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Premières Impressions 2007 - Page 22

  • L'île aux trésors

     

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    Naviguer sur les eaux tumultueuses des nombreux océans du monde en quête d’aventures, voilà ce dont a toujours rêvé notre pote Jim Hawkins (Vincent Rottiers). Quand il entre sous les ordres de sa majesté, il n’imaginait pas devenir simple gardien de prison mais c’est en ce lieu qu’il va rencontrer John Silver (Gérard Jugnot), le plus célèbre des pirates. Très vite, les évènements se précipitent et le voilà embarqué sur l’Hispaniola en compagnie de la baronne Evangelyne Trelawney (Alice Taglioni) à la recherche d’un mystérieux trésor !

     

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    Difficile de sortir un film de pirates sans risquer la comparaison avec la grande saga des Pirates des Caraïbes. Quand on évoque la piraterie ; on pense immédiatement aux abordages, aux combats à l’épée et des trésors à n’en plus finir et si l’on retrouve quelques uns de ces ingrédients, L’ile aux trésors manque cruellement d’action et d’idées. Le film se centre davantage sur des personnages peu crédibles avec un humour qui sent le réchauffé et l’aventure promise laisse place à un ennui tellement profond que vous n’en reviendrez pas !

     

    Il faut le voir pour : Le décolleté d’Alice Taglioni !!!

  • Bobby

     

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    Le paysage politique américain est en pleine effervescence en 1968. Les présidentielles battent leur plein et le candidat Robert Francis Kennedy dit Bobby est sur le point de remporter les primaires en Californie. En marge de cette élection, l’hôtel Ambassador déploie lui aussi des mesures exceptionnelles pour accueillir le candidat qui doit y tenir un discours. Hélas, le 04 Juin 1968 restera tristement célèbre puisqu’il s’agit de la date à laquelle on a tiré sur Bobby Kennedy qui meurt quelques heures plus tard. L’Amérique pleure un homme qui était destiné à faire changer les choses.

     

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    Voici un film qui tombe à pic puisque nous allons bientôt élire notre futur président. Bobby n’est pas un biopic dédiée à ce personnage politique que je connaissais peu mais le portrait d’une Amérique chancelante où se mêlent discriminations raciales, contestation de la guerre du Vietnam illustré à travers divers personnages. Il s’agit là d’un excellent film d’Emilio Estevez servi par une pluie de stars comme Demi Moore, Elijah Wood, Sharon Stone, Anthony Hopkins ou Martin Sheen pour ne citer que les plus connus.

     

    Il faut le voir pour : Se convaincre qu’il y a encore de l’espoir dans le monde politique.

  • Les ambitieux

     

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    Julien Demarsay (Eric Caravaca) a toujours voulu quitter sa petite ville pour connaitre la gloire. Il est écrivain, une passion qui remonte au lycée et tente désespérément de faire publier son premier livre et le destin va peut-être lui sourire. Grace à une connaissance, il est convoqué à Paris par Judith Zhan (Karine Viard), éditrice de la maison Séchard mais ce rendez-vous tourne court. Plus tard, notre pote retrouve Judith dans un café et après quelques coupes de champagne, il se retrouve dans son lit (ou du moins son canapé). Une rencontre qui va le mener à l’écriture de son prochain roman.

     

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    Sentiment partagé avec ce film car d’un coté, les comédiens sont plutôt bons avec notamment une Karine Viard que j’ai rarement vu aussi excentrique. De l’autre coté, Les ambitieux manquent de ce grain de folie qui aurait pu lui permettre de séduire les spectateurs au lieu de quoi on se retrouve avec une comédie dramatique à l’issue téléphonée. Reste la naïveté touchante de Julien quand il monte à paris ou l’exubérance de Jacques Weber qui vous tiendront en haleine devant un film qui aurait besoin de plus d’ambition !!

     

    Il faut le voir pour : La prestation de Karine Viard.

  • Little Children

     

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    Sarah Pierce (Kate Winslet) est une femme apparemment heureuse ; mariée avec une fille adorable et habitant dans un quartier chic. Cependant, quand elle rencontre Brad Adamson (Patrick Wilson), jeune père de famille et aspirant à devenir avocat ; elle est irrémédiablement attirée par cet homme. Au fil des jours, ces 2 parents tissent des liens jusqu’à devenir profondément intimes pendant ce temps, l’agitation règne dans le quartier puisque Ronnie McGorvey (Jackie Earle Healey), anciennement condamné pour pédophilie  vient de s’installer près du square.

