre les deux une relation nait.

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    8 mois après le Coco avant Chanel, voilà que Jan Kounen s'attaque lui aussi au mythe de la célèbre couturière. Adapté du roman de Chris Greenhalgh, c'est une Coco Chanel incarnée cette fois par l'ex-égérie de la marque Chanel Anna Mouglalis et qui a déjà pris ses marques dans le milieu de la mode dont on découvre la liaison entretenue avec le compositeur Igor Stravinsky. Kounen offre un film correct et plutôt sage alors qu'on était en droit de s'attendre à quelque chose de plus sulfureux. Ceux qui avaient été séduits par la première adaptation cinématographique devraient également trouver leur compte avec Coco Chanel & Igor Stravinsky puisque les 2 films se complètent presque parfaitement, le hasard fait parfois bien les choses.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir les origines du nom d'un parfum mythique !

     

    Ensa voir plus sur Coco avant Chanel ?

  • Flashpoint

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    Notre pote Ma Jun (Donnie Yen) est un flic, son job est de mettre sous les verrous tous les truands qu'il croise. Certes, ses méthodes sont un peu violentes mais les résultats sont là ce qui n'est pas vraiment de l'avis de ses supérieurs qui souhaiteraient qu'il calme ses ardeurs. Pendant ce temps, un autre flic Wilson (Louis Koo) joue les taupes et a infiltré la bande de 3 frères vietnamiens qui font la loi à Hong Kong. Difficile de les prendre la main dans le sac, il faut donc faire preuve de prudence mais wilson se fait bientôt démasquer. Non seulement il est en grand danger mais son entourage devient également une cible privilégiée.

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    Rien de tel qu'un bon petit policier hong-kongais pour se détendre et avoir sa dose d'action et de gunfights pour bien commencer la journée. Devant la caméra, on retrouve Donnie Yen plus habitué aux seconds rôles et chorégraphe confirmé qui prouve qu'il n'a rien à envier à des mecs comme Jackie Chan ou Jet Li. Bon, c'est vrai que ce n'est pas un chef d'œuvre avec son scénario plutôt limité mais Flashpoint a le mérite de se rattraper par ses scènes d'action dynamiques. On retiendra notamment un combat final bluffant où les dialoguistes n'ont pas du avoir beaucoup de travail. Un bon film légèrement bourrin mais qui fait du bien là où il passe !

     

  • La merditude des choses

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    Grandir à Trouduc-les-oyes n'est pas vraiment l'environnement idéal pour un enfant mais notre pote Gunther (Kennteh Vanbaeden / Valentijn Dhaenens) n'as pas eu le choix. Elevé par son père Marcel (Koen De Graeve) et entouré de ses 3 oncles Baraqué, Petrol & Koen (Joan Heldenbergh, Wouter Hendrickx & Bert Haelvoet) et de sa Grand-mère (Gilda De Bal), son éducation s'est faite à coups de sorties au bar et de concours de cyclistes nudistes. Sa mère elle était partie refaire sa vie sans se soucier de ce qu'il deviendrait, Marcel a bien tenté de la faire revenir mais en vain. Famille atypique, les Strobber sont néanmoins solidaires les uns envers les autres ce qui leur permettra de traverser pas mal d'épreuves.

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    Voilà une curiosité venue de nos voisins les belges que vous n'oublierez pas de sitôt ! Impossible de réellement vous décrire ce film belge qui nous présente une famille complètement allumée et biberonnée à la bière. Ainsi ceux qui se marrent devant le journal du Groland ne seront franchement pas dépaysés par ce film qui vous réserve des scènes parfois hallucinantes. Si vous ne l'avez pas encore compris, La merditude des choses est un rendez-vous incontournable pour les amateurs d'humour gras. Une petite perle du cinéma belge qu'il faut absolument découvrir et c'est pourquoi c'est un Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Vous préparer pour le Tour de France version alcoolisée !

