7 ans de prison ont métamorphosé notre pote Ray Bradstone (Paul "Triple H" Levesque) et il va maintenant tout faire pour repartir du bon pied. Cela commence par des retrouvailles avec sa fille Sally (Ariel Winter) mais celle-ci n’est pas vraiment prête à lui pardonner sa trop longue absence. Ray doit s’accrocher et s’efforcer dans le même temps à rester sur le droit chemin, chose peu évidente quand il a sur son dos Phillip Larue (Kevin Corrigan) qui tente de le convaincre de braquer une banque. Il était d’ailleurs à deux doigts de craquer mais a préféré tenter de nouveau sa chance avec sa fille puisqu’il va devenir le chaperon d’un voyage scolaire qui va prendre une drôle de tournure.

Il était évident que Paul Levesque a.k.a. Triple H, nouveau président de la WWE et accessoirement gendre du co-fondateur Vince McMahon aurait lui aussi droit aux projecteurs du cinéma. C’est donc dans une comédie familiale qu’il s’embarque, un film dont le scénario n’a pas nécessité beaucoup d’imagination puisqu’il y incarne un père essayant de reconquérir sa fille. Avec un humour très basique ; Papa, ses embrouilles et moi ne pourra vous amuser qu’à la condition d’avoir moins de 7 ans et The Game évite au moins de se ridiculiser contrairement à ses collègues Paul Wight dans Krunk Out ou The Rock dans La fée de la dent.

Pour notre pote Stéphane (Thierry Lhermitte), ce voyage au Venezuela ne devait être qu’une formalité. Il pensait en effet rapidement signer les papiers de son divorce avec Patricia (Miou-Miou) qu’il n’avait pas revu depuis 13 ans et retourner en France pour reprendre son travail et épouser Charlotte (Arielle Dombasle). Cependant, lorsqu’il retrouve la trace de son ex-femme dans un village appelé Lipo-Lipo, il apprend qu’à l’époque où elle m’avait quitté elle était enceinte. Le voilà donc père de Mimi-Siku (Ludwig Briand), un jeune indien qu’il va devoir accueillir chez lui à Paris après une promesse un peu précipitée. C’est la découverte d’un univers totalement différent pour le garçon et son voyage en France ne manquera pas d’animation !

Ce ne sera pas forcément le cas de tout le monde mais Un indien dans la ville faisait partie de ma culture ciné durant mon adolescence. Je vous l’accorde, la comédie d’Hervé Palud a pris quelques rides depuis sa sortie en 1994 mais le plaisir de la redécouvrir est intact. Il y a d’abord le duo Lhermitte / Timsit qui fonctionne à merveille et surtout Ludwig Briand qui aura marqué la mémoire de milliers de spectateurs avec le rôle de l’attachant Mimi-Siku tout cela accompagné du Chacun sa route de Tonton David. Evidemment, ceux qui découvrent le film aujourd’hui ne partageront pas le même enthousiasme et ne verront qu’une réalisation bateau et un scénario aussi léger que la tenue des villageois de Lipo-Lipo.

Pour notre pote David (Brian Geraghty), c’est peut-être la dernière occasion de sortir avec la belle Emily (Alice Eve) puisque celle-ci vient de trouver un nouveau boulot. C’est à l’occasion d’une soirée organisée par la boite à l’approche des fêtes de Noël qu’il tente enfin sa chance et est sur le point de la raccompagner chez elle. C’était sans compter sur la sangsue qu’est son pote d’enfance Corey (Josh Peck) qui s’incruste dans la voiture et sur la route, il devient même pénible en criant sa faim à qui veut l’entendre. Le trio s’arrête ainsi à un distributeur de billets avant de se payer quelques tranches de pizza mais ils ne s’attendaient certainement pas à tomber dans un piège où la mort les attend.

Après ce film, vous ne retirerez plus d’argent dans les distributeurs automatiques !! Enfin ne dramatisons pas non plus car le scénario d’ATM est quand même très excessif pour ne pas dire improbable. Une envie de pizza tardive, un portable oublié, une voiture garée à 100 mètres ou encore une Alice Eve qui ne supporte pas de patienter 5 minutes toute seule ; tout est fait pour que ce huis-clos tourne au drame. En dehors d’un jeu de cache-cache ou du chat et de la souris avec le tueur à la parka rien à se mettre sous la dent; à moins d’être réellement enfermé avec le film pas sur que vous vous laissiez tenter.

Tout ce qu’on sait c’est qu’il a passé sa dernière nuit avec Lindsay Lohan mais depuis, Charlie Sheen a complètement disparu tout comme ses 3 filles. Ce n’est que quelques années plus tard qu’on retrouvera celles-ci dans une cabane au fond des bois (oui la même que dans ce film où il y a une cabane au fond des bois mais le titre m’échappe) et elles seront confiées à leur oncle Dan (Simon Rex) et sa femme Jody (Ashley Tisdale) Evidemment, il n’est pas facile pour ces enfants de retrouver une vie sociale normale surtout qu’un esprit va venir apporter un peu d’animation dans la maison au grand désarroi de Jody qui chercher à décrocher le rôle de la Reine des cygnes dans Le lac des cygnes.

