Le langage ! Voilà la nouvelle responsabilité de notre pote Arthur Vlaminck (Raphaël Personnaz) que vient de luis confier Alexandre Taillard de Worms (Thierry Lhermitte) autrement dit le Ministre des Affaires étrangères ! Il va ainsi devoir rédiger toute une série de discours, une mission à priori à sa portée mais il ne sait pas encore dans quoi il s’est embarqué. Au début, il se retrouve en effet à travailler sur un bout de table mais surtout il va constater le capharnaüm qui règne dans ce ministère. Heureusement qu’il peut compter sur le soutien de Claude Maupas (Niels Arelstrup) qui lui permet de voir un peu plus clair face aux exigences souvent extravagantes du ministre.

On a rarement l’occasion de rire quand on aborde la politique alors ne boudons pas notre plaisir avec cette adaptation de la bande-dessinée que l’on doit au duo Christophe Blain & Abel Lanzac.  On découvre ainsi les coulisses du pouvoir à travers l’arrivée d’Arthur au sein du ministère et il va sans dire qu’on ne s’ennuie pas ! Décomposé en pastilles introduits par les citations d’Héraclite ce qui donne un assez bon rythme à la comédie de Bertrand Tavernier mais cette absence d’unité finit aussi par lasser sur la dernière demi-heure. Bon point pour le casting avec un Thierry Lhermitte au top de sa forme et surtout un Niels Arelstrup toujours aussi excellent, Quai d’Orsay s’impose comme la comédie du moment.

Il faut le voir pour : Choisir les livres qui sont stabylotés sinon ça veut dire qu’ils ne sont pas intéressants.

Tout ce qu’on sait c’est qu’il a passé sa dernière nuit avec Lindsay Lohan mais depuis, Charlie Sheen a complètement disparu tout comme ses 3 filles. Ce n’est que quelques années plus tard qu’on retrouvera celles-ci dans une cabane au fond des bois (oui la même que dans ce film où il y a une cabane au fond des bois mais le titre m’échappe) et elles seront confiées à leur oncle Dan (Simon Rex) et sa femme Jody (Ashley Tisdale) Evidemment, il n’est pas facile pour ces enfants de retrouver une vie sociale normale surtout qu’un esprit va venir apporter un peu d’animation dans la maison au grand désarroi de Jody qui chercher à décrocher le rôle de la Reine des cygnes dans Le lac des cygnes.

On en est déjà au 5^ème épisode !! La saga repart sur d’autres bases puisque après Keenen Ivory Wayans & David Zucker, c’est désormais Malcolm D. Lee qui se charge de la réalisation. A noter également que c’est la première fois qu’Anna Faris délaisse son rôle alors ces nouveaux visages vont-ils permettre à la licence de repartir du bon pied ? Il semblerait que ce soit bien trop demandé car Scary Movie 5 est du même acabit que les dernières parodies qu’on a vu débarquer ces derniers temps avec son humour de bas étage. Si vous avez le courage d’aller jusqu’au bout avant alors peut-être vous amuserez à recherchez les clins d’œil à des films comme Inception, Black Swan ou La couleur des sentiments.

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C'est un biopic bien punchy qui devrait arriver sur nos écrans. L'ancien champion olympique Brahim Asloum incarnera Victor Young Perez, un boxeur tunisien talentueux qui va connaitre le succès mais aussi les horreurs des camps de concentration.

Date de sortie : 20 Novembre 2013.

On peut dire que notre pote Yann Kermadec (François Cluzet) a le vent en poupe puisqu’après un accident, il a remplacé au pied levé son beau-frère Franck Drevil (Guillaume Canet) dans la prestigieuse course du Vendée Globe. C’est un rêve qui se réalise pour lui et il est en passe de réaliser un exploit en laissant ses rivaux derrière lui. La chance va finir par l’abandonner puisque son voilier percute quelque chose et il est obligé de s’arrêter pour effectuer des réparations. Déterminé à refaire son retard, il se lancer à la poursuite des autres concurrents mais va avoir la désagréable surprise de constater que quelqu’un est monté à bord de son bateau. Il s’appelle Mano Ixa (Samir Seghir) et veut rejoindre la France pour se faire soigner.

