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Premières Impressions 2007 - Page 18

  • Norbit

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    Tout le monde n’a pas eu le bonheur de grandir au sein d’une famille chaleureuse et soudée. Notre héros Norbit (Khamani Griffin/Austin Reid/Eddie Murphy) fait parti de ces millions d’orphelins que l’on compte à travers le monde mais il a cependant pu compter sur la grande générosité de M.Wong (Eddie Murphy) qui l’a recueilli dans son restaurant. C’est dans cet orphelinat pas comme les autres qu’il trouve sa pote d’enfance Kate (China Anderson/Thandie Newton), son inséparable jusqu’à ce que celle-ci ne soit adoptée et le quitte. Des années ont passé et les choses ont changé puisque Norbit est un homme sur le point de se marier à la peu ragoûtante Rasputia (Lindsey Sims-Lewis/Eddie Murphy) !

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    Depuis La Famille Foldingue , on connaît le goût d’Eddie Murphy pour le déguisement et l’ancien flic de Beverly hills remet le couvert avec cette comédie peu inspirée. Autant sa performance dans le récent Dreamgirls m’avait étonné autant dans Norbit, on retrouve les mauvais penchants du comédien à savoir l’humour gras et graveleux. A moins d’être un grand fan du comédien, vous passerez votre chemin devant ce ramassis de mauvais goût. On dit que le ridicule ne tue pas et c’est ce qui doit tenir en vie notre pote Eddie Murphy !!

     

    Il faut le voir pour : Ne plus abandonner de bébé en voiture.

  • Big Movie

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    Voici l’histoire de 4 orphelins pour qui la vie ne fut qu’une succession de malheurs et on ne peut pas dire que tout cela va s’arranger ! Pourtant, lorsque nos potes d’enfance Lucy, Susan, Peter & Edward (Jayma Mays, Faune Chambers, Adam Campbell & Kal Penn) trouvent le ticket d’or leur ouvrant les portes de la célèbre fabrique de confiserie de Willy (Crispin Glover) ; ils espéraient pouvoir vivre leurs rêves. Hélas, les choses échappent à leur contrôle et c’est par le plus grand des hasards qu’ils tombent sur une armoire enchantée. Au-delà des manteaux se trouvent en réalité les vastes plaines du monde de Gnarnia, royaume de la néfaste Pouffe blanche (Jennifer Coolidge).

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    Quand j’étais plus jeune (ça fait toujours bizarre de dire ça, n’est ce pas Samia ?), j’adorais ce genre de comédie qui parodiait sans vergogne les grands succès du box-office. La maturité aidant, je dois me rendre à l’évidence que certains de ces films ne parviennent jamais à élever leur humour au dessus de la ceinture. Big Movie est un condensé ce tout ce que l’on a pu (trop) voir ces dernières années si bien que la plupart du temps, les blagues tombent à plat. Peut-être que le regarder en bande lui donnera plus de saveur ce dont je doute en tout cas pour moi, le seul mot qui me soit venu à l’esprit fut Navrant !

     

    Il faut le voir pour : Découvrir une nouvelle façon de jouer au Sudoku !

  • Les contes de Terremer

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    Il y a fort longtemps sur notre planète, les hommes cohabitaient en parfaite harmonie avec les dragons ; un temps aujourd’hui révolu. Une fois encore, l’équilibre sur Terre est menacé, la lumière se fait chaque jour plus faible amenuisant par la même occasion le pouvoir des magiciens. Dans ce contexte difficile se joue un autre drame, le jeune prince Arren vient de poignarder le souverain, son père sans raisons apparentes. Il prend ensuite la fuite sans pouvoir expliquer son geste et durant son périple, il croise le chemin d’un grand mage : Epervier.

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    La comparaison était inévitable pour Goro Miyazaki, fils du désormais mondialement connu Hayao considéré par certains comme l’un des plus grands génies de l’animation. Alors on est tous en droit de se demander si l’élève a surpassé le maître mais il est encore trop tôt pour apporter une réponse concrète. Les contes de Terremer est un bon début mais ce jeune réalisateur manque encore d’expérience notamment en ce qui concerne le récit traité un peu au ralenti. L’histoire n’étant pas des plus simples, il s’en tire donc plutôt bien mais son œuvre n’apporte pas encore la féerie des productions de son père.

     

    Il faut le voir pour : Apprécier les paysages made in Ghibli.

