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Premières Impressions 2010 - Page 28

  • Blindés

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    De retour d'Irak, Ty (Columbus Short) a trouvé un nouveau job et est devenu convoyeur de fonds pour la société Eagle Shield Security grâce notamment à son parrain Bill Cochrane (Matt Damon). Ce travail tombe à pic car il a grand besoin d'argent pour élever son petit frère Jimmy (Andre Kinney) dont il s'occupe depuis mort de ses parents. Malgré cela, les temps sont durs et on le menace de lui retirer la garde de son frère s'il ne trouve pas une solution au plus tôt. C'est alors que Bill lui fait une proposition indécente mais qui mérite réflexion : détourner un convoi contenant la bagatelle de 42 millions de dollars !

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    Blindés a tout de l'archétype du film d'action américain : un scénario basique -des convoyeurs qui veulent prendre une retraite anticipée mais dont le plan va foirer- et quelques scènes d'action pour faire grimper l'adrénaline. En dépit d'un casting intéressant (Matt Damon / Laurence Fishburne /Jean Reno) ; le tout roule à l'essence ordinaire avec un dénouement aussi surprenant que de voir Amy Winehouse ivre. Loin d'être un modèle de subtilités, en tant que spectateur on n'est pas trompé sur la marchandise à savoir un film d'action qui nous fait grâce de la moindre réflexion ce qui reposera un peu vos neurones.

     

    Il faut le voir pour : Faire appel à des tagueurs pour repeindre votre cuisine.

  • Mr. Nobody

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    Nemo Nobody (Jared Leto) est un être unique car à l'âge de 117 ans, il est le dernier mortel vivant sur Terre. En effet, on a enfin trouvé la voie de l'immortalité et voir Mr. Nobody s'approcher de son dernier souffle est considéré comme un véritable phénomène. Un journaliste est parvenu pour l'occasion à se glisser dans l'hôpital pour l'interviewer et ce qu'il entend semble relever de l'absurde. Nemo Nobody aurait eu plusieurs vies avec 3 différentes femmes, des destins qui se sont construit consécutivement à certains choix. Elles s'appellent Anna, Jeanne & Elise (Diane Kruger, Linh-Dan Pham & Sarah Polley) et ont toutes aimé Nemo.

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    Avec des si on pourrait refaire le monde et chacun de nous a déjà fantasmer sur l'idée de revenir sur ses choix passés. Pour Mr. Nobody les choix n'ont pas lieu d'être, il n'y a pas de destin ; pourquoi ne pourrions-nous pas saisir toutes les opportunités qui s'offrent à nous ? Si dans sa construction globale, le film demande un petit temps d'adaptation, les histoires de Nemo manquent elles d'une pointe d'originalité ramenant alors le film de Jaco Van Dormael à une certaine normalité. Mélange intéressant entre Forrest Gump & L'étrange histoire de Benjamin Button, il manque un ingrédient pour en faire un véritable grand film.

     

    Il faut le voir pour : Vous débrouiller pour vivre au moins jusqu'en 2092

  • Bright Star

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    Fanny Brawne (Abbie Cornish) ne s'est jamais vraiment intéressée à la poésie, elle était plutôt plongée dans la couture créant des robes uniques en leur genre. Tout ceci était vrai jusqu'à ce qu'elle rencontre John Keats (Ben Wishaw), poète peu épargné par la critique et qui doit faire face à de graves problèmes familiaux. En effet, son jeune frère est gravement malade et John se sent impuissant ne pouvant que le réconforter lors de ses crises. C'est ainsi que Fanny a commencé à côtoyer John puis au fil du temps c'est la passion de l'amour qui les a réuni. Toutefois leur relation ne peut être officialisé car le poète est criblé de dettes et n'a pas du tout les moyens d'épouser celle qu'il aime.

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    De la poésie et de l'amour, n'est ce pas là un programme qui vous fait rêver ? Pendant 2h00 on voit donc Fanny Brawne & John Keats roucouler, se tenir la main, s'échanger des rimes et surtout souffrir d'amuuur car la vie à 2 est impossible. Pour apprécier comme il se doit Bright Star, il faut avoir une certaine sensibilité, celle d'apprécier le lyrisme d'une poésie et si cela n'est pas votre cas, vous risquez de vous ennuyer. Outre ce coté fleur bleue qui touchera essentiellement un public féminin, on appréciera tout de même la révélation du film qu'est Abbie Cornish et le très beau couple qu'elle forme avec Ben Wishaw.

     

    Il faut le voir pour : Mettre des papillons dans votre chambre.

  • Une vie toute neuve

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    Son père lui avait dit qu'elle partirait en voyage aussi Jinhee (Kim Saeron) ne s'attendait certainement pas à se retrouver abandonnée dans un orphelinat. Au départ, elle refuse de croire que son père ait pu la laisser ainsi et elle ne se mêle pas aux autres jeunes filles allant jusqu'à se retenir de manger. Son entêtement lui vaut d'être taquinée par ses camardes puis il a bien fallu que Jinhee se fasse une raison, elle ne peut pas partir ainsi. Sookhee (Park Doyeon) qui l'avait embêté au départ devient peu à peu sa pote d'enfance, elle qui ne rêve que d'une chose ; séduire des parents qui l'adopteront tandis que Jinhee refuse de partir en attendant que son père revienne la chercher.

