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Cinéma - Page 345

  • J'ai toujours rêvé d'être un gangster

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    Une petite cafétéria au bord d’une route nationale. Un endroit tout ce qu’il y a de plus banal et c’est là que notre pote (Edouard Baer) a décidé de faire son hold-up. Pas facile néanmoins de faire un casse sans flingue et surtout quand personne ne vous prête attention. Pendant ce temps, en un autre lieu, Paul & Léon (Serge Larivière & Bouli Lanners) sont en train de kidnapper Malaury (Selma El Mouissi). Pour eux le plan était simple, échanger la jeune adolescente contre la coquette somme de 500 000 € mais c’est moins évident avec une suicidaire sur les bras. Ils ont donné rendez-vous à son père sur le parking de la cafétéria mais à leur grande surprise, personne ne se présente.

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    Mêlant film choral et gangstérisme, voilà une comédie fort sympathique. A travers 4 petites histoires où l’on retrouve une cafétéria en tant que lieu commun, Samuel Benchetrit propose une vision décalée avec beaucoup d’humour. On s’amuse en compagnie de ces personnages davantage caractérisés par leur infortune que par leurs méfaits. Etrangement sur l’ensemble des histoires présentées, la brève confrontation entre Alain Bashung & Arno a du mal à trouver sa place. J'ai toujours rêvé d'être un gangster est un film atypique avec de bons moments qui propose un autre visage à l’approche français du film de gangster.

     

    Il faut le voir pour : S’assurer que vous voyez à travers les collants avant de faire un casse.

  • Profession Profiler


      

    Connaissez-vous la fonction d’un Profiler ? Il s’agit d’une personne qui est capable de dresser un portrait fidèle du tueur sans pour autant l’avoir rencontré auparavant. Le FBI mise énormément sur cette activité atypique et prend un soin particulier à former ses futurs Profiler. A la tête de ce service, on retrouve Jake Harris (Val Kilmer) qui est en tain d’évaluer ses nouvelles recrues parmi lesquelles on retrouve l’agent J.D. Reston (Christian Slater), naturellement destiné au rôle de leader. Pour leur dernier test, Harris a vu les choses en grand en amenant toute son équipe à Crimetown ; une ile isolée du monde où les choses ne vont pas se passer comme c’était prévu.

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    Il n’y avait pas grand-chose à attendre de ce film et c’est pourquoi la surprise fut agréable. Le sujet est déjà en soi intéressant pour peu que vous appréciez le genre policier et notamment cette profession de Profiler. Après avoir été exploité à la télévision c’est sur le grand écran que le réalisateur Renny Harlin nous convie dans un thriller fichtrement efficace. Le suspense est garanti avec l’exécution minutieuse des héros et surtout cette suspicion ambiante au sein de l’équipe sur le véritable criminel. Il ne faut pas non plus s’attendre à de l’exceptionnel mais je dois avouer que j’ai passé un bon moment avec Profession Profiler que je vous conseille de voir à l’occasion.

  • La Zona, propriété privée

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    Au sein de la Zona, on vit en toute sécurité. Propriété qui rassemble de nombreuses résidences, ce petit coin situé au Mexique est étroitement surveillé par les nombreuses caméras et le service de sécurité privée. Une nuit, un violent orage fait tomber un panneau publicitaire ouvrant un passage vers la Zona pour Miguel (Alan Chavez) et ses 2 potes d’enfance issus des quartiers populaires environnants. Ils avaient l’intention de cambrioler cette maison mais les choses ne se déroulent pas comme prévu et au lendemain on se retrouve avec 3 corps sans vies. Une situation de crise pour les habitants et pourtant pas question de faire appel à la police, il faudra régler ça à leur manière.

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    Des caméras à chaque coin de rue, une atmosphère de suspicion et un film qui fait froid dans le dos avec cette dérive du tout sécuritaire. La Zona, propriété privée capte parfaitement la paranoïa d’une population qui prétend se protéger en se coupant du monde et en instaurant ses propres règles. Le film démarre en douceur avant de se transformer en une véritable chasse à l’homme (ou du moins à l’adolescent) durant laquelle la notion d’humanité s’efface pour préserver une soi-disante sécurité. Une scène finale qui restera gravée dans les mémoires pour un film coup de poing qui décroche le Coup de cœur Ciné2909 du moment !

     

    Il faut le voir pour : Vous méfier des caméras qui apparaissent aux coins des rues.

     

  • 3H10 pour Yuma

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    Quand une diligence croise le chemin de Ben Wade (Russel Crowe) et de sa bande de hors-la-loi, elle n’en sort jamais indemne. Il vient de signer son dernier méfait non loin de Bisbee mais trop sur de lui se fait attraper. Avec tous les crimes à son actif, c’est la pendaison qui attend ce cow-boy et il va falloir l’escorter jusqu’à la ville de Contention où on le balancera dans le train de 3H10 pour Yuma. Parmi les volontaires, Dan Evans (Christian Bale), jeune fermier qui a désespérément besoin d’argent pour sauver ses terres et entretenir sa famille. La route ne sera pas de tout repos d’autant qu’il faut s’attendre à voir débarquer les hommes de Wade.