Si vous êtes du genre à avoir le mal de mer même au cinéma, mieux vaut ne pas tenter le diable ! On embarque en effet en compagnie de François Cluzet pour cette incroyable compétition du Vendée Globe avec de somptueuses images. Même si on n’est pas forcément attiré par cet univers maritime, il y a quelque chose de fascinant voire de relaxant à voir ces bateaux filer au gré du vent. S’il n’y a rien à redire sur la prestation de Cluzet, c’est au niveau du scénario qu’En solitaire prend un peu l’eau. Il ne se passe rien de très passionnant durant cette course et même la relation entre Yann & Mano nous laisse sur faim. Sans compter que les quelques scènes qui nous ramènent sur la terre ferme sont tout simplement inutiles.

Il faut le voir pour : Croiser les doigts pour avoir un cadeau de Noël aussi séduisant !

il s'appelle Tonnerre et c'est un chat abandonné mais qui va retrouver refuge dans Le manoir magique ! Pourquoi magique me dire-vous tout simplement parce qu'y vit Lorenz un ancien magicien qui va le recueillir avec grand plaisir mais cette belle histoire ne va pas durer.

Date de sortie : 25 Décembre 2013.

C’est avec une sacrée gueule de bois que notre pote Tim (Domhnall Gleeson) commençait cette nouvelle année mais il va découvrir une chose incroyable. Son Père (Bill Nighy) lui apprend en effet un secret : tous les hommes de leur famille ont le don particulier de pouvoir voyager dans le passé. Bien sur, Tim prend d’abord cela à la rigolade mais une fois sorti de son placard, il doit bien admettre que son père ne lui a pas menti ! Le jeune homme va alors mettre à profit cet étonnant pouvoir pour une juste cause à savoir trouver l’amour. Il y aura d’abord Charlotte (Margot Robbie) pour qui il va avoir le béguin mais une fois qu’il sera installé sur Londres il n’aura plus d’yeux que pour Mary (Rachel McAdams).

Il nous avait enchantés avec son Good morning England, c’est donc un plaisir de revoir Richard Curtis avec ce qui semblait être une énième comédie romantique. Ce serait sous-estimer Il était temps car s’il y est bien question d’amour, le film se permet également un petit écart dans le fantastique en dotant son héros de ce pouvoir de retourner dans le passé. Loin d’être négligeable pour un Domhnall Gleeson, gaffeur invétéré mais homme au grand cœur et donc immédiatement sympathique à nos yeux. On est charmé par la galerie de personnages, tous par leurs comportements assez décalés amèneront de nombreux éclats de rires mais vous n’êtes pas non plus à l’abri de voire quelques larmes couler sur votre visage. On va laisser mon coté fleur bleue s’exprimer avec ce Coup de cœur Ciné2909.

Il faut le voir pour : Faire de la place dans vos placards !

2054 à Washington dans le district de Columbia. Le crime a baissé de façon considérable depuis qu’une technologie révolutionnaire a été mise en place ; nous sommes désormais capables de prévoir les meurtres. C’est grâce à Précrime et surtout aux visions des 3 Précognitifs que la police a désormais la faculté d’identifier les futurs crimes avec la possibilité de les empêcher. Notre pote John Anderton (Tom Cruise) fait partie de cette unité et est convaincu par l’utilité de Précrime qui aurait peut-être pu éviter à l’époque l’enlèvement de son fils. Il pensait jusqu’à aujourd’hui que ce système était fiable à 100% mais lorsqu’on lui annonce qu’un prochain crime sera commis par lui-même, les doutes l’assaillent.