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    Tirant son histoire de sa propre expérience, Ounie Lecomte signe un premier film réussi en grande partie grâce à la fabuleuse petite KimSaeron éblouissante dans son interprétation. Une vie toute neuve s'intéresse ainsi au quotidien d'un orphelinat aussi bien à travers ces enfants qui espèrent être adopté qu'à travers la vie des sœurs qui s'occupent d'eux. Un film très juste qui ne se laisse gagner à aucun moment par l'excès de bons sentiments pour émouvoir le spectateur. Même si ce n'est pas dans les salles obscures, je vous conseille vivement de découvrir ce beau long-métrage et ce sera mon Coup de cœur 2909 pour vous y encourager !

     

    Il faut le voir pour : Prouver à vos enfants l'utilité de savoir parler anglais.

     

  • Agora

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    IVème après J.C. à Alexandrie, les Chrétiens occupent une place de plus en plus importante dans la société allant jusqu'à menacer l'existence même des Païens. Hypathie (Rachel Weisz), philosophe et astronome, enseigne son savoir mais assiste impuissante à la montée en puissance du Christianisme et ne peut empêcher la révolte des Païens. Celle-ci visait à chasser les Chrétiens mais aura l'effet inverse. Quelques années plus tard, beaucoup se sont convertis au Christianisme or désormais ce sont les Juifs qui deviennent les nouvelles cibles des attaques ; une autre guerre religieuse est sur le point d'être déclarée.

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    Les conflits religieux, on le sait, remontent à des temps ancestraux et ne risquent pas de s'éteindre malgré le poids des siècles. Agora vient donc nous amener un nouvel éclairage en revenant sur l'émergence du Christianisme et sa confrontation avec les autres religions. Une reconstitution historique de toute beauté signée par le cinéaste espagnol Alejandro Amenabar qui, dans son cadrage aérien, résume tous ces conflits religieux à une bataille de fourmis dans l'immensité de l'univers. Moins impressionnant que l'on ne l'aurait cru, ça reste tout de même un film passionnant bien que je trouve le personnage incarné par Max Minghella un peu passif.

     

    Il faut le voir pour : Relire la bible concernant la place de la femme ...

     

  • Just another love story

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    Jonas (Anders W. Berthelsen) et sa famille l'ont échappé belle ; alors que leur voiture était tombé en panne en plein milieu de la route, une autre a surgi soudainement derrière et a provoqué un accident juste devant ses yeux. Au volant de ce véhicule il y avait une femme Julia (Rebecka Hemse) tombée dans le coma et Jonas, se sentant un peu responsable de ce qui lui est arrivé, décide d'aller prendre de ses nouvelles à l'hôpital. Lorsqu'il arrive à son chevet, il est victime d'un malentendu ; toute la famille le confond avec Sebastian (Nikolaj Lie Kaas), le petit ami que Julia a rencontré lors de son voyage en Asie. Devant l'état désespéré de la jeune femme, Jonas décide de jouer le jeu à ses risques et périls.

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    Après 10 premières minutes déstabilisantes où l'on assiste à une succession de scènes sans queue ni tête, l'intrigue de Just another love story lève doucement son voile pour laisser place à un thriller efficace. Le scénario profite de l'amnésie du personnage de Julia pour reconstruire l'histoire maintenant ainsi notre attention intact pendant une bonne partie du film. Une très bonne surprise qui nous vient du Danemarket qui a d'ailleurs tapé dans l'œil des américains qui prépareraient un remake mais n'oubliez pas que l'original est souvent bien meilleur. Vous savez ce qu'il vous reste à faire !



    Il faut le voir pour : Eviter de ramener les sous-vêtements de vos maitresses à la maison, ça risque d'éveiller des soupçons.

  • Bliss

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    Contrairement à sa petite sœur, Bliss (Ellen Page) n'a pas l'intention de se transformer en poupée Barbie pour satisfaire sa mère. Aux défilés de mode, elle préfère s'éclater durant les parties de Roller Derby. C'est simplement en allant faire des courses qu'elle a découvert ce sport et ce fut immédiatement le coup de foudre. Il aura fallu un peu de temps pour qu'elle se remette au patin mais Bliss se révèle être une patineuse très véloce, un atout dont compte bien profiter les Hurl Scouts. L'équipe pratiquait le Roller Derby avant tout pour s'amuser mais avec leur nouvelle recrue, les filles se rendent comptent qu'elles peuvent créer la surprise durant le championnat.