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    C’est pas tous les jours qu’on droit à un bon western avec une belle réunion de gueules comme Russel Crowe, Christian Bale, Peter Fonda sans oublier le discret mais efficace Ben Foster. Remake du film homonyme, James Mangold réalisateur de l’excellent Walk the line ravira tous les amateurs du genre. C’est un pur bonheur de retrouver les galops des chevaux, le retentissement des six coups de l’époque et toute l’ambiance du Far-West. Même s’il n’a pas le charme et la tension des bons vieux westerns spaghettis, 3H10 pour Yuma est un excellent film qu’il serait dommage de rater !

     

    Il faut le voir pour : Ne pas s’en prendre aux mamans des méchants.

  • A bord du Darjeeling Limited

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    C’est à l’initiative de Francis (Owen Wilson) que Peter & Jack (Adrien Brody & Jason Schwartzman) ont accepté de venir en Inde. Ces 3 frères ont l’intention de traverser le pays à bord du train le Darjeeling Limited, un voyage spirituel qui devrait leur permettre de renforcer leurs relations. Cela fait un an qu’ils ne s’étaient pas revus, à l’occasion de ce triste jour où ils ont enterrés leur père. Organisé de A à Z par l’assistant de Francis, ce séjour leur promet un merveilleusement dépaysement mais il ne sera pas de tout repos car Jack lui a déjà prévu de partir plus tôt que prévu. Pas question dira Francis car l’objectif de ce voyage est de se retrouver mais il y a également une surprise qui les attend !

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    Précédé par le cout-métrage Hôtel Chevalier où vous pourrez découvrir une Natalie Portman plus sulfureuse que jamais ; A bord du Darjeeling Limited est un road-movie des plus atypiques au doux parfum épicé. Les 3 frères sous assistance médicamenteuse locale nous en font voir de toutes les couleurs au sein d’un voyage où l’on a pas vraiment le temps d’admirer les paysages. Il faut adhérer à l’esprit particulier de Wes Anderson pour pouvoir profiter comme il le faut de ce séjour folklorique mais beaucoup, tout comme moi, risquent d’être pris par le décalage horaire. Une chose est sure, le film ne ressemble à aucun autre et a toutes les chances d’attiser votre curiosité.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu’un train peut perdre sa route.

  • Il y a longtemps que je t’aime

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    C’est l’heure des grandes retrouvailles pour Léa & Juliette (Elsa Zylberstein & Kristin Scott-Thomas) ; deux sœurs qui ont été séparées depuis maintenant 15 ans. Juliette vient en effet de purger une longue peine de prison et pour privilégier sa réinsertion dans la société, il a été convenu qu’elle viendrait vivre avec Léa et sa famille. Pour l’entourage, l’arrivée de cette sœur mystérieuse est une vraie surprise car beaucoup ignoraient jusqu’à son existence. Quant à Juliette, elle reste encore repliée sur elle-même, la douleur est toujours présente jusqu’au plus profond de son être et rien ne semble pouvoir la soulager si ce n’est le soutien et l’amour de ses proches.

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    Ecrivain de métier, Philippe Claudel se lance désormais dans l’univers du cinéma en passant derrière la caméra. Un film qui brille avant tout par une magnifique interprétation du duo d’actrices Elsa Zylberstein/Kristin Scott Thomas mettant en valeur toute la dramaturgie de l’histoire. Il fallait bien une grande performance pour incarner ces 2 sœurs liées par une vérité suffocante où peine et souffrance semblent sans fin. A partir d’un sujet particulièrement difficile, le nouveau réalisateur fait preuve d’une grande pudeur évitant ainsi de tomber dans les facilités du mélodrame. Dans la plus pure tradition du genre, Il y a longtemps que je t’aime fera certainement craquer les plus émotifs d’entre vous.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus offrir des poupées aux petites filles.

  • Desperado

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    Il marche seul, avec comme seul bagage un étui à guitare traversant le Mexique à la recherche d’un certain Bucho (Joaquim de Almeida). Ce dernier est celui qui a tué sa bien-aimée et notre pote El Mariachi (Antonio Banderas) est bien décidé à le lui faire payer. C’est ainsi qu’il atterrit dans ce petit village où il fait la connaissance de Carolina (Salma Hayek), une libraire en contact direct avec Bucho. Il ne va pas tarder à se faire remarquer et le village va vite se transformer en un terrain de guerre car son étui ne sert pas seulement à transporter sa guitare. Il manie les armes à feu aussi bien qu’il joue de la guitare et si j’étais vous je m’éloignerais de cet homme.

