Vu du ciel, il ressemble à un lac de feu. Voici le lac Natron situé en Tanzanie où commence notre histoire, où commence l’histoire de tous ces oiseaux que l’on appelle les flamands roses.  Dès leur naissance, ils doivent apprendre à survivre que ce soit contre les autres animaux ou bien contre les lois de la nature. Pour cela, il faut migrer et ce sont des milliers de flamands qui se déplacent ensemble mais il arrive parfois que certains se retrouvent isolés et condamnés à leur propre sort. Les plus chanceux parviendront à grandir et voir leur plumage se développer et se déployer pour enfin s’envoler dans le ciel.

Une première plutôt loupé pour le label Disneynature avec un documentaire pas très convaincant voire même très ennuyeux. Evidemment, il y a de très belles images de la faune et de la flore africaine mais cela ne réussit pas à nous captiver outre mesure.  Chapeauté par Disney, on se dit que c’est une bonne occasion de sensibiliser les enfants mais ceux-ci risquent d’être choqués par la cruelle loi du plus fort qui n’épargne pas les bébés flamands. Bref, c’est long et pas très intéressant ; Les ailes pourpres – Le mystère des flamands ne parvient à aucun moment à s’envoler véritablement.

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A Timpelbach, ce sont les enfants qui font la loi ! La situation est devenue intolérable pour les parents qui doivent absolument réagir et c’est pourquoi ils se sont réuniset ont pris une grave décision. Le lendemain matin, lorsque les enfants se réveillent, ils ont une désagréable surprise : tous les adultes ont quitté le village ! Certains comme Oscar (Baptiste Bétoulaud) se réjouissent de la nouvelle et en profitent pour assouvir tous leurs envies tandis que Marianne (Adèle Exarchopoulos) et sa bande cherchent une explication logique à tout cela.

En voilà une belle surprise que ce premier film du réalisateur Nicolas Bary qui signe l’adaptation d’un roman d’Henry Winterfield. Ce qu’on aime d’abord c’est l’aspect fantastique qui se dégage du film, proche de l’univers Steampunk (toutefois pas assez marqué dans la durée) et puis comment ne pas penser au cultissime La guerre des boutons. C’est une version modernisée qui arrive sur les grands écrans et je pense que ça peut vraiment plaire aux enfants mais aussi aux plus grands. Les enfants de Timpelbach mérite vraiment que l’on y jette un œil !

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La Mandchourie, dans les années 1930. Arrêter un train en pleine course n’est qu’une formalité pour notre pote Chang-Yi (Byung-hun Lee). Sa mission est simple ; il doit récupérer une précieuse carte mais à bord de ce train se trouvent également un voleur Tae-Goo (Kang-ho Song) et un chasseur de primes du nom de Do-won (Woo-sung Jung). C’est Tae-Goo qui s’empare sans le savoir de cette précieuse carte dont il apprendra plus tard qu’elle mènerait à un énorme trésor. Dès lors, une poursuite s’engage entre ces 3 hommes et il va y avoir de la casse !

Un titre qui en dit long sur le film ; on ne va pas se priver pour dire qu’il s’agit là d’un western tout simplement génial. A la réalisation, on retrouve Kim Jee-Won qui nous avait déjà gratifié l’année dernière d’un superbe thriller avec A bittersweet life. A la rigueur, on pourrait reprocher quelques longueurs mais sinon c’est du fun garanti avec des scènes d’action saisissantes et un trio de comédiens plus que parfaits. Le bon, la brute et le cinglé s’impose comme l’une des très bonnes surprises de la fin d’année 2008 et c’est donc un Coup de cœur Ciné2909 !

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Jamais il n’aurait pensé en arriver là et pourtant Dante (William Miller) est en cavale, poursuivi par une machine à tuer : un rottweiler cybernétique. Au départ, il était parti avec sa pote d’enfance Ula (Irene Montalà) pour la traversée de la frontière ; un pari fou dans le cadre d’une espèce de jeu de rôle appelé Infiltration. C’était excitant jusqu’au moment où les garde-côtes interceptent le bateau et ouvrent le feu, Dante & Ula parviennent à nager jusque sur la cote mais seront rapidement appréhendés. C’est là que débute le cauchemar.

Quintessence du film réalisé avec un budget dérisoire, Rottweiler s’offre en plus le luxe de proposer un scénario complètement ridicule. Film d’anticipation serait un titre bien trop glorieux pour ce navet où un chien croisé avec un Terminator traque un prisonnier fraichement évadé. Pour faire illusion, on lâche quelques bribes d’histoires autour du héros pour ne pas trop prendre les spectateurs pour des cons puis on ajoute des scènes de dégustation canine. Un film à conseiller à vos chiens et c’est à se demander si on ne serait pas poursuivi par la SPA pour acte de cruauté !

Un jour, Niko le petit renne volera ! Il en est convaincu car il est le fils d’un des rennes de la Brigade magique du Père noël du moins c’est ce que sa mère lui a dit.  Pour le moment, il s’entraine intensément tous les jours pour s’envoler mais il finit toujours sa course la tête dans la neige devant le sourire de la charmante Saga. Mais il a été imprudent et il a involontairement conduit les loups auprès de la Vallée des rennes qui doivent alors fuir pour ne pas tomber entre leurs griffes. Tenu pour responsable de la situation, Niko décide de retrouver son père en se rendant au village du Père Noel.

