J - Men in black
J : Tu as vendu un carboniseur azimuté réverbérant à capacité accrue à un clandestin céphalopoïde, Jeebs. Espèce de trouduc !
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J : Tu as vendu un carboniseur azimuté réverbérant à capacité accrue à un clandestin céphalopoïde, Jeebs. Espèce de trouduc !
Il s’est réveillé en plein désert mais surtout sans aucuns souvenirs que ce soit sur ce qui lui est arrivé ou bien même sur son identité. Gravement blessé, il porte également un drôle de bracelet dont il n’arrive pas à se débarrasser ; il se rend alors en ville à Absolution où il se fait vite remarquer notamment auprès de Percy (Paul Dano). On ne tarde pas à découvrir son nom puisque le sheriff Taggart (Keith Carradine) va avoir la surprise de constater que ce fameux Jake Lonergan (Daniel Craig) est recherché pour de nombreux délits dont le meurtre d’une femme. Jeté en prison, il s’apprêtait à être envoyé à Santa Fe lorsque soudain des lumières apparaissent dans la nuit, des engins volants viennent semer le chaos.
Par son scénario aussi improbable qu’efficace - des aliens débarquent en plein Far-West - Cowboys et envahisseurs avait d’ores et déjà conquis certains spectateurs. Quand en plus on ajoute Daniel Craig & Harrison Ford au casting, on se dit alors que le réalisateur des 2 adaptations d’Iron man a entre les mains une petite pépite d’or. Si Favreau réussit aisément à remplir sa mission de nous divertir, on pourra jouer les blasés en regrettant que les scènes d’action manquent de vigueur rendant au final le film assez plat. Un manque de rythme auquel vient s’ajouter des personnages très lisses, bref le potentiel entrevu ne tient pas toutes ses promesses et c’est bien dommage !
Il faut le voir pour : Découvrir l’ancêtre d’Iron man au Far-West
1942. Hitler et l’armée nazie sème terreur et désolation en Europe et l’aide militaire américaine est la bienvenue. Steve Rogers (Chris Evans) veut rejoindre l’armée malheureusement pour lui sa frêle apparence et sa santé fragile jouent en sa défaveur néanmoins son abnégation impressionne. C’est d’ailleurs ce qui a persuadé le Dr. Abraham Erskine (Stanley Tucci) de le choisir pour expérimenter une formule capable de le transformer en un soldat aux capacités extraordinaires. Alors que Steve découvre avec stupéfaction son nouveau corps, le Dr. Erskine est tué par un espion allemand et disparait avec lui le secret de la formule. D’abord considéré comme un simple porte-parole, celui que l’on appelle Captain America va rapidement devenir un héros dans cette guerre et devra affronter l’armée du terrible Red Skull (Hugo Weaving).
C’était l’adaptation à ne pas louper d’une part parce que Captain America n’est pas qu’un simple super-héros, il est une icône dans l’univers du comic et d’autre part car ce film est la pierre angulaire du prochain blockbuster The avengers. Le risque était qu’on nous serve un film débordant de patriotisme, un hymne au héros américain mais on est vite rassuré ; pas question ici de faire de la surenchère. Contrairement à ses potes d’enfance Iron Man ou Thor, Cap trouve ses origines au cœur de la Seconde guerre mondiale et ça donne l’occasion de découvrir un film de super-héros dans un contexte bien différent. Il ne faut donc pas s’attendre à un film aussi spectaculaire que ceux de ses collègues vengeurs mais il n’en reste pas moins que Captain America : First Avenger est une belle réussite. Reste plus qu’à attendre la réunion des plus grands héros de la terre et ça va être long !
Il faut le voir pour : Arrêter de faire de la musculation, on va bien finir par la trouver cette formule secrète !
Notre pote Conan (Leo Howard / Jason Momoa) a vu le jour dans le sang et la poussière, son premier cri a ainsi accompagné les derniers moments de la vie de sa mère. Ce barbare Cimmérien a ensuite grandit avec son père Corin (Ron Perlman) qui lui a tout appris et fait de lui un redoutable guerrier dès le plus jeune âge. Le destin va toutefois encore s’acharner sur le garçon puisque son village est attaqué par Khalar Zym (Stephen Lang) et son armée et malgré tous les efforts de Conan, il ne peut sauver son père de la mort. Les années s’écoulent mais le barbare cherche plus que jamais à assouvir sa vengeance et il parvient enfin à retrouver la trace de cet homme devenu un seigneur craint et respecté.
Il ne faut pas se leurrer quand on entre dans la salle pour voir Conan, on sait forcément à quoi s’attendre à savoir une ode à l’action et aux bonnes bastons. Au vu de l’intérêt limité de faire ce type de films, on peut quand même s’interroger sur les raisons qui ont poussé à faire un remake à Conan, le barbare. Il semblerait qu’une trilogie se mette en place mais si tel est le cas, il va falloir engager de bons scénaristes ! Comme tout barbare qui se respecte, notre pote Cimmérien décapite, éventre, massacre ou casse simplement la gueule (quand il est fatigué) de ses ennemis ; une violence exacerbée parfois inutile. Pas besoin de faire dans la boucherie pour assurer le spectacle et d’ailleurs la scène qu’on retiendra restera celle le confrontant aux hommes de sable. Pourtant friand de ce genre de divertissement, l’ennui a rapidement pris le dessus sur le plaisir.
