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Ciné2909 - Page 3

  • Glass

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    On lui a donné de nombreux surnoms mais notre pote David Dunn (Bruce Willis) a une préférence pour le Superviseur ! Ce justicier fait beaucoup parler de lui à Philadelphie et c’est avec l’aide de son fils Joseph (Spencer Treat Clark) qu’il tente de venir en aide à ceux qui en ont besoin. Dernièrement, David s’est mis en tête d'enquêter sur la disparition de 4 jeunes femmes et cela va le mener directement jusqu’aux crocs de La Bête (James McAvoy). A ce stade, il ignore encore que l’homme qui se dresse devant lui possède 24 personnalités différentes et c’est un combat acharné qui a lieu. Il n’y aura pas de vainqueur car ils seront tous deux appréhendés par le Docteur Ellie Staple (Sarah Paulson) et conduit dans un hôpital psychiatrique où se trouve une vieille connaissance.

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    M. Night Shyamalan vient clore sa trilogie entamée en 2000 avec Incassable et poursuivi avec Split en réunissant rien moins que Bruce Willis, Samuel L. Jackson et bien sur le schizophrène James McAvoy. L’heure de la confrontation finale est arrivée pour ces 3 monstres, au sens propre comme au sens figuré, pour un film qui tient ses promesses. On est aussi bien séduit par la réflexion soulevée du statut de super-héros que par des scènes d’action qui brillent par leur réalisme. Même si le scénario passe par quelques facilités (Elijah Price malgré son intellect supérieur est resté enfermé 19 ans… pourquoi pas) et qu’on sent qu’on est davantage dans la continuité de l’histoire de Kevin Crumb, rien ne peut venir briser la Glass !



    Il faut le voir pour : Continuer à lire des comics parce que les super-héros, ça existe !

  • Black Snake, la légende du serpent noir

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    1970. Notre pote Clotaire Sangala (Thomas Ngijol) a délaissé pour un moment son appartement dans l'Arc de Triomphe pour revenir en Afrique. Il retourne auprès de son Grand-père (Tapa Sudana) qui l'a recueilli alors qu'il n'était encore qu'un bébé, abandonné à coté des poubelles. Clotaire découvre un pays dont le peuple est écrasé par le dictateur Ézéchias (Michel Gohou) et il n'est pas vraiment le genre d'homme à prendre la défense de la veuve et de l'orphelin. Pourtant, un drame va changer sa vision des choses et il va hériter de la force mystique du Serpent jaune. Il devient ainsi un expert des arts martiaux, doté d'une force inouïe ; il va alors mettre cela à profit pour défendre les opprimés sous le nom de Black Snake !

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    Les super-héros étant plutôt à la mode ces derniers temps, Thomas Ngijol a développé idée née sur scène pour signe sa 3ème réalisation en collaboration avec sa partenaire à l'écran Karole Rocher. On sait d'emblée que Black Snake, la légende du serpent noir n'est absolument pas à prendre au sérieux, il n'est rien de plus qu'une grande cour de récréation. La bonne idée c'est d'avoir misé sur cet aspect rétro en situant l'action au début des années 1970 et puis le comique se régale dans ce rôle de pseudo héros sans délicatesse. S'il n'est pas à ranger dans la catégorie des films incontournables, il fait au moins partie de ces plaisirs coupables qui assurent quelques bonnes tranches de rires !


    Il faut le voir pour : "Jackie Chan !!"

  • Edmond

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    Sa dernière pièce n’a pas vraiment eu le succès escompté et durant 2 ans Edmond Rostant (Thomas Solivérès) sera resté sans inspirations. Ce n’est qu’au moment où Sarah Bernhart (Clémentine Célarié) lui offre l’opportunité de rencontrer le grand comédien qu’est Constant Coquelin (Olivier Gourmet) que tout va changer. Poussé dans ses retranchements et avec l’aide de son pote Léo (Tom Leeb), il va imaginer une pièce révolutionnait dont le héros se nomme Cyrano de Bergerac. Le déclic qui va lui permettre d’écrire à nouveau c’est une rencontre imprévue avec Jeanne (Lucie Boujenah). Cette jeune femme est en fait courtisée par Léo mais il se trouve qu’elle est également fascinée par le personnage d’Edmond Rostand.

