Jamais il n’aurait pensé en arriver là et pourtant Dante (William Miller) est en cavale, poursuivi par une machine à tuer : un rottweiler cybernétique. Au départ, il était parti avec sa pote d’enfance Ula (Irene Montalà) pour la traversée de la frontière ; un pari fou dans le cadre d’une espèce de jeu de rôle appelé Infiltration. C’était excitant jusqu’au moment où les garde-côtes interceptent le bateau et ouvrent le feu, Dante & Ula parviennent à nager jusque sur la cote mais seront rapidement appréhendés. C’est là que débute le cauchemar.

Quintessence du film réalisé avec un budget dérisoire, Rottweiler s’offre en plus le luxe de proposer un scénario complètement ridicule. Film d’anticipation serait un titre bien trop glorieux pour ce navet où un chien croisé avec un Terminator traque un prisonnier fraichement évadé. Pour faire illusion, on lâche quelques bribes d’histoires autour du héros pour ne pas trop prendre les spectateurs pour des cons puis on ajoute des scènes de dégustation canine. Un film à conseiller à vos chiens et c’est à se demander si on ne serait pas poursuivi par la SPA pour acte de cruauté !