     

  • Plein sud

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    Frère et sœur, Léa & Mathieu (Léa Seydoux & Théo Frilet) ont décidé de prendre la route en compagnie de Sam (Yannick Renier). Au départ, ils ne devaient faire qu'un bout de chemin ensemble mais finalement ils prennent la direction du Sud. Il faut dire que le conducteur ne laisse pas Mathieu indifférent qui aimerait bien passer un peu plus de temps avec lui et plus si affinités. Au cours d'une halte, ils croisent Jeremie (Pierre Perrier) qui lui aussi compte se rendre dans le Sud et il va donc rejoindre la bande. Pendant le voyage, ils s'aperçoivent que Sam détient une arme à feu, souvenir douloureux d'un drame familial.

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    Road-movie à la sauce camembert, Plein sud nous laisse avec pas mal d'interrogations en suspens. Des 4 voyageurs, seule l'histoire de Sam est réellement détaillée, les autres apparaissent davantage comme des faire-valoir qu'autre chose. Le film de Sébastien Lifshitz s'intéresse donc à un jeune homme dont l'enfance a été traumatisée par de tragiques évènements qui se dévoilent au cours de son périple. On a l'impression d'être sur l'autoroute, c'est sans fin avec le même paysage devant nous et parfois on préfère franchement s'endormir. Un film ennuyeux et qui n'a aucuns arguments pour vous dévier de votre route.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de prendre des auto-stoppeurs.

     

  • Esther

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    Ils devaient donner naissance à leur 3ème enfant malheureusement il était mort avant même l'accouchement. Un drame qui a anéanti Kate & John (Vera Farmiga & Peter Sarsgaard) mais l'amour qu'ils avaient pour cet enfant, ils veulent absolument le transmettre à un autre et c'est pourquoi ils se sont tournés vers l'adoption. Au cours d'une visite à l'orphelinat, le couple rencontre ainsi Esther (Isabelle Fuhrman) une jeune fille un peu marginale mais qui semble convenir à leur famille. Au départ tout se déroule à merveille, Esther devenant même très proche de Doris (Rosemary Dunsmore), sa nouvelle petite sœur. Or plus le temps passe, plus les choses se dégradent. La jeune fille aux bonnes manières se mue en peste manipulatrice.

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    Quoi de plus beau que d'avoir un enfant que l'on aime de tout son cœur ? Évidemment quand celui-ci cherche justement à vous l'arracher de la poitrine, ça peut altérer les relations. D'apparence, Esther est une fille adorable mais c'est au moment où elle joue les petites pestes que l'on prend réellement son pied. Bien qu'amusant le film de Jaume Collet-Serra manque de percussion, d'un brin de folie pour réellement marquer les esprits des spectateurs. En tout cas, on ne s'ennuie jamais et la révélation finale est d'autant plus crédible que la transformation de la jeune Isabelle Fuhrman est bluffante.

     

  • Accident

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    Chaque jour dans le monde, il y a des milliers d'accidents mais pour le Cerveau (Louis Koo) et son équipe, ce n'est pas toujours le hasard qui dicte sa loi. Ce sont des tueurs d'un genre nouveau, ils sont capables d'imaginer un scénario minutieusement préparé pour faire passer leurs meurtres pour de simples accidents. Un nouveau client se présente à eux et alors qu'ils pensaient leur contrat rempli, l'équipe se retrouve dissoute à cause d'un accident qui a couté à l'un des leurs. Pour le Cerveau, il ne fait aucun doute qu'ils ont été piégés d'autant plus qu'il retrouve son appartement pillé.

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    Concept ingénieux pour Accident laissant à penser que certains accidents ne sont pas aussi anodins qu'on voudrait bien le croire. La première scène illustre parfaitement ce qu'aurait pu être le film à savoir une mise en scène détaillée d'un meurtre mais ça se transforme ensuite en thriller paranoïaque. S'en suit alors une prodigieuse baisse de rythme que le film ne parvient que difficilement à se relever et gâchant un peu le plaisir qu'on avait à suivre cette équipe d'un genre nouveau. Une bonne idée pour ce film pas forcément bien exploité car on finit par s'ennuyer dans la deuxième moitié.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus croire aux "simples" accidents !