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Premières Impressions 2010 - Page 29

  • La merditude des choses

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    Grandir à Trouduc-les-oyes n'est pas vraiment l'environnement idéal pour un enfant mais notre pote Gunther (Kennteh Vanbaeden / Valentijn Dhaenens) n'as pas eu le choix. Elevé par son père Marcel (Koen De Graeve) et entouré de ses 3 oncles Baraqué, Petrol & Koen (Joan Heldenbergh, Wouter Hendrickx & Bert Haelvoet) et de sa Grand-mère (Gilda De Bal), son éducation s'est faite à coups de sorties au bar et de concours de cyclistes nudistes. Sa mère elle était partie refaire sa vie sans se soucier de ce qu'il deviendrait, Marcel a bien tenté de la faire revenir mais en vain. Famille atypique, les Strobber sont néanmoins solidaires les uns envers les autres ce qui leur permettra de traverser pas mal d'épreuves.

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    Voilà une curiosité venue de nos voisins les belges que vous n'oublierez pas de sitôt ! Impossible de réellement vous décrire ce film belge qui nous présente une famille complètement allumée et biberonnée à la bière. Ainsi ceux qui se marrent devant le journal du Groland ne seront franchement pas dépaysés par ce film qui vous réserve des scènes parfois hallucinantes. Si vous ne l'avez pas encore compris, La merditude des choses est un rendez-vous incontournable pour les amateurs d'humour gras. Une petite perle du cinéma belge qu'il faut absolument découvrir et c'est pourquoi c'est un Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Vous préparer pour le Tour de France version alcoolisée !

     

  • Plein sud

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    Frère et sœur, Léa & Mathieu (Léa Seydoux & Théo Frilet) ont décidé de prendre la route en compagnie de Sam (Yannick Renier). Au départ, ils ne devaient faire qu'un bout de chemin ensemble mais finalement ils prennent la direction du Sud. Il faut dire que le conducteur ne laisse pas Mathieu indifférent qui aimerait bien passer un peu plus de temps avec lui et plus si affinités. Au cours d'une halte, ils croisent Jeremie (Pierre Perrier) qui lui aussi compte se rendre dans le Sud et il va donc rejoindre la bande. Pendant le voyage, ils s'aperçoivent que Sam détient une arme à feu, souvenir douloureux d'un drame familial.

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    Road-movie à la sauce camembert, Plein sud nous laisse avec pas mal d'interrogations en suspens. Des 4 voyageurs, seule l'histoire de Sam est réellement détaillée, les autres apparaissent davantage comme des faire-valoir qu'autre chose. Le film de Sébastien Lifshitz s'intéresse donc à un jeune homme dont l'enfance a été traumatisée par de tragiques évènements qui se dévoilent au cours de son périple. On a l'impression d'être sur l'autoroute, c'est sans fin avec le même paysage devant nous et parfois on préfère franchement s'endormir. Un film ennuyeux et qui n'a aucuns arguments pour vous dévier de votre route.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de prendre des auto-stoppeurs.

     

  • Esther

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    Ils devaient donner naissance à leur 3ème enfant malheureusement il était mort avant même l'accouchement. Un drame qui a anéanti Kate & John (Vera Farmiga & Peter Sarsgaard) mais l'amour qu'ils avaient pour cet enfant, ils veulent absolument le transmettre à un autre et c'est pourquoi ils se sont tournés vers l'adoption. Au cours d'une visite à l'orphelinat, le couple rencontre ainsi Esther (Isabelle Fuhrman) une jeune fille un peu marginale mais qui semble convenir à leur famille. Au départ tout se déroule à merveille, Esther devenant même très proche de Doris (Rosemary Dunsmore), sa nouvelle petite sœur. Or plus le temps passe, plus les choses se dégradent. La jeune fille aux bonnes manières se mue en peste manipulatrice.

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    Quoi de plus beau que d'avoir un enfant que l'on aime de tout son cœur ? Évidemment quand celui-ci cherche justement à vous l'arracher de la poitrine, ça peut altérer les relations. D'apparence, Esther est une fille adorable mais c'est au moment où elle joue les petites pestes que l'on prend réellement son pied. Bien qu'amusant le film de Jaume Collet-Serra manque de percussion, d'un brin de folie pour réellement marquer les esprits des spectateurs. En tout cas, on ne s'ennuie jamais et la révélation finale est d'autant plus crédible que la transformation de la jeune Isabelle Fuhrman est bluffante.

     

  • Accident

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    Chaque jour dans le monde, il y a des milliers d'accidents mais pour le Cerveau (Louis Koo) et son équipe, ce n'est pas toujours le hasard qui dicte sa loi. Ce sont des tueurs d'un genre nouveau, ils sont capables d'imaginer un scénario minutieusement préparé pour faire passer leurs meurtres pour de simples accidents. Un nouveau client se présente à eux et alors qu'ils pensaient leur contrat rempli, l'équipe se retrouve dissoute à cause d'un accident qui a couté à l'un des leurs. Pour le Cerveau, il ne fait aucun doute qu'ils ont été piégés d'autant plus qu'il retrouve son appartement pillé.