On en est déjà au 5^ème épisode !! La saga repart sur d’autres bases puisque après Keenen Ivory Wayans & David Zucker, c’est désormais Malcolm D. Lee qui se charge de la réalisation. A noter également que c’est la première fois qu’Anna Faris délaisse son rôle alors ces nouveaux visages vont-ils permettre à la licence de repartir du bon pied ? Il semblerait que ce soit bien trop demandé car Scary Movie 5 est du même acabit que les dernières parodies qu’on a vu débarquer ces derniers temps avec son humour de bas étage. Si vous avez le courage d’aller jusqu’au bout avant alors peut-être vous amuserez à recherchez les clins d’œil à des films comme Inception, Black Swan ou La couleur des sentiments.

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2054 à Washington dans le district de Columbia. Le crime a baissé de façon considérable depuis qu’une technologie révolutionnaire a été mise en place ; nous sommes désormais capables de prévoir les meurtres. C’est grâce à Précrime et surtout aux visions des 3 Précognitifs que la police a désormais la faculté d’identifier les futurs crimes avec la possibilité de les empêcher. Notre pote John Anderton (Tom Cruise) fait partie de cette unité et est convaincu par l’utilité de Précrime qui aurait peut-être pu éviter à l’époque l’enlèvement de son fils. Il pensait jusqu’à aujourd’hui que ce système était fiable à 100% mais lorsqu’on lui annonce qu’un prochain crime sera commis par lui-même, les doutes l’assaillent.

Sorti en 2002, Minority Report marque la réunion de 2 grands noms du cinéma américain que sont Steven Spielberg & Tom Cruise (qui se retrouveront 3 ans plus tard pour La guerre des mondes). Les écrits de Philip K. Dick (Blade Runner, Total Recall …) continuent d’inspirer le cinéma avec cette nouvelle adaptation qui nous transporte dans un incroyable univers futuriste où le héros manipule les écrans d’ordinateur comme un maestro devant son orchestre. Thriller séduisant visuellement mais aussi du point de vue de son scénario qui conserve tout son mystère jusque dans les derniers instants, voilà du bon et grand cinéma comme on aime. Ce film vieillira sans mal et peut-être même jusqu’en 2054 !

Les extraterrestres sont-ils déjà parmi nous ? On se pose la question après avoir découvert un étrange Crop Circle dans le champ d’une ferme située à 20 miles de Washington. C’est en tout cas le sujet qu’aimerait développer notre pote Cindy Campbell (Anna Faris) devenue présentatrice de journal télévisé mais sa direction préfère s’orienter vers des sujets plus profonds comme les implants mammaires. Pour le moment, elle doit laisser cela de coté pour aller récupérer son neveu Cody (Drew Mikuska) dont elle s’occupe depuis qu’il a perdu sa mère. C’est à l’école que Cindy a la joie de retrouver sa pote d’enfance Brenda (Regina Hall) mais cette dernière va mourir de façon atroce peu de temps après avoir vu une étrange vidéo.

La saga des frères Wayans continue de plus belle mais ce Scary Movie 3 marque une nouvelle étape puisque Keenen Ivory Wayans laisse la place de réalisateur à David Zucker. Lui a déjà une belle carte de visite en matière de parodies avec la série des Y’a-t-il et ramène à l’écran une certaine ligne de conduite ainsi que Leslie Nielsen. L’humour pipi-caca archi poussé dans le précédent épisode revient à des bases plus absurdes et les absences de Marlon & Shawn Wayans n’y sont sans doute pas pour rien. Coté détournements, les références vont vers des films comme Signes, 8 mile ou encore The ring mais on est quand même très loin de s’éclater ; cet humour particulier sent trop le réchauffé !

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C’est désormais à l’université qu’on retrouve nos potes Cindy, Brenda, Shorty &  Ray (Anna Faris, Regina Hall, Marlon Wayans & Shawn Wayans) et ils ont tous retrouvé une certaine tranquillité mais ça ne va pas durer ! Suite à ce qu’ils ont vécu durant les massacres du Comté de Stevenson , ils sont les parfaits cobayes pour le Professeur Oldman & Dwight Hartman (Tim Curry & David Cross) pour une expérience inédite. En compagnie d’autres étudiants soigneusement sélectionnés, ils vont devoir séjourner dans le manoir de la famille Voorhees réputé après qu’une fille ait été possédée par un démon. Ils sont accueillis de main de maitre par le majordome Hanson (Chris Elliott) mais vont vite constater qu’il se passe de drôles de chose dans cette maison.