Il faut le voir pour : Arrêter de mettre vos doigts dans le nez (quand vous en avez un).
Alors qu’elle n’était encore qu’une enfant, notre pote Chun-Li (Kristin Kreuk) a assisté impuissante à l’enlèvement de son père par un homme du nom de Bison (Neal McDonough). Des années plus tard, elle est devenue une célèbre pianiste sur la scène internationale mais elle est surtout préoccupée par l’état de santé de sa mère. Celle-ci rend son dernier souffle quelques jours plus tard et Chun-Li décide alors de quitter sa vie confortable et part pour Bangkok à la recherche d’un certain Gen (Robin Shou) où elle retrouve également la trace de Bison. La jeune femme va enfin pouvoir régler ses comptes !
Quand on évoque Street Fighter, on pense forcément à cette première adaptation datant de 1994 avec comme chef de file Jean-Claude Van-Damme. Ce film avait de quoi donner un infarctus à tous les fans du jeu vidéo et l’annonce de ce nouvel épisode n’était pas pour nous rassurer. Ici, on préfère braquer les projecteurs sur le personnage de Chun-Li incarnée par une Kristin Kreuk sélectionnée davantage par son physique que sur ses qualités athlétiques. Pour satisfaire les fans, on glisse quelques personnages de la saga qui ne servent pas à grand-chose bref un film totalement anecdotique et donc loupé. Street Fighter - La légende de Chun-Li est loin de faire honneur au jeu de Capcom !
Hal Jordan (Ryan Reynolds) est devenu pilote d’avion tout comme son père en dépit du fait que ce dernier ait disparu lors d’un terrible accident. Au plus profond du jeune homme se cache donc une peur qu’il n’arrive pas à surmonter et pourtant il va falloir qu’il apprenne à combattre ses démons car un drôle de destin l’attend. Lorsque l’extraterrestre Abin Sur (Temuera Morrison) échoue sur Terre dans un état critique, celui-ci doit transmettre ses pouvoirs matérialisés dans un anneau vert et c’est ainsi qu’Hal Jordan fut choisi pour devenir le nouveau Green Lantern du secteur 2412. Afin d’apprendre à maitriser ses nouvelles capacités, il va se rendre sur la planète Oa où il découvrira que l’univers est sous la surveillance du Green lantern corps couvrant plus de 3600 secteurs.
Ce n’est certainement pas le héros de l’univers DC Comics qui m’est le plus familier en tout cas ce qui est sur ce que ce n’était pas l’adaptation ciné la plus simple qui soit. Après nous avoir fait assister aux premiers pas de l’espion de sa majesté, Martin Campbell se met donc au vert et nous laisse avec un sentiment très mitigé. D’un coté, on peut se satisfaire des scènes d’action noyée dans de (trop ?) nombreux effets spéciaux mais de l’autre coté dès lors que Reynolds quitte son costume de super héros, Green lantern devient vite insipide avec notamment des personnages secondaires insignifiants. Difficile donc de se montrer satisfait avec ce film, si suite il doit y avoir puisqu’il semble que l’on s’y prépare, il va falloir se retrousser les manches pour nous offrir quelque chose de plus brillant.
Il faut le voir pour : Ne plus avoir honte de porter une bague verte.
Nos potes Shelly Webster & Eric Draven (Sofia Shinas & Brandon Lee) devaient se marier mais à la veille de leur union, T-Bird (David Patrick Kelly) et sa bande se sont invités chez eux. Ils étaient simplement venus pour les effrayer mais la soirée bascule dans l’horreur ; Eric est projeté par la fenêtre de son loft et atterrit 6 étages plus bas. Shelly quant à elle est agressée physiquement et sexuellement, évacuée à l’hôpital elle succombera à ses blessures après avoir longuement lutté pour rester en vie. Un an a passé depuis cette tragédie et T-Bird et ses sbires n’ont jamais été inquiété pour leurs actes mais désormais ils vont devoir rester sur leurs gardes car un homme les poursuit. Il s’agit d’Eric revenu d’outre-tombe pour accomplir sa vengeance !
Difficile de croire que ce film fête déjà ses 15 ans bien tassés. Le réalisateur Alex Proyas a signé l’une des meilleures adaptations de comics qui n’a franchement pas à rougir face aux super productions actuelles. The crow nous marque d’abord par l’atmosphère sombre et underground et on se dit même sur certaines images qu’il a du inspirer des œuvres comme le Sin city de Robert Rodriguez. On ne peut pas non plus oublier son interprète principal, Brandon Lee puisqu’il s’agit, à notre grand malheur, de son tout dernier rôle. Mort pendant le tournage, le fils du dragon restera pour l’éternité dans nos mémoires comme le meilleur interprète du personnage crée par James O’Barr.
