Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Frédéric Schoendoerffer

  • Le convoi

    star 03.jpg

    AFF1 (2).jpg

    Malaga 16H09. Le départ a été donné pour 3 voitures qui vont remonter jusqu'en France avec leur marchandise. Par elles, il y a le véhicule conduite par Elyes (Madi Belem) accompagné par Majid (Foëd Amara) et ce dernier va avoir une très mauvaise surprise. Il découvre en effet qu'en plus de la marchandise habituelle, il transporte 7 kilos de cocaïne et ce simple détail pourrait l'envoyer derrière les barreaux pour 10 ans ! Un peu plus loin sur la route, Imad (Tewfik Jallab) tente lui de coordonner son équipe mais les choses ne vont pas se passer comme il l'espérait. Alors qu'ils n'ont pas encore quitté l'Espagne, un barrage policier se forme sur l'autoroute compromettant le convoi.

    01.jpg
    On se souvient du Go fast d'Olivier Van Hoofstadt qui s'était montré efficace, la version proposée ici par Frédéric Schoendoerffer est dans la même veine. Le convoi captive par sa réalisation nerveuse ; on passe d'une voiture à l'autre ce qui permet de faire monter progressivement l'intrigue tout en glissant quelques notes d'humour. Le réalisateur français retrouve Benoît Magimel qu'il avait déjà dirigé dans Truands et on appréciera également le reste du casting mené entre autres par Tewfik Jallab. Un thriller mené tambour battant - bon il ne faut pas non plus s'attendre à du Fast & Furious - qui a largement de quoi nous garantir un bon moment de divertissement.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre pourquoi il est préférable de garder les grenades dans le coffre !

  • 96 heures

    cinéma, film, thriller, 96 heures,  	Gérard Lanvin, Niels Arestrup, Sylvie Testud, Anne Consigny, Laura Smet, Slimane Dazi, Cyril Lecomte, Pierre Kiwitt, Frédéric Schoendoerffer

    cinéma, film, thriller, 96 heures,  	Gérard Lanvin, Niels Arestrup, Sylvie Testud, Anne Consigny, Laura Smet, Slimane Dazi, Cyril Lecomte, Pierre Kiwitt, Frédéric Schoendoerffer

    C’est une nouvelle journée qui commence pour le Commissaire Gabriel Carré (Gérard Lanvin) mais il va avoir une désagréable surprise. Alors que sa femme Françoise (Anne Consigny) venait à peine de franchir la porte de leur appartement qu’elle est prise en otage par des hommes armés. Leur cible c’est le flic et Gabriel ferait mieux de leur obéir s’il tient à la vie de Françoise, leur objectif est de faire libérer leur boss Victor Kancel (Niels Arestrup). Une évasion planifiée dans ses moindres détails et qui se déroule sans problèmes mais le commissaire n’est pas au bout de ses peines car il va être retenu. Si Victor a plongé, il sait que c’est à cause d’un traitre et veut qu’on lui donne le nom de cette balance.

    cinéma, film, thriller, 96 heures,  	Gérard Lanvin, Niels Arestrup, Sylvie Testud, Anne Consigny, Laura Smet, Slimane Dazi, Cyril Lecomte, Pierre Kiwitt, Frédéric Schoendoerffer

    Face à face musclé entre Gérard Lanvin & Niels Arestrup, deux grandes figures du cinéma français le tout arbitré par Frédéric Schoendoerffer. Ça nous donne 96 heures, un thriller qui repose à la fois sur un combat psychologique et sur une histoire qui se dévoile au fil des minutes. S’il est difficile de reprocher quoi que ce soit au duo d’acteurs qui s’imposent naturellement par leur charisme, ce sont les personnages autour qui nous laissent de marbre avec un Slimane Dazi en simple valet et une Laura Smet tout aussi peu convaincante. Le réalisateur français signe donc un bon film qui a largement de quoi contenter le spectateur mais manque quand même de surprises pour remporter totalement notre adhésion.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir une garde à vue originale !

  • Switch

    aff.jpg

    Cet été s’annonçait sinistre pour notre pote Sophie Malaterre (Karine Vanasse) ! Cette québécoise sombrait en effet dans une certaine dépression ; célibataire et sans emploi, elle avait clairement besoin de se changer les idées. On lui parle alors d’un site Internet : Switch.com qui lui permettrait d’échanger son logement avec d’autres personnes à travers le monde. Elle se lance dans l’aventure et son choix se porte sur un somptueux appartement situé à Paris et à sa grande surprise, la propriétaire Bénédicte Serteaux (Karina Testa) accepte l’échange. En quelques heures, les bagages sont faits et direction la France où elle redécouvre les charmes de la vie parisienne mais Sophie va vite déchanter. Le lendemain matin de son arrivée, la police débarque chez elle et découvre le corps d’un homme décapité mais le plus incroyable dans tout ça, c’est que son identité a été volée.

    01.jpg

    Le scénario signé conjointement par Jean-Christophe Grangé & Frédéric Schoendoerffer n’est pas sans rappeler le récent Sans identité à la différence qu’ici notre héroïne est une femme tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Cela constitue d’ailleurs un des reproches que l’on peut faire au film, pour servir le développement de l’intrigue le scénario se permet quelques facilités ; on peine à imaginer qu’une frêle demoiselle réussisse à mettre la misère à notre Cantona national. C’est l’occasion tout de même de faire connaissance avec Karine Vanasse propulsée héroïne quant à l’ancien footballeur, son rôle de flic bourru aurait mérité d’être un peu plus tempéré. Si ce genre de détails ne vous hérisse pas le poil alors oui, vous saurez apprécier à juste titre Switch, un thriller qui ne manque pas d’action.

     

    Il faut le voir pour : Réfléchir à 2 fois avant d’échanger votre logement pour les vacances !

  • Truands

     

    medium_aff.402.jpg


    Dans le milieu du crime, si tu veux te faire respecter ; il faut s’imposer. Voici une règle d’or qu’applique à la lettre notre pote Claude Corti (Philippe Caubère) et les affaires sont florissantes pour lui. Trafic de drogue, réseaux de prostitutions et pots-de vin, rien ne lui échappe et quand il rencontre le moindre souci, il lui suffit de faire un peu de nettoyage. Les choses se gâtent quand les autorités l’arrêtent pour falsification et il est donc condamné à 3 ans de prison. Certains veulent profiter de sa détention pour lui prendre son business.

     

    medium_01.377.jpg

    Comme son titre l’indique si bien, Truands n’est pas une comédie romantique et les demoiselles qui vont se rendre en salle vont l’apprendre à leurs dépens. Interdit aux moins de 16 ans, le film jouit d’une violence sans concession mais également conjuguée à une misogynie exacerbée (les femmes sont considérées comme des objets) qui finit par être lassante. Ajouté à cela, le jeu souvent excessif de Philippe Caubère n’arrange pas les choses mais on pourra au moins compter sur l’efficacité de Benoit Magimel. Grosse déception pour le dernier Frédéric Schoendoerffer.

     

    Il faut le voir pour : Faire un stage de machisme aigu.