Le premier épisode a connu un joli succès et l’occasion était trop belle pour ne pas sortir une suite. On y retrouve Anna Faris et sa bande accompagné de nouvelles têtes issues du petit écran puisqu’on remarquera les présences de Tori Spelling & Kathleen Robertson échappées de Beverly Hills ainsi que de Christopher Masterson, le grand frère de Malcolm. Scary Movie 2 prend comme base une simple histoire d’expérience dans un manoir hanté pour dérouler son lot de parodies qui, pour le coup, sont vraiment trop poussives pour nous faire marrer. Il suffit de voir cette succession de vomissements dans les premiers instants ou ce combat quand même bien ridicule avec un chat pour comprendre que la saga est déjà sur la pente descendante.

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Un crime horrible vient d’avoir lieu ce qui n’a pas manqué d’attirer tous les journalistes à la recherche d’un scoop comme Gail Hailstorm (Cheri Oteri). Au milieu de cette agitation, Cindy Campbell (Anna Faris) et ses potes d’enfance accueillent la nouvelle avec une certaine inquiétude. Hasard ou coïncidence, il y a exactement 1 an ils ont eu un accident alors qu’ils étaient en voiture et qu’un homme est mort. Afin d’éviter tout ennui, ils se sont débarrassés du corps après l’avoir dépouillé de son argent, de sa montre ou de son slip (!?!). Et si l’homme qu’ils avaient lancé à l’eau n’était finalement pas mort et cherchait à se venger ?

Il faut resituer un peu le contexte dans lequel sort cette comédie puisqu’à la fin des années 1990, on a eu droit à une nouvelle vague de films d’épouvante-horreur initiée notamment par le Scream de Wes Craven. Scary Movie reprend la base de ce film pour en faire une parodie déjantée qui fera connaitre le réalisateur Keenen Ivory Wayans ainsi que ses frères au grand public. L’histoire de Sidney est donc détournée et s’y ajoutent d’autres éléments empruntés à Souviens-toi l’été dernier, Sixième sens, Matrix ou encore la pub Bud et son fameux Wazaaa qui avait à l’époque crée un incroyable Buzz. Loin d’être une comédie très subtile, ça reste encore aujourd’hui une bonne récréation.

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Avril 2010. Notre pote Julia (Christina Applegate) travaille au musée de Chicago où il s’est passé un drôle d’incident ; 2 individus sont apparus et ont semé la zizanie. A priori, ce sont des fous ou juste des français toujours est-il que la jeune femme remarque qu’ils ont avec eux des objets inestimables parmi lesquelles elle reconnait l’emblème de sa famille. Ils disent s’appeler Thibault de Malfete & André le Pâté (Jean Reno & Christian Clavier) mais elle pense plutôt qu’il s’agit de son cousin qui avait disparu en mer et dont elle a hérité. Elle est bien loin de se douter que ces 2 hommes sont en réalité des voyageurs du temps qui viennent droit du Moyen-âge et qui se sont retrouvés par erreur à notre époque.

C’était prévisible, après l’énorme succès du film Les visiteurs chez nous, les américains voulaient aussi profiter du phénomène et se sont donc attelés à ce remake qui sent vraiment le pâté ! On se pensait légèrement rassuré avec les présences du duo Reno / Clavier mais aussi du réalisateur Jean-Marie Poiré qui a emprunté ici le nom de Jean-Marie Gaubert sans doute pour ne pas garder trace de ce désastre cinématographique. La collaboration avec nos cousins outre-Atlantique donne en effet une comédie catastrophique ; le décalage d’époque qui faisait l’essence du film original laisse ici place à un humour benêt basé sur des préjugés à l’encontre des français. Il faut tout faire pour que Les visiteurs en Amérique finisse par disparaitre dans les couloirs du temps !!

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Mission accomplie pour notre pote Godefroy de Montmirail (Jean Reno) ; il est de retour vers le passé et est parvenu à épargner son beau-père le Duc Fulbert de Pouille (Patrick Burgel). Plus rien ne semble s’opposer à l’amour qu’il porte à la belle Frénégonde (Muriel Robin) jusqu’à ce qu’on apprenne que les précieuses reliques du Duc ont été dérobés et le responsable n’est autre que Jacquouille (Christian Clavier) ! Ce dernier était parvenu plus ou moins subtilement à échanger sa place avec son petit fillot mais en faisant cela il a laissé ouvertes les couloirs du temps et une fois encore Godefroy va devoir faire le ménage.

Avec le carton réalisé par Les visiteurs au box-office, il était écrit qu’une suite devait voir le jour et si Jean Reno & Christian Clavier répondent bel et bien présent, Valérie Lemercier elle a jeté l’éponge ramassée par une Muriel Robin loin d’être à la hauteur. Avec Les visiteurs 2 : Les couloirs du temps, Le tandem Godefroy / Jacquouille ne bénéficie plus de l’effet de surprise auprès des spectateurs et cela se ressent fortement. Pour tenter de nous arracher quelques sourires, ils en font des caisses et le brouhaha qui en résulte fait davantage mal au crâne qu’autre chose. Dans la série "Fallait pas", on se serait bien abstenu de cette suite poussive qui sera également un prologue pour l’épouvantable remake américain.

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