Proche du bureau, une petite supérette au rez-de-chaussée et une vue magnifique sur Detroit ; cet appartement a tout pour plaire. Pas étonnant alors que notre pote Janet (Julianne Michelle) ait craqué d’autant plus qu’elle voulait quitter au plus vite la maison familiale. Avec une mère artiste mais aussi très portée sur la bouteille, la jeune femme n’en pouvait plus malgré le soutien de sa sœur Lara (Mischa Barton). En emménageant dans l’appartement 1303, Janet va se rendre compte qu’elle a peut-être fait une erreur car de drôles de choses s’y passent. Outre un concierge vicieux et une petite voisine flippante, il y a une odeur putride et comme une présence maléfique qui la rendent totalement désemparée.

Ce n'est pas avec ce film qu'on va relancer l'immobilier ni même se faire quelques frayeurs ! Enième film d'horreur-épouvante qui revisite le célèbre thème de la maison hantée à l'échelle d'un appartement, on retrouve forcément toujours les mêmes éléments. Des apparitions soudaines accentuées par des effets musicales de circonstances avec au milieu de tout ça des personnages totalement transparents (avec une petite mention à Rebecca De Mornay) et on évitera de s'attarder sur une histoire des plus classiques. Difficile donc pour Apartment 1303 de se faire sa place auprès des spectateurs et à moins de suivre de près la carrière de Mischa Barton, on voit mal ce qui pourrait vous intéresser ici.

Cherchant à échapper à l’impitoyable Gerbino (Tim Roth), notre pote Lorenzo (Hayden Christensen) au eu l’idée saugrenue de trouver refuge dans un couvent de bonnes sœurs. Celles-ci viennent de perdre leur jardinier sourd & muet et lorsque Lorenzo apprend cela, il saute sur l’occasion pour prendre sa place. Tout allait bien jusqu’à ce que la belle Pampinea (Mischa Barton) vienne à son tour se cacher dans ce couvent pour éviter d’épouser Gerbino. Lorsque ces deux-là échangent leur premier baiser, c’est le coup de foudre mais le jeune homme ignore avait les yeux bandés et ne sait pas qui il vient d’embrasser.

Dark Vador a troqué son armure noire pour le costume plus seyant d’un playboy du moyen-âge qui ne trouve rien de mieux que de jouer les handicapés pour se taper des nonnes. Avec un scénario aussi inventif que la grille des programmes de TF1 ; il ne fallait pas s’attendre à grand-chose de Medieval Pie : Territoires vierges (d’ailleurs, je ne félicite pas ceux qui ont trouvé ce titre ridicule) si ce n’est un défilé de jeunes filles dévêtues gambadant dans un couvent. Une leçon de cinéma pour apprendre justement tout ce qu’il ne faut pas faire à moins de prendre son pied à voir les spectateurs s’endormir ! T’inquiètes pas Hayden, c’est le coté obscur d’Hollywood qui te pousse à faire des bides.