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    Edmond c’est d’abord une pièce de théâtre qui a connu le succès entre à partir de 2016, le metteur en scène Alexis Michalik adopte pour l’occasion l’habit de réalisateur. On s’intéresse à une période bien précise de la vie d’Edmond Rostand  à savoir celle qui a vu naître une œuvre entrée dans notre patrimoine ; Cyrano de Bergerac. Passionnant de bout en bout, mené par un impeccable casting et assorti d’une bonne dose d’humour ; on ne s’ennuie jamais. On est tellement absorbé par l’histoire qu’on aurait même pu rester 2 heures de plus pour découvrir la pièce dans son ensemble, un vrai Coup de cœur Ciné2909. Les seuls bémols qu’on pourra souligner ce sont les présences de personnages dont les traits sont un peu trop forcés (comme le tandem de corses) et des effets spéciaux pas très esthétiques en voulant recréer le Paris de l’époque.


    Il faut le voir pour : Arrêter les SMS et vous remettre à écrire des lettres !

  • Ben is back

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    C’est en rentrant chez elle que notre pote Holly Burns (Julia Roberts) a eu l’incroyable surprise de voir son fils Ben (Lucas Hedges) sur le pas de sa porte. Un retour qu’elle attendait d’autant plus que nous sommes à la veille de Noël et que voir toute la famille réunie ne pouvait pas la rendre plus heureuse ce qui n’est pas le cas de tout le monde. Ivy (Kathryn Newton) se montre plus méfiante envers son frère car celui-ci est traité dans un centre de désintoxication où il était prévu qu’on vienne le chercher. Elle a également en mémoire les dernières fêtes de Noël qui se sont montrées désastreuses et Holly n’a pas oublié non plus ces mésaventures. Elle décide immédiatement de cacher tout ce qui pourrait provoquer des tentations pour son fils mais n’est-ce pas peine perdue ?

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    On ne savait même pas qu’il était parti mais Ben is back ! Si on reconnaît volontiers qu’il s’agit là d’un beau rôle à la mesure du talent de Julia Roberts, en face Lucas Hedges a lui bien plus de mal à occuper l’espace. Il y a aussi de quoi se montrer perplexe concernant ce scénario qui s’appuie sur de trop grosses ficelles (ah c’est bien pratique que tout ça tombe durant les fêtes familiales !) pour qu’on adhère totalement. Malgré ses évolutions, l’histoire manque un peu d’intensité comme si le réalisateur Peter Hedges voulait avant tout se reposer sur les performances de ses acteurs. Au final, voilà qui démontre une fois encore que l’amour d’une mère n’a pas de limites ce qui n’est pas le cas de ce film.



    Il faut le voir pour : Ne plus inviter vos enfants pour Noël, ça vous évitera les ennuis !

  • Yao

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    C’est avec pas mal d’amertume que notre pote Seydou Tall (Omar Sy) vient d'atterrir au Sénégal, un pays natal qu’il n’a jamais pris le temps de visiter. Ce célèbre acteur est en effet déçu que son fils Nathan (Aristote Laios) n’ait pas pu l’accompagner parce qu’il était malade. Au même moment, une jeune garçon du nom de Yao (Lionel Louis Basse) veut absolument rencontrer Seydou à qui il veut faire signer son livre. Le seul hic c’est qu’il habite dans un village situé à plus de 350 km de Dakar mais il a le sens de la débrouillardise et parvient ainsi à rencontrer celui qu’il admire tant. Reste désormais pour lui de rentrer à la maison et pour cela il va pouvoir compter sur la grande générosité de Seydou !

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    Dans un rôle écrit sur mesure pour lui, notre pote Omar Sy a l’occasion de se faire un petit retour aux sources au Sénégal. Sa rencontre avec le jeune Lionel Louis Basse lui permet de se lancer dans un road trip à travers le pays où les rencontres insolites ne manquent pas. On pense notamment à la pétillante Fatoumata Diawara ou encore à cet éveil mystique célébré par Germaine Acogny. Si Yao se montre rempli de bons sentiments et qu’on a droit à un beau dépaysement, les personnages tout comme le scénario sont bien trop convenus pour que cette 3ème réalisation de Philippe Godeau se distingue.


    Il faut le voir pour : Ne jamais partir quand on vous prépare à manger !