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    Concept ingénieux pour Accident laissant à penser que certains accidents ne sont pas aussi anodins qu'on voudrait bien le croire. La première scène illustre parfaitement ce qu'aurait pu être le film à savoir une mise en scène détaillée d'un meurtre mais ça se transforme ensuite en thriller paranoïaque. S'en suit alors une prodigieuse baisse de rythme que le film ne parvient que difficilement à se relever et gâchant un peu le plaisir qu'on avait à suivre cette équipe d'un genre nouveau. Une bonne idée pour ce film pas forcément bien exploité car on finit par s'ennuyer dans la deuxième moitié.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus croire aux "simples" accidents !

     

  • Les chats persans

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    Ashkan (Ashkan Koshanejad) sort à peine de prison qu'il risque de nouveau de s'y retrouver. Son crime ? L'amour de la musique ! En effet, en Iran jouer de la musique peut vous attirer de nombreux problèmes et c'est pourquoi Ashkan accompagné de sa pote d'enfance Negar (Negar Shaghaghi) souhaitent quitter leur pays et pouvoir faire de la musique librement. Ils ont donc pour objectif de monter un groupe afin de pouvoir faire une tournée du coté de Londres mais recruter de nouveaux membres s'avère être une véritable épreuve. Les répressions contre ceux qui font de la musique sous toutes ses formes obligent ces artistes à se cacher pour s'exprimer.

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    Ceux qui ont l'oreille musicale seront ravis de se retrouver devant Les chats persans, une vitrine de la scène musicale iranienne. Si l'histoire principale concerne la création du groupe, c'est l'occasion pour le film de donner un panorama divers et varié de l'art musical avec une succession de clips dénonçant le système aberrant qui les entoure. Il y en a pour tous les gouts, du bon rock métal à la musique traditionnelle en passant par du rap. Evidemment, ce qu'on retiendra surtout c'est cette règlementation tyrannique de la musique où chaque artiste doit se voir délivrer une autorisation pour s'exprimer. Une excellente découverte notamment pour les amoureux du 4ème art.

     

    Il faut le voir pour : Prendre modèle sur Nader si vous voulez vous sortir d'une garde à vue.

     

  • Tetro

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    Profitant d'une avarie technique du bateau sur lequel il travaille, Benjamin (Alden Ehrenreich) qu'on appelle plus communément Bennie profite de l'occasion pour aller rendre visite à son grand frère Angelo (Vincent Gallo). Seulement ce dernier n'est plus celui qu'il avait connu auparavant, il fait tout pour couper les liens qu'il avait avec sa famille jusqu'à se rebaptiser Tetro. L'accueil est assez glacial et si Miranda (Maribel Verdu), la petite-amie de Tetro, n'avait pas été là rien ne dit que Bennie aurait été invité à rester à la maison. Finalement, les deux frères renouent contact mais l'attitude de son frère intrigue Bennie qui va chercher à comprendre les raisons de ce changement.

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    Dans le cinéma de Francis Ford Coppola, le thème de la famille a toujours tenu une place particulière, il n'est donc pas étonnant de le voir consacré tout un film à ce sujet. Filmé en noir et blanc mais agrémenté de quelques scènes en couleurs pour les flashbacks ; il y  a un lourd secret familial qui plane au-dessus de Tetro. A mesure que le personnage de Bennie cherche à comprendre l'attitude de son grand frère, il déterre de tristes vérités jusqu'à le confronter à une révélation bouleversante. Avec ses faux airs de Di Caprio, Alden Ehrenreich constitue avec Vincent Gallo un duo formidable portant le film de Coppola. Un futur classique dans sa filmographie !

     

    Il faut le voir pour : Eviter de présenter vos copines à votre père.

     

  • Pas si simple

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    Ils ont vécu de beaux moments ensemble et ont donné naissance à 3 merveilleux enfants mais toutes les bonnes choses ont une fin. Lorsque Jake (Alec Baldwin) a trompé sa femme Jane (Meryl Street), il a brisé cette magnifique famille. Aujourd'hui cela fait 10 ans qu'ils sont séparés ; Jake s'est remarié avec Agness (Lake Bell) tandis que Jane se désole de son célibat mais il va y avoir du changement ! C'est à l'occasion d'un voyage à New-York pour la remise de diplôme de son fils qu'elle a eu une aventure avec un homme ;  Jake ! Simple moment d'égarement ou véritable révélation pour cet ancien couple, la situation devient un peu plus compliquée lorsque Jane entame une relation avec son architecte Adam (Steve Martin).