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    Little Children n’est pas un film comme un autre et j’ai trouvé qu’il partageait pas mal de points communs avec Desperate Housewives. Contexte similaire, voix off qui sert de narration ; sans aucun doute la série télévisée a dû inspirer le réalisateur Todd Field mais celui-ci apporte une note plus dramatique au sort de nos héros. L’histoire se construit à la manière d’un film choral bien que les personnages ne soient guère nombreux ce qui apporte un peu d’ennui. Mieux vaut avoir le moral avant de s’attaquer à ce film qui reflète la cruauté de la réalité.

     

    Il faut le voir pour : Se dire que la vie n’est pas toujours rose.

  • Rocky Balboa

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    Après avoir connu la gloire, le retour à la réalité est parfois difficile et l’on peut dire que notre pote Rocky Balboa (Sylvester Stallone) n’a pas été épargné par la vie. Adrian (Talia Shire), la seule femme qu’il ait aimé s’est éteinte des suites d’un cancer et lui tente de poursuivre sa vie avec un fils qu’il ne voit que rarement. Pendant ce temps, le champion de boxe actuel Mason Dixon (Antonio Tarver) est loin de faire l’unanimité auprès du public. D’autant plus qu’en simulant un combat avec l’ancienne gloire Rocky Balboa, c’est ce dernier qui serait donné gagnant ce qui réveille l’envie de combattre de notre héros.

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    A la base je ne suis pas un fan de Rocky bien que j’ai vu tous les films de Sylvester Stallone mais j’étais assez curieux de voir ce qu’allait donné ce 6ème volet. Les suites sont rarement réussi mais Rocky Balboa sonne comme l’apothéose d’une grande saga qui aura propulsé Stallone au devant de la scène. Les amateurs de boxe pourront etre déçus car il n’y a qu’un seul et unique combat mais dont l’intensité est époustouflante et croyez-moi que l’émotion sera au rendez-vous lorsque vous entendrez les premières notes du thème mythique Gonna fly now !! Un must pour une sortie digne du grand héros qu’est Rocky.

     

    Il faut le voir pour : Le dernier combat d’un Rocky Balboa émouvant.

  • Cashback

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    Le plus difficile dans les relations amoureuses est encore de les faire perdurer, malheureusement toutes les histoires ne connaissent pas une fin heureuse et il arrive parfois qu’une rupture soit inévitable. Voilà quelques jours déjà que notre pote Ben Willis (Sean Biggerstaff) a quitté Suzy (Jodi Michelle Ryan) et cette dernière s’est vite empressée de lui trouver un remplaçant. Lui, a plus de mal à tourner la page à tel point qu’il ne trouve plus le sommeil. Petit à petit, il perd le sens des réalités et se croit capable de stopper le temps.

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    Ah, arrêter le temps, voilà un don que nombre d’entre nous aimerait bien posséder. Et quand notre pote Ben se met à déshabiller les demoiselles pour en faire des portraits, ça fait encore plus envie ! Redevenons sérieux, Cashback est une comédie romantique ponctuée de passages plutôt intéressants notamment avec l’incroyable don conféré à notre héros. Une particularité extraordinaire qui se fond dans une histoire tellement ordinaire que la magie finit par s’envoler pour laisser place à la légèreté et l’ennui. Rien que pour ça, on est bien content que le temps ne s’arrête pas devant ce film !



    Il faut le voir pour : Découvrir la beauté du corps féminin (d’un point de vue artistique bien entendu !).

  • L’illusionniste

     

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    Ils se sont connus enfants, ils se sont aimés mais cet amour leur est impossible. Elle, c’est la Duchesse Sophie Von Teschen (Jessica Biel) et Eisenheim (Edward Norton), lui n’est pas tout à fait du même monde. Du temps a passé et notre pote est devenu un grand maitre de l’illusion et se produit désormais dans un spectacle qui rencontrera rapidement un vif succès. Lors d’une de ses représentations dans la ville de Vienne, il retrouve celle qui n’a jamais cessé d’aimer mais son arrivée dérange certaines personnes hauts-placées.