  • La reine soleil

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    Contrairement aux apparences, ce n’est pas facile d’avoir du sang royal dans les veines et notre pote Akhéza pourra en témoigner. Fille du Pharaon Akhenaton, elle est obligée de filer en douce afin de pouvoir se promener à sa guise dans les allées publiques de la cité et c’est d’ailleurs à cette occasion qu’elle rencontre Thout, jeune prince qui lui est justement destiné. Délaissé par un père obnubilé par la divinité Athon, la jeune fille décide de partir à la recherche de sa mère Néfertiti avec l’aide de son nouveau compagnon. Pendant ce temps, il se trame un complot visant à faire abdiquer Akhenaton.

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    Profitant des vacances de Pâques, nul doute que ce petit dessin animé aux couleurs chatoyantes attirera nombre d’enfants et par conséquent leurs parents également. Adapté d’un roman de Christian Jacq, La reine soleil a l’avantage de nous présenter une partie de la culture historique égyptienne qui reste aujourd’hui encore très fascinante. Adulte comme enfant, vous ressortirez de la salle avec plus de connaissances grâce à ce dessin animé qui brille plus par le contenu de l’histoire que par la réalisation sans grandes surprises.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu’Akhenaton n’a pas seulement inventé le MIA !!

  • Demandez la permission aux enfants

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    Quand notre pote d’enfance Francis (Pascal Légitimus) rencontre la belle Marie (Sandrine Bonnaire), il sait qu’elle est la femme de sa vie et très vite ils décident d’emménager ensemble. Par contre, il ne s’attendait peut-être pas à se retrouver avec 2 enfants sous les bras : l’adorable Raphael (Aurélien Du Mur) et la petite peste Lola (Rebecca Marder). Cette dernière se croit tout permis sous couvert qu’elle ne vit pas avec son vrai père mais elle n’est pas la seule à exaspérer ses parents. Il est donc temps d’en finir, les parents sont bien décidés à reprendre leur autorité en main !!

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    Clairement destiné à un public familial, cette comédie capte assez bien la jeunesse actuelle prisée par les nouvelles technologies et souvent imperméable à toute notion d’autorité et de respect. L’énergie et le réalisme de Demandez la permission aux enfants reposent justement sur la justesse d’interprétation de ceux-ci et croyez-moi qu’à travers certaines scènes, les parents se croiront revenir chez eux. Sans grandes ambitions sinon de divertir les spectateurs, ce film se laisse voir avec une petite brise de plaisir.

     

    Il faut le voir pour : Gardez vos enfants sages pendant 1H30.

  • Le prix à payer

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    Il en a de la chance notre pote Jean-Pierre Ménard (Christian Clavier) ; il a un bon boulot, une femme charmante et une fille adorable. Le destin semble donc lui avoir souri si ce n’est que…ça fait déjà quelques temps qu’il n’a pas eu un moment d’intimité avec son épouse Odile (Nathalie Baye) qui passe ses journées dans les boutiques à dépenser tout l’argent qu’il a durement gagné. Sur les conseils de son chauffeur Richard (Gérard Lanvin), il décide alors d’employer les grands moyens pour obtenir ce qu’il désir : pas de cul, pas de fric !!

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    L’argent ne fait pas le bonheur, un refrain que l’on entend souvent nous qui n’en avons justement pas et Le prix à payer tente de l’illustrer à travers ces 2 couples en mal de plaisirs charnels. La première partie est assez dynamique avec notamment une Nathalie Baye savoureuse et un Christian Clavier plus sobre qu’auparavant. Prenant ensuite une tournure plus dramatique, on est un peu perdu dans les 30 dernières minutes où les rires laissent place à des moments de tension. Un film plutôt sympathique qui bénéficie d’un beau casting.

     

    Il faut le voir pour : Se faire une soirée Bière/Choucroute !

     

    Découvre le film Dans la peau du héros !!

  • Alpha Dog

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    Mieux vaut ne pas prendre Johnny Truelove (Emile Hirsch) pour un idiot car vous vous en mordriez les doigts. Son pote d’enfance Jake Mazursky (Ben Foster) va l’apprendre à ses dépens puisqu’à la suite d’une dette, Johnny décide tout simplement de kidnapper le petit frère de celui-ci sans véritablement prendre conscience de ce qu’il vient de faire. L’affaire prend rapidement des proportions inimaginables et Johnny commence à se dire qu’il a fait là une grave erreur qui va le condamner à perpét’ à moins que …

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    Attention, ne vous y trompez pas, si l’affiche du film cite fièrement les présences de Bruce Willis et Sharon Stone, ces deux derniers n’ont qu’un rôle anecdotique. Alpha Dog c’est l’histoire de jeunes caïds qui vont s’impliquer dans une sombre histoire de kidnapping, un scénario basé sur des faits réels du début des années 2000. Si ça se laisse voir, on est vite irrité par l’omniprésence des "Fuck" & "Shit" en tous genres (en Version Originale of course) et le manque flagrant de charisme de certains personnages comme Emile Hirsch. A contrario, Ben Foster donne le meilleur de lui-même mais n’a lui qu’un rôle secondaire.

