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Jean Becker

  • Bon rétablissement !

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    Un homme vient de faire une chute vertigineuse dans la Seine et notre pote Pierre (Gérard Lanvin) a de la chance d’être toujours en vie. Lorsqu’il se réveille à l’hôpital, il n’a aucune idée de ce qui a bien pu lui arriver ce qui rend l’enquête de Maxime (Fred Testot) un peu plus difficile. Avec une jambe dans le plâtre, il doit rester alité mais peut compter sur la visite de son entourage à commencer par son petit frère Hervé (Jean-Pierre Darroussin). Et puis à l’hôpital il fait des rencontres comme l’infirmière Myriam (Claudia Tagbo) ou Maëva (Mona Jabeur), une adolescente qui traine souvent devant sa chambre et même un peu trop !

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    Adapté du livre de Marie-Sabine Roger, Bon rétablissement ! a cette particularité que quasiment tout se déroule dans la chambre du patient bougon qu’est Gérard Lanvin. Cette comédie signée Jean Becker est ainsi rythmée par les différentes visites mais aussi de touchantes rencontres (dont celle incarnée par un remarquable Swann Arlaud) sans oublier quelques scènes de flashbacks. Celles-ci viennent apporter un peu de lumière sur Pierre mais il faut bien reconnaitre que cela reste assez superficiel tout comme certains personnages secondaires. S’il ne s’agit pas du remède parfait pour se marrer, ça n’en reste pas moins un divertissement simple et agréable.

     

    Il faut le voir pour : Garder un œil sur votre ordinateur si jamais vous l’apportez à l’hôpital !

  • Bienvenue parmi nous

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    Les journées passent et se ressemblent pour notre pote Paul Taillandier (Patrick Chesnais) ; il est totalement lassé par la vie et songe à mettre fin à ses jours. Sa femme Alice (Miou-Miou) et l’ensemble de sa famille sont pourtant à ses cotés pour essayer de le soutenir mais ce peintre décide soudainement de tout quitter. Roulant sans trop savoir quelle sera sa destination, il va alors croiser le chemin de Marylou (Jeanne Lambert), une adolescente chassée de son foyer par un beau-père violent et une mère qui feint l’indifférence. Taillandier décide alors de la prendre sous son aile pendant quelques jours, il loue une maison près de la mer où ils vont pouvoir tous deux se poser et apprendre à se connaitre l’un l’autre.

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    Si on imagine aisément notre cher Patrick Chesnais dans la peau de ce vieux grincheux dépressif, très vite on sent que le film ne sonne pas très juste. Un sentiment qui ne fait que se confirmer avec l’apparition de la jeune Jeanne Lambert qui à vouloir faire preuve de spontanéité joue trop souvent avec excès. Agaçant également cette galerie de personnages antipathiques composée du réceptionniste de l’hôtel, la femme de l’agence immobilière et le serveur à se demander si Becker n’a pas voulu réaliser une comédie. Bienvenue parmi nous ne lésine donc pas dans la caricature ajouté au jeu des comédiens qui est loin d’être au diapason, on aura surtout envie de faire rapidement ses adieux au film !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que les jeunes peuvent manger autre chose que des hamburgers !

  • La tête en friche

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    Notre pote Germain (Gérard Depardieu) n'a pas eu une enfance facile : constamment humilié par sa mère qui n'hésitait pas à lui dire qu'elle n'avait jamais voulu de lui mais aussi moqué continuellement par ses camarades de classe, il a très vite manque de confiance en lui. Aujourd'hui encore sa naïveté fait souvent l'objet de railleries de la part de ses potes de bar mais il va faire une rencontre inoubliable. Elle s'appelle Margueritte (Gisèle Casadesus) et vient tous les jours dans ce parc pour lire au calme ; très vite une belle amitié nait entre eux car Germain se régale des lectures qu'elle lui offre lui faisant notamment découvrir les œuvres d'Albert Camus.

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    Jean Becker ne prend pas beaucoup de risques en signant l'adaptation du roman de Marie-Sabine Roger ; une belle histoire d'amitié entre un homme analphabète mais au cœur gros comme une citrouille et une dame âgée délaissée dans une maison de retraite. La tête en friche a tout du film conçu pour le grand public à commencer par son casting avec l'inévitable Depardieu et surtout Gisèle Casadesus à qui on s'attache instantanément. Sans surprise, c'est le genre de long-métrage à réserver aux ménagères de plus de 50 ans ; pour les autres spectateurs le tout paraitra assez naïf et donc sans grand intérêt du moins sur le grand écran.

     

    Il faut le voir pour : Chercher ce que signifie votre nom dans le dictionnaire.

  • Deux jours à tuer

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    A 42 ans, notre pote Antoine Méliot (Albert Dupontel) a comme qui dirait péter un plomb. Il a revendu ses parts d’une grande boite de publicité et on l’a aperçu main dans la main avec une autre femme. En réalité, il est fatigué par la vie qu’il mène où la routine a finit par prendre le pas sur le bonheur qu’il avait. Après un violent coup d’éclat avec sa femme Cécile (Marie-Josée Croze) et son entourage ; il plaque tout et prend la direction de Cherbourg. C’est là-bas que vit son père qui l’avait abandonné à l’âge de 13 ans et aujourd’hui il veut mettre les choses au clair car en réalité derrière tout ça se cache une triste vérité.

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    Violente remise en question dans ce dernier film de Jean Becker où le héros s’interroge sur le concept du bonheur et sur le sens même de son existence. Albert Dupontel incarne avec justesse cet homme blasé qui n’hésite pas à remettre en question tout ce qu’il a construit au cours des longues années et qui finalement ne représente qu’une infime partie de sa vie. La scène du diner est particulièrement réussie, mélange de tensions et de cynisme où Dupontel peut faire resplendir tout son talent. Deux jours à tuer est un beau film sincère et touchant qui donne à réfléchir sur certains aspects de notre vie.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus écouter les messages publicitaires pour les yaourts.

  • Dialogue avec mon jardinier

     

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    Il (Daniel Auteuil) a décidé de prendre du recul et c’est pour cela qu’il s’est retiré dans cette maison de campagne dont il a hérité après la disparition de ses parents. Coté vie privée, il traverse une période bien difficile puisque sa femme réclame le divorce à la suite de quelques aventures sans lendemain. C’est pour fuir cette (dé)pression qu’il a quitté paris et s’est réfugié au calme, dans son village natal où il va retrouver un de ses potes d’enfance (Jean-Pierre Darroussin). Aujourd’hui à la retraite, ce dernier est venu postuler pour le travail de jardiner et c’est aussi l’occasion de parler du bon vieux temps, de tout et de rien.

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    A défaut de pouvoir vous détendre en vous occupant de votre jardin, vous pourriez faire un petit tour en salles pour jeter un œil à ce film. Dénué d’histoire, Dialogue avec mon jardinier porte parfaitement son nom puisqu’il s’agit de retrouvailles entre deux véritables potes d’enfance faisant le bilan de leur vie à travers diverses anecdotes. Le duo Auteuil/Darroussin fonctionne à merveille avec une mention spéciale pour ce dernier qui reprend un rôle que Jean Becker destinait à feu Jacques Villeret. Certes c’est un film tout ce qu’il y a de plus ordinaire mais il s’y dégage un sentiment de bien-être et le plus important c’est que ça m’a fait rire ! Coup de coeur incontestable de Ciné2909 !!

    Il faut le voir pour : Toujours avoir sur soi une ficelle et un couteau, ça peut servir !