Sorti en 2002, Minority Report marque la réunion de 2 grands noms du cinéma américain que sont Steven Spielberg & Tom Cruise (qui se retrouveront 3 ans plus tard pour La guerre des mondes). Les écrits de Philip K. Dick (Blade Runner, Total Recall …) continuent d’inspirer le cinéma avec cette nouvelle adaptation qui nous transporte dans un incroyable univers futuriste où le héros manipule les écrans d’ordinateur comme un maestro devant son orchestre. Thriller séduisant visuellement mais aussi du point de vue de son scénario qui conserve tout son mystère jusque dans les derniers instants, voilà du bon et grand cinéma comme on aime. Ce film vieillira sans mal et peut-être même jusqu’en 2054 !

Le cinéaste Roman Polanski aime les courses automobiles. En 1971, il a rassemblé ses 2 passions en suivant son pote d'enfance le pilote Jacky Stewart durant le Grand prix de Monaco. Weekend of a champion c'est donc un documentaire qui va nous permettre d'entrer dans la plus grande intimité du pilote.

Date de sortie : 27 Novembre 2013.

En 1987 le Texas a été frappé par un terrible incendie d’origine inconnue qui a laissé derrière lui de nombreux dégâts. Quelques mois plus tard, on retrouve Alvin (Paul Rudd), chargé de l’entretien des routes, un long travail pour lequel il pourra compter sur l’aide de Lance (Emile Hirsch), le frère de sa compagne Madison (Gina Grande). Les 2 hommes n’ont pas grand-chose en commun ; Alvin est concentré sur son travail et répète ses cours d’allemands tandis que notre pote Lance est abattu par la solitude. Heureusement, le week-end lui permet de regagner la ville et donc la civilisation mais à son retour il va sans le savoir rapporter une bien mauvaise nouvelle.

Loin des productions habituelles, ce Prince of Texas  - remake d’un film islandais - est un peu déconcertant puisqu’on pourrait le résumer en un huis-clos sur les routes texanes. Nous avons en effet comme seul décor que ce paysage ravagé par les flammes où seul le duo Rudd / Hirsch vient apporter un peu de vie. Ça parle d’amour, de la vie et de ses désillusions bref de tout et de rien à la fois mais les comédiens parviennent tout de même à rendre leurs conversations futiles assez prenantes. C’est même l’occasion de redécouvrir un peu Paul Rudd qu’on avait surtout vu dans les comédies et qui arbore ici un visage plus dramatique. Loin d’être incontournable, c’est tout simplement un film rafraichissant.

Il faut le voir pour : Comprendre pourquoi le marquage au sol est plutôt bizarre sur certaines routes du Texas !

Cela fait des années que notre pote Francis Hallé observe les arbres et il reste toujours aussi fasciné par ces géants végétaux qui traversent les âges. Evidemment, devant la déforestation croissante, il est animé d’une profonde colère et d’une certaine impuissance puisque si une forêt peut disparaitre en quelques jours, sa reconstruction s’étale elle sur près de 7 siècles. C’est donc en sa compagnie que nous allons découvrir comment les arbres naissent, de quelle façon ils entrent en communion avec les autres êtres vivants pour se protéger des agressions extérieurs et comment une forêt va ainsi se former. Les caméras vont vous transporter jusqu’à la canopée pour admirer cet unique et magnifique spectacle.

Oppressé par la vie urbaine, voilà un documentaire qui devrait vous apporter une bonne bouffée d’oxygène. Associé à Luc Jacquet (La marche de l’empereur, Le renard et l’enfant), le botaniste Francis Hallé nous fait ainsi partager sa passion pour les arbres tout en évitant de nous infliger une pseudo leçon de morale. Que l’on soit petit ou grand, Il était une forêt est très instructif à l’image de ces multiples mutations des lianes de Passiflore ou encore la façon dont la forêt appelle la pluie. Un reproche cependant ; il y a une abondance d’images de synthèse et même si la plupart permet de mieux illustrer les explications, d’autres se révèlent en revanche plus dispensables.

Il faut le voir pour : Prévoir une petite promenade en forêt !