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    Au départ, il s'agit d'un roman de Shauna Cross qui connait d'autant mieux l'univers du Roller Derby qu'elle le pratique régulièrement. Cette adaptation est signée Drew Barrymore qui s'essaie pour la première fois au métier de réalisatrice et qui s'en sort de façon honorable évitant les faux pas. La présence de d'Ellen Page, la révélation de Juno, est également un atout pour Bliss mais l'attrait principal reste la découverte du Roller Derby, un sport qui pourrait bien devenir à la mode. On aurait apprécié que les matchs soient un peu plus soutenus dynamisant ainsi le film qui finit par devenir une banale comédie sentimentale

     

    Il faut le voir pour : Rechercher dans le grenier si vous avez encore vos patins à roulettes

     

  • Gigantic

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    Tout a débuté lorsqu'il (John Goodman) a voulu s'acheter un matelas et c'est ainsi qu'il a rencontré Brian Weathersby (Paul Dano), le vendeur. L'affaire est vite conclue pour 14 000 dollars, il va pouvoir soulager son dos qui souffre le martyr et c'est sa fille qui viendra effectuer le paiement. Quand Happy (Zooey Deschanel) se présente, elle ne laisse pas Brian complètement indifférent mais ce n'est que plus tard qu'ils passeront à l'action. Un nouveau couple est né pourtant tout oppose ces deux-là ; Brian est un garçon dont le rêve est d'adopter une petite fille chinoise tandis que Happy éprouve de nombreuses difficultés à s'engager aussi bien dans sa vie privée que professionnelle.

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    Alors soit il me manque des neurones (pas de commentaires sur ce sujet s'il vous plait) soit il manque vraiment quelque chose à ce film. Pendant toute la durée du film, on pense avoir à faire à une comédie sentimentale puis un évènement sorti presque de nulle part nous bouscule sans que cela ait vraiment une incidence sur le reste de l'histoire. C'est sur que Gigantic a quelque chose de particulier ne serait-ce d'abord avec son héroïne Zooey Deschanel parfaite dans la peau de cette femme délurée un peu dans l'esprit de (500) jours ensemble. Un film vraiment étrange et qui laisse un vague gout d'inachevé.

     

     

    Il faut le voir pour : Remplacer votre matelas par un modèle suédois.

     

  • Le siffleur

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    Armand Teillard (François Berléand) est un homme qui ne s'énerve jamais. Même lorsqu'on le soupçonne à tort de fraude fiscale, il accepte tout de même de payer une petite compensation ne serait-ce que pour sauver les apparences de l'administration. Mais aujourd'hui, il est vraiment révolté car le restaurant dans lequel il déjeune chaque jour risque de fermer prochainement. Les propriétaires sont victimes de racket et envisagent sérieusement de vendre cette affaire familiale. C'est alors qu'Armand leur propose les services de son frère jumeau appelé Maurice le siffleur, quelqu'un qui sait employer la manière forte quand il le faut !

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    Une énième comédie française pas désagréable à voir et qui, avec un peu plus d'efforts, aurait pu se révéler très sympathique. Les bons cotés résident dans ce personnage de Maurice - Héros issu du roman de Laurent Chalumeau - qui se montre parfois très fragile et dans un scénario qui multiplie les rebondissements. Il est juste dommage que les personnages secondaires soient aussi caricaturaux avec une mention spéciale pour Candice qui fait honneur à la réputation (usurpée ?) des blondes et qui en joue énormément sans oublier Xavier, la brute sans cervelle. Le siffleur est donc agréable à voir mais n'a rien de vraiment transcendant pour s'imposer dans les salles.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de lire des livres, ça vous endort.

     

  • Coco Chanel & Igor Stravinsky

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    1920. Coco Chanel (Anna Mouglalis) est une créatrice reconnue, un succès qui s'est concrétisé avec l'ouverture de sa boutique à Paris. Au cours d'une soirée, elle rencontre Igor Stravinsky (Madds Mikkelsen) qu'elle avait déjà eu l'occasion de voir quelques années auparavant lors d'une représentation qu'il avait donné et qui s'est avéré être un véritable fiasco. Admiratrice de son travail, Coco lui propose de s'installer dans sa maison de campagne où il pourra composer en toute quiétude. C'est donc avec femme et enfants qu'il vient rejoindre la célèbre couturière mais très vite entre les deux une relation nait.

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    8 mois après le Coco avant Chanel, voilà que Jan Kounen s'attaque lui aussi au mythe de la célèbre couturière. Adapté du roman de Chris Greenhalgh, c'est une Coco Chanel incarnée cette fois par l'ex-égérie de la marque Chanel Anna Mouglalis et qui a déjà pris ses marques dans le milieu de la mode dont on découvre la liaison entretenue avec le compositeur Igor Stravinsky. Kounen offre un film correct et plutôt sage alors qu'on était en droit de s'attendre à quelque chose de plus sulfureux. Ceux qui avaient été séduits par la première adaptation cinématographique devraient également trouver leur compte avec Coco Chanel & Igor Stravinsky puisque les 2 films se complètent presque parfaitement, le hasard fait parfois bien les choses.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir les origines du nom d'un parfum mythique !

     

    Ensa voir plus sur Coco avant Chanel ?