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    Ce n’est pas vraiment un film inoubliable mais il fait parti de ceux que l’on revoit avec grand plaisir tellement il est fun. Il faut dire que derrière la caméra on retrouve un certain Robert Rodriguez, futur réalisateur de succès comme Sin City ou Planète Terreur, ce qui peut déjà vous donner une idée de ce qu’il propose avec Desperado. A noter qu’il s’agit de la suite d’El mariachi où le héros était en fait interprété par Carlos Gallardo. Banderas hérite du rôle et entame alors sa grande carrière hollywoodienne. Film pas prise de tète pour un sou, je l’apprécie pour cela et pour l’aspect délirant de certaines scènes comme l’étui à guitare qui sert de lance-roquette ! 8 ans plus tard, il récidivera avec Il était une fois au Mexique – Desperado 2.

  • Angles d'attaque

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    Les attentats du 11 Septembre ont bouleversé le monde et pour de meilleurs lendemains, il était absolument nécessaire de prendre d’importantes mesures. Sous l’impulsion du président des Etats-Unis Ashton (William Hurt) ; un important sommet réunit les plus grands chefs d’Etat d’Occident et du monde arabe à Salamanque en Espagne. Un traité pour combattre le terrorisme sous toutes ses formes va y être ratifié mais un évènement inattendu provoque la panique. Le président Ashton est victime d’un tireur embusqué, s’en suit alors le bruit d’une terrible explosion non loin de là avant qu’une nouvelle bombe anéantisse la tribune officielle.

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    Une histoire et plusieurs points de vue ; voilà un résumé basique d'Angles d’attaque, un film d’action pas mauvais dont l’idée motrice apporte un brin d’originalité. Dès le départ, le film donne le ton pour ensuite remonter le temps et redécouvrir les mêmes évènements à travers les yeux d’un touriste, d’un garde du corps ou encore des terroriste eux-mêmes. Une répétition qui lasse au bout d’une heure mais heureusement le réalisateur n’étend pas son principe et trouve le bon équilibre pour offrir un bon divertissement. Avis aux retardataires, voici un des rares films dont vous pouvez encore suivre l’intrigue en ayant loupé la première heure !


    Il faut le voir pour : Apprendre que vous ne voyez jamais les vrais chefs d’Etat à la télévision.

  • La guerre des mondes

     

     

    Nous sommes aux Etats-Unis où nous allons faire la connaissance d’un homme parmi tant d’autres Ray Ferrier (Tom Cruise). Après avoir connu le bonheur du mariage, Ray a divorcé et partage désormais la garde de ses 2 enfants : Robbie & Rachel (Justin Chatwin & Dakota Fanning). Aujourd’hui, c’est donc à Ray de passer du temps avec les enfants mais l’on ne peut pas dire que l’instinct paternel l’étouffe car il arrive déjà en retard pour les récupérer. Une journée ordinaire semble donc attendre notre belle famille mais voilà que le ciel se met à gronder et les nuages noirs s’amoncellent à l’horizon. Des éclairs frappent le sol et quand de mystérieuses machines apparaissent aux points d’impact, c’est la panique générale !

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    Voilà le film qui a crée l’évènement lors de sa sortie durant l’été 2005 puisqu’il réunissait 2 grand noms du cinéma américain : Steven Spielberg à la réalisation et Tom Cruise pour le rôle principal. Pour cette nouvelle adaptation du roman d’Herbert Georges Wells, Spielberg déroule l’étendue de son talent à travers des scènes marquantes comme la pluie de vetements. Le spectacle est donc assuré bien que l’on sente derrière tout ça la mécanique d’une machine bien huilée et qui ne va certainement pas s’aventurer dans l’originalité. Blockbuster à l’américaine sans grosses surprises, La guerre des mondes ravira les fans de science-fiction.

     

    Découvre le film Dans la peau du héros !! 

  • August Rush

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    Bien qu’il ait grandit dans cet orphelinat, Evan (Freddie Highmore) est convaincu qu’il reverrait un jour ses parents. Notre jeune pote va partir seul à New York guidé par la symphonie de la vie et pourquoi pas retrouver la trace de sa famille. En effet, il y a 11 ans de cela il était né de la rencontre entre deux jeunes musiciens que la vie a cruellement séparé. Lyla Novacek (Keri Russell) était un grand espoir de la musique classique mais l’ambition de son père a mis fin à la belle histoire qui commençait avec le beau Louis Connelly (Jonathan Rhys Meyer). Ils ne se sont jamais revus et ignorent que leur fils est à leur recherche mais l’amour de la musique va les réunir.

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    Dans la famille “film super mielleux et où tout finit bien“ du moment, je demande le petit dernier August Rush ! Ou comment un orphelin futur génie de la musique finit par retrouver ses parents après 11 ans de séparation. Pas grand-chose à dire si ce c’est qu’on est vite assommé par tant de mièvrerie et de positivisme, un véritable conte de fée à raconter à vos enfants avant de les endormir. Pas de surprise dans son intrigue basique, c’est un film d’un autre temps à réserver à celles et ceux qui croient au miracle de l’amour et de la musique avec bien sur le happy-end de rigueur.

     

    Il faut le voir pour : Essayer de trouver la musique de votre vie (et si vous ne la trouvez pas c’est normal, ça n’existe qu’au cinéma).


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