  • Monsieur

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    C’est en catastrophe que notre pote Ratna (Tillotama Shome) a dû quitter sa famille et retourner à Mumbai pour reprendre son poste de servante. Son employeur, Ashwin (Vivek Gomber) était parti pour se marier mais il est revenu sans donner de véritables explications ; ce qui est sûr c’est qu’il est effondré. Le quotidien a repris doucement son cours, quand Ratna n’a pas à s’occuper du ménage dans l’appartement ou des repas, elle apprend la couture ou du moins elle se donne les moyens de le faire. Alors qu’Ashwin se remet doucement de ce mariage avorté, il s’intéresse aussi davantage à la vie de son employée et leur relation va progressivement évolué. Ils vont ainsi se rapprocher l’un et l’autre jusqu’à ce qu’ils laissent leurs sentiments s’exprimer.

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    Elle s’est d’abord essayée au documentaire, c’est désormais avec la réalisation d’un premier long-métrage que l’on retrouve notre pote Rohena Gera. Monsieur met en opposition deux mondes opposés ; Ashwin et son mode de vie aisé et Ratna aux origines bien plus modestes. Si on comprend rapidement que l’histoire va se muer en romance, cette héroïne se montre bien plus intéressante que celle qu’on a l’habitude de voir dans ce genre de films. On a en effet devant nous une femme qui a traversé d’importantes épreuves façonnant une forte personnalité ; sa détermination en fait un personnage solaire. Le charme de l’actrice Tillotama Shome fait alors clairement son effet nous faisant presque oublier une conclusion un peu trop téléphonée.

    Il faut le voir pour : Offrir des cours de couture à votre femme, elle arrêtera d’acheter des vêtements !

  • Les fauves

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    Ce sont les vacances pour nos potes Anne (Aloïse Sauvage) et sa cousine Laura (Lily-Rose Depp) qui passent l’été dans un camping en Dordogne. Si l’heure est à la détente, il règne aussi une atmosphère particulière; l’inquiétude monte car on soupçonne la présence d’un léopard dans les environs. Cela a commencé par des rugissements au cœur de la nuit mais on a aussi repéré des traces de griffures. Intriguée, Laura va vite comprendre ce qui se cache derrière tout ça. L’histoire prend une tournure bien plus dramatique lorsque quelqu’un disparaît et il se trouve que la jeune femme est la dernière personne à l’avoir vu ce qui va la rendre suspecte aux yeux de la Police.

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    Il y a eu une bande-annonce plutôt alléchante, on attendait du mystère et un suspense à couper au couteau ; le film est arrivé et tout a changé ! En fait, tout s’évapore au bout de 30 minutes et il ne reste plus qu’au spectateur de s’assoupir. Il ne se passe tellement rien qu’on en vient presque à espérer qu’un Patrick Chirac débarque avec son pastis pour nous distraire un peu. Ce n’est pas non plus du côté de l’interprétation qu’on trouvera du positif ; le personnage incarné par Laurent Lafitte est transparent tandis que Lily-Rose Depp se montre peu convaincante dans son registre dramatique. Ce ne sont pas Les fauves qu’on a devant nous, tout au plus des chatons …



    Il faut le voir pour : Vérifier qu’il n’y a rien dans votre piscine avant de plonger dedans !

  • Asako I & II

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    Osaka. La rencontre entre Asako & Baku (Erika Karat & Masahiro Higashide) a été un coup de foudre ; à peine avaient-ils échangé leur prénom qu’ils se sont donné leur premier baiser. Cette relation passionnelle, Haruyo (Saiti Itô) la voit d’un mauvais oeil convaincue que sa pote en souffrira tôt ou tard. Une prédiction qui s’avère juste puisque Baku va soudainement disparaître sans laisser de nouvelles. Un peu plus de 2 ans plus tard, c’est à Tokyo que l’on retrouve Asako et quelque chose d’incroyable va se produire. Elle tombe en effet nez à nez avec Ryohei (Masahiro Higashide) qui se trouve être le sosie de Baku ! Dans un premier temps, elle fera tout pour l’éviter mais avec le temps va tomber sous son charme.