     

    Il faut le voir pour : Jouer les durs.

  • Le secret de Terabithia

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    Difficile la vie de famille pour Jesse Aarons (Joss Hutcherson) avec 3 sœurs à la maison et à l’école ce n’est guère mieux ! En cette rentrée scolaire pourtant, il voit arriver un nouveau visage celui de Leslie Burke (Annasophia Robb) qui est aussi sa nouvelle voisine. Très vite, ces 2 potes d’enfance se rapprochent et passent leur temps ensemble à joueur dans la foret avoisinante jusqu’à se créer leur propre univers : les terres de Terabithia. Au sein de ce monde fantastique, ils devront braver mille dangers pour préserver la paix et leur merveilleuse découverte.

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    Au vu de la bande-annonce, je m’attendais à voir une espèce de copie du Monde de Narnia avec des gamins transportés dans un autre monde mais Le secret de Terabithia a bien gardé le secret et se révèle plus fin. Contrairement aux apparences, l’histoire est fortement ancré dans la réalité et tout l’aspect fantastique du film n’est en fait que le fruit de l’imagination des 2 enfants. De même, le dénouement tragique et inattendu pourrait bien vous faire verser une petite larme en tout cas ce fut un moment poignant d’émotion si bien que les enfants qui iront voir le film pourraient bien se sentir perdus.

     

    Il faut le voir pour : Garder votre esprit ouvert et cultiver votre imagination.

  • Norway of life

     

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    Seul dans cet immense bus, notre pote d’enfance Andréas (Trond Fausa Aurvag) ne sait rien de sa destination et quand il pose le pied ce n’est guère plus réjouissant ! Débarqué dans un endroit totalement désert, il n’est accueilli que par une simple banderole lui souhaitant la bienvenue avant qu’un illustre inconnu le prenne en charge en le conduisant en ville. Dès lors, on lui confie un appartement et un travail sans plus d’explications et voilà comment Andréas devient comptable en un simple claquement de doigts. Petit à petit, il s’aperçoit que cette existence apparemment parfaite le prive en réalité de certains plaisirs qu’il aimerait bien retrouver. 

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    Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas vu un tel ovni au cinéma et l’effet de surprise passé, Norway of life reste assez déconcertant du début jusqu’à la dernière minute. Le sujet en lui-même est déjà étonnant mais en plus de cela, la réalisation de Jens Lien dégage une certaine froideur illustrant de manière idéale le thème du film. Ainsi, la quasi-absence de dialogue démontre l’inexistence ou du moins la rigidité des relations entre les différents protagonistes. Quelques bonnes idées qui parviennent à faire oublier l’aspect un peu trop austère du film.

      

    Il faut le voir pour : Redécouvrir les joies de la vie de tous les jours !

  • Hellphone

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    Y’a pas à dire elle est trop bonne !! De qui je parle ? D’Angie (Jennifer Decker) bien sur et ce n’est pas mon pote d’enfance Sid (Jean-Baptiste Maunier) qui dira le contraire ! Il était à deux doigts de conclure après sa formidable cascade en skateboard mais il n’avait pas de numéro de portable à lui donner. Ni une, ni deux ; il décide d’aller en acheter un et pas n’importe lequel puisqu’il veut le plus cool et c’est là qu’il tombe sur Ze portable. D’un rouge écarlate, ce n’est pas un téléphone comme un autre puisqu’il a des pouvoirs magiques et inutile de vous dire que Sid ne va pas se priver pour en user et en abuser !

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    Après avoir porté Brice de Nice sur le grand écran, James Huth signe son retour avec une nouvelle comédie plus intéressante que je ne l’aurais pensé. Loin des comédies habituelles dont le cinéma français nous gave, Huth développe un humour plus grossier en restant dans la même veine que sa précédente réalisation. Ici, le scénario lui permet de se plonger avec délectation dans le monde des ados ce qui nous offre quelques moments de rires si vous savez apprécier le 2nd voir le 3ème degré mais la fin est un peu plus soporifique. Enfin, notons les apparitions clin d’œil de Bruno Salomone & Jean Dujardin dans des rôles dans lesquels on les connait bien.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus vous la péter avec votre nouveau portable.