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    Après avoir joué les gourmets dans Julie & Julia déjà pour les caméras de Nancy Meyers, Meryl Streep reprend son tablier à la différence que cette fois ce sont ses sentiments qui vont être mitonnés aux petits oignons. Une femme trompée qui devient la maitresse de son ex-mari ça avait de quoi faire une bonne comédie mais lorsque la réalisatrice s'escrime à donner des airs de Sex in the city pour quinquagénaires, ça a le don de nous donner de l'urticaire. Pas si simple de nous faire rire et surtout pas beaucoup d'idées pour un film dont le dénouement est évident dès les premières secondes.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais vous déshabiller à proximité d'un ordinateur

     

  • Le soliste

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    Steve Lopez (Robert Downey Jr) est journaliste au prestigieux Los Angeles Times et il est à la recherche d'un sujet qui serait susceptible d'accrocher ses lecteurs. C'est dans la rue qu'il va trouver son inspiration lorsqu'il entend le son mélodieux d'un violoncelle et la personne qui joue de cet instrument est un Sans Domicile Fixe. Il s'appelle Nathaniel Ayers (Jamie Foxx) et souffre de schizophrénie, une histoire passionnante quand on sait que cet homme a fréquenté la célèbre école de Juilliard. Au départ, il n'était qu'un sujet pour sa chronique mais avec au fil du temps il va devenir un pote d'enfance.

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    Comme pour beaucoup de biopics, l'itinéraire extraordinaire du personnage principal suffit bien souvent à insuffler la magie au film. Ainsi Joe Wright (Reviens-moi) aurait pu se contenter de faire avec Le soliste un produit classique où l'on se contente de suivre l'amitié naissante de Lopez & Ayers. Or la mise en scène prend parfois des formes chaotiques comme pour mieux nous rendre compte de l'état de folie dont souffre le personnage de Nathaniel. En voulant sortir des sentiers battus, il s'engage dans une voie parfois étrange rendant le film irrégulier perdant ainsi l'attention du spectateur. Il y néanmoins une bonne interprétation de Jamie Foxx et d'un Robert Downey Jr dont l'apparence flirte de plus en plus avec celui de Georges Clooney.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas répondre à votre portable quand vous êtes aux toilettes, ça peut vite dégénérer !

     

  • Solomon Kane

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    Il était autrefois un guerrier impitoyable qui ne laissait derrière que ruines et cadavres mais Solomon Kane (James Purefoy) cherche désormais la rédemption. Menacé par le diable de voir son âme emporté, il a changé et a renoncé à toutes formes de violence en trouvant refuge auprès de l'Eglise. Malheureusement, il est contraint de quitter ce sanctuaire et reprend donc la route où il va rencontrer la famille Crowthorn. A peine ont-ils eu le temps de faire connaissance qu'ils sont attaqués par les hommes de Malachi (Jason Flemyng) qui n'auront aucune pitié pour femmes et enfants.

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    Personnage crée par Robert E. Howard, le papa de Conan le barbare, Solomon Kane jouit d'une filiation bien prestigieuse, ce qui ne lui évite pas de se révéler extrêmement mauvais. Héros des temps anciens où l'on éclatait tout sur son passage avant de parlementer, Kane n'est pas plus réfléchi que son ancêtre Conan et ce n'est pas avec la piètre prestation de James Purefoy que le film parviendra à attirer les foules. Même en prenant le film au 2nd degré, on n'a pas le cœur à se moquer devant cette histoire ridicule accumulant les clichés et ce sera un exploit de ne pas vous endormir pendant la séance !

     

    Il faut le voir pour : Eviter de jouer avec le diable ça donne des films pourris.

     

  • [Rec]²

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    Dès que l'alerte a été donnée, l'immeuble a été isolé en attendant que les secours arrivent. Une Brigade d'intervention spéciale a été appelée sur les lieux pour pénétrer dans le bâtiment en compagnie d'un médecin et très vite, ils se dirigent au dernier étage. Ils pensaient faire face à une fuite d'un produit toxique mais ils vont très vite apprendre la vérité et surtout l'enfer qui les attend. A peine le temps de réaliser qu'ils ne ressortiront peut-être pas vivants de cet immeuble, des cris se font entendre ; ils ne sont pas seuls. En effet, des adolescents ont réussi à entrer et ils comprennent vite leur erreur.

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    Le succès historique en Espagne a appelé les créateurs de [Rec] à s'atteler à cette suite qui se déroule directement après le dénouement du premier épisode. Evidemment, avec une suite tout effet de surprise est désormais proscrite et [Rec]² tente donc quelques innovations comme la caméra embarquée qui donne une immersion encore plus intense ou encore une histoire vécue à travers 2 points de vue différents. On reste donc dans la même veine que le précédent épisode et à défaut d'être original, ça reste un divertissement efficace qui vous vaudra quelques sursauts sur votre fauteuil.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais laisser une arme à feu à une fille, elle serait capable de vous tirer dessus !

     

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