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Les séances de 2009-2010 - Page 7

  • Alarme fatale

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    Depuis qu’elle a disparu, notre pote Jack Colt (Emilio Estevez) vit dans la plus grande détresse. Ses caresses lui manquent, il regrette le temps où elle venait lui lécher les orteils ou quand elle faisait ses besoins dans ses chaussures ; c’est sur sa chienne était unique au monde ! Il va devoir surmonter cette profonde tristesse car on l’a affecté à une mission d’une grande importance avec un nouveau partenaire Wes Luger (Samuel L. Jackson). Ils vont enquêter sur un énorme trafic de drogue qui utiliserait comme moyen d’écoulement des biscuits vendus par de jeunes écolières !

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    Parodie ouverte de la saga L’arme fatale, on retrouve également des références à des films comme Basic instinct ou Le silence des agneaux. C’est une comédie qui a pris un peu d’âge mais qui reste toujours aussi drôle grâce entre autres aux détails qui fourmillent en arrière plan, à vous d’ouvrir l’œil ! D’ailleurs, pas mal de guests-stars se sont faufilés dans le film avec entre autres Whoopi Goldberg, Bruce WillisCharlie Sheen ou encore Jon & Ponch de la série Chips. Il faut toutefois être sensible à l’humour très particulier d’Alarme fatale qui fait plus souvent appel à votre sens de l’absurde que du raffinement mais je pense que cela ne sera pas un problème pour nombre d’entre vous.

  • M. Woodwock

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    Lorsqu’il n’était encore qu’un adolescent, notre pote John Farley (Seann William Scott) vivait chaque cours de sport comme un véritable supplice. Ce n’était pas tant du aux efforts à fournir pour ce jeune bedonnant mais plutôt pour les méthodes employées par son tortionnaire de prof M. Woodcock (Billy Bob Northon). 13 ans plus tard, John a fini par oublier ce traumatisme et est devenu un écrivain de renom grâce à son ouvrage de remis en confiance en soi. Quand il revient chez sa mère Beverly (Susan Sarandon) pour partager son succès, celle-ci lui présente son nouveau compagnon ; un certain M. Woodcock !

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    Comédie légère qui repose essentiellement sur l’aspect sadique de Billy Bob Northon car face à lui Seann William Scott fait bien pale figure. Celui qui fut et restera le Stifler de la saga American Pie prouve une fois encore que la reconversion d’un comédien est bien difficile après avoir été confiné au rôle d’idiot et pervers de service. Après un début prometteur, l’intérêt de M. Woodwock s’évapore au fur et à mesure que les minutes s’égrainent au point qu’on se demande parfois si on est vraiment devant une comédie. Loin d’être indispensable, vous l’oublierez vite si vous prenez le temps d'y jeter un œil.

  • Les aventures de Sharkboy & Lavagirl

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    Notre pote Max (Cayden Boyd) devrait arrêter de prendre ses rêves pour la réalité car il est devenu la risée de toute l’école. Il faut dire qu’il a raconté une drôle d’histoire ; celle de sa rencontre avec Sharkboy (Taylor Lautner), un garçon élevé par les requins et Lavagirl (Taylor Dooley), une jeune fille qui carbonise tout ce qu’elle touche. Evidemment personne ne croit son récit pourtant alors qu’un terrible ouragan approche, les deux héros font leur apparition et demandent à Max de les accompagner. Ils partent en direction de la planète Drool d’où est originaire Lavagirl et qui correspond en fait au monde que Max avait imaginé dans ses rêves mais tout ne se déroule pas comme prévu.

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    Et oui Robert Rodriguez, le réalisateur de Sin City et de Planète terreur est derrière ce film destiné aux enfants. En fait, ce n’est pas si étonnant quand on sait qu’il s’est déjà essayé au genre avec la saga Spy Kids dont le dernier volet a directement inspiré ce nouveau film plongeant le spectateur dans un univers tridimensionnel. S’adressant avant tout au jeune public, on retrouve ainsi un scénario très simpliste camouflé par un univers haut en couleurs et pas mal d’action. Un petit divertissement sans grand intérêt que les enfants apprécieront mais si vous avez plus de 12 ans alors vous allez vite zapper Les aventures de Sharkboy & Lavagirl.

  • C'est arrivé près de chez vous

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    Nom : Benoit (Benoit Poelvoorde), Profession : Tueur professionnel. Un homme que beaucoup fuiraient et pourtant notre pote Rémy (Rémy Belveaux) a lui décidé d’en faire le héros de son documentaire. Accompagné de ses 2 collègues, il suit le tueur dans ses moindres déplacements, ce dernier allant jusqu’à leur prodiguer de nombreux conseils pour tuer efficacement et se débarrasser d’un corps en toute tranquillité. Benoit se livre en toute simplicité, ouvrant aux spectateurs les portes de son intimité.