Encore un film d’animation que les enfants voudront certainement voir pour prolonger un peu plus la magie de Noel. Niko, le petit renne est un joli petit film Finlandais qui a tout pour plaire ; bien rythmé avec des personnages attachants et bien sur pleins de bons sentiments. Face à un mastodonte comme Madagascar, le film aura du mal à exister malgré une réalisation plus que correcte. Les plus petits seront davantage séduits puisqu’il s’agit surtout d’entretenir la bonne vieille légende du Père Noel et de son traineau de rennes.

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L’annonce de la mort de Nerio Winch (Miki Manojlovic) a ébranlé l’économie mondiale.  C’est un des hommes les plus puissants et par conséquent les plus riches qui vient de disparaitre et sa succession fait déjà poindre d’énormes interrogations. La plus grande surprise intervient lorsque l’on annonce un héritier dont on ne soupçonnait meme pas l’existence : Largo Winch (Tomer Sisley) son fils adoptif ! Ce dernier est un aventurier peu habitué aux affaires de son père mais lorsqu’il apprend que ce dernier a en fait été assassiné ; il est bien décidé à découvrir pourquoi.

Ce n’est pas la première fois que la bande dessinée de Jean Van Hamme & Philippe Francq connait l’honneur d’une adaptation live. Même si ce ne fut que pour la télévision à travers la série diffusée autrefois sur M6 ; Largo Winch avait déjà déçu de nombreux fans. Aussi le choix de Tomer Sisley pouvait laisser craindre le pire et pourtant il faut savoir reconnaitre ses torts car il incarne très bien le golden boy. On n’est pas devant un grand film mais il reste tout à fait efficace avec un mélange d’action, d’humour et de rebondissements suffisamment bien orchestré pour qu’on s’éclate.

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Le deal était simple pour José (Barthélémy Grossmann) ; il devait juste passer la frontière avec une bagnole chargée de marchandises seulement tout ne s’est pas passé comme prévu. Une situation d’autant plus problématique qu’il a déjà touché la récompense qui lui était promise et qu’il va devoir régler ses dettes. C’est alors qu’il met en place un plan imparable, l’attaque d’un fourgon blindé avec ses 2 potes d’enfance Farouk & Réza (Lucien Jean-Baptiste & Youssef Hajdi). Pour éviter de se faire pincer, ils ont trouvé une petite planque où ils devront attendre que cette affaire se tasse.

Si l’on s’aperçoit rapidement que le réalisateur et acteur Barthélémy Grossmann n’a pas disposé d’un énorme budget pour ce 13m², en revanche il s’en est servi avec beaucoup d’efficacité. En réduisant au strict minimum les scènes d’action (1 seule course-poursuite au terme du film) ; il se concentre davantage sur les relations entre le trio criminel. La réussite d’un tel parti-pris n’est alors possible que grâce au jeu des 3 comédiens qui portent littéralement le film. Une excellente découverte dont on a peu entendu parler mais une dynamique palpable qui mérite vraiment le coup d’œil.

Parce qu’il faut bien payer ses études, notre pote Diane (Vahina Giocante) a été contrainte à faire de nombreux sacrifices. Elle étudie actuellement l’arabe avec l’objectif d’intégrer un futur stage des plus intéressants mais tout ne se passe pas comme prévu. Intervient alors Alex (Gérard Lanvin) ; le père de son petit-ami soi-disant représentant en vins mais qui travaille en réalité pour la Direction Générale  de la Sécurité Extérieure (DGSE). Au même moment, en un autre lieu, Pierre (Nicolas Duvauchelle) se retrouve de nouveau derrière les barreaux pour avoir dealé de la drogue. En prison, il va se lier à des musulmans radicaux qui vont faire de lui leur nouveau frère.

En voilà un film ambitieux qui vient donner un coup de fouet au cinéma français. Si Secret défense n’a rien de bien transcendant ; il est plutôt efficace malgré un scénario dont on devine aisément la teneur. On est pas toujours convaincu également par les performances de Vahina Giocante & Nicolas Duvauchelle contrairement à Gérard Lanvin parfait dans son rôle de chef manipulateur. A défaut de renouveler le genre, le film se révèle plutôt efficace et entrainant et l’on regrettera justement l’absence de prise de risque.

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Salut, moi c’est Randall (Jeff Anderson), qu’est ce que je vous sers ?

Oh putain, il me fait chier ce boulot. J’étais tranquille moi au Quick Stop avant qu’il ne prenne feu l’année dernière. Bon il faut dire que j’y suis peut-être pour quelque chose vu que j’ai laissé la cafetière allumée.

Voilà comment on a atterri dans ce fast-food avec mon pote Dante (Brian O’Halloran) à servir des burgers. Mais lui aussi s’apprête à me quitter, il a l’intention de se casser en Floride avec sa meuf Emma (Jennifer Schwalback) qui, je crois, aimerait bien qu’on couche tous les trois.

C’est pas la grande joie en ce moment mais j’essaie de garder le moral et d’ailleurs j’ai réussi à faire gerber un fan de la trilogie du Seigneur des anneaux, c’était trop cool !

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