     

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    Mouais, j’étais déjà pas convaincu par l’affiche mais je voulais laisser une chance à ce film d’une part pour la belle Jessica Biel et d’autre part pour Edward Norton, comédien que j’apprécie particulièrement. L’illusionniste pèche par une réalisation très monotone où les seules scènes intéressantes restent encore les tours perpétrés par Eisenheim. Bien que prévisible, le dénouement relève un niveau bien bas mais j’ai peur que ce film ne fasse pas illusion bien longtemps dans les salles obscures !!

     

    Il faut le voir pour : Continuer à croire à la magie.

  • Truands

     

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    Dans le milieu du crime, si tu veux te faire respecter ; il faut s’imposer. Voici une règle d’or qu’applique à la lettre notre pote Claude Corti (Philippe Caubère) et les affaires sont florissantes pour lui. Trafic de drogue, réseaux de prostitutions et pots-de vin, rien ne lui échappe et quand il rencontre le moindre souci, il lui suffit de faire un peu de nettoyage. Les choses se gâtent quand les autorités l’arrêtent pour falsification et il est donc condamné à 3 ans de prison. Certains veulent profiter de sa détention pour lui prendre son business.

     

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    Comme son titre l’indique si bien, Truands n’est pas une comédie romantique et les demoiselles qui vont se rendre en salle vont l’apprendre à leurs dépens. Interdit aux moins de 16 ans, le film jouit d’une violence sans concession mais également conjuguée à une misogynie exacerbée (les femmes sont considérées comme des objets) qui finit par être lassante. Ajouté à cela, le jeu souvent excessif de Philippe Caubère n’arrange pas les choses mais on pourra au moins compter sur l’efficacité de Benoit Magimel. Grosse déception pour le dernier Frédéric Schoendoerffer.

     

    Il faut le voir pour : Faire un stage de machisme aigu.

  • Apocalypto

     

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    Dans des temps anciens, époque où les peuples maya peuplaient les terres de l’Amérique, nous allons suivre les aventures de notre pote Patte de jaguar (Rudy Youngblood). Quand celui-ci n’est pas en chasse dans la foret, il se détend au village avec sa famille mais cette période de paix va être prochainement troublée. Sans crier gare, le village est assailli par des guerriers qui répandent non sans plaisir la terreur et la désolation, les hommes sont pris de court et ne peuvent que se soumettre face à leurs envahisseurs.

     

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    Alléché par la bande-annonce, je n’ai pas été déçu par la dernière réalisation de Mel Gibson qui nous gratifie là d’une fresque historique grandiose. Visuellement, on s’en met plein les mirettes et surtout Apocalypto nous garde en haleine du début jusqu’à la fin avec une bonne dose d’action et des comédiens tous fabuleux. Attention toutefois à la violence de certaines scènes qui pourraient en perturber plus d’un mais en dehors de ça, je vois mal ce qui pourrait vous dissuader d’aller le voir si ce n’est peut-être la durée (2h18).

    Il faut le voir pour : Se trouver un nom du même style que Course de tortues.
  • Le Serpent

     

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    Ce n’est pas la joie pour Vincent Mandel (Yvan Attal) qui est en pleine instance de divorce. Photographe de mode heureux jusqu’alors, aujourd’hui il doit se battre pour que ses enfants ne quittent pas le pays avec leur mère. Comme si cela ne suffisait pas, voilà qu’une jeune femme venue pour une séance de photos l’accuse d’un viol totalement imaginaire mais l’histoire ne s’arrête pas là ! Le hasard a voulu qu’il retrouve un de ses potes d’enfance qu’il a connu à l’époque du collège Joseph Plender (Clovis Cornillac), une rencontre pas si anodine qu’il n’y parait.

     

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    Motivé avant tout par la présence du grand Clovis Cornillac, je suis allé voir Le serpent dans top savoir à quoi m’attendre. Finalement, on a droit à un petit thriller sur fond de vengeance minutieusement orchestré mais dieu que cela m’a paru long ! Dénué de surprises, l’intrigue nous endort sans compter que les scènes d’action se font plutôt rares mais heureusement le duo Attal/Cornillac est costaud et rend le film distrayant à défaut d’autre chose.

     

    Il faut le voir pour : Se rappeler qu'il faut rester en bons termes avec ses potes d'enfance !!