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    Considéré comme une œuvre culte pour beaucoup de spectateurs, C’est arrivé près de chez vous marque tout d’abord l’arrivée du belge Benoit Poelvoorde sur le grand écran national. Avec un sujet aussi décalé, nos esprits sont tout de suite marqués par le cynisme du personnage de Benoit et les amateurs d’humour noir se régalent. Filmé caméra à la main, cela renforce le caractère vrai-faux documentaire que Rémy Belvaux veut donner à son film et si les premières minutes sont vraiment délectables, la suite est moins rythmé. Néanmoins dans l’ensemble, c’est un film qui a apporté un nouveau ton à la comédie et puis pour Benoit Poelvoorde, on le revoit toujours avec plaisir.

  • Medieval Pie : Territoires vierges

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    Cherchant à échapper à l’impitoyable Gerbino (Tim Roth), notre pote Lorenzo (Hayden Christensen) au eu l’idée saugrenue de trouver refuge dans un couvent de bonnes sœurs. Celles-ci viennent de perdre leur jardinier sourd & muet et lorsque Lorenzo apprend cela, il saute sur l’occasion pour prendre sa place. Tout allait bien jusqu’à ce que la belle Pampinea (Mischa Barton) vienne à son tour se cacher dans ce couvent pour éviter d’épouser Gerbino. Lorsque ces deux-là échangent leur premier baiser, c’est le coup de foudre mais le jeune homme ignore avait les yeux bandés et ne sait pas qui il vient d’embrasser.

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    Dark Vador a troqué son armure noire pour le costume plus seyant d’un playboy du moyen-âge qui ne trouve rien de mieux que de jouer les handicapés pour se taper des nonnes. Avec un scénario aussi inventif que la grille des programmes de TF1 ; il ne fallait pas s’attendre à grand-chose de Medieval Pie : Territoires vierges (d’ailleurs, je ne félicite pas ceux qui ont trouvé ce titre ridicule) si ce n’est un défilé de jeunes filles dévêtues gambadant dans un couvent. Une leçon de cinéma pour apprendre justement tout ce qu’il ne faut pas faire à moins de prendre son pied à voir les spectateurs s’endormir ! T’inquiètes pas Hayden, c’est le coté obscur d’Hollywood qui te pousse à faire des bides.

  • Rise

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    La journaliste Sadie Blake (Lucy Liu) était fière d’elle, son article faisait la une du journal mais ce fut une joie de courte durée. Elle a en effet appris qu’une des personnes qu’elle a rencontré au cours de ses recherches vient d’être retrouvée morte et dans des circonstances pour le moins étranges. Une affaire à laquelle elle n’aurait pas du se mêler puisqu’elle va se retrouver aux mains de Bishop (James d’Arcy) et sa bande, des vampires ! La police finira par retrouver son corps sans vie mais à sa grande surprise, elle ressuscite à la morgue. Elle a faim, Sadie a désormais besoin de sang pour survivre et pour cela elle doit tuer, une situation qu’elle n’accepte pas et qu’elle a bien l’intention de faire payer à Bishop.

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    Parce que le mythe des vampires est intemporel, le cinéma n’aura de cesse de nous proposer des histoires impliquant ces créatures extraordinaires. Dans le cas présent avec Rise, on ne peut pas dire qu’ils aient été bien inspirés avec cette histoire de vengeance menée par la charmante Lucy Liu. Sortie au cinéma dans une grande indifférence, on se concentre davantage sur la malédiction vécue par Sadie et délaisse l’action ce qui donne des scènes assez somnolentes. Je ne vous le cache pas, ce n’est pas un film très convaincant ; juste l’occasion pour Lucy Liu & Michael Chiklis de surnager dans leur carrière cinématographique. Avant de rejoindre les profondeurs de l’oubli ?

  • Funny Games

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    Comme chaque année Anna, Georg (Susanne Lothar, Ulrich Mühe) et leur fils passent leurs vacances dans leur maison de campagne, un bon moyen de se ressourcer. A leur arrivée, ils croisent leurs amis ainsi que 2 jeunes auxquels ils ne prêtent pas beaucoup d’attention. Quelques instants plus tard, alors que la famille s’affaire à l’installation ; un des 2 garçons vient frapper à la porte pour demander des œufs. Il est ensuite rejoint par son pote d’enfance ; ils se nomment Paul & Peter (Arno Frisch & Frank Giering) et vont doucement transformer leur agréable séjour en un horrible cauchemar.