La scène à ne pas louper : Eric qui s’invite à la table des gangsters.
2040. Le voyage dans le temps, fantasme d’hier est désormais devenu une réalité. Cependant, impossible de remonter dans le passé pour changer le cours des évènements sans qu’il y ait de conséquences sur le présent. C’est pourquoi la Time Enforcement Commission (TEC) a été crée afin de réguler les voyages dans le temps mais afin de ne pas céder les pleins pouvoirs à cette entité, la Society for Historical Accuracy a également vu le jour. Ryan Chan (Jason Scott Lee), membre du TEC, était en mission mais son pote d’enfance Brandon Miller (Thomas Ian Griffith) lorsque celui-ci a voulu modifier un évènement majeur de l’Histoire. Impossible de le laisser agir malheureusement c’est la femme de Brandon qui meurt accidentellement et il fera tout pour la venger !
Malgré son titre, on ne peut pas réellement qualifier Timecop 2 : The Berlin decision de véritable suite puisqu’il n’y a aucun rapport avec le précédent épisode si ce n’est le thème du voyage dans le temps. Van Damme n’étant plus de la partie, on fait appel à un autre adepte des arts martiaux en la personne de Jason Scott Lee, celui qui incarna Bruce Lee dans Dragon. Voilà à peu près tout ce qu’il y a à dire de ce très mauvais film sorti directement en vidéo et qui n’intéressera que les amateurs de navets. Scénario ridicule, des acteurs sans conviction ; bref on aurait préféré que cela se fasse avec notre karatéka belge, au moins on se serait marré un peu !
En savoir plus sur Timecop ?
Johanna, Thomas & Kalle (Johanna Mørck, Glenn Erland Tosterud & Tomas Alf Larsen) sont étudiants à la fac de Volda en Norvège et ont décidé de réaliser un documentaire sur une personne qu’il pensait être un braconnier. Cet homme s’appelle Hans (Otto Jespersen) et à en croire les rumeurs qui circulent, il est le responsable de la mort de nombreux ours dans la région mais lorsque notre trio se met à le suivre, ils vont découvrir la vérité. Après avoir essuyé plusieurs refus d’interviews, ils le suivent dans une de ses virées nocturnes qui les conduit dans une profonde foret jusqu’au moment où ils tombent face à face avec me chasseur en pleine fuite. Ils pensent alors avoir un ours à leurs trousses mais il s’agirait en fait d’un troll ! C’est une chose difficile à croire aussi sont-ils invités à participer à une nouvelle chasse et nos 3 potes ne vont pas être déçus du voyage.
La réalisation façon faux documentaire continue de faire des émules mais cela ne convient pas forcément à toutes les histoires. L’objectif premier est de rendre le récit plus crédible et si cela fonctionne de manière efficace avec des sujets qui touchent au paranormal (Le projet Blairwitch) ou aux catastrophes naturelles (Cloverfield) ; on émet quelques doutes quant il s’agit de suivre un chasseur de trolls ! Difficile de faire d’une créature fantastique une réalité et en tant que spectateur on est clairement dubitatif devant The troll hunter qui a plutôt des allures d’un mauvais film de série B. Difficile donc de rentrer dans le film et à partir de là on a juste qu’une envie : que ça se termine au plus vite !
Il faut le voir pour : Préparer de la puanteur de troll pour éviter les ennuis.
Colombie, 1992. Notre pote Cataleya (Amandla Stenberg/ Zoe Saldana) n’était encore qu’une jeune fille lorsque ses parents ont été exécutés par les hommes de Don Luis (Beto Benites). Elle avait réussit à échapper à ces assassins et à trouver refuge à l’ambassade américaine avant de s’échapper et de se rendre chez son oncle Emilio (Cliff Curtis) à Chicago. 15 ans plus tard, Cataleya est devenue une femme exquise mais aussi très dangereuse puisqu’elle a fait de l’assassinat son métier. C’est son oncle qui sélectionne méticuleusement ses victimes mais cette colombienne a encore dans un coin de sa tête la volonté de venger la mort de ses parents. Afin d’attirer l’attention de Don Luis, elle laisse volontairement le dessin d’une orchidée ; sa signature mais aveuglée par sa quête, elle va commettre des erreurs qui vont lui couter cher.
Pendant longtemps on a rêvé que le cinéma français soit capable de nous pondre des films d’action à l’américaine et les tentatives n’ont pas toujours été auréolées de succès (loin de là). Après leur collaboration sur Le transporteur 3, le producteur Luc Besson & le réalisateur Olivier Megaton sont de retour avec une femme fatale qui n’est pas sans rappeler une certaine Nikita. Tout est réuni pour faire de Colombiana un excellent film d’action à commencer par la sublime Zoe Saldana qui nous éblouit par son coté félin. Hormis sa présence, on respecte vraiment le schéma imposé par nos amis d’outre-Atlantique peut-être même trop ; une "french touch" n’aurait certainement pas été de trop cependant on passe un bon moment ce qui n’était pas gagné d’avance.
Il faut le voir pour : Virer les photos de votre copine du portable, ça va vous créer des ennuis !