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    Moins d’un an après avoir découvert en salles Senses, le réalisateur japonais Ryusuke Hamaguchi revient faire parler de lui. C’est de nouveau à travers un portrait de femme qu’il s’illustre toutefois Asako I & II a cette particularité de faire intervenir un soupçon léger de fantastique.Cela se traduit en fait à travers notre héroïne qui, face à un improbable dilemme, finit par se perdre dans les frontières séparant le rêve de la réalité. Cette adaptation d’un roman de Tomoka Shibasaki se distingue aussi par la délicatesse qui s’en dégage comme dans la description d’un quotidien presque banal. Romance véritablement atypique, qui sait aussi nous surprendre et portée par une belle distribution; il est difficile de ne pas succomber.

    Il faut le voir pour : Ne plus laisser votre mec sortir acheter du pain ou des chaussures !

  • Ralph 2.0

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    Le quotidien dans la salle d’arcade commence à ennuyer Vanellope. Même si son jeu Sugar Rush la comble de joie, il n’y a plus vraiment de surprises aussi Ralph avait-il concocté une piste de course alternative qui allait provoquer un accident. Le volant de la borne du jeu s’est cassé et malheureusement vu le prix de cette pièce, le propriétaire de la salle préfère débrancher et se séparer de Sugar Rush. C’est la catastrophe pour Vanellope qui se retrouve sans jeu mais une idée de Ralph va lui redonner espoir. Puisque le wifi a été récemment installé, ils vont tous deux se rendre dans l’Internet et récupérer le volant tant convoité et qui se trouve chez un certain Ebay. Ils l’ignorent encore mais nos deux potes vont explorer un univers aussi vaste qu’incroyable !

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    Après avoir fait vibrer les nostalgiques du jeu vidéo, nos potes Vanellope & Ralph reviennent pour s’occuper de l’Internet pour notre plus grand bonheur ou presque. En effet, si nos héros nous font découvrir un univers qui fait partie intégrante de notre quotidien, tout reste bien trop sage. On doit se contenter de détournements de vidéos virales, des prédictions d’une barre de recherche ou encore de spams personnifiés. Des passages comme celui des commentaires auraient mérité d'être approfondis avec une démarche plus pédagogique envers les jeunes spectateurs. On retiendra quand même une courte mais amusante visite au royaume de Disney avec un caméo d’un homme qui en avait fait sa marque de fabrique. Ralph 2.0 c’est un divertissement qui ne tient pas toutes ses promesses et on ne peut donc pas cacher une certaine déception.


    Il faut le voir pour : Arrêter de mettre des vidéos de chats sur Internet !

  • Une jeunesse dorée

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    A 17 ans, Rose (Galatea Bellugi) a été autorisée à vivre avec Michel (Lukas Ionesco) à condition de suivre des cours dans une école de pâtisserie. Une fois installée dans la capitale, la jeune femme passe plutôt son temps à boire et faire la fête et, avec ses potes d’enfance, vous pouvez être à peu près sûr de les retrouver dans les folles soirées du Palace. C’est durant une de ces nuits que Lucille (Isabelle Huppert) s’entiche de Michel, elle veut aider ce peintre à s’affirmer à travers son art, chose qu’apprécie modérément Rose. Hubert (Melvil Poupaud), le compagnon de Lucille va lui aussi se mêler l’histoire et ce quatuor va alors passer pas mal de temps ensemble.

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    Voilà un film qui ne vous laissera pas indifférent à plus d’un titre ! D’abord, parce qu’il se dégage du film une atmosphère libertine (ce qui n’est pas déplaire à certains, oui je parle de toi là !), on est par contre moins à l’aise devant le mauvais jeu d’acteur pour certains personnages. Malheureusement, dès les premiers instants du film, on sent que Galatea Bellugi peine à trouver ses marques et c’est loin de s’arranger par la suite. On n’est pas davantage convaincu par Lukas Ionesco si bien que le tandem Isabelle Huppert / Melvil Poupaud essaye tant bien que mal de sauver les meubles. Si on peut accorder à Une jeunesse dorée d’avoir su plus ou moins bien retranscrire l’atmosphère d’une époque insouciante, cela ne nous empêche pas d'être assommé par la médiocrité des premiers rôles.

     


    Il faut le voir pour : Vous justifier que si vous ne faites pas la vaisselle, c’est parce que vous êtes un artiste !