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    Les premières minutes résument bien Funny Games, au départ une musique classique vous installe dans un délicieux confort avant de vous réveiller brusquement sous des décibels déchirant vos oreilles. C’est un film coup de poing que nous livre Michael Haneke qui a fait polémique durant le Festival de Cannes 1997. 10 ans plus tard, le réalisateur prendra les rênes du remake intitulé tout simplement Funny games U.S. Il s’agit tout simplement d’un copier/coller mais avec un casting enrichi qui donnera plus de visibilité dans le monde à ce film mais hormis cela on retrouve tous les éléments d’un film sur l’autre.

     

    En savoir plus sur Funny Games U.S. ?

  • Deux semaines

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    Emily, Keith & Barry Bergman (Julia Nicholson, Ben Chaplin & Thomas Cavanagh) sont frères et sœurs; ils ne se réunissent pas souvent et c’est pour leur mère Anita (Sally Field) qu’ils sont revenus dans la maison familiale. Elle est gravement malade, atteinte d’un cancer ; les médecins ne lui prédisent plus que quelques jours à vivre. Son agonie est difficile à supporter, alors que son état se dégrade de jour en jour ; ses enfants doivent commencer à accepter l’inéluctable. Il ne reste que peu de temps pour partager l’amour de leur mère, de se remémorer les instants de bonheur avant sa prochaine disparition.

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    Les âmes sensibles peuvent d’ores et déjà préparer leurs mouchoirs. Si Deux semaines n’a pas la prétention d’être la nouvelle merveille du cinéma, sa sobriété joue en sa faveur. Le film tire sur une corde sensible qui va émouvoir tout le monde, la perte d’un parent est une douleur pour tous d’autant quand cette disparition se fait dans des conditions aussi difficiles. Steve Stockman, le réalisateur signe ici son premier film, un projet très personnel qui s’inspire directement de sa vie puisqu’il a perdu sa mère dans des circonstances identiques. Belle interprétation dans l’ensemble avec évidemment un grand rôle de la part de Sally Field qui s’était fait rare au cinéma dommage que le film n’ait pas eu droit à une sortie sur nos grands écrans.

  • Viens voir papa

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    Chris Hugues (Brandon Davis) n’est pas un garçon très populaire dans son lycée et on pourrait même affirmer qu’il est le bouffon de service. Difficile dans ces conditions pour lui de séduire la belle Brittany (Marnette Patterson) et pendant ce temps le garçon ne s’aperçoit même pas que Kate (Christine Lakin) lui fait les yeux doux. C’est alors que Chris apprend la mort de ses parents, pas ceux avec qui l’ont adopté mais ses véritables parents et il s’avère qu’ils étaient à la tête d’un véritable empire. En effet, l’héritage s’élève à des centaines de millions de dollars et surtout la chose la plus importante ; Chris hérite de Heaven, le magazine de charme numéro 1.

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    Deux puceaux dont les hormones sont en pleine ébullition plongés dans une copie à peine voilée du manoir Playboy, voilà le scénario de Viens voir papa. Une nouvelle comédie à ranger avec les American Pie et autres teen movies du même genre à savoir un humour pas très raffiné et des demoiselles légèrement vêtues histoire de faire plaisir aux yeux des garçons. A coté de ça, l’histoire est écrite à l’avance avec le héros qui va prendre la grosse tête mais qui finira par retrouver ses esprits. Un concentré de déjà-vu donc mais qui permet de revoir Justin Berfield (Reese de Malcolm) ainsi que Christine Lakin (Alicia dans Notre belle famille).

  • Nelly et Mr. Arnaud

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    Depuis maintenant plus d’un an Nelly (Emmanuelle Béart) fait du mieux qu’elle peut mais voir son mari Jérôme (Charles Berling) dépressif et inactif est au-delà de ses forces. La séparation semblait donc inéluctable et la jeune femme prend ainsi un nouveau départ facilité par le fait que les dettes qu’elle trainait sont aujourd’hui de l’histoire ancienne. Quelques jours plus tôt elle faisait la connaissance, par l’intermédiaire de sa pote d’enfance Jacqueline (Claire Nadeau), de Pierre Arnaud (Michel Serrault) un ancien homme d’affaires. Celui-ci a ainsi proposé de régler les dettes de Nelly mais a également demandé de l’aider à l’écriture d’un livre.

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    Pas très convaincante en tant que dactylo, Emmanuelle Béart l’est beaucoup plus lorsqu’il s’agit de donner la réplique à Michel Serrault, une relation qui joue avec délectation sur l’ambigüité. Tout l’intérêt du film réside donc sur les rapports entretenus entre les deux personnages où l’on perçoit parfaitement des sentiments refoulés. C’est donc sur un succès que Claude Sautet terminera sa carrière puisque Nelly et Mr. Arnaud se verra récompensé à 2 reprises en obtenant les Césars du meilleur réalisateur et du meilleur acteur pour Serrault en 1996. Un film devenu un classique dans